Mais les députés européens ne l'ont pas entendu de cette oreille. L'amendement clé des députés, qui supprime cette dérogation ("opt out" en anglais), a été adopté par quatre cent vingt et une voix contre deux cent soixante-treize et onze abstentions. L'avenir du texte, contre lequel plusieurs milliers de syndicalistes de toute l'Europe avaient manifesté, mardi, dans les rues de Strasbourg, est désormais suspendu à une procédure de conciliation entre le Parlement et les Vingt-Sept, qui s'annonce difficile. Le texte que viennent de torpiller les eurodéputés était en effet déjà le résultat d'un compromis des gouvernement européens, obtenu à l'arrachée le 10 juin dernier sous présidence slovène.
LES TEMPS DE GARDE ÉGALEMENT EN CAUSE
Autre sujet de discorde : la comptabilisation des "temps de garde", période d'inactivité passée sur le lieu de travail, dans les heures de travail de certaines professions, notamment médicales. Les eurodéputés sont allés contre l'avis des gouvernements des Vingt-Sept, en déclarant que les temps de garde devaient être intégralement compris dans le temps de travail. Dans leur texte, les pays européens avaient introduit pour la première fois la définition de "périodes de garde inactives", c'est-à-dire potentiellement exclues de la comptabilisation des heures travaillées.
Ah bein mince alors, doit se dire Sarko ! :
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"Ca c'est extraordinaire !
Et si en France y'a des gens qui veulent travailler plus,
hein, on va les en empêcher ?"
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