Les militants PS ratifient les listes aux européennes,
sauf dans le Centre-Massif cental
Source : LEMONDE.FR - le 13 mars 2009
Seul "hic" à ce processus de ratification, le non l'a emporté dans la région Centre, qui comprend Le Limousin, le Centre et l'Auvergne, en raison du rejet massif des militants du Limousin, et malgré le oui dans les deux autres. La décision de nommer le fabiusien Henri Weber tête de liste, parachuté dans la région, contre Jean-Paul Denanot, président de la région Limousin, avait suscité le mécontentement des militants. La direction avait fait valoir la règle du non-cumul des mandat pour écarter la candidature de M. Denanot.
LA LISTE DU CENTRE SERA REMANIÉE
Dans d'autres régions comme la Bourgogne, la Bretagne ou le Rhône-Alpes où des barons locaux avaient rejeté les listes, le oui l'a emporté. Dans le Sud-Est, la liste emmenée par Vincent Peillon, dont le "parachutage" avait été fustigé par M. Collomb, l'a emporté avec 75 % des voix, selon des résultats non définitifs.
"La direction exprime sa très grande satisfaction, les listes ayant été adoptées majoritairement", sauf dans les trois départements du Limousin, en Côte-d'Or et en Ille-et-Vilaine, a indiqué Harlem Désir, tête de liste en Ile-de-France et membre de la direction.
Pour résoudre "la difficulté", une situation inédite au PS, la direction va discuter avec les responsables des 13 fédérations de la circonscription Centre en vue d'une "proposition" à la Convention du parti le 21 mars, a affirmé M. Désir. Henri Weber a déclaré qu'il resterait tête de liste mais qu'il fallait "tenir compte de la volonté des militants du Limousin de figurer en bonne place sur la liste" qui doit "être remanié".
Source NOUVELOBS.COM :
"Les listes, soutenues par tous les courants, avaient pourtant été approuvées avec 93% des voix le 28 février dernier, lors d'une réunion du conseil national, le "Parlement" du parti. Ce mouvement de grogne montre que le PS est toujours en crise, quatre mois après le désastreux congrès de Reims."
Ils étaient nombreux, ceux qui brandissaient cette très large majorité du Conseil National en faveur des listes pour balayer les oppositions, et en réalité rendre facultatif le déplacement des adhérents dans les bureaux de vote !
Il s'avère en effet que la participation n'a pas été au rendez-vous. Equivalente à 2004, soit ; mais au moment où on nous répète à l'envi que le PS est de retour, que nous devons être mobilisés pour nous opposer fermement au pouvoir de droite, il n'y a pas lieu de se réjouir de cette faible participation :
- 40 % au niveau national (et combien de votes "abstention" ? on le saura peut-être un jour ...)
- sur le plan local, la section de Dunkerque n'atteint même pas ce chiffre :