26 mars 2009
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Interrogé ce matin sur les élections européennes du 7 juin, Jacques DELORS a donné une réponse surprenante quant à son "pronostic" sur la couleur politique des prochaines instances européennes, et par conséquent sur le futur président de la Commission Européenne : contrairement à Gordon Brown (voir mon billet du 25 mars), il n'a pas cité Barroso, mais ... "FILLON, ou JUPPE" !
Alors, on peut se dire qu'une fois de plus les socialistes se tirent une balle dans le pied, mais ... Ce que je relève, c'est qu'il prend acte du rapport actuel des forces (et après le 7 juin peut-être), et qu'à la question "Les partis socialistes européens sont désunis ?", il répond :
"Oui, et en dépit du plaidoyer du Parti Socialiste français".
Jacques DELORS n'a pas exprimé ses préférences, ça me semble évident.
Certes, ces propos ne vont pas faciliter la campagne européenne du PS ! Alors qu'on va demander aux militants de convaincre les citoyens d'aller voter, et d'aller voter socialiste, afin de rompre avec les politiques libérales de la droite. En s'appuyant sur le texte commun du PSE que constitue le "Manifesto".
Mais je crains, hélas, que Jacques DELORS ait raison quant à la capacité des partis socialistes à accorder vraiment leurs actes avec leurs discours ! Notamment en présentant TOUS ensemble un candidat unique, et qui soit socialiste !
Pour l'instant, les dissonances sont réellement inquiétantes.
Alors, on peut se dire qu'une fois de plus les socialistes se tirent une balle dans le pied, mais ... Ce que je relève, c'est qu'il prend acte du rapport actuel des forces (et après le 7 juin peut-être), et qu'à la question "Les partis socialistes européens sont désunis ?", il répond :
"Oui, et en dépit du plaidoyer du Parti Socialiste français".
Jacques DELORS n'a pas exprimé ses préférences, ça me semble évident.
Certes, ces propos ne vont pas faciliter la campagne européenne du PS ! Alors qu'on va demander aux militants de convaincre les citoyens d'aller voter, et d'aller voter socialiste, afin de rompre avec les politiques libérales de la droite. En s'appuyant sur le texte commun du PSE que constitue le "Manifesto".
Mais je crains, hélas, que Jacques DELORS ait raison quant à la capacité des partis socialistes à accorder vraiment leurs actes avec leurs discours ! Notamment en présentant TOUS ensemble un candidat unique, et qui soit socialiste !
Pour l'instant, les dissonances sont réellement inquiétantes.
C'est juste un avis, en passant, du père de Martine Aubry...
Source : 20minutes.fr - 26 mars 2009
Source : 20minutes.fr - 26 mars 2009
Interrogé ce jeudi matin sur France Inter sur son candidat favori pour la présidence de la commission européenne, Jacques Delors, qui a occupé cette fonction pendant 10 ans (1985-95), a d’abord évoqué un Français, sans donner de nom. Après une relance de Nicolas Demorand, le socialiste a précisé: "Je verrais bien des gens comme François Fillon ou Alain Juppé". Sans donner plus de détails mais en précisant d'un sourire complice: "Si c'est la gauche qui gagne les élections européennes, vous me réinvitez" pour donner un nom de gauche.
De fait, la question d’un futur président français de la commission européenne (le nom de Fillon a déjà plusieurs fois été évoqué), n’est guère pressante. La reconduction pour cinq ans de José-Manuel Barroso semble actée, sauf si les partis conservateurs du PPE (parti populaire européen) se prennent une dégelée aux élections européennes le 7 juin prochain. Tous les chefs de gouvernement conservateurs (Berlusconi, Merkel, Sarkozy...) ont fermement soutenu le représentant du parti social démocrate portugais (droite) la semaine dernière lors du sommet européen.
Surtout, une grande partie des socialistes européens (Gordon Brown, José Socrates, José-Luis Zapatero) ne souhaitent pas s’opposer à l'ancien Premier ministre portugais, ce qui constitue une assurance tous risques pour Barroso. Et ce, "en dépit des plaidoyers du Parti socialiste français", a expliqué Jacques Delors sur France Inter. Les frontières politiques moins marquées au niveau de l’exécutif européen et les "compromis" nécessaires pour gouverner l'Europe peuvent expliquer que Jacques Delors, Bruxellois historique, avance le nom de quelqu’un d’un autre camp que le sien.
De fait, la question d’un futur président français de la commission européenne (le nom de Fillon a déjà plusieurs fois été évoqué), n’est guère pressante. La reconduction pour cinq ans de José-Manuel Barroso semble actée, sauf si les partis conservateurs du PPE (parti populaire européen) se prennent une dégelée aux élections européennes le 7 juin prochain. Tous les chefs de gouvernement conservateurs (Berlusconi, Merkel, Sarkozy...) ont fermement soutenu le représentant du parti social démocrate portugais (droite) la semaine dernière lors du sommet européen.
Surtout, une grande partie des socialistes européens (Gordon Brown, José Socrates, José-Luis Zapatero) ne souhaitent pas s’opposer à l'ancien Premier ministre portugais, ce qui constitue une assurance tous risques pour Barroso. Et ce, "en dépit des plaidoyers du Parti socialiste français", a expliqué Jacques Delors sur France Inter. Les frontières politiques moins marquées au niveau de l’exécutif européen et les "compromis" nécessaires pour gouverner l'Europe peuvent expliquer que Jacques Delors, Bruxellois historique, avance le nom de quelqu’un d’un autre camp que le sien.