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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 16:00

Source : sarkofrance.wordpress.com  -  le 20 avril 2009


Après ses excuses à Dakar, puis à Zapatero pour les propos de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal est devenue la cible d’une droite enragée. Tout y passe.

Les insultes les plus basses, les arguments les plus creux, les postures les plus faciles.

Même Jack Lang a joué sa partition dans le concert des faux-culs.

 

La vraie affaire est celle du comportement grossier, narcissique et incontrôlable du chef de l’Etat. Et comme le rappelle Frédéric Lefebvre, celui-ci s’appelle malheureusement Nicolas Sarkozy.

 

Les pourfendeurs de la présidente de Poitou Charentes et ses timides supporteurs à gauche devraient lire l’ouvrage-confession de Ségolène Royal publié il y a plusieurs mois. Dans son entretien avec la journaliste Françoise Degois, elle décrit sa stratégie.


Contre une Sarkofrance toute entière sous contrôle, des médias moutonniers et un agenda politique difficilement maîtrisé par l’Elysée, Ségolène Royal a choisi l’offensive qui fait mal : dénoncer en permanence les excès et les mensonges, et dessiner une alternative. Dans “l’affaire espagnole“, la diplomatie française en ressort affaiblie. Il n’y a qu’à lire les inombrables articles de la presse étrangère, du Guardian à El Païs, du Washington Post à Die Zeit, pour voir à quel point la France est devenue la risée des commentateurs étrangers. Nicolas Sarkozy fait davantage parler de lui avec son agitation qu’avec ses propositions. Triste époque.

 

Le contexte se durcit. Bizarrement, certains à gauche critiquent la “posture anti-sarkozyste“. Comment agir autrement ? Le monarque français ne laisse aucune autre place. Il préfère le débauchage au dialogue, l’ordre au débat, l’obéissance à l’échange.

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commentaires

D
Au sujet des propos de Sarko (et de la signification qu'on leur donne), confirmés pour certains, infirmés pour d'autres, je note que beaucoup de journalistes étrangers (probablement moins "verrouillés" que dans notre beau pays démocratique) ont été très sévères envers notre souverain ...Ils ont pris la "déconne" du résident de l'Elysée très au sérieux, ils ont quand même de la mémoire, et savent de quoi il a été capable ... et ce n'est probablement pas terminé !Enfin, ils s'intéressent assez peu aux réactions franco-françaises : les excuses, le torrent de mépris de l'UMP, la timidité de l'appareil du PS ... bien que Benoît Hamon ait exprimé son analyse, qui rejoint mon commentaire : Ségolène Royal au diapason de l'opinion mondiale.Qu'on approuve ou pas les "excuses", l'essentiel est là : a été mis en évidence très largement l'égocentrisme de Sarko, et il n'est pas sûr que la presse française ait beaucoup parlé de cette affaire si Ségolène n'avait pas mis les pieds dans le plat !Et elle seule, aussi fortement.
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J
Même si je ne suis absolument pas d'accord avec "ces excuses" qui sont portées sur des propos non confirmés. Je désapprouve totalement la réaction de Frédéric Lefevbre, il ne mérite pas de faire de la politique en parlant comme cela à ses opposants.
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2
Timides, très timides soutiens des éléphants du PS, oui !Bon, quand même, lucidité du porte-parole du PS : Benoit Hamon considère que Ségolène Royal est "au diapason de l'opinion mondiale" ......... c'est une reconnaissance bien plus large que dans la sphère étriquée des instances supérieures (si on peut dire !) du PS !!!!!!
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