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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 16:17

 

 

 Henri Guaino assure qu'il n'y a

 aucun "plan caché de rigueur"

 

 

Source  :  LEMONDE.FR   avec AFP et Reuters    le 25.09.07

 

Avant la présentation du projet de budget pour 2008 mercredi, et en pleine polémique autour des récentes déclarations du premier ministre sur la "situation de faillite" de l'Etat, Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a assuré, lundi 24 septembre au soir, qu'il n'y avait "aucun plan caché de rigueur dans les tuyaux".

"Il n'y a aucune stratégie de préparation des esprits à un tournant quelconque vers une cure d'austérité, il n'y a pas d'arrière-pensées", a affirmé à des journalistes, en marge de la visite à New York du président français, la "plume" du chef de l'Etat.

Des propos qui voulaient mettre un terme aux spéculations suscitées par les propos de François Fillon : en Corse, vendredi, le premier ministre a déclaré que l'Etat était "en situation de faillite" financière, et lundi matin sur RTL, que l'Etat était "dans une situation critique", suscitant une avalanche de commentaires, et ce quelques semaines après que la ministre des finances, Christine Lagarde, eut évoqué"un plan de rigueur" pour l'Etat, aux antipodes du "choc de confiance" voulu par Nicolas Sarkozy. Les propos de la ministre avaient également été démentis par un proche du président, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.

 

"LE CHOC DE CROISSANCE N'EST PAS POUR TOUT DE SUITE"

Henri Guaino a refusé de commenter les propos du premier ministre. Le conseiller de Nicolas Sarkozy a seulement rejeter l'idée que le gouvernement et le chef de l'Etat pourraient avoir découvert une situation plus grave que celle à laquelle ils s'attendaient. "La situation, nous la connaissions, tout est sur la table, il n'y a pas de mystère. On n'a rien caché aux Français pendant la campagne présidentielle, on n'a rien découvert du tout", explique-t-il. "La seule inconnue, pour nous, ce n'est pas les finances publiques, c'est la croissance. On ne sait pas ce qu'elle sera dans trois mois ou dans un an, personne ne sait", a-t-il ajouté.

"On ne choisira pas la voie de l'austérité mais celle des réformes. On va faire des réformes structurelles (...) C'est comme cela qu'on aura une réduction en profondeur des dépenses publiques", a-t-il insisté. Mais"il faut du temps" pour que les réformes déjà adoptées ("paquet fiscal") produisent des résultats. "Les premières mesures sur les heures supplémentaires entrent en œuvre le 1er octobre. Donc le choc de la croissance n'est pas pour tout de suite", a-t-il expliqué.

Entre mesures onéreuses de relance de la croissance et pressions européennes pour une réduction rapide des déficits, le gouvernement présentera mercredi son projet de budget pour 2008, alors que plusieurs organismes internationaux ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour la France en 2007. L'Organisation pour la  coopération  et  le développement économiques  (OCDE)  table  sur 1,8 %, contre 2,2 % auparavant. La Commission européenne prévoit désormais 1,9 %, contre 2,4 % précédemment.

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