Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mémoire ...

Recherche

Contact

Archives

Intro

16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:00

Bientôt des chars russes dans Paris ???

accoyer-se-prepare-a-la-guerre.jpg

Batho : "Le pouvoir est en train de dévoyer les institutions"

Source : LIBERATION.fr  -  le 11 janvier 2012 

 

Pour Bernard Accoyer, une victoire de la gauche aurait des "conséquences économiques et sociales" comparables "à une guerre". La porte-parole de François Hollande réagit.

Comment réagissez-vous aux propos du président de l'Assemblée nationale ?

Nous demandons solennellement au président de l'Assemblée nationale de retirer cette phrase et de s'excuser. Il est le 4è personnage de l'Etat et doit donc savoir ce qu'est la démocratie. Il doit aussi savoir que le peuple français est libre de son vote et que les élections ce n'est certainement pas la guerre. C'est une déclaration très grave et inacceptable car les mots ont un sens. La guerre, il y a une génération qui y a laissé la vie. On ne plaisante pas avec l'histoire de France. Je pense à tous les noms gravés sur les monuments aux morts et à ce que des millions de familles ont subi. On ne compare pas la démocratie avec la guerre.

Cette déclaration vous étonne-t-elle de la part de Bernard Accoyer, d'habitude plus mesuré ?

Dans une démocratie, un président de l'Assemblée nationale doit normalement veiller au respect de l'opposition. Comme l'ont déjà montré les voeux de M. Fillon, il y a certainement eu des consignes depuis le bureau de Nicolas Sarkozy pour transformer les voeux de toutes les institutions en tribune politique. Le pouvoir actuel est en train de dévoyer les institutions, y compris la présidence de l'Assemblée nationale. Et ça, nous ne l'acceptons pas.

Face à ce durcissement, quelle sera la stratégie de François Hollande ?

François Hollande a une grande force de caractère et rien ne le déviera de sa route, du chemin qu'il a choisi et des propositions qu'il veut faire. Dans cette campagne électorale, il a bien l'intention d'élever le débat à la hauteur de la situation de crise préoccupante dans le pays. Nous ne participerons pas à cette escalade du vocabulaire, mais nous sommes fermes dans la réponse qui est nécessaire face à ce type de dérapage inacceptable. Que le président de l'Assemblée nationale retire ses propos et s'excuse.

.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Européennes 2009


...

Ma sélection musicale

Musique à la demande