Falorni, taisez-vous !
Source : francesoir.fr - le 19 juin 2012
Dominique de Montvalon évoque les élections législatives :
Dimanche soir, lorsque sont tombés les résultats du second tour des législatives, il y a eu plusieurs "sensations" : Guéant battu, Lang battu, Bayrou battu et même Morano battue, voire Muselier battu à Marseille Mais les médias -qui ne tolèrent qu'un "héros" par soirée- se sont prioritairement tournés vers la Rochelle et l'île de Ré, si chère à Lionel Jospin: ah, ce duel Royal-Falorni !
Seulement voilà : comme Ségolène Royal -qui a évidemment sa part de responsabilité dans sa défaite, mais a d'abord été victime d'un adversaire "socialiste" qui a refusé le principe (historique à gauche) du désistement en faveur du mieux classé à l'issue du premier tour- n'a pas craqué en public, ne s'est pas cette fois effondrée en pleurs, s'est montrée remarquablement digne, il a fallu trouver "autre chose".
Et voilà comment le dissident Olivier Falorni est devenu depuis dimanche soir la "star" de substitution. Au point qu'on aura pu suivre en direct mardi après-midi son arrivée au Palais-Bourbon, et qu'on l'aura entendu à cette occasion pour la énième fois chantonner complaisamment son refrain (et notamment qu'il a cru à Hollande depuis dix ans, et qu'il y avait alors si peu de monde autour d'eux).
Bon, c'est entendu, mais ce n'est pas avec cela qu'on sauver l'euro et l'Europe. Alors, de grâce, M. Falorni, vous êtes député, c'est fait, et vous serez bientôt, c'est sûr, accueilli dans le groupe PS, quoi que dise Martine Aubry. Alors, si vous vous taisiez un peu maintenant ?
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