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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:00
sarko rend visite aux sinistrés - de l'UMP
La fronde contre Sarkozy
se poursuit à l'UMP

  NOUVELOBS.COM
  -  le 17 mars 2010

En dépit du recadrage de François Fillon, le député UMP Bernard Debré a dénoncé l'ouverture qui mène à la "catastrophe". François Baroin évoque, lui, "la claque" du 1er tour.
En dépit du recadrage de François Fillon, le député UMP de Paris, Bernard Debré, a dénoncé mardi 16 mars l'ouverture qui mène à la "catastrophe" et fait perdre "des voix de droite", appelant la majorité à faire son autocritique avant le second tour des régionales.

"Si on a dans l'entre-deux-tours une langue de bois totale et qu'on ne fait pas d'autocritique, ce sera pire", juge le député, interrogé par le site internet de Public Sénat. Il pointe du doigt "des questions de fond mal abordées et des questions de forme désastreuses".
Face aux "résultats forcément nationaux", Bernard Debré reconnaît que la droite s'est pris "une tôle ondulée. Ça fait un peu plus mal", ajoutant "on perd, on perd".
"On a pris une claque"
"On a pris une claque, la vertu d'une claque en politique c'est au moins de réveiller", a quant à lui  déclaré le député chiraquien de l'Aube François Baroin, sur Europe 1. "Nous devons, entre ces deux tours, parler à la fois aux abstentionnistes" et à ceux qui ont "dès à présent sanctionné le gouvernement en rejoignant le FN".
Il faut "offrir à notre électorat de droite un message de compréhension du message qui a été adressé par eux-mêmes" au 1er tour, a-t-il ajouté.
On ne peut pas "faire comme si rien ne s'était passé alors que nous n'avons jamais été aussi unis, que les candidats ont donné beaucoup d'énergie dans cette campagne" et que, malgré tout, "nous avons fait le plus bas score de toute l'histoire de la droite parlementaire depuis 30 ou 35 ans", a-t-il fait valoir.
"Il faudra que Nicolas Sarkozy entende le message, il a un virage à amorcer", a estimé le député de l'Aube, jugeant qu'il a commencé à le faire "en annonçant une pause sur les réformes".
François Baroin a mis en cause "l'ouverture à gauche trop soulignée, trop prononcée, trop affirmée" conduite par le président de la République. "Ca fait des grands courants d'air à droite" et "notre électorat ne le supporte pas", a-t-il lancé.

"L'échec du parti unique"
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), estime pour sa part sur son blog  qu'il faut "vraiment être sourd et aveugle" pour ne pas admettre, à la lumière du premier tour des régionales, "l'ampleur de la claque" pour Nicolas Sarkozy, le gouvernement, et l'UMP.
Dimanche soir, sur les plateaux de télévision, "le déni de réalité qui s'est emparé des leaders de l'UMP était saisissant", écrit le député (ex-UMP) de l'Essonne.
"Comme dans une sorte de secte, chacun récitait des arguments issus d'une fiche transmise sans doute par les courtisans de l'Elysée. Comment des ministres, des responsables politiques plutôt censés, peuvent-ils, par esprit de cour, oser dire de telles âneries", s'indigne Nicolas Dupont-Aignan.
"Il n'y avait pas la moindre once de sincérité dans ces propos, dont la mauvaise foi, himalayenne, n'avait d'égal que le ridicule. Ils auraient au moins pu mettre les formes. Mais non, puisqu'il ne faut pas contredire Nicolas Sarkozy, chacun répète en boucle des slogans absurdes", ajoute-t-il.
"Les Français vont être malheureusement dans l'obligation, dimanche prochain, de réitérer leur vote pour se faire comprendre alors même que, j'en suis convaincu, ils ne votent à gauche que par défaut", selon la tête de liste DLR en Ile-de-France, éliminé au premier tour.
Il fait un triple constat : "l'échec du parti unique", "celui de la politique menée depuis 2007" lié à la "contradiction entre le volontarisme affiché et le conformisme des décisions gouvernementales", et enfin "l'échec personnel du président de la République" qui, dans la crise "continue de fanfaronner, d'aduler l'argent-roi, en contradiction totale avec un discours de remise en cause des excès du capitalisme".
"Un mauvais président, une mauvaise politique, une mauvaise stratégie électorale, comment imaginer un sursaut sans tout revoir radicalement ? PS, Ecologistes et FN n'ont plus qu'à se frotter les mains", conclut le député gaulliste.
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commentaires

M
<br /> Je me régale à lire ton blog....<br /> L'art et la manière y sont.<br /> Merci à toi Daniel pour ces messages originaux et ces croquis plein d'humour..oui oui, en rire parfois a du bon !!<br /> <br /> <br />
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