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Pas-de-Calais, terre de "solidarité" ! : les barons du PS ne se mangent pas entre eux ...

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Comme c'est beau la solidarité ! L'appui des sommités régionales et locales permet aux "dissidents" aux législatives de se parer de toutes les vertus, et de se transformer en accusateurs : on n'accepte pas les règles communes dans le parti (ça s''appelle les statuts), mais peu importe, on rejette la faute à ceux qui en sont les garants, et on profère quelques menaces au passage !

Si je ne suis pas un aficionado de la direction actuelle du PS, je tiens toutefois à souligner que la discipline dans un groupe est essentielle. Combien de personnalités du PS, imbues de leur personne, s'en sont affranchies, discréditant ainsi l'image d'un parti dit de "rassemblement", le mot magique depuis des lustres ? Des noms ? : Lang, Fabius, Bartolone, Emmanuelli, et j'en passe ! Ceci au niveau des chefs à plumes nationaux, mais les sous-chefs locaux ne sont pas en reste : 

 

Daniel Percheron derrière Kucheida :

vent de fronde contre Martine Aubry

Source : lavoixdunord.fr  -  le 1er juin 2012

 

Au lendemain de son exclusion du PS, Jean-Pierre Kucheida a réglé ses comptes avec la "tsarine" Aubry et "l'escroc Montebourg". À Annequin, chez son suppléant, le député de Liévin, dissident dans la 12e, a fait valoir un soutien de poids : le président du conseil régional, Daniel Percheron. 

Ah, qu'il était heureux ce jour de juin, Yves Dupont ! Si fier que François Hollande choisisse sa commune, Annequin, pour lancer sa campagne de la primaire citoyenne. Presque un an a passé depuis ce rassemblement "hollandais" et les mêmes soutiens ou presque remplissent la salle ce mercredi  : le président du conseil régional, la sénatrice-maire de Cambrin Odette Duriez, l'ancien ministre Jacques Mellick, et cet élu donc que Jean-Pierre Kucheida a pris comme suppléant. Cet homme exclu mardi, avec le député-maire de Liévin, par le bureau national du PS.

Alors ce soir-là, l'heure est aux lendemains qui déchantent, à la révolte contre "le comportement scandaleux de la première secrétaire". Celle qui, selon Yves Dupont, " n'a pas accepté le grand ministère que François Hollande lui proposait", celle qui "ne supporte pas que Daniel Percheron soit encore président de la Région".

Pour Odette Duriez, qui propose de "ramasser toutes les cartes et de les envoyer à Martine Aubry", pas de doute, cette dernière vise Daniel Percheron à travers Kucheida. Elle lance, menaçante : "Elle devrait faire attention : au Sénat, on a une petite majorité".

Mais puisqu'on est tous exclu, elle devrait faire attention. On est trois sénateurs ici..." Pendant une heure au micro, Jean-Pierre Kucheida ajuste le costume de la victime, donne rendez-vous le 18 juin, au lendemain du second tour, et accuse "l'escroc Montebourg" d'être à l'origine de tous ses maux, en particulier ces soupçons de corruption qui pèsent toujours sur sa personne. Celui qu'on a dit à la tête d'un système dans la fédération dénonce la "dérive" du PS sous Martine Aubry : "Il n'y a plus qu'une personne qui décide. Si encore on n'était que deux à être exclus, mais des dizaines et des dizaines de socialistes le sont parce qu'ils ne plaisent pas à la tsarine." À son côté, Daniel Percheron applaudit chaudement. Sans citer la maire de Lille, lui qui soutient aussi des dissidents dans la circonscription voisine de Béthune invite les militants à ne plus penser à "la mascarade nationale" : "Il faut voter pour ce que nous sommes."

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