Évidemment, si l’on ne veut pas voir cela, je vous remercie d’être venu, il y a de la lumière, c’est chauffé…… On peut continuer, on peut écrire. C’est une réalité et si la réalité est désagréable, ce n’est pas désagréable parce que je le dis, c’est désagréable parce qu’elle est la réalité, c’est quand même cela qu’il faut voir."
Le sketch de Sarkozy aux chercheurs
envoyé par RichardTrois
Une sortie qui avait passablement énervé les chercheurs français à l’époque. Le collectif “Sauvons la recherche” s’est récemment fait un plaisir de pointer le classement établi par l’institut espagnol SCImago qui compare, sur la base d’indices purement bibliométriques, les quelques 2000 institutions ayant effectué plus de 100 publications indexées par la base de données Scopus de Elsevier en 2007. Ce classement regroupe donc, de façon désordonnée, des organismes de recherche comme le CNRS, des universités, de gros laboratoires et des instituts privés.
A ce jeu là, le CNRS se classe à la première place mondiale, l’INSERM est 10ème, le CEA 54ème et l’université Pierre et Marie Curie 76ème, devant beaucoup d’universités américaines très prestigieuses. Notons que dans cette compétition ouverte, nos fonctionnaires, “bien chauffés”, qui ont “vu de la lumière” en passant par là, laissent très loin derrière les instituts privés qui devraient être notre idéal, puisque la première entreprise privée, IBM, se classe 375ème.