23 février 2010
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18:00

Raffinerie de Feyzin :
la base maintient la pression
"pour les copains des Flandres"
Source : libelyon - le 23 février 2019
la base maintient la pression
"pour les copains des Flandres"
Source : libelyon - le 23 février 2019
Rien ne ressemble plus à une raffinerie en grève qu'une raffinerie qui travaille. Sur le site de la raffinerie Total de Feyzin, qui s'étend sur plusieurs kilomètres le long de l'autoroute A7, au sud de Lyon, les parkings sont pleins. On aperçoit les employés se déplaçant à vélo entre les bâtiments. Mais les gigantesques cheminées ne crachent plus. Et aucun camion ne rentre ni ne sort du site depuis mercredi dernier.
Un tiers des 600 salariés est en grève, en soutien à leurs collègues de Dunkerque, menacés de fermeture…
Ici, un seul mot d'ordre : la solidarité avec "les copains des Flandres", qui ont décidé de reconduire le mouvement.. "C’est pour eux qu’on se bat, c’est eux qui décident", résume Michel Lavastro, délégué CGT.
Sur le site de Feyzin, la section locale CFDT a décidé de ne plus suivre sa centrale syndicale qui avait décidé hier à Paris de lever la grève. "Le conflit est allé trop loin, les gens sont trop remontés, il faut écouter la base", explique David Faure, délégué CFDT.
Les salariés en grève, qui sont tenus de maintenir les installations en état de fonctionnement, font des débrayages tournants de deux heures. Et empêchent les 300 camions et les trains qui viennent ici quotidiennement prendre livraison d'entrer et sortir.
Le blocage de la raffinerie de Feyzin, dont 70% de la production est écoulée en Rhône-Alpes, pourrait entraîner des pénuries d'essence dans les stations services. "D'ici six-sept jours", estiment les syndicats. Pas avant une dizaine de jours selon les autorités. En France, Total approvisionne environ 60% des stations.
Un tiers des 600 salariés est en grève, en soutien à leurs collègues de Dunkerque, menacés de fermeture…
Ici, un seul mot d'ordre : la solidarité avec "les copains des Flandres", qui ont décidé de reconduire le mouvement.. "C’est pour eux qu’on se bat, c’est eux qui décident", résume Michel Lavastro, délégué CGT.
Sur le site de Feyzin, la section locale CFDT a décidé de ne plus suivre sa centrale syndicale qui avait décidé hier à Paris de lever la grève. "Le conflit est allé trop loin, les gens sont trop remontés, il faut écouter la base", explique David Faure, délégué CFDT.
Les salariés en grève, qui sont tenus de maintenir les installations en état de fonctionnement, font des débrayages tournants de deux heures. Et empêchent les 300 camions et les trains qui viennent ici quotidiennement prendre livraison d'entrer et sortir.
Le blocage de la raffinerie de Feyzin, dont 70% de la production est écoulée en Rhône-Alpes, pourrait entraîner des pénuries d'essence dans les stations services. "D'ici six-sept jours", estiment les syndicats. Pas avant une dizaine de jours selon les autorités. En France, Total approvisionne environ 60% des stations.
Published by CORDIEZ Daniel
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