Il est extraordinaire, il a réussi à se mettre quasiment toute l'Europe contre lui ! Même Barroso, le président de la Commission, a apporté son soutien "personnel" à la commissaire luxembourgeoise.
Moi, Maître de l'Europe, après Bruxelles
je f'rai pêter le Luxembourg ! M'enfin !!!
Roms : Paris et l'Europe en conflit ouvert
Source : LIBERATION.FR - le 15.09.2010
La France n'éteint pas la polémique avec la Commission européenne au sujet des Roms. Loin de là. Lors d'un déjeuner avec les sénateurs UMP mercredi, Nicolas Sarkozy a suggéré à la commissaire européenne Viviane Reding, qui a critiqué les expulsions de Roms par la France, d'accueillir des Roms au Luxembourg, son pays d'origine.
«Il a dit qu'il ne faisait qu'appliquer les règlements européens, les lois françaises et qu'il n'y avait absolument rien à reprocher à la France en la matière mais que si les Luxembourgeois voulaient les prendre il n'y avait aucun problème», a rapporté le sénateur de Haute-Marne, Bruno Sido.
Scandalisé que «l'Europe s'exprime de cette façon sur ce que fait la France», Sarkozy compte s'expliquer ce jeudi à Bruxelles lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, initialement à tonalité économique.
François Fillon est dépêché à Bruxelles dès ce soir. Il ira dîner avec les eurodéputés du Parti populaire européen (PPE), de droite et majoritaire à Strasbourg, pour «défendre et expliquer la position» de Paris sur les Roms. Des chefs de gouvernement et de parti de plusieurs pays de l'UE seront également présents.
Réserves et critiques en Allemagne, Autriche et Bulgarie
Ils n'y trouveront certainement pas que des soutiens. Les propos du président français ont choqué au Luxembourg. Le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn estime que Sarkozy s'était montré «malveillant», dénonçant un «amalgame entre la nationalité de la commissaire et le Luxembourg». «Quant au fond, moi personnellement je suis entièrement sur la ligne qui est conduite par la Commission», a-t-il ajouté.
De même, l'Allemagne indique que le droit de libre circulation au sein de l'Union européenne «est inconditionnel», et qu'«aucune discrimination n'est autorisée à l'encontre de minorités ethniques». Le président bulgare Gueorgui Parvanov, le président autrichien Heinz Fischer ont également émis des réserves sur la politique de la France.
En revanche, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy dans un entretien au Figaro. Le parti xénophobe italien de la Ligue du Nord a également exprimé son total soutien au président français. «C'est formidable cette commissaire européenne prompte à s'indigner contre la France qui, suivant le bon exemple de l'Italie, a décidé de mettre un peu d'ordre pour lutter contre la présence dérangeante des Roms dans les trop nombreux camps de nomades», s'est-il insurgé.
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