20 février 2010
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11:00

Stress au travail :
quelles sont les pires entreprises ?
Source : La rédaction du Post - le 18.02.2010
quelles sont les pires entreprises ?
Source : La rédaction du Post - le 18.02.2010
Le gouvernement balance des noms, dans le cadre de son plan national d'urgence pour la prévention du stress professionnel.
Après la série de suicides à France Télécom, le ministre du Travail Xavier Darcos avait lancé un "plan national d'urgence pour la prévention du stress professionnel" en octobre dernier.
Le bilan devrait être connu dans la journée. Les "bons et les mauvais élèves" seront désignés sur le site travailler-mieux.gouv.fr.
Le bilan devrait être connu dans la journée. Les "bons et les mauvais élèves" seront désignés sur le site travailler-mieux.gouv.fr.
C'était quoi ce plan?
Il concernait 1.500 entreprises françaises de plus de 1 000 salariés à entamer, avant le 1er février, des démarches sur le stress au travail, précise Le Parisien. Les entreprises sont réparties en trois catégorie: rouge pour les cancres, orange et vert pour le meilleurs élèves.
Qui sont les mauvais élèves?
Ce sont d'abord ceux qui n'ont pas rendu le compte-rendu de leurs démarches avant la date prévue. Ils seraient quand même 500. Ce sont ensuite celles qui n'ont rien entrepris dans la prévention du stress.
Des noms?
Dans le rouge figurent le laboratoire pharmaceutique GSK, Picard Surgelés, le groupe agroalimentaire Labeyrie, la société de livraison à domicile Maximo et Alyzia (services aéroportuaires), précise encore Le Parisien.
Dans le orange, on trouve France Télécom, mais aussi SFR, Décathlon, Sony France, Mars Chocolat, Maaf et MMA. Dans cette catégorie, les sociétés ont organisé une ou plusieurs réunions de négociations ou de discussions.
Qui sont les premiers de la classe?
PSA, Thales, GDF Suez, Rhodia, Yoplait et Sodexo qui ont dit avoir signé un accord de fond ou de méthode font figure d'exemple.
Il concernait 1.500 entreprises françaises de plus de 1 000 salariés à entamer, avant le 1er février, des démarches sur le stress au travail, précise Le Parisien. Les entreprises sont réparties en trois catégorie: rouge pour les cancres, orange et vert pour le meilleurs élèves.
Qui sont les mauvais élèves?
Ce sont d'abord ceux qui n'ont pas rendu le compte-rendu de leurs démarches avant la date prévue. Ils seraient quand même 500. Ce sont ensuite celles qui n'ont rien entrepris dans la prévention du stress.
Des noms?
Dans le rouge figurent le laboratoire pharmaceutique GSK, Picard Surgelés, le groupe agroalimentaire Labeyrie, la société de livraison à domicile Maximo et Alyzia (services aéroportuaires), précise encore Le Parisien.
Dans le orange, on trouve France Télécom, mais aussi SFR, Décathlon, Sony France, Mars Chocolat, Maaf et MMA. Dans cette catégorie, les sociétés ont organisé une ou plusieurs réunions de négociations ou de discussions.
Qui sont les premiers de la classe?
PSA, Thales, GDF Suez, Rhodia, Yoplait et Sodexo qui ont dit avoir signé un accord de fond ou de méthode font figure d'exemple.
Bilan des "bons et mauvais élèves" sur le site "travailler-mieux.gouv.fr" ???
J'y suis allé : sauf erreur de ma part, le gouvernement ne "balance" pas les noms des mauvais élèves, on ne peut accéder qu'à la listes des entreprises en "vert"...
Je suis bien d'accord avec certains commentaires, l'existence de discussions, de communication, et même d'accords sur le sujet ne sont pas une garantie sur les réalité des actions de prévention.
Lorsque j'étais actif, dans mon entreprise (secteur métallurgie) se réalisaient régulièrement des enquêtes de "satisfaction" portant notamment sur le management, sur le climat social, etc.
Si le questionnaire était bien fait et complet, j'avais quand même noté un grand "hic" : beaucoup de salariés avouaient ensuite, en conversation "privées" qu'ils ne répondaient pas franchement, par peur d'être identifiés ! Selon le service par exemple, qu'ils devaient préciser. Cette crainte n'était donc pas seulement présente à titre individuel, mais collectif : "on va voir que c'est la maintenance qui a répondu ceci, qui a répondu cela" par exemple ...
Je crois d'ailleurs avoir lu une réaction similaire lors de l'enquête réalisée à France Telecom.
Ces réactions, il me semble, ne sont pas toujours et totalement justifiées, mais sont bien révélatrices du climat de peur dans les sociétés ... dans LA société en général.
Le mal est donc profond, et il ne suffira pas d'habillages sur le plan de la comm pour améliorer la situation des salariés.
Sur un sujet très voisin, je signale que toutes les entreprises ne sont pas soumises à l'élaboration du bilan social, étudié entre direction et syndicats (seuil de 200 salariés je crois). Pourquoi ne pas revoir ce seuil, et l'amélioration du dispositif ?
J'y suis allé : sauf erreur de ma part, le gouvernement ne "balance" pas les noms des mauvais élèves, on ne peut accéder qu'à la listes des entreprises en "vert"...
Je suis bien d'accord avec certains commentaires, l'existence de discussions, de communication, et même d'accords sur le sujet ne sont pas une garantie sur les réalité des actions de prévention.
Lorsque j'étais actif, dans mon entreprise (secteur métallurgie) se réalisaient régulièrement des enquêtes de "satisfaction" portant notamment sur le management, sur le climat social, etc.
Si le questionnaire était bien fait et complet, j'avais quand même noté un grand "hic" : beaucoup de salariés avouaient ensuite, en conversation "privées" qu'ils ne répondaient pas franchement, par peur d'être identifiés ! Selon le service par exemple, qu'ils devaient préciser. Cette crainte n'était donc pas seulement présente à titre individuel, mais collectif : "on va voir que c'est la maintenance qui a répondu ceci, qui a répondu cela" par exemple ...
Je crois d'ailleurs avoir lu une réaction similaire lors de l'enquête réalisée à France Telecom.
Ces réactions, il me semble, ne sont pas toujours et totalement justifiées, mais sont bien révélatrices du climat de peur dans les sociétés ... dans LA société en général.
Le mal est donc profond, et il ne suffira pas d'habillages sur le plan de la comm pour améliorer la situation des salariés.
Sur un sujet très voisin, je signale que toutes les entreprises ne sont pas soumises à l'élaboration du bilan social, étudié entre direction et syndicats (seuil de 200 salariés je crois). Pourquoi ne pas revoir ce seuil, et l'amélioration du dispositif ?
Published by CORDIEZ Daniel
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Daniel Cordiez 21/02/2010 22:20
Sylvain 21/02/2010 08:55