Chanson : "Besson-Le Pen c'est pathétique " SACEM 2010
Paroles : Camille
Chant : Jean-Marie
Chanson originale : Laissons la plage aux romantiques" (1965)
Paroles : Jean Albertini
Musique : Pascal Danel
Ségolène ROYAL rassemble en Poitou-Charentes par son travail et son bilan exemplaire qui donne envie à tous ceux qui veulent construire un projet dès le premier tour.
Oui, Ségolène ROYAL rassemble malgré ce que veut bien en dire la députée européenne du Modem, Marielle de Sarnez.
Non, il ne s’agit en aucun cas de «débauchage». Il s’agit bel et bien d’un véritable rassemblement, né d’un travail sérieux, créatif et respectueux sur le terrain depuis des années. Il suffisait d’ailleurs d’être au meeting de la Rochelle, samedi, pour le comprendre.
Il suffisait d’écouter le candidat Vert Alain Bucherie, qui vient dès le premier tour, rappelant à quel point il était heureux de poursuivre avec la majorité sortante, le formidable travail d’excellence environnementale entrepris depuis 2004.
Il suffisait d’écouter le porte parole de la CGT de New Fabris, Guy Eyerman, candidat en position éligible, rappelant «qu’il est venu pour Madame Royal qui n’a cessé de soutenir moralement, physiquement le combat des New Fabris».
Il suffisait d’écouter le porte parole de la CFDT, Emile Bréjeon, lui aussi candidat en position éligible, déclarer, sous les applaudissements des militants que «sans Madame Royal Heuliez n’aurait certainement pas été sauvé». Et le radical de gauche, Benoit Biteau, rappelant « l’excellence du bilan de Ségolène Royal» et le désir d’aller encore plus loin. Et les chefs d’entreprise de la Région réaffirmant à quel point Poitou-Charentes avait retrouvé un véritable dynamisme sous l’impulsion de la nouvelle majorité.
Il suffisait, à quelques kilomètres de là, d’écouter Alexis Blanc, leader du Modem en Charente Maritime, rappelant à quel point la proposition de Ségolène Royal était honnête, à quel point elle était pragmatique et à quel point son bilan était excellent.
Il suffisait de voir, d’entendre d’écouter les élus socialistes rassemblés autour de Ségolène Royal, leur prise de parole enthousiastes toutes sensibilités confondues, pour réaliser à quel point les accusations de débauchage n’ont pas de sens. On comprend que le rassemblement gêne l’appareil du Modem.
Ségolène Royal, elle, rassemble.
Un rassemblement à pas tranquilles, qui tourne le dos au sectarisme et aux logiques d’appareils politiques qui ne créent que la division.
Les électeurs sont lucides. Ils écoutent, ils voient et jugent les comportements. Ils jugent la politique par la preuve. Il serait bon que le Modem s’en souvienne.
On ne peut pas déclamer haut et fort qu’on fait de la politique autrement et rester sourd à l’aspiration profonde à l’union, efficace et sérieuse, sur un projet pour battre la droite.
Le temps est au rassemblement. Celui qui se concrétise, ici et maintenant.
Ségolène Royal, présidente socialiste du conseil régional de Poitou-Charentes, s'est félicitée samedi lors d'un meeting à La Rochelle du vote des responsables du MoDem de Charente-Maritime qui ont accepté de figurer dès le premier tour sur sa liste aux régionales.
"Les centristes, avec Alexis Blanc (président départemental du MoDem, NDLR) et ses amis (...), sont les bienvenus et ils seront à mes côtés au premier tour" de l'élection régionale, a lancé Mme Royal au millier de sympathisants réunis au Musée maritime de La Rochelle.
Elle a affirmé qu' avec les écologistes, les radicaux et les syndicalistes qui ont choisi de se rallier à elle, ainsi que les communistes qu'elle espère voir rapidement suivre, "ils sont des éclaireurs".
"Je suis très heureuse que des gens aient le courage, malgré les menaces, de venir dès le premier tour", a-t-elle expliqué à la presse à l'issue de son discours sur le thème "Poitou-Charentes, une énergie d'avance".
"Les voir menacés comme cela de sanctions, cela me peine car c'est d'une autre époque, (...), c'est incompréhensible. Il faut en finir avec des méthodes du passé", a-t-elle affirmé.
Plus que jamais, alors que le drame haïtien nous fait une fois encore sentir le poids de notre vulnérabilité, les petits "coups" politiques apparaissent comme dérisoire et finalement assez méprisables.
Un débat Besson/Marine le Pen était inopportun. Invité par France 2 à y participer, Peillon devait imposer d'être l'interlocuteur du Ministre en tant que représentant du parti principal d'opposition et, s'il ne l'obtenait pas, expliquer ses raisons de n'y pas participer.
Mais ayant connaissance depuis deux semaines du déroulé de l'émission, ayant donné son accord et l'ayant confirmé le matin même, il était de son devoir personnel de s'y rendre, même si cela pouvait être considéré comme une erreur politique.
Tout au contraire, il a médité son "coup" et jugé -ce qui est vrai- qu'on parlerait davantage de lui s'il décommandait au dernier moment.
Mais en quels termes en parle-t-on ? Personne, à juste titre, n'est là pour louanger cette préméditation médiatique, personne pour cautionner cette outrance de demander la démission collective de la direction de France 2. Que n'a-t-il, dans la foulée, exigé un hara kiri collectif sous l'oeil des caméras ?
A un niveau différent, s'installant définitivement dans un rôle de guérillero local, Alain Juppé n'a pas fait mieux en convocant la presse pour l'installation d'une console Wii dans une résidence pour âgés que j'ai précédemment équipée de matériel informatique, à quelques heures et à quelques centaines de mêtres de notre réunion cantonale. Qu'on se comprenne bien: la médiocrité n'est pas de poursuivre la réalisation d' un projet qui est de mon initiative, mais de le faire ce jour-là, avec cette jubilation du gosse qui réussit un mauvais coup. Qu'il fasse ce que j'ai proposé ne peut que me réjouir, mais pourquoi avec ce radical manque d'élégance ?
Notre pays a besoin de rigueur, de hiérarchisation des valeurs, de sens de la République.
L'émotion, après la mort de Philippe Seguin, en est une démonstration supplémentaire. Nous sommes dans une overdose de coups médiatiques, de navigation à vue selon les sondages, d'égotisme et de manipulations.
Pourquoi ces cerveaux, pourtant tous de bonne taille, ne le comprennent-ils pas ? Pourquoi ont-ils perdu le sens commun en même temps que le sens de l'Etat ?
Martine Aubry soutient Vincent Peillon : SUPER MARTINE !!
Selon elle, "Vincent Peillon souhaitait pouvoir dire ce qu’est vraiment l’identité nationale pour nous, c’est à dire l’égalité (…) la France des droits de l’Homme (…) et puis il a découvert que ce débat avait d’abord lieu entre Eric Besson et Marine Le Pen et qu’il était relégué en deuxième partie.
Et il s’est bien rendu compte que ce débat allait du coup porter essentiellement sur l’immigration".
Fort bien ... mais il savait tout cela, depuis des semaines !
IRRECEVABLES, CES "JUSTIFICATIONS" !
La Première secrétaire du PS a déclaré vendredi qu'elle soutenait "pleinement" la décision de Vincent Peillon de ne pas participer au débat sur l'identité nationale sur France 2 jeudi soir, reconnaissant qu'elle en avait été informée.
Alors que le refus de participer au débat de France 2 de Vincent Peillon n'en finit pas de faire jaser, la première secrétaire du PS apporte tout son soutien à cette initiative:
"Il m'a prévenu de sa décision et je la soutiens pleinement", a-t-elle déclaré, en marge de ses voeux à la presse régionale.
L'eurodéputé Vincent Peillon (PS) a refusé in extremis jeudi soir de participer à l'émission de France 2 "A vous de juger" sur l'identité nationale. Ce dernier devait intervenir après le débat entre le ministre de l'Immigration, Eric Besson et la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen.
Elle a également justifié la décision de Vincent Peillon: "On ne peut pas l'inviter à un débat et ensuite le reléguer après une mise en scène d'un ministre qu'on veut essayer de réhabiliter par rapport au Front national. Ce n'est pas digne d'une télévision publique", a-t-elle ajouté.
"Dans cette période, avant les régionales, ce n'est pas un hasard si on veut nous faire parler de l'immigration comme un bouc émissaire des échecs, au lieu de parler des échecs de Nicolas Sarkozy", a-t-elle souligné. "Nous nous inquiétons pour le service public de la télévision", a-t-elle martelé.
Martine Aubry s'est en revanche dissociée de l'appel à la démission d'Arlette Chabot lancé jeudi soir par Vincent Peillon. "Je pense que c'est le coup de la colère qui l'a amené à réagir ainsi, considérant qu'on l'avait piégé, qu'on ne lui avait pas dit la vérité", a-t-elle estimé. "Je n'ai jamais demandé le départ, ni une sanction contre aucun journaliste".
D’autres soutiens sont venus de la gauche, tel Patrick Mennucci, qui fait partie du même courant que Vincent Peillon au PS, l’a "félicité" pour son attitude, "un acte politique de résistance à l’abaissement de la République par des politiciens prêts à tout pour conforter leur pouvoir".
Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, a pour sa part qualifié de "télé-poubelle" l’émission de France 2 , le PCF déplorant "deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine".
Il n’est "jamais trop tard pour refuser de se laisser prendre dans un guet-apens", a-t-il dit à l’AFP, approuvant le faux bond du socialiste Vincent Peillon.
"Le débat qui a eu lieu hier soir sur France 2 entre Marine Le Pen (FN) et Eric Besson a offert deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine et au pseudo-débat sur l’identité nationale" a pour sa part réagi dans un communiqué Pierre Laurent, numéro deux du PCF.