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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 20:00

Voilà une information qui apporte un contraste saisissant avec les événements affligeants dont le Parti Socialiste a le secret, particulièrement ces derniers jours :
Les militants du Finistère ont voté le non cumul des mandats !


Cette nouvelle ne fera pas la Une des journaux, on peut s'en douter ... rien de "croustillant", pas une seule petite phrase assassine, pas de paroles blessantes. Bref, aucun intérêt !!!

Les heureuses nouvelles sont rares, et il me faut ici féliciter les militants du Finistère, qui ont tranché certaines questions qui, au niveau national, sont posées de longue date ... mais qui n'ont jamais réellement donné lieu à une réponse claire.

Pour remonter à des dates récentes : principe posé dans le projet socialiste de 2005, sur le mandat unique pour les parlementaires; orientations définies dans les motions du Congrès de Reims en 2008. Mais dans les faits, combien de fois avons nous entendu toutes sortes de réticences, d'opposition ? Notamment sur la supposée nécessité d'un "ancrage local".
Bref, le grand écart entre les intentions et les actes.

A quand un véritable débat sur cette question au PS, de l'équipe nationale jusqu'à la section ?


http://www.arvernes.com/V1/images_site_genj/gwenn_ha_du.gif

Le PS finistérien opte pour le non-cumul des mandats
et la parité intégrale

Source : LeMonde.fr  -  le 24 juillet 2009


Les militants socialistes du Finistère ont imposé le non-cumul des mandats et la parité intégrale à leur fédération, la première en France à proposer de telles "restrictions". En clair, c'est la fin des "député-maire" et "sénateur-maire", a expliqué le premier secrétaire fédéral, Marc Coatanéa. Selon le responsable, 60 % des onze cents votants inscrits se sont exprimés en faveur du non-cumul d'un mandat de parlementaire avec des "fonctions exécutives". Les parlementaires finistériens ne pourront conserver qu'un mandat de conseiller municipal ou régional.

"Les militants étaient très demandeurs", a déclaré M. Coatanéa, qui confirmait des informations parues vendredi dans le quotidien Le Télégramme. "Je suis favorable au mandat unique depuis que j'ai adhéré au PS, il y a seize ans", a ajouté le jeune chef de file socialiste du Finistère, tout en admettant ne pas avoir voulu "brusquer" les militants en imposant son choix d'un strict non-cumul.

13 CANDIDATS, 13 CANDIDATES

Cette réflexion menée durant près de quatre mois a d'ailleurs été bien accueillie par les quatre députés et sénateur socialistes, qui ont abandonné leur mandat de vice-président du conseil général du finistère. La décision est également vue d'un bon œil par le président de l'assemblée départementale, Pierre Maille, qui s'est toujours interdit toute autre fonction quand il était maire de Brest ou, comme aujourd'hui, en tant que président du conseil général.

Concernant la mesure d'égalité homme-femme adoptée, le PS finistérien s'est engagé avec 70 % des suffrages, à mettre en application "la parité intégrale". Ainsi, sur vingt-sept des cinquante-quatre cantons du Finistère qui seront renouvelés lors des cantonales de 2011, le PS présentera treize femmes et treize hommes plus un ou une candidat(e), a expliqué Marc Coatanéa.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 15:00


Chères amies, chers amis,


L'été nous invite à faire une pause, à prendre du recul et de la hauteur.


Je ne veux pas ajouter à la cacophonie du Parti socialiste, qui a plus que jamais besoin de travail, d'idées neuves, et de sérénité. Ne nous abîmons pas dans les concours de petites phrases qui écoeurent les Français. Travaillons à relever la gauche, face à une droite arrogante et trop sûre d'elle-même. Travaillons à rendre possible une nouvelle espérance.

Avec vous, j'ai porté les couleurs de la gauche à l'élection présidentielle de 2007. Avec vous, j'ai porté l'exigence de la rénovation lors du débat du Congrès. Cela me crée des devoirs. J'ai, en effet, une responsabilité particulière : celle d'agir pour rassembler nos forces et aider le PS à changer vraiment, en profondeur.

Chacun comprendra donc, fidèle à ma conception de la politique, que je ne veuille pas être instrumentalisée dans un quelconque courant ou sous-courant, à l'heure où le PS souffre d'être si fragmenté. C'est pourquoi, en réponse à vos questions arrivées nombreuses sur le site, je ne prendrai pas part aux multiples initiatives de courants qui vont avoir lieu cet été, en leur recommandant d’être sérieux et respectueux de chacun, et à faire des propositions crédibles pour améliorer la situation du pays.

Et je vous invite d'ores et déjà à venir nombreux, le samedi 19 septembre à Montpellier, pour la Fête de la Fraternité (précédée d’une Université populaire participative) organisée par nos amis de Montpellier, notamment Brahim Abbou. Ce temps d'échange, de travail et de convivialité sera ouvert à tous, sans exclusive ni exclusion, ouvert à tous les adhérents de Désir d'avenir, à tous les militants et sympathisants de gauche, et au-delà, à tous ceux qui partagent l'espoir d'un monde nouveau.

Retrouvons-nous ensuite à Poitiers du 1er au 4 octobre pour l’Université européenne et internationale organisée avec Edgar Morin sur le thème : "Au-delà du développement. Les sept défis pour une politique de civilisation".

Bon été à tous. Rendez-vous à la rentrée, en grande forme !

 


 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 10:00

Ségolène Royal attend son heure,
à l'écart des luttes du Parti socialiste

Source : Les Echos.fr  -  le 22 juillet 2009 

L'ex-candidate à la présidentielle a apporté son soutien hier à la première secrétaire, Martine Aubry, de plus en plus critiquée au PS. Le parti n'est pas le souci de Ségolène Royal pour le moment : seule compte sa réélection l'an prochain à la présidence de la région Poitou-Charentes, première étape de sa conquête du pouvoir.

Ce pourrait être une devinette : "Elle est absente et omniprésente à la fois, qui est-elle ?" Réponse : Ségolène Royal, bien entendu. Pas un jour ne s'écoule sans que ses différents services de presse (en région ou à Paris), quand il ne s'agit pas de son association, Désirs d'avenir, ne donnent des nouvelles de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle. Hier, en compagnie du sociologue et philosophe Edgar Morin, la présidente du Poitou-Charentes a organisé une conférence de presse dans son QG du boulevard Raspail, à Paris, afin de présenter le programme de "l'université européenne et internationale d'été qui se tiendra à Poitiers" du 1er au 4 octobre.

L'occasion pour elle d'apporter son soutien à "tous les socialistes, dont Martine Aubry, qui travaillent, qui font des efforts, qui essaient de se relever". Elle a ajouté : "Les choses ne sont pas faciles. Je suis persuadée qu'elles vont aller mieux s'il y a un travail sérieux qui est fait." Mais ce n'est pas un soutien sans condition : Ségolène Royal n'a pas oublié d'appeler également à des changements de "méthode" et de "pratiques".

Pacte de non-agression

Depuis le meeting de Rezé du 27 mai où elles étaient apparues côte à côte (alors que Ségolène Royal avait fait faux bond à Martine Aubry pour le défilé du 1 Mai), elles n'ont eu de cesse d'afficher leur rapprochement. Jusqu'à déjeuner ensemble le 9 juin après la déroute du scrutin européen. Toutes deux fragilisées, les deux femmes ont signé un pacte de non-agression. Martine Aubry a recréé une sorte d'alliance et Ségolène Royal ne peut plus être taxée de "revancharde".

Depuis ce déjeuner, Ségolène Royal ne s'exprime plus du tout sur le PS, sauf, comme hier, pour dire tout le bien qu'elle pense de sa nouvelle alliée. L'ex-candidate à l'élection présidentielle dispose de nombreuses tribunes pour se faire entendre, qu'il s'agisse de sa région, de l'étranger (elle représente le PS auprès de l'Internationale socialiste) ou de Désirs d'avenir. Elle chemine parallèlement au PS.

Ségolène Royal le dit en privé : Solferino n'est pas son problème. Son souci est d'être réélue à la présidence de sa région, qui doit être la plate-forme de lancement en vue de la présidentielle de 2012. L'association Désirs d'avenir doit fournir le carburant. En temps voulu, le PS devra apporter le moteur principal et les dispositifs de propulsion auxiliaires. "La droite n'a pas intérêt à affaiblir Ségolène Royal en Poitou-Charentes en lui opposant un trop bon adversaire, car Ségolène est un facteur de division du PS très précieux pour Nicolas Sarkozy", explique un expert du parti …

Des "autistes"

Il reste que, si Ségolène Royal se tait, son entourage parle pour elle. Le PS, c'est “ Good Bye Lenin ”  assure l'une de ses proches. "Ils ne se rendent compte de rien." Un autre ajoute : "Personne ne peut gagner sur des décombres : nous avons tous besoin de soutenir Martine Aubry." Le même, quelques instants plus tard, nuance son jugement. "La direction actuelle est composée d'autistes. L'organisation du PS est catastrophique en termes de gestion, de management et de ressources humaines. Finalement, il ne reste déjà plus que Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn pour 2012."

La dernière raison pour laquelle Ségolène Royal n'a pas tant besoin de s'exprimer est que, depuis le congrès de Reims du mois de novembre, la rue de Solferino s'aligne peu ou prou sur les positions qu'elle défendait alors : une démarche participative pour établir le projet politique, la possibilité d'alliances avec le Modem, l'hypothèse de primaires ouvertes à tous les Français.

Finalement, Ségolène Royal, tout en étant peu présente dans le parti, est en passe d'imposer ses idées.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 08:00

TROP DRÔLE !!!!! VOUS POUVEZ ESSAYER :

Google envoie Sarkozy au "trou du cul du web"
Source :20minutes.fr  -  le 23 juillet 2009


INTERNET - Grâce au "Google bombing», c'est le site de campagne du chef de l'Etat qui arrive en tête des résultats quand on tape cette requête...
Vous le savez déjà si vous êtes des fidèles du Rewind, mais quand on tape "trou du cul du web" sur Google, on trouve en tête des résultats le site sarkozy.fr. Un tour de force rendu possible grâce à la technique du "Google bombing", utilisée par les webmasters pour faire artificiellement remonter une page sur le moteur de recherche. La blague de potache a mis Google dans l'embarras, à tel point que le groupe s'est fendu d'un communiqué.


Le communiqué décrit le principe de "Google bombing" pour expliquer comment tout est arrivé. Pour votre gouverne, la technique utilise un algorithme de référencement qui prend en compte le nombre de liens qui renvoient vers une page, ainsi que la popularité des sites sur lesquels on trouve ces liens. En l'occurrence, plusieurs webmasters ont mis un lien hypertexte renvoyant sur le site de campagne de Nicolas Sarkozy sur l'expression (pudiquement dénommée "une certaine succession de mots" par Google) "trou du cul du web".

Sarkozy Very Important Piégé
Agacé, le groupe américain dénonce cette pratique qui vise "à altérer l'intégrité" des résultats de recherche. "Mais nous ne sommes pas plus enthousiasmés par l'idée de modifier manuellement nos résultats pour empêcher de telles informations d'apparaître", précise également le communiqué. "L'impartialité reste, comme toujours, au centre de notre mission", rappelle par ailleurs Google dans une sorte d'élan lyrique.

Un sacro-saint principe qui semble cependant en avoir pris un coup, puisque les précédentes victimes de "Google bombing" (Ségolène Royal, Rachida Dati, Jean-Pierre Raffarin) n'ont pas eu droit à un communiqué, à la différence de Nicolas Sarkozy. Contacté par 20minutes.fr, Google France assure que l'identité du piégé n'est pour rien dans leur intervention, qui n'a été décidée que «par respect pour les internautes et dans un souci de transparence".

LE COMMUNIQUE DE GOOGLE :


    Centre de presse


Google Bombing sur le moteur de recherche

PARIS- le 22 juillet 2009 - Si vous tapez une certaine succession de mots sur notre moteur de recherche, le premier résultat qui apparait en ce moment est le site www.sarkozy.fr. Nous souhaitons très clairement expliquer ce qui se passe actuellement sur ce résultat de recherche afin de lever toute ambiguïté.

Les résultats de recherche de Google sont générés par un algorithme qui classe, entre autres, les pages web en tenant compte de la relative popularité des sites qui pointent vers ces pages. Toutefois, en faisant appel à une pratique appelée "Google Bombing", des webmestres peuvent ponctuellement faire remonter des résultats inhabituels sur certaines requêtes.  Dans ce cas précis, un grand nombre de webmestres ont utilisé l'expression en question pour pointer vers le site www.sarkozy.fr, faisant ainsi remonter ce site parmi les résultats de recherches liés à cette requête. 

Nous n'excusons pas cette pratique, ni aucune autre pratique visant à altérer l'intégrité de nos résultats de recherche, mais nous ne sommes pas plus enthousiasmés par l'idée de modifier manuellement nos résultats pour empêcher de telles informations d'apparaitre. Cette pratique malveillante du "Google Bombing" est peut-être divertissante pour certains, mais en aucun cas leur démarche n'affecte la qualité générale de notre moteur de recherche, dont l'impartialité reste, comme toujours, au centre de notre mission.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 15:00

Régionales :
Jean-Louis Bianco tend la main au MoDem
Europe1  -  le 22 juillet 2009


Une alliance avec le MoDem dès le premier tour des régionales 2010 ?
"Pourquoi pas", a répondu le député PS, sur Europe 1, mercredi.

Le PS est prêt à s’allier dès le premier tour des régionales avec les partenaires de gauche et pourquoi pas, si c’est avec un projet clair, avec le MoDem", a annoncé mercredi sur Europe 1 Jean-Louis Bianco, chargé du projet pour les régionales de 2010 et proche de Ségolène Royal.

"Partout où on a travaillé ensemble, avec les Verts, avec les communistes, avec les radicaux , nous devons défendre en commun notre bilan", affirme encore le député des Alpes-de-Haute-Provence.

 

Revenant sur la cacophonie actuelle au Parti socialiste, l’ancien directeur de campagne de Ségolène Royal à l’élection présidentielle a jugé les débats des derniers jours "consternants". "Que les éléphants, les sous-éléphants, les éléphanteaux, arrêtent pendant trois mois de se regarder le nombril, de parler d’eux-mêmes, de parler du PS, surtout pour dire qu’il va mourir, et qu’ils fassent des propositions", a-t-il exhorté.

 

Estimant que le PS a "un problème de leadership", ce proche de Ségolène s’est toutefois défendu "de savonner la planche à Martine Aubry". Et tout en affirmant que "Ségolène Royal est au-dessus de la mêlée", il a assuré que la première secrétaire du PS et l’ex-candidate à la présidentielle "s’entretiennent au téléphone très souvent, … plusieurs fois par semaine."

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 11:00

Sur le blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 22 juillet 2009


J’étais ce matin l’invité d’Aymeric Caron sur Europe 1 qui m’a interrogé sur la situation du Parti Socialiste et l’actualité française.

J’ai appelé les éléphants, sous-éléphants et éléphanteaux à mettre fin à leur instinct suicidaire en pronostiquant la fin du PS et à s’employer pendant trois mois à faire des propositions innovantes.

Nous devons notamment redonner du pouvoir au citoyen en confiant un pouvoir d’enquête au Parlement, créer un impôt unique regroupant l’impôt sur le revenu et une CSG progressive pour financer les retraites et enfin, créer des contrats anti-précarité obligeant les entreprises qui licencient et qui délocalisent à rembourser les aides publiques.

Le PS a évidemment un problème de leadership et il n’est pas utile de rappeler les conditions désastreuses du Congrès de Reims. Mais notre seul objectif doit être de parler aux Français, de leurs problèmes et de proposer des pistes pour les résoudre.

Aujourd’hui, la première secrétaire est Martine Aubry, et, comme l’a dit Ségolène Royal mardi, ce n’est pas le moment de manquer de solidarité. Notre intérêt est celui d’un parti efficace et d’une opposition crédible.


Pour les élections régionales de 2010, nous devons nous allier dès le premier tour avec nos partenaires de gauche. Et, si c’est sur la base d’un projet clair, de gauche, cette alliance peut s’élargir au MoDem.


Concernant l’actualité législative, j’ai réaffirmé l’absurdité du projet de loi Hadopi 2, dont le principe a été rejeté quatre fois par les eurodéputés, puis par les parlementaires et enfin par le Conseil constitutionnel. Cet acharnement de la part de l’exécutif traduit son souci de répondre aux lobbies (les quatres majors) et de surveiller internet plus que de rétribuer la création (qui n’y gagnera pas un centime). Bref, cette loi est injuste, inefficace, coûteuse et inapplicable en plus d’être liberticide.


Le "pourquoi pas" de Bianco à une alliance avec le MoDem
Vidéo envoyée par  Europe1fr

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 10:00

Travail du dimanche : le petit oui du Parlement
Source : Liberation.fr  -  le 23 juillet 2009


Après plusieurs contretemps, le Parlement a finalement entériné dans la nuit de mercredi à jeudi, mais de justesse, après un ultime vote du Sénat, le texte UMP sur l’extension du travail dominical, voulu coûte que coûte par Nicolas Sarkozy.


C’est une droite peu convaincue qui l’a approuvé du bout des lèvres tandis que la gauche qui a voté contre y voit le signal de la généralisation du travail du dimanche.

La proposition de loi UMP a été votée par 165 voix contre 159. C’est la plus faible majorité recueillie par un texte au Sénat depuis la rentrée parlementaire.

Le suspens aura duré jusqu’au bout au Sénat sur l’issue du vote. L’UMP et l’Union centriste n’étant pas sûre de réunir la majorité, les tractations se sont multipliées jusque tard dans la nuit notamment avec l’aide de l’exécutif.

Après l’échec de trois premières tentatives, la dernière mouture de la proposition de loi de Richard Mallié (UMP) a été présentée par le gouvernement comme étant plus restrictive.

Il soutient qu’il s’agit avant tout de légaliser des ouvertures dominicales pratiquées illégalement dans une quinzaine de zones commerciales autour de Paris, Lille et Marseille (les Puce) mais pas Lyon où de nombreux élus y sont hostiles.

Mais le texte élargit en fait les possibilités de dérogations aux zones et communes "d’intérêt touristique" ou thermales, c’est à dire a martelé le gouvernement à 500 communes. L’opposition n’a pas été convaincue, selon elle 6.000 communes sont concernées, ouvrant ainsi la voie à une première "brèche" à une généralisation du travail dominical.

Durant les débats, le gouvernement n’a pas levé l’ambiguité sur les contreparties accordées aux salariés en insistant sur le volontariat, le doublement de salaires et le repos compensateur.

Mais seuls les salariés des Puces - et en l’absence d’autres accords - pourront en bénéficier. Pour tous les autres, travaillant dans les zones et communes touristiques ou thermales, des contreparties sont possibles mais pas obligatoires. Le volontariat notamment n’est pas la règle.

Défendue coûte que coûte par Nicolas Sarkozy qui y voit un "marqueur" de sa politique de réforme, l’extension des dérogations au repos dominical a connu un parcours parlementaire chaotique.

Une première version du texte, en 2008, avait provoqué la fronde d’une soixantaine de députés UMP, opposés, comme la gauche, à une généralisation du travail dominical.

L’Elysé était alors directement intervenu pour trouver un compromis, le chef de l’Etat exigeant que l’examen débute avant Noël.

Le débat avait démarré mi décembre, dans une ambiance électrique pour être interrompu aussitôt, faute de mobilisation de la majorité. Réinscrit pour la mi janvier, le texte avait brutalement été supprimé de l’ordre du jour.

"Impossible d’en discuter dans des conditions rapides", le PS ayant déposé 7.500 amendements, avait justifié le patron des députés UMP Jean-François Copé.

La discussion a donc redémarré début juillet. Entre-temps, le texte avait une nouvelle fois été réécrit dans un sens présenté comme plus consensuel pour la majorité.

Le texte doit à présent subir l’épreuve du Conseil constitutionnel devant lequel le PS a déjà annoncé un recours. Il crée, selon lui, une inégalité flagrante entre plusieurs salariés travaillant le dimanche, selon la zone géographique où travaillent leur employeur, grande zone commerciale ou zone et communes touristiques.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 07:00

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 17:00

Le CSA remet de l'ordre dans le temps de parole
Source : Liberation.fr  -  le 21 juillet 2009


De nouvelles règles visant à "renforcer l’équilibre" à la télévision et à la radio, entre l'opposition, le chef de l'Etat et sa majorité, vont être mises en place à compter du 1er septembre.


Le CSA a annoncé mardi de nouvelles règles pour "renforcer l’équilibre" des temps de parole à la télévision et à la radio, comptabilisant les propos "non régaliens" du chef de l’Etat et ceux de sa majorité et "augmentant mécaniquement" le temps de parole de l’opposition.

Ce nouveau «principe de pluralisme» remplacera, à partir du 1er septembre, la règle en vigueur depuis 40 ans dite des "trois tiers", précise dans un communiqué le Conseil supérieur de l’audiovisuel.

Le principe de pluralisme, adopté à l’issue d’une consultation des chaînes et radios concernées, vise à prendre en compte les interventions "non régaliennes" du président de la République, conformément à l’arrêt du Conseil d’Etat du 8 avril.

Il vise aussi à "renforcer l’équilibre des temps de parole", explique la haute autorité audiovisuelle. Dorénavant, "les temps d’intervention de l’opposition ne pourront être inférieurs à la moitié des temps de parole cumulés du chef de l’Etat et de la majorité présidentielle. Il sera automatiquement augmenté avec la prise en compte des interventions du président de la République et de ses collaborateurs", précise le CSA.

 

Le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, et son collègue spécialiste des médias, Didier Mathus, ont jugé mardi que cette décision du CSA leur donnait "enfin raison". "Le Président n’est pas un acteur au dessus de la mêlée. Il s’exprime comme premier responsable de la majorité et doit être pris en compte comme tel dans les médias", déclarent les deux députés, se félicitant "qu'en accroissant les possibilités pour l’opposition de lui répondre, le CSA [mette] fin à une anomalie démocratique".

 

Exaspéré par le «week-end médiatique» de Nicolas Sarkozy, lors des festivités du 14-Juillet, le porte-parole, Benoît Hamon, avait réitéré la demande du PS de réviser le temps de parole du Président.


Même le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre a salué l’initiative "sage et conforme à la République exemplaire voulue par Nicolas Sarkozy". Selon Lefebvre, interrogé par l’AFP, ces nouvelles règles s’inscrivent "dans l’esprit du renforcement des pouvoirs du Parlement, de la création d’un vrai statut de l’opposition, et de la transparence de l’Elysée".

Sans rire ?

République exemplaire voulue par Sarkozy !

Transparence de l'Elysée !

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 16:00

Suite de mon billet du 21 juillet, à propos des réactions des députés PS et du président de groupe à l'Assemblée Nationale, Jean-Marc AYRAULT :
 


Source Europe1  -  le 21 juillet 2009

Arnaud Montebourg juge le PS "dans le formol". Jean-Marc Ayrault lui répond "marre des attitudes morbides" : depuis 24 heures, le PS s'oppose à coups de déclarations.

Rappels à l'ordre, invitation au travail parlementaire ou proposition d'élargissement de la base des adhérents : au Parti socialiste, les prises de position s'enchaînent, après la crise ouverte par la passe d'armes entre Manuel Valls et Martine Aubry, et le diagnostic d'un PS "mort" posé par Bernard-Henri Lévy, dimanche.

"Je préfèrerais que tous les socialistes soient" à l'Assemblée pour protester contre le texte de loi Hadopi contre le piratage sur internet " plutôt que de s'envoyer la vaisselle à la figure", a tancé Jean-Marc Ayrault sur Europe 1, mardi matin :

Ayrault : Marre "des attitudes morbides" au PS
Vidéo envoyée par  Europe1fr


On est d'accord Jean-Marc.

Il faut protester contre Hadopi-2, et voter contre ...

ENCORE UNE FOIS, n'oublies pas de le dire à Djak !!!

 

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