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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 22:00

Ce n'est pas nouveau, après le congrès de 2008 comme avant, je me suis beaucoup interrogé (en simple militant volontariste mais quelquefois épuisé !) sur cette rénovation si souvent évoquée dans des discours plus superbes les uns que les autres.
Mais véritable arlésienne, comme je l'ai déjà qualifiée.

Alors voilà, nous en somme toujours là, et le piteux résultat électoral du 7 juin nous replonge douloureusement dans le problème.
Lors de la soirée électorale, on a eu de nouveau droit à la nécessisté de la rénovation du PS, en des termes qui me sont apparus très contradictoires :


Martine AUBRY, au siège rue de Solferino :
"Le PS a besoin d'une profonde rénovation, il doit s'ouvrir, faire un travail d'unité, de rénovation des idées, de rénovation dans ses pratiques, du rassemblement de la gauche."


Arnaud MONTEBOURG, sur France 2 (je cite de mémoire), après avoir parlé d'un nouveau parti de "toutes les gauches" :
"Nous n'en sommes plus à rénover le Parti Socialiste."



Alors, il faudrait savoir ! Là, on peut penser que c'est le désarroi total.
Martine qui tracerait (j'utilise le conditionnel, car j'ai toujours douté qu'elle soit en capacité de le faire) le chemin de la rénovation ...
Et Arnaud qui nous dit ... c'est foutu, il faut passer à autre chose !

Le même Arnaud est chargé dans la direction nationale, il ne faut pas l'oublier, de la ... rénovation !!!

Depuis le Congrès de Reims (ça fait quand même 7 mois), qui a entendu parler des conventions nationales  (deux fois par an), précédées des conventions fédérales ? Et des  conventions conventions militantes "permettant aux adhérents de se prononcer sur des questions d'actualité politique nationale ou internationale"
(tiens, l'international, ce peut être aussi la question européennne ...)

Et selon moi, toutes ces conventions nationales n'ont de sens que si elles sont précédées d'un travail collectif dans les sections, cellules de base du parti.
Et là encore je m'interroge : quelle est la vie réelle militante dans les sections, quelles thèmes de fond y sont traités ?
Et pour revenir à cette élection européenne, quel travail y a été réalisé de manière permanente, sur la période des 5 ans écoulée ?

Dans cette période de doute, je repense à une discussion avec mon secrétaire de section lors du Congrès, à propos de son rôle :
Sa mission consisterait à organiser la section en machine de guerre à gagner les élections ...
Euh ... oui, sans doute pensait-il aux élections locales; il y a du vrai, admettons ... mais pour combien de temps encore ???
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 08:00

Sur le blog de Najat  -  1er juin 2009

Les débats publics ou privés auxquels j’ai pris part ces derniers jours me laissent penser que beaucoup de citoyens français, mais aussi de résidents communautaires vivant en France, hésitent encore sur la conduite à tenir pour le vote aux élections européennes de dimanche ...

A toutes celles et à tous ceux qui hésiteraient encore, je voudrais leur adresser un message simple, et leur expliquer pourquoi je suis convaincue que le vote pour les listes du Parti Socialiste s’impose, pour peu que l’on veuille du changement dans la conduite des affaires européennes.


D’abord, cette élection n’est pas une "petite" élection. Le Parlement européen est l'unique institution européenne dont les membres sont élus au suffrage universel direct. C’est donc la seule et unique occasion d’expression démocratique pour les peuples des 27 nations de l’UE de choisir leur destin.

Il faut la saisir ! On ne peut pas, d’un côté regretter que l’Europe soit trop technocratique ou éloignée de nos préoccupations quotidiennes, et de l’autre, utiliser ce scrutin pour autre chose que sa véritable destination : élire les représentants politiques qui vont élaborer et voter les lois qui décideront de notre vie de tous les jours, dans toute l’Europe.

Il n’y aucune fatalité dans ce processus, c’est le peuple qui décide. Rien n’est joué, nous pouvons envoyer une majorité de députés de gauche au Parlement, et changer la donne.

Car c’est de cela qu’il s’agit : voulez-vous, oui ou non, que l’Union Européenne change de politique ?

Si tout vous convient parfaitement, je veux bien vous accorder que vous pouvez voter pour n’importe quelle liste, vous obtiendrez le résultat voulu : tout continuera comme avant, que vous votiez UMP, LCR , Modem ou Verts. Vous avez raison d’hésiter.

Si, en revanche, vous estimez que le temps de l’alternance est venu pour le Parlement Européen, que le temps est venu de construire une autre politique à l’échelle de l’Union, alors il faut changer de majorité.

Car, l’alternance, la démocratie européenne y a droit, elle aussi !

 

Avec tous les socialistes européens, nous proposons donc une véritable ambition : un “Pacte européen du Progrès social” avec quelques mesures phares pour réformer :

- L’augmentation du budget de l’Union, avec des ressources propres, pour donner leur pleine efficacité aux politiques de solidarité et de préparation de l’avenir.

- L’harmonisation des fiscalités, à commencer par celles des entreprises pour lutter contre le dumping fiscal et le dumping social, condition nécessaire à l’arrêt des délocalisations abusives à l’intérieur de l’Union Européenne. Mettre fin aux paradis fiscaux, véritable cancer du capitalisme.

- Une Europe forte avec une vraie défense européenne et non cette subordination au commandement intégré de l’OTAN que Nicolas Sarkozy impose à la France.

Dimanche, les peuples d’Europe doivent sanctionner les majorités sortantes de droite, considérées à juste titre comme responsables de la crise.

Avec ses 220 députés, actifs dans chacun des 27 États de l’Union, armé d’une manifeste-programme, le PSE est la seule grande force d’alternance qui peut changer le cours des choses en France et en Europe.

Car, je vous le dis aussi, il faut critiquer, il faut s’opposer, mais nous ne construirons rien sur les échecs de la droite – pas d’illusion là-dessus –, c’est à nous de nous mettre au travail, et de proposer.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 13:00

Affrontement Bayrou/Cohn-Bendit sur France 2 :

le degré zéro de la politique !

Jean-Louis BIANCO sur son blog  -  5 juin 2009


Hier soir sur France 2 dans l’émission d’Arlette Chabot, François Bayrou et Dany Cohn-Bendit se sont affrontés avec une violence qui a laissé tout le monde pantois. Comme les Verts et le Modem sont très proches dans les sondages, il s’agit de se battre pour la troisième place.


De quoi ont-ils débattu? Pas d’Europe. Ce fut un échange d’insultes.

A mes amis tentés de voter Vert ou Modem je dis : au vu de ce spectacle, ne faut-il pas, malgré tout, faire confiance au programme commun des socialistes européens ?


Quelle tristesse, en comparaison du beau discours de Barack Obama en Egypte. Il y a vraiment 2 manières différentes de faire de la politique.

 

Bayrou accuse Cohn-Bendit de complaisance pédophile
Vidéo envoyée par  LePost

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 11:00

Sauvés, nous sommes sauvés.
Enfin, on parle d'un débat ... foire d'empoigne hier ... et l'Europe dans tout ça ?
On ne commente plus que cet épisode calamiteux  ...

Des enfants se disputant dans un bac à sable ... ou plutôt au bord du caniveau.

Pas sûr que cela redore le blason des politiques, et pousse les citoyens à se diriger vers les bureaux de vote !!!

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 09:00

Barack OBAMA arrive en France ce soir
Source : NOUVELOBS.COM  -  5 mai 2009

Le président américain passe la journée en Allemagne, dans le cadre de sa tournée de commémoration de la Seconde guerre mondiale. Il doit notamment visiter le camp de concentration de Buchenwald.

Le président américain Barack Obama arrivera vendredi 5 mai en France, après un bref passage en Allemagne pour notamment visiter le camp de concentration nazi de Buchenwald, dans le cadre de sa tournée de commémoration de la Seconde guerre mondiale. Il est arrivé à Dresde (est de l'Allemagne) à 18h52 GMT et y a passé la nuit. Auparavant, il était au Caire où il a prononcé un discours destiné à donner un nouveau départ aux relations entre le monde musulman et les Etats-Unis. Le président américain doit s'entretenir vendredi matin avec la chancelière allemande Angela Merkel avant de visiter la ville baroque, surnommée la Florence de l'Elbe. Elle avait été presque entièrement détruite en 1945 dans des bombardements aériens américains et britanniques, qui ont fait 35.000 morts, avant d'être reconstruite.

Camp de concentration
Barack Obama doit ensuite se rendre au camp de concentration nazi de Buchenwald où quelque 56.000 personnes sont mortes. Angela Merkel et un survivant, le prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, l'accompagneront. "Le camp de concentration de Buchenwald, les champs de bataille (de Normandie) et la destruction de Dresde sont des témoignages sans précédent des terribles souffrances (...) de la Shoah et des horreurs de la seconde guerre mondiale", a déclaré Mme Merkel dans une interview publiée avant son arrivée. "Nous, les Allemands, maintenons le souvenir vivace afin que cela ne se reproduise plus jamais", a-t-elle ajouté.
Suivra une visite à l'hôpital de Landstuhl (ouest de l'Allemagne), où sont soignés les soldats américains blessés en Irak et en Afghanistan.




Débarquement
Barack Obama devrait gagner la France dans la soirée. Il participera samedi aux cérémonies marquant le 65e anniversaire du Débarquement allié en Normandie.

Il doit rendre compte à la chancelière puis au président français Nicolas Sarkozy de ses entretiens au Proche-Orient.

Il devait faire de même par téléphone jeudi soir avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, a indiqué un de ses conseillers à la presse. Le président américain avait rencontre le roi Fahd en Arabie saoudite avant d'être reçu par le président Hosni Moubarak en Egypte.


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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 02:00

Appel à voter le 7 juin, par Ségolène ROYAL

Ségolène ROYAL lance un appel au vote socialiste,
lors des élections européennes du 7 juin,
et apporte son soutien à tous les candidats socialistes :



Vidéo envoyée par  segolene-royal

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 11:00

Messages de Jean-Pierre MIGNARD, Président de Désirs d'avenir


et de Monique SALIOU, candidate PS en Ile de France

 

Chers amis,


J'adhère évidemment à l'appel ci-dessous de Monique SALIOU.

Je vous appelle à voter pour les candidats socialistes en Ile de France et ailleurs.

Je vous appelle à élire des candidats qui veulent que l'Europe soit rendue aux peuples et que  les peuples s'unissent pour l'Europe, seul moyen politique de pouvoir infléchir la mondialisation dans autre chose qu'un terrain de jeux pour les oligarchies.


Nous avons l'Europe technocratique de la commission, l'Europe inter-gouvernementale  du conseil européen, il n'y a que le parlement européen qui soit l'embryon de l'Europe des peuples.


Alors renforçons le et votons pour nos candidats.


Amicalement,

Jean Pierre MIGNARD

Président de Désirs d'avenir



Monique SALIOU, candidate sur la liste PS en Ile-de-France

Vice présidente de Désirs d'avenir

 

 

Chers amis,

Cette campagne pour les élections européennes m'a permis de rencontrer beaucoup d'entre vous en Ile de France. Militants du PS et/ou de Désirs d'Avenir, sympathisants, vous avez envie de voter en conscience et non par réflexe partisan. Vous avez voulu comprendre les programmes et les enjeux, débattre sur l'avenir de l'Europe. Convaincus, vous avez donné beaucoup de votre temps pour préparer des réunions, organiser des balades, des distributions sur les marchés. Beaucoup peuvent nous envier notre énergie, notre belle humeur, notre sérieux aussi.


Nous entrons désormais dans la phase ultime de la campagne. Rien n'est joué : les sondages n'ont jamais donné les résultats précis lors des élections européennes et personne n'avait prévu, en 2004, le bon score du Parti socialiste. A ceux qui ont déjà beaucoup donné et avec enthousiasme, je dis : continuons jusqu'à samedi soir minuit ! Convainquons un par un les abstentionnistes ou ceux qui sont tentés par d'autres listes ! Une grande partie de nos concitoyens n'a toujours pas fait son choix.


A ceux qui hésitent encore, je leur demande de bien réfléchir. Les lendemains de votes d'humeur sont amers : nous en avons déjà fait l'expérience. Je ne veux pas donner dans la grandiloquence - on me reprocherait plutôt l'inverse - mais quand on vote, le seul considérant doit être : qu'est ce qui, aujourd'hui, selon moi, est le mieux pour mon pays ? Le souvenir, certes détestable, du congrès de Reims ou la dernière mesquinerie du secrétaire de section issu d'une autre motion ne peuvent pas déterminer un vote.


Notre pays, c'est à la fois la France et l'Europe, les enjeux politiques sont les mêmes. Voulons-nous, le soir du 7 juin, une droite européenne renforcée, un Sarkozy triomphant, parce que l'UMP sera arrivé largement en tête devant le PS, sachant qu'aucun grand média ne comptabilisera le total des autres voix ? C'est le message que, comme Français, nous voulons envoyer aux vingt six autres peuples européens ?


Et le lendemain du vote, quand il faudra que les parlementaires européens se mettent au travail, préparent des directives, s'opposent aux projets d'une Commission qui, composée par 19 gouvernements de droite sur 27 en Europe, ne changera pas de couleur, qui saura, pourra constituer un contre pouvoir ? Sûrement pas le député français isolé venu d'une formation inexistante dans le reste de l'Europe (extrême gauche). Pas davantage quelques Verts peu représentés et surtout très divisés (en République tchèque, ils participent à un gouvernement de droite dure), et encore moins le MODEM dont les députés votent avec la droite sur les services publics notamment.


Au Parlement européen, il y a d'une part la droite du Parti populaire européen (PPE) dont fait partie l'UMP et d'autre part le PSE. Tout le reste pèse peu ou pas, et en tout cas est totalement incapable de faire bouger les choses. Or, nous avons besoin que les choses bougent.


Désirs d'Avenir porte un espoir de renouveau pour la France mais aussi pour l'Europe. Ségolène a su s'inscrire dans le débat pour la refondation des gauches européennes. Elle l'a fait à Athènes, elle l'a fait au meeting de Rézé avec un discours dont la hauteur de vues tranchait sur d'autres propos. C'est de cette hauteur de vues que nous devons nous inspirer en donnant à la sociale démocratie européenne toute sa chance pour ouvrir de nouvelles voies en Europe, pour faire grandir le désir d'Europe.


Le 7 juin, votons pour les listes socialistes et en Ile de France pour la liste conduite par Harlem Désir.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 10:00

TOLÉRANCE ZÉRO POUR LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES 


Le groupe socialiste est opposé à toute forme de violence. Les femmes sont les principales victimes des violences basées sur le genre, qui constituent une violation du droit fondamental à la vie, la sécurité, la liberté et la dignité. Nous estimons que toute violation de ces droits est intolérable et inexcusable. La prévention est essentielle. Elle passe par l'éducation, la connaissance, la mise en réseau, la création de partenariats et l'échange de bonnes pratiques. Nous demandons qu'on agisse d'urgence pour éliminer des pratiques coutumières ou traditionnelles néfastes, y compris la mutilation génitale féminine, les mariages forcés, et les crimes d'honneur. 

Nos succès

Le groupe engage régulièrement la Commission à renforcer les mesures de protection des femmes et des enfants contre la violence. Nous demandons une amélioration de la législation afin de s'attaquer aux racines du problème, de mettre en place des mesures plus efficaces de prévention et de soutien aux victimes et de faire progresser la sensibilisation et l'échange de bonnes pratiques en la matière. 

DAPHNE, le programme spécifique de financement de la Commission, fournit une aide financière aux ONG actives dans le domaine de l'aide aux victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, notamment les enfants, les jeunes et les femmes. Nous avons réussi à faire rejeter la proposition du commissaire Frattini visant à fusionner le programme DAPHNE avec le programme relatif à la lutte contre la drogue. Nous avons donc maintenu un programme fort de lutte contre les violences. 

Lissy Gröner, le rapporteur socialiste, a défendu avec succès DAPHNE III et a mené les négociations ardues avec le Conseil en vue de mettre en place le programme 2007-2013. Grâce à la position déterminée du rapporteur, nous avons obtenu un accroissement de 50 % du budget, qui est passé à 116 millions d'euros, ainsi que d'autres améliorations dont la mise en place d'un service d'assistance et d'une cellule de réflexion composée d'experts. 

Où nous avons fait la différence

Le groupe est arrivé à faire adopter une déclaration commune du Parlement européen et du Conseil visant à envisager l'instauration d'une Année européenne de lutte contre la violence envers les enfants, les jeunes et les femmes Le groupe continuera à revendiquer que cette déclaration soit concrétisée. 

Christa Prets, rapporteur socialiste sur la traite des femmes et des enfants vulnérables à l'exploitation sexuelle, a été très active dans la lutte contre la violence basée sur le genre et a représenté le groupe socialiste et le Parlement européen dans des conférences internationales et des campagnes organisées dans ce domaine, notamment en 2008 pour la campagne du Conseil de l'Europe « Stop à la violence domestique faite aux femmes ». 

Le groupe socialiste célèbre également le 25 novembre comme Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes avec un événement ou une déclaration visant à sensibiliser l'opinion à cette occasion. 

La division dans l'autre camp

Le groupe fait pression sur la Commission pour qu'elle crée une base juridique dans le domaine de la violence basée sur le genre, ce qui permettrait de la combattre plus efficacement. Le PPE-DE s'y oppose systématiquement. 

Nos prochains objectifs politiques

Nous continuerons à nous attaquer à la violence basée sur le genre et à encourager les meilleurs pratiques contre les violences domestiques dans les États membres. Nous continuerons à insister pour que la Commission crée la base juridique pour des actions de lutte contre la violence basée sur le genre et pour qu'elle mette en place une Année européenne de lutte contre la violence envers les femmes et les enfants.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:00

 

FAVORISER UNE REPRÉSENTATION ÉGALE 
PASSER DES QUOTAS À LA PARITÉ

 

Le groupe socialiste est fortement préoccupé par la représentation déséquilibrée des femmes et des hommes dans les instances décisionnelles; les femmes sont sous-représentées tant en politique que dans le monde des affaires. Cela dénote un déficit démocratique à l'échelle de l'Europe et du monde. L'UE est depuis longtemps consciente de la nécessité de promouvoir l'égalité des genres dans les processus décisionnels. En 1996, le Conseil des ministres a adopté une recommandation demandant aux États membres de prendre des mesures visant à favoriser une participation équilibrée dans les processus décisionnels. La Commission soutient des projets transnationaux et a mis en place une base de données afin de fournir des statistiques, d'enregistrer les améliorations et de suivre les progrès vers l'égalité des  genres.

Nos succès 

Le rapport annuel sur l'égalité entre les femmes et les hommes établi par la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres fait le point de la situation et décèle les signes d'amélioration. En 2008, le rapport rédigé par le rapporteur Iratxe García Pérez, du groupe socialiste, a souligné le fait que les femmes continuaient à être gravement sous-représentées à tous les niveaux des processus décisionnels et a exhorté toutes les parties concernées à prendre des mesures spécifiques pour améliorer la situation. Le rapport a mis l'accent sur l'influence positive des quotas politiques, qui permettent de faire participer plus de femmes à ces processus.

Teresa Riera Madurell, membre du groupe socialiste, a rédigé un rapport sur la transposition et l'application de la directive relative au principe de l'égalité de traitement entre hommes et femmes en ce qui concerne l'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, et les conditions de travail. Ce rapport concluait que la directive n'était pas pleinement mise en œuvre dans les États membres, ce qui signifie que les citoyens, et particulièrement les femmes, n'en profitent pas pleinement.

Les domaines où nous avons joué un rôle moteur

Le groupe, mené avec détermination par la députée Zita Gurmai, a participé activement à la rédaction du manifeste du PSE, qui fait de la lutte pour l'égalité des genres une priorité et soutient le Lobby européen des femmes dans sa "Campagne 50/50 pour la démocratie", avec l'appui de la commissaire Wallström. Cette campagne appelle les décideurs à veiller à ce que les femmes soient représentées à égalité sur les listes électorales pour les élections européennes et dans les postes de haut niveau dans les institutions européennes. Le groupe soutient aussi sans réserve la campagne "Females in Front" lancée par Cristel Schaldemose, membre du groupe socialiste. Nous continuerons à faire pression sur les gouvernements pour souligner qu'il faut remédier avec détermination à cette absence d'égalité dans nos propres structures politiques si nous voulons faire passer le message et convaincre.

La division dans l'autre camp

Le groupe socialiste est fortement favorable à l'utilisation des quotas pour remédier à cette sous‑représentation et demande l'introduction de quotas similaires à ceux que la loi impose en Norvège où jusqu'à 40 % des membres des conseils d'administration des entreprises doivent être des femmes. Le PPE-DE s'y oppose systématiquement.

Nos prochains objectifs politiques

Au cours de cette législature, le groupe a continué à augmenter sa proportion de femmes parmi les députés. Nous avons actuellement 41,4 % de femmes pour 58,6 % d'hommes. Au PPE-DE, en revanche, il n'y a que 24 % de femmes pour 76 % d'hommes. Les partis du PSE, avec leur système de quotas, tenteront d'améliorer ces chiffres dans toutes les élections. La discrimination est toujours très répandue. Notre groupe s'efforcera d'obtenir des améliorations significatives de la transposition et de l'application tant de la directive relative au principe de l'égalité de traitement entre hommes et femmes en ce qui concerne l'accès à l'emploi que de la directive contre la discrimination.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 07:00


Obama ridiculise Sarkozy

Source : Marianne2.fr  -  3 juin 2009

Oublier d'inviter la Reine Elisabeth II. S'obstiner dans son oubli en le justifiant étrangement. Et finir par changer d'avis sous la pression du Président américain. Une chose sûre, s'il ne s'est pas fait humilier, Nicolas Sarkozy s'est ridiculisé tout seul.
Que c’est triste ! Le locataire de l‘Elysée souhaitait poser à côté de son copain Barack pour une jolie photo de famille lors des cérémonies du D day. Il va devoir composer avec ses camarades… Ben oui. Barack, il est très populaire… On ne se l’approprie pas comme ça. Il y a cru jusqu’au bout pourtant, le petit Nicolas, au cliché privilégié… Au point qu’il a laissé traîner les invitations jusqu’au dernier moment.

Rappel des faits. Nicolas Sarkozy souhaitait commémorer le débarquement avec Barack Obama. Problème, la commémoration du 6 juin, c’est une fête à laquelle il est difficile de ne pas convier les Anglais, Histoire oblige, excusez du peu. Car même si cela a échappé au lecteur inspiré des "roujons-macquart" , plus de la moitié des soldats qui ont débarqué le 6 juin 1944 étaient… britanniques. Une offense perçue comme telle par la Reine d’Angleterre qui l’a fait savoir avec le langage diplomatique qu’il se doit.

Mais voilà, selon le super intendant d'occasion, Luc Chatel  : "il n'appartient pas à la France de désigner la représentation britannique". Une énième manière pour le moins maladroite, de faire savoir du côté de l’Elysée que l'on se dédouane de toute responsabilité. Goujat un jour, goujat toujours ! faut-il croire… Mais c’était sans compter l’intervention de dernière minute de l’invité d’honneur, Barack Obama . Un invité qui a gentiment fait savoir qu’il "souhaitait" que la Reine Elisabeth II soit de la partie. Ah ! Langage diplomatique quand tu nous tiens !

La fée Sarkozy s’est donc executée sans attendre, l’invitation a filé illico presto jusqu’à Buckingham Palace, avec un pigeon voyageur manifestement très efficace. Et voilà qu’on apprend enfin le dénouement… Ce n’est pas la Reine mais le Prince Charles qui viendra assister aux cérémonies. Tout en finesse, celui-ci aurait fait savoir que lui-aussi souhaitait venir à ces festivités. Une habile manière de ne pas obliger sa Reine-mère à se dédire, elle qui avait publiquement affirmée qu’elle ne viendrait pas après l’affront sarkozien.

La boucle est bouclée, la diplomatie se joue parfois à quelques mots bien sentis. Barack, une fois encore, s’est affirmé. La monarchie anglaise, plus rusée que blessée, s’est invitée au côté du Premier Ministre Brown, et Nicolas Sarkozy, ni l’un ni l’autre, s’est tout simplement fait humilier. 
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