Elle a évoqué les promesses non tenues du Président,
le saupoudrage du plan de relance gouvernemental,
le fonctionnement du PS...
Les promesses du Président, il y a un an...
Gandrange à l'Assemblée - 11.02.2009 : le coup des noces Sarko
Vidéo envoyée par daniel-c
Pour le député UMP, il est super le président :
- "Il est venu sur place le week-end de ses noces" !
- "C'était les noces du courage" ! Hilarité sur les bancs de la Gauche !
- "Il n'a jamais dit que l'acierie ne fermerait jamais" (en effet, un four va s'arrêter bientôt !)
Source : LIBERATION.FR - 9 février 2009 (sauf le dessin !)
Après l’intervention télévisée du Président la semaine dernière et avant sa rencontre avec les syndicats le 18 février, l’exécutif plonge dans les sondages.
L’exécutif accuse une forte baisse de popularité et son action face à la crise économique inspire peu confiance, indiquent plusieurs sondages, alors que des experts estiment que Nicolas Sarkozy pourrait profiter de sa rencontre le 18 février avec les syndicats pour "rebondir".
Après son émission jeudi 5 février, la popularité du président a baissé de 5 points, à 41%, selon notre sondage Viavoice publié aujourd’hui dans Libération. La chute atteint 10% pour son action contre la crise, créditée de 31% de bonnes opinions seulement.
Le chef de l’Etat perd aussi 4 points dans une étude LH2 publiée aujourd’hui pour nouvelobs.com, à 44% d’opinions positives contre 48% en janvier.
Deux autres études réalisées après l’émission, dans des conditions permettant une plus grande marge d’erreur, donnent des résultats contradictoires. D’après OpinionWay-Le Figaro-LCI, le chef de l’Etat aurait convaincu 53% des Français. Selon CSA-Aujourd’hui en France, 52% des personnes interrogées ne l’auraient pas trouvé convaincant.
La tendance prolonge la baisse enregistrée après la journée syndicale du 29 janvier. Nicolas Sarkozy avait alors perdu de 4 à 6% dans quatre sondages, une cinquième enquête indiquant que près de deux Français sur trois (62%) ne faisaient pas confiance au couple exécutif pour résoudre la crise.
Car la défiance gagne aussi Matignon, jusqu’à présent plutôt épargné. Le premier ministre François Fillon chute de façon presque parallèle à l’hôte de l’Elysée: de -3 à -6 points de popularité selon les études. Sa cote de confiance s’établit désormais entre 38 et 49%. Et dans quatre des six derniers sondages évaluant son action, les mécontents sont plus nombreux que les satisfaits
Fin janvier encore, les deux têtes de l’exécutif apparaissaient stables, un peu en-dessous de 50% d’opinions favorables. La crise a créé "une immense attente" de la parole présidentielle avant l’émission, note Stéphane Rozès, de l’institut CSA. Attente manifestement déçue parce que, selon lui, Nicolas Sarkozy "était attendu sur l’action ici et maintenant, pas sur les intentions et les moyens de long terme".
"Toute la difficulté, pour l’exécutif, est de ne pas pouvoir promettre des résultats rapides", renchérit Emmanuel Rivière, de TNS-Sofres. "La méthode de Nicolas Sarkozy - une action rapide, des résultats rapides - n’est pas adaptée à la situation".
Les deux sondeurs relèvent aussi le niveau très élevé de "mécontentement social". Quelque 53% des personnes interrogées par Viavoice pour notre sondage affirment ainsi que la crise "est justement le moment de faire des mouvements sociaux". Nicolas Sarkozy aurait toutefois suscité un réel espoir en annonçant qu’il discuterait avec les syndicats le 18 février.
"Il peut tout à fait rebondir" autour de cette date, pense Stéphane Rozès, car "la défiance actuelle des Français n’est pas une affaire de droite ou de gauche, mais plutôt une demande inquiète de tout le pays pour que le pouvoir politique reprenne les rênes".
COMMUNIQUE COMMUN DES ORGANISATIONS SYNDICALES
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
L'intervention télévisée du Président de la République a été marquée par la force de la mobilisation du 29 janvier.
Cependant les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les réponses apportées jusqu'à présent restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier et leur déclaration intersyndicale du 5 janvier...
L'annonce d'une réunion des partenaires sociaux le 18 février avec la formulation d'un certain nombre de pistes constitue un élément important. Mais malgré un changement de ton le Président de la République maintient pour l'essentiel ses orientations en matière de politique économique et sociale.
Les organisations syndicales attendent de la réunion du 18 février que le gouvernement apporte des réponses concrètes et engage les discussions nécessaires à l'ensemble des
revendications de la déclaration intersyndicale. Elles attendent également que le patronat prenne ses responsabilités.
C'est pourquoi les organisations syndicales estiment indispensable de maintenir la pression dans l'unité d'action.
Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels et les entreprises et à prendre toutes les initiatives pour construire les mobilisations nécessaires.
Elles décident d'une nouvelle journée d'action interprofessionnelle le 19 mars. Elles se retrouveront le 23 février pour évaluer les résultats de la réunion du 18 février et préciser le sens, le contenu et les modalités de cette journée sur la base de leur déclaration intersyndicale du 5 janvier :
- Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique.
- Améliorer le pouvoir d'achat, réduire les inégalités dans les politiques salariales.
- Orienter la relance économique vers l'emploi et le pouvoir d'achat.
- Préserver et améliorer les garanties collectives.
- Réglementer la sphère financière internationale.
Paris, le 9 février 2009
"C’est un livre dont on a déjà beaucoup parlé, en raison des piques adressées à Nicolas Sarkozy, comparé à un "petit gamin heureux d’être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège". Ségolène Royal reprend les armes, contre son rival de droite à la présidentielle... mais pas seulement.
Elle en profite également pour égratigner et dénoncer les méthodes de ses propres camarades du PS, les éléphants à la “conception patrimoniale et possessive de la politique, comme le capitalisme des héritiers. […] La primaire a été pour eux un rapt profond qu’ils ne surmonteront jamais.”, et sa rivale au poste de Premier secrétaire, Martine Aubry.
Françoise Degois, journaliste au service politique de France Inter, livre le résultat d’une quarantaine d’heures d’entretien avec Ségolène Royal. Elle est notre invitée."
Pour Benoît Hamon c’est le mot incohérent et contradictoire qui a été utilisé, des mots très négatifs qui ont manqué de toutes évidences leur cible.
Même si chez les Français l’inquiétude et le doute persistent ils lui reconnaissent une aisance verbale bien éloignée de toutes sensation d’incohérence et de contradiction.
Ségolène Royal qui a bien compris qu’il ne fallait pas ouvrir sur une contre vérité a commencé par lui reconnaître un talent de grand orateur, plus exactement de bon avocat qui "vous transformerait un loup en agneau" et d’un coup voilà Sarkozy renvoyé à son métier d’avant "maître du monde", c'est-à-dire, simple avocat avec un vraie talent d’orateur, et comme pour les gens, avocat flirte souvent avec menteur, vous voyez tout de suite l’impact.
Et comme il faut toujours bien souligner l’idée que l’on propose, en l’occurrence Sarkozy parle très bien mais est un menteur, elle s’appuie sur l’exemple de Gandrange.
Et là aussi pas n’importe comment, pas comme un Fabius par exemple qui prend toujours un air suffisant pour asséner sa vérité.
Là, elle n’hésite pas à se mettre dans la peau du Français qui a regardé Sarkozy à la télé "j’ai même fini par douter" dit elle, mais elle ajoute aussitôt "j’ai tout de suite appelé le responsable syndical de Gandrange, je voulais en avoir le cœur net" et là, bien sur, elle démonte le mensonge point par point, en rappelant au passage qu’ELLE y est déjà allé 3 fois, jusqu’à décrire ce qu’est exactement le four que l’on va éteindre, "il ne s’agit pas du four devant lequel on est dans sa cuisine avec son petit tablier autour de la taille…" Et en dévoilant le nom que lui ont donné les ouvriers de Gandrange, La Cathédrale, sa surface au sol, le nombre d’emplois qu’il représente et le clin d’œil à la cuisinière elle a fait exploser au grand jour tout le cynisme de Sarkozy avec sa phrase de jeudi soir, "ce n’est qu’un four sur les trois que l’on va éteindre".
Tout cela n’a pris que quelques minutes mais l’impact en mémoire de ce qu’elle a dit sur Sarkozy avec ce qu’a dit Hamon est immense.
Et je suis gentil, je n’ai pas comparé avec Martine Aubry.
Une bonne fois pour toutes il faudra qu’à gauche, l’électeur qui ne veut pas ou plus de la droite se décide à admettre que nous n’avons qu’elle qui soit à la hauteur de l’enjeu.