(AFP) Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal, a estimé jeudi que Nicolas Sarkozy devait viser "l'unité nationale" face à la crise et discuter avec les syndicats et les partis d'opposition, plutôt que de chercher un "gouvernement d'union nationale" à travers des "débauchages".
"Plutôt que de préparer des débauchages, songer toujours au coup suivant, jouer sur les plus mauvais ressorts des uns et des autres, je crois qu'il y a un objectif d'unité nationale cette année", a affirmé sur France Inter l'eurodéputé PS, au lendemain des voeux télévisés du chef de l'Etat.
"M. Sarkozy, plutôt que de préparer ou d'appeler à des gouvernements d'union nationale, qui ne servent à rien et qui font perdre des repères à chacun, devrait réunir les syndicats, les partis d'opposition" et les "mettre autour de la table", selon lui.
"La gauche, a-t-il rappelé, dirige la quasi-totalité des grandes collectivités locales" qui réalisent "70% de l'investissement national".
Nicolas Sarkozy "n'est pas seul au monde. Ce n'est pas 'moi-je', diriger la France. Il y a vingt régions, il y a des grandes collectivités locales", a insisté ce proche de la présidente de Poitou-Charentes.
M. Peillon a stigmatisé "l'exercice incroyable d'autosatisfaction" du président de la République et son "formidable abus de la première personne du singulier" lors de ses voeux télévisés.
Il a jugé "dérisoire" le plan de relance décidé par le gouvernement : "il faut se tourner de façon plus équilibrée vers la consommation autant que vers l'investissement avec des montants beaucoup plus importants", a-t-il dit alors que la direction du PS doit annoncer fin janvier ses propres propositions pour la relance de l'économie.
Benoît HAMON, nouveau porte-parole du PS, avait récemment dénoncé la "rage" des proches de Ségolène Royal : "Les royalistes ont dans le sang ce poison de la division dans des proportions que l’on n’a jamais connues auparavant".
Ce dernier a regretté jeudi ses propos, estimant qu’il avait eu "tort" de le dire et qu’il s’agissait d’une "faute" de sa part.
Interrogé sur RTL au sujet de sa déclaration dans une interview au mensuel Bretons, l’eurodéputé a répondu :
"Je l’ai dit le 12 décembre, dans un moment qui est un moment que je regrette d’ailleurs". "Je le regrette, parce que si ça a blessé - je pense que ça a blessé des militants socialistes sincères - c’était une faute de ma part ..."
"Nous étions dans un moment qui était un moment de tension, on dit parfois ce qu’on a sur le coeur, et on a tort de le dire. J’ai eu tort de le dire".
Après les propos polémiques que l'on attendait pas de la part du porte-parole du PS, il faut donc prendre acte de ce mea culpa.
Je relève que, à ma connaissance, Henri Emmanuelli n'a rien fait de la sorte après nous avoir assimilé à des membres d'une secte.
Je relève aussi que plusieurs intervenants sur des sites Désirs d'Avenir, tout en saluant - à des degrès divers - ces excuses publiques de Benoit HAMON, restent prudents quant à la volonté réelle de ne plus "blesser" une partie non négligeable des militants socialistes.
Beaucoup considèrent, et j'en fais partie, que les bonnes résolutions de début d'année n'ont pas fait disparaître comme par enchantement le front "TSS".
Apparu de manière éclatante lors du Congrès de REIMS, il n'a certainement pas fondu comme neige au soleil !
(AFP - 02.01.2009) La députée PS Delphine Batho a jugé vendredi "alarmant" le bilan des incendies de voitures dans la nuit du Nouvel An, dénonçant comme une "grossière diversion" la proposition de Nicolas Sarkozy d'interdire de permis les incendiaires.
Le chef de l'Etat a souhaité jeudi que les incendiaires de voitures (1.147 véhicules dans la nuit du réveillon) soient empêchés de passer le permis de conduire "aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité".
Mme Batho, proche de Ségolène Royal, qualifie dans un communiqué cette proposition de "grand n'importe quoi". "La plupart des incendiaires n'ont même pas l'âge requis pour passer le permis ! Au lieu d'empêcher les voitures de brûler, (M. Sarkozy) propose donc une nouvelle punition compliquée et inapplicable".
"Comme d'habitude, pour masquer leur bilan, le gouvernement et le président de la République sortent du chapeau de grossières diversions", estime la députée des Deux-Sèvres.
Dénonçant l'"échec complet de la stratégie de sécurité du gouvernement" trois ans après les émeutes de novembre 2005, Mme Batho appelle à une "autre politique de sécurité", fondée sur une "vraie police de quartier", une "sanction précoce" et un "effort massif en matière de prévention éducative".
Chères amies, chers amis,
Je suis très heureuse de vous présenter mes vœux pour l'année 2009.
Je souhaite que cette année vous soit douce et légère.
J'adresse une pensée particulière à toutes celles et tous ceux qui sont dans la solitude, dans la maladie, dans la détresse, au chômage.
L'année 2008 a vu en France des êtres humains mourir de froid tandis que des milliards d'euros étaient destinés à renflouer les banques. Cela ne peut plus durer.
En 2009, je souhaite un monde plus juste et plus fraternel.
Ensemble, avec Désirs d'Avenir, nous y apporterons notre contribution.
Du fond du cœur, je vous souhaite à nouveau une excellente année avec des joies familiales, des joies amicales et beaucoup de bonheur.
Très fraternellement,