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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 09:00


Les appels à la grève se multiplient
pour le 29 janvier

LEMONDE.FR avec Reuters  -  23.12.08




Cinq fédérations de La Poste et sept syndicats de l'éducation nationale ont appelé, mardi 23 décembre, à faire grève et à participer aux manifestations du 29 janvier, à l'occasion d'une journée de mobilisation interprofessionnelle dans les secteurs public et privé.

Pour les organisations CGT, SUD, CFDT, FO et CFTC de La Poste, l'annonce le 19 décembre du prochain changement de statut de l'entreprise en société anonyme "ne fait que confirmer la volonté du gouvernement de privatiser La Poste". La mobilisation du 29 janvier pour la défense de l'emploi, des salaires et des services publics doit donc permettre aux postiers de "s'opposer au projet gouvernemental", écrivent-ils dans un communiqué.

Sur le plan national, huit organisations (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) appellent les salariés du privé et du public à se mobiliser le même jour avec "des grèves et des manifestations" dans tout le pays. Les fédérations de la fonction publique, en particulier celles de l'éducation nationale, seront également de la partie. "Cette journée doit être également pour eux l'occasion de donner un prolongement unitaire à leurs luttes et de porter avec force une nouvelle fois leurs revendications", écrivent mardi dans un communiqué les fédérations FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education et UNSA-Education.

Après une pause de la contestation pendant les fêtes, la plupart des syndicats de lycéens et d'enseignants doivent manifester à nouveau le 17 janvier, notamment contre les 13 500 suppressions de postes prévues dans l'éducation nationale. Ils devraient descendre à nouveau dans la rue le 29 janvier dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle.

En outre, sept fédérations de cheminots ont déposé une demande de concertation immédiate auprès de la SNCF pour cette date, une procédure préalable à un préavis de grève.
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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 20:00

Lu sur le site de Béatrice PATRIE, députée européenne    www.beatrice-patrie.org




Communiqué de presse de Béatrice PATRIE
18 décembre 2008



Révision de la directive "temps de travail" :
une victoire pour les socialistes européens !





Le Parlement européen s'est prononcé ce mercredi 17 décembre en seconde lecture sur la révision de la directive "temps de travail" qui organise la durée maximale de temps de travail autorisée au niveau européen.

"Ce vote est une victoire des socialistes pour les travailleurs en France et en Europe", a déclaré Béatrice Patrie, députée européenne socialiste pour la circonscription du Sud-Ouest. "Il confirme le vote en première lecture du Parlement européen en mai 2005. La mobilisation de l'ensemble de la gauche politique et syndicale européenne sur le long terme a été payante. L'euro-manifestation organisée hier à Strasbourg par les syndicats européens, réunissant près de 10.000 personnes, a clairement montré les attentes sociales des citoyens".

"La victoire centrale du Parlement européen est le refus de maintenir des dérogations actuelles au plafond de 48 heures semaine, contrairement à la décision du Conseil des Ministres de l'Union en juin dernier" a ajouté l'euro-députée.
Pour le gouvernement Sarkozy ainsi que les gouvernements européens dirigés par des conservateurs, il est en effet parfaitement acceptable de déroger à la règle des 48 heures en autorisant des semaines de travail de 60 à 65 heures (voire même de 80 heures puisque le Conseil propose un calcul horaire sur une période de référence de trois mois !)

"Je me réjouis également que le temps de garde des travailleurs soit clairement reconnu et comptabilisé comme du temps de travail, y compris pour la période qualifiée d'inactive lorsque le travailleur est tenu d'être à la disposition de son employeur bien que n'exerçant pas effectivement son activité" a conclu Béatrice Patrie.

Il convient maintenant de rester mobiliser pour obtenir une victoire finale lors de la conciliation entre le Parlement européen et le Conseil qui va s'ouvrir dans les prochaines semaines. Les ministres européens du travail doivent respecter le vote des députés européens et les attentes des travailleurs.
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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 17:00

Oui, des articles qui "rabâchent". Rien qu'en lisant le titre, on se dit : du nouveau ! ils ont un scoop !
Bein non ! C'est juste pour en rajouter, pour alimenter le zinzin !



Un exemple sur le site lexpress.fr, ce jour ...

Dray: ça se complique

Le député socialiste de l'Essonne, dont le domicile a été perquisitionné vendredi dernier, est soupçonné d'avoir bénéficié de fonds détournés d'associations. Il s'en défend et va porter plainte. Son goût assumé pour le luxe et les "montres à complications" serait à l'origine de ses nouveaux tracas.

... La suite ? Rien de plus que des "informations" déjà relatées depuis plusieurs jours !

Si vraiment vous tenez à lire l'article - je n'insiste pas trop - c'est  ICI

 

 

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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 19:00
Certes, la réaction de l'UMP n'est pas dénuée d'arrière-pensées ...
Mais quand même, on aura tout vu ! :

Pendant qu'Aubry se tait, l'UMP appelle au respect de la présomption d'innocence !


Quand l'UMP vole au secours de Dray

Source : LIBERATION.FR  -  22 décembre 2008


Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre dénonce le "déchaînement" dont serait victime le député PS, soupçonné d’abus de confiance.


Le soutien ne venant pas toujours de là où on l'attend. Ce matin, c'est le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre qui a défendu un Julien Dray en pleine tourmente judiciaire.

"La présomption d’innocence, ça compte. Il n’est pas très agréable de voir ce déchaînement aujourd’hui sur Julien Dray alors même que personne ne connaît la réalité et que des juges font leur travail", a déclaré Lefebvre à l’issue d’un point presse de son parti.

"Je m’abstiendrai de tout commentaire négatif à un moment où ce parlementaire que je connais bien est en train de vivre des moments difficiles. La justice dira s’il a des choses à se reprocher ou non. En tout cas pour moi, tant que la justice ne s’est pas prononcée, Julien Dray est innocent."

Le joli sourire de la hyène           





Malek Boutih :

"Dray exécuté médiatiquement"

Source: lefigaro.fr  -  22 décembre 2008




Invité lundi matin sur RTL, Malek Boutih, ex-président de SOS Racisme entre 1999 et 2003, aujourd’hui membre du PS, pense que son "ami" Julien Dray  "est déjà condamné" dans l'affaire d'abus de confiance qui le vise.

"Il a été exécuté médiatiquement, il aura beaucoup de mal à s’en relever. Le coup a été terrible, il est normal que ses amis soient près de lui".

Avant d’ajouter : "S’il démissionne, c’est comme s’il se déclarait coupable" aux yeux de l’opinion publique.

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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 15:00

Sonné, Dray prépare sa défense

Source : leparisien.fr  -  21 décembre 2008

Mis en cause dans une affaire d’abus de confiance qui embarrasse le Parti socialiste, le député de l’Essonne accuse le coup. Hier, il a passé sa journée à récupérer et à préparer sa défense avec son avocat.
"Je suis déterminé à connaître la vérité. Je n’ai pas l’intention de me laisser faire." Julien Dray ne reste pas inerte. Depuis vendredi, le député de l’Essonne est au coeur d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour des faits présumés d’abus de confiance.

L’ancien conseiller de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle 2007 est soupçonné d’avoir bénéficié de fonds (jusqu’à 350 000 € ) provenant des caisses de deux associations réputées proches du député : les Parrains de SOS Racisme et le syndicat lycéen Fidl. Après le contrecoup des perquisitions, Dray a passé sa journée d’hier à préparer sa défense.

Jogging dans le bois de Vincennes. Julien Dray s’est levé hier "un peu tard", vers 9 h30. La veille, la double perquisition à son domicile parisien et à son bureau de l’Assemblée nationale avait été lourde à supporter. Le matin même, averti de l’arrivée de la brigade financière, il avoue d’ailleurs avoir "gambergé dans la voiture" qui le menait de l’Essonne à son appartement du XX e arrondissement de Paris. Mais voilà : Dray affirme n’avoir "rien à cacher".Tout juste fait-il remarquer aux enquêteurs que la perquisition de son bureau à l’Assemblée, vendredi vers 19 heures, constitue "une jurisprudence dangereuse". La protection de son immunité parlementaire est en cause. Touché mais pas coulé, le député finit d’ailleurs sa journée en fumant un cigare avec son copain avocat et une bonne douche vers 4 heures… Hier, en fin de matinée, il court et marche "deux heures" dans le bois de Vincennes après un petit déjeuner pris en famille. Hier soir, il avait prévu de dîner avec des amis. "C’est l’orgueil qui permet dans ces moments-là de tenir debout", confie-t-il.

"On veut liquider mon histoire politique". Très prudent, le député devait aussi reprendre contact hier après-midi avec son avocat et ami, Me Léon-Lev Forster pour bâtir une stratégie de défense. Résultant d’investigations menées par Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère des Finances, les charges qui pèsent contre lui semblent lourdes et précises. Mais pour l’instant, le député se dit "pris au piège" de l’enquête préliminaire : il n’a pas accès au dossier. Aucune information judiciaire n’étant ouverte, le député doit se contenter des fuites dans la presse. "Le pire, c’est l’instruction médiatique", s’emporte Dray. "Je ne peux rien dire. Je ne sais pas avec précision ce que l’on me reproche…" Pour autant, la thèse du complot semble avoir d’ores et déjà germé dans son esprit. "Je ne suis pas un chevalier blanc mais on veut liquider mon histoire politique", glisse-t-il. Soit trente ans de militantisme à la lisière entre associations, syndicats, parti et une tendance prononcée à "jouer perso". Y compris au sein du PS.

"Le PS a été exemplaire". L’affaire est embarrassante pour les socialistes. Elle touche un ancien porte-parole et actuel membre du bureau national. "Je n’ai aucun commentaire à faire ", déclarait laconiquement Martine Aubry, la première secrétaire, dans notre édition d’hier. Et pourtant, Dominique Tricaud, l’avocat de SOS Racisme, a laissé planer le doute sur l’éventuelle implication d’Aubry, que Dray n’a pas épargnée depuis le congrès de Reims, dans les fuites du dossier. "Aubry, responsable de Tracfin, mais c’est ridicule…" tonne l’un de ses proches, Claude Bartolone, qui ne "comprend rien à cette affaire". "Si c’était clair, il serait déjà mis en examen", soulève le député de Seine-Saint-Denis. Dray, lui, joue l’apaisement : "Mis à part quelques personnes, le PS a été exemplaire, tous courants confondus." Reste que les manifestations publiques de soutien en faveur de "Juju" restent très rares. Y compris dans son plus proche entourage, on en restait hier à des "SMS de réconfort".
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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 11:00



Jean-Louis BIANCO :
"Etre les meilleurs 'proposeurs' d'idées
du PS"

Source : laprovence.com  -  Lundi 22. décembre 2008


Le président du Conseil général des

Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco,

ne veut pas d'une guérilla au sein du PS


Ce proche de Royal évoque les divergences au sein du parti

Il fait partie des proches de Ségolène Royal et demeure l'un de ses plus fidèles soutiens. Député et président du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco est à la tête d'un "sous-groupe" PS d'une quarantaine de députés à l'Assemblée nationale défendant l'action de l'ex-candidate à la tête du PS. Mis en ordre de marche depuis le début du mois de décembre, le mouvement souhaite faire entendre sa voix dans la bataille des idées après la guerre qui a fait rage au sein du PS. Et peser de tout son poids lors des prochains grands rendez-vous électoraux.

Vous avez réuni autour de vous des personnalités proches de Ségolène Royal à l'Assemblée nationale. Quel est votre objectif ?

Nous organisons notre travail pour être utiles au Parti socialiste. Nous ne nous considérons pas comme un courant interne. Et nous ne sommes pas dans l'opposition à Martine Aubry, bien qu'elle n'ait pas fait ce qu'il fallait faire pour oeuvrer au rassemblement. Mais nous souhaitons, partout où on le pourra, faire vivre le parti comme nous souhaiterions qu'il vive.

Que voulez-vous dire ?

C'est-à-dire avec des adhésions à 20 euros, avec des campagnes d'adhésion, des universités populaires ouvertes à des personnes venues de l'extérieur comme des syndicalistes ou des chefs d'entreprises. Notre projet consiste aussi à faire émerger des projets pour qu'ensemble, on soit capables d'offrir une vraie alternative aux Français.

Comment avez-vous vécu l'élection de Martine Aubry à la tête du PS et la constitution de son équipe ?

J'ai été très choqué par des méthodes d'un autre âge. Quand on prétend pouvoir rassembler, on ne vous envoie pas un texte sur lequel on n'a pas travaillé. Ce texte était, en plus, d'une qualité très médiocre. On a fait savoir à Martine Aubry les points sur lesquels nous souhaitions une rénovation. Au final, elle n'a rien repris. Au conseil national du lendemain, nous avions présenté quelques amendements très simples. On nous a demandé de voter, globalement et à main levée, ce qui est une aberration, un procédé détestable. Charles Fiterman a dit que ça lui rappelait le PC de l'époque stalinienne. Mais bon, c'est comme ça. On ne veut pas aller vers une guérilla mais être constructifs.

Le fait de ne pas être à la direction du PS va compliquer votre travail ?

Non. Nous aurions préféré être rassemblés tous ensemble. Le travail sera facile à faire si nous sommes écoutés et si nous tirons tous dans le même sens.

Ségolène Royal ou vous-même avez été tentés de quitter le Parti socialiste ?

Non, pas du tout. Depuis longtemps, nous répétons que la vraie force à faire évoluer, c'est le Parti socialiste. Et c'est ce à quoi nous allons encore travailler.

Vous voulez relancer l'association Désirs d'avenir, qui structure le réseau des sympathisants de Royal, et qui est implanté un peu partout sur le territoire ?
Oui, car c'est un sas, un lieu où se réunissent des gens proches de nos idées mais qui, pour beaucoup, ne souhaitent pas forcément adhérer au Parti socialiste. C'est aussi une manière de retenir des militants qui ont été très choqués par les conditions discutables dans lesquelles le vote s'est déroulé au PS. Nous avons à Désirs d'avenir 10000 militants qui sont remarquables et qui ont beaucoup de compétences.

C'est un outil important pour la reconstruction du PS ?

C'est un outil important pour la reconstruction idéologique. Pour le PS, on verra. Il faut d'abord que nous menions ensemble des combats difficiles, sur les élections européennes, sur les régionales; que nous reconstruisions une belle identité sur la notion de socialistes du XXIe siècle. Savoir quelle Europe on veut. Je suis convaincu que le sens du vote, environ les 50%, montre une aspiration au changement. Et que ce changement se produira petit à petit. En tout cas, il me paraît inarrêtable.

La route est quand même longue jusqu'à la prochaine échéance présidentielle ?

La route est longue. Et ce n'est pas que l'objectif de Ségolène Royal, c'est aussi notre objectif commun. Il peut se passer beaucoup de choses d'ici là. Pour le moment, nous avons envie d'être les meilleurs militants possibles, les meilleurs "proposeurs" d'idées. Et de remporter quelques batailles.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 20:00


Message de Ségolène Royal, le 21 décembre 2008
Vidéo envoyée par  segolene-royal



Des éléments positifs dans ce Congrès PS 2008 : constitution d'une belle équipe, restée unie pendant et après le congrès - réunions de travail tous les mardis ...

Agir au sein du PS, avec des élus, des 1ers fédéraux, des secrétaires de section, des militants
Même si nous avons été "laissés derrière la porte", nous sommes chez nous, dans notre maison commune. Prendre sur le terrain toute notre place.

Continuer à débattre, à accueillir des adhérents

Faire monter en puissance "Désirs d'Avenir"  (organisation, créativité, actions, ...)

Mettre à disposition les contributions des uns et des autres sur le site Internet, qui sera restructuré prochainement

Créer un réseau d'éducation populaire - donner une dimension supplémentaire aux forums, déjà créés par Désirs d'Avenir

Développer "Cités d'Avenir" (200 associations dans les banlieues, quartiers populaires)

Soutenir le mouvement social :
- lycéens
- salariés menacés par la crise - recueillir leurs témoignages

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 08:00

Sarkozy ou les contresens de la com
en temps de crise

Je participais le 19 décembre au "Téléphone sonne" de France Inter avec Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui tentait d'expliquer que Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos n'avaient pas "reculé" sur la réforme des lycées, mais simplement décidé "d'avancer plus lentement". Au-delà de ce beau mariage de la sémantique et de la langue de bois, il y a une véritable interrogation sur la "méthode Sarkozy" à l'issue de cette année douloureuse.

Les derniers jours ont été chauds: la réforme de l'audiovisuel public imposée par la force alors que le débat parlementaire agité ne permettait plus de tenir le calendrier décidé par le président; la loi sur le travail le dimanche reportée à janvier et vidée de sa substance suite à la fronde de députés UMP; la réforme des lycées reportée aux calendes (allez, j'ose...) grecques pour cause de risque d'émeutes "à la Grec" justement... Une série désastreuse pour un président qui a fait de la volonté sa marque de fabrique, et qui, c'est peu de le dire, n'aime pas les revers.

Flashback : l'année 2008 commence en fait deux semaines plus tôt, dans les allées du parc Disney près de Paris, quand Nicolas Sarkozy pose pour les photographes avec la future première Dame de France, Carla Bruni.

Deux semaines plus tard, le président de la République, très inspiré, présente ses vœux pour 2008 et annonce une "politique de civilisation", un concept qu'il a piqué à Edgar Morin, et dont on subodore en l'entendant qu'il ne s'agira rien d'autre que d'un gadget de com pour un président un peu déboussolé affectivement. Après quelque semaines, on n'en entendra plus jamais parler...

Huit jours plus tard encore, c'est la grande conférence de presse solennelle du chef de l'Etat, la seule de ce standing depuis son élection. On en retiendra quatre temps forts:

  1. "Carla et moi, c'est du sérieux";
  2. "Plus de publicité à la télé publique";
  3. "Les caisses sont vides";
  4. L'humiliation publique du patron de Libé, Laurent Joffrin, sous les rires de ses confrères.

On aura l'indulgence de ne pas citer ici toutes les déclarations du gouvernement sur la bonne santé de l'économie française, en particulier celles de la ministre qui en a la charge. Pour arriver, à l'automne, à la tempête financière dans un ciel pourtant pas si bleu, mais qui menace d'emporter avec elle toutes les économies mondiales.

Un surprenant éloge de la lenteur après une année catastrophique

Alors que l'année 2008 s'achève (ouf!), et que l'Insee nous promet une année 2009 littéralement catastrophique sur le plan de l'emploi et de la (dé)croissance, il est assez surprenant d'entendre cet éloge de la lenteur dans la bouche du porte-parole préféré de Nicolas Sarkozy!

Il y a, en fait, un véritable contre-sens dans l'action et la communication gouvernementales en ce moment. A entendre Frédéric Lefevre défendre d'arrache-pied la réforme imposée de l'audiovisuel public, celle, édulcorée, du travail du dimanche, ou celle mort-née du lycée, on se demande à quelles priorités correspondent ces choix au moment où le pays entre de plain-pied dans la récession.

Et à entendre vendredi matin Xavier Darcos, pas vraiment inspiré, mettre en cause l'extrême gauche dans l'agitation lycéenne contre son projet de réforme, on est au-delà du contre-sens, on est dans l'absurde.

Les jeunes n'ont pas besoin de l'extrême gauche pour sentir que c'est un avenir plein d'incertitudes qui les attend, et ils sont de moins en moins sûrs, avec leurs parents et leurs enseignants, que l'école de la République les prépare au mieux pour ce monde en pointillés. Le maintien des suppressions de poste dans l'éducation nationale contribue à brouiller les pistes au moment où il faudrait les éclairer.

Donner des signes concrets d'équité au cœur de la crise mondiale

Plutôt que de chercher des boucs-émissaires, Nicolas Sarkozy, ses ministres et ses porte-paroles devraient parler clairement aux Français, aux adultes qui se sentent tous menacés aujourd'hui dans leur statut social, comme aux jeunes qui se demandent à quel monde on les prépare. Et surtout donner des signes concrets d'équité au cœur de la crise mondiale et pas seulement française que nous traversons.

Et l'opposition n'est pas épargnée par le reproche. Ni le gouvernement ni l'opposition n'ont aujourd'hui le discours adapté à l'ampleur de la crise qui s'annonce: quelle France sortira de cette tempête? Quels sont ses atouts? Ses faiblesses? Le modèle social doit-il changer? Quels sacrifices seront nécessaires et qui les assumera?

Ces questions se poseront inévitablement aux dirigeants du pays ou à ceux qui aspirent à prendre leur place. On n'entend pas de réponses aujourd'hui, et c'est ce qui génère l'angoisse de la jeunesse et plus généralement des Français. La question n'est pas de savoir si Nicolas Sarkozy "recule" ou va "plus lentement", mais bien de savoir si la France recule ou va simplement moins vite. Ou tout simplement où elle va.

J'attends avec impatience les voeux du Président pour 2009!


Bien, l'article. Sauf la dernière phrase :

Non alors, pas les voeux de Sarko !

Ca vous gâcherait tout votre réveillon en famille !!!
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 19:00

Jean-Pierre MIGNARD : "Aller devant le juge, c'était comme divorcer"

Source : Rue89  - 19.12.2008


Un mois après la commission de récolement du PS, l'avocat de Ségolène Royal a accepté d'en raconter les coulisses à Rue89. Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, faisait partie des treize socialistes chargés d'examiner les réclamations des deux camps. C'est à l'issue de ces travaux que la victoire de Martine Aubry a été actée, que son avance a été portée de 42 à 102 voix.

 

Mais de travaux, pour Jean-Pierre Mignard, il n'y en a pas eus. Cette commission "n'avait que 70% des remontées des fédérations sur les résultats" et ne disposait que de "très peu de moyens" :

"Est-ce que la commission a travaillé ? Non, la commission n'a pu que prendre en charge les protestations de part et d'autre. Sans être en mesure vraiment d'apporter des clarifications, et encore moins des preuves à l'appui des dires."

Comment est-elle dès lors parvenue à proclamer une avance de 102 voix en faveur de Martine Aubry ?

"C'est un chiffre qui restera pour toujours un chiffre magique."

L'avocat se serait bien passé de ce tour de passe-passe, mais au moins croît-il en connaître l'origine :

"Le conseil national [qui a validé les conclusions de la commission, ndlr] a décidé politiquement de prendre une décision qu'il était juridiquement impossible de prendre." (Voir la vidéo)


"On ne se laissera pas voler la victoire", avait déclaré Manuel Valls, autre proche de Ségolène Royal, dès le soir du second tour de l'élection du premier secrétaire. Et d'assurer ensuite être prêt à faire reconnaître ses droits en justice, si un nouveau vote n'était pas organisé.


"Devant un juge civil, l'annulation était quasi acquise de droit"

Jean-Pierre Mignard en est convaincu: "Devant un juge civil, l'annulation était quasi acquise de droit." Etant donné "l'écart de voix minime" et "la somme des irrégularités", "le scrutin est entaché à l'origine et ne peut pas faire foi".

Pourtant, les revendications des royalistes n'ont pas plus été entendues qu'il n'y a eu d'actions en justice.


Le président de Désirs d'avenir en convient et l'explique sans "tourner autour du pot": "Aller devant le juge, c'était quand même entamer une procédure de divorce." Mais "la volonté de se séparer n'existait pas". (Voir la vidéo)



Pour éviter que pareille situation ne se représente, Jean-Pierre Mignard fait une quadruple recommandation:

  • "perfectionner la preuve de l'adhésion et les conditions pour pouvoir voter."
  • "Mettre en place dans tous les départements une commission composée de trois personnalités chargées d'étudier les incidents."
  • "Centraliser les bureaux de vote, en pensant aux conditions de transport des personnes âgées."
  • "Installer une commission nationale de récolement composée de trois ou cinq personnalités neutres qui fassent autorité."

Ni nouveau vote ni scrutin interne n'est cependant prévu avant la désignation du candidat socialiste pour la prochaine présidentielle. 2012, c'est dans trois ans, mais "2012, c'est demain" pour Ségolène Royal, qui semble donc loin d'avoir abdiqué.


"Désirs d'avenir est un mouvement compagnon du Parti socialiste"

Son avocat se refuse toutefois d'accréditer l'idée que Désirs d'avenir représenterait d'ici-là un Parti socialiste bis: "On n'est pas en compétition avec un parti politique lorsqu'on ne présente pas de candidat contre ce parti." Même s'il conçoit le rôle de l'association à côté du PS : "Nous sommes des passeurs politiques entre le parti et la société. On est un mouvement compagnon du Parti socialiste."


Attention, prévient-il tout de même. Si on ne les laissait pas être "très présents dans l'élaboration du programme" alors que Ségolène Royal est finalement désignée candidate par les militants socialistes, l'éclatement du parti s'avèrerait inéluctable:

"Il faudrait convenir qu'il n'y a plus de parti. Il faudrait prendre acte de ce que décidément les enjeux de pouvoir interne du parti sont devenus des obstacles insurmontables à toute prétention de sa part à conquérir le pouvoir. Dans ce cas-là, chacun devrait en conscience en tirer les conséquences." (Voir la vidéo)

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 10:00

Voir son portrait robot ...  ICI


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