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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 15:00

la-tetee.jpg 

Les sujets de préoccupation ne manquent pas pour bon nombre de français.

Et notre président le sait bien, lui qui affirme à chaque passage TV qu'il consacre toute son énergie, 24 heures (voire 25 !) sur 24 aux problèmes des français qui souffrent.

Mais il lui reste quand même du temps pour s'occuper du bébé qui pleure !

Et surtout de la crise du lait.

Dans un pays en crise, qui a besoin d'être réconforté, il se pourrait que la vue de l'allaitement en question pourrait intéresser quelques-uns de nos concitoyens :

 

Sur le blog de l'impertinent Pascal COBERT  -  le 16 novembre 2011 :

La tétée de Carlita ...

 

Le roitelet l'avait promis. Il n'allait plus étaler sa vie privée et en aucun cas il ne tentera de tirer bénéfice d'une médiatisation de la naissance d'une petite fille à l'Elysée.

Je m'étais laissé aller à un commentaire suivant lequel nous aurions néanmoins droit à une photo forcément "volée" de la première tétée dans les magazines. Nous n'y sommes pas encore. Patience...

En attendant, le petit Nicolas s'est envolé vers Bordeaux pour y tenir un courageux discours contre les affreux fraudeurs qui nous volent impunément depuis qu'il dirige le pays.

Puis le futur candidat visite une antenne de la Caisse des Allocations Familiales pour y féliciter les contrôleurs et se confier sur un sujet majeur qui hante nos nuits : "Carla a peur de ne pas avoir assez de lait". Si, si...

 


Sarkozy : "Carla a peur... ne pas avoir assez de lait - par LePostfr

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 20:00

un-bon-malade-est-un-malade-mort.png

Arrêts maladie :

un jour de carence en plus pour tous

Source : L'EXPRESS.fr  -  le 15.11-2011

 

Les salariés du privé en auront quatre. Et ceux du public, qui étaient épargnés, en subiront un. "Par souci d'équité", dixit Bercy qui espère économiser 200 millions d'euros par an.

Un quatrième jour de carence va être instauré pour les salariés du privé en arrêt maladie, a annoncé mardi le gouvernement, en escomptant une économie de 200 millions d'euros pour la Sécurité sociale.

Actuellement, le délai avant lequel les salariés sont indemnisés par l'assurance maladie est de trois jours, souvent compensés par l'employeur dans les grandes entreprises.

"Par souci d'équité", sera aussi institué "un jour de carence dans les trois fonctions publiques", ont annoncé dans un communiqué commun les ministres du Budget Valérie Pécresse, du Travail Xavier Bertrand et de la Fonction publique François Sauvadet. Un peu plus tôt dans la matinée, le Premier ministre François Fillon avait jugé "raisonnable" devant les députés UMP d'instaurer une journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie.

Si l'instauration d'une quatrième journée dans le secteur privé est une mesure réglementaire, la mesure concernant les fonctionnaires nécessite une disposition législative, précise le communiqué. Selon les ministres, "les indemnités journalières maladie, qui représentent 6,6 milliards d'euros, progressent à un rythme élevé et difficilement justifiable (+3,9% en 2010, après +5,1% en 2009)".

Les ministres font valoir que "le projet de loi de financement initial de la sécurité sociale prévoyait de modifier le taux de remplacement des indemnités journalières (IJ), permettant ainsi une moindre dépense de 220 millions d'euros". Ces deux mesures sont donc destinées à obtenir "une économie équivalente", expliquent Mme Pécresse et MM. Bertrand et Sauvadet. Ils préviennent aussi que "les actions de contrôle des arrêts de travail, de courte et de longue durée, vont se renforcer".

Les syndicats montent au créneau contre la "suspicion"

Plusieurs syndicats se sont insurgés mardi contre la volonté du gouvernement de "punir les malades" et de modifier les délais de carence en cas d'arrêt maladie. La CFDT a accusé le gouvernement d'avoir "choisi le populisme" et estimé qu'il "instrumentalise la fraude et punit les malades" avec son projet de mettre à l'amende les salariés dont l'arrêt maladie serait jugé abusif. Certes pour Véronique Descacq, secrétaire nationale, "il faut punir la fraude". Mais "il est inacceptable de désigner les salariés en arrêt maladie comme responsables des déficits de la Sécurité sociale", et encore plus de "désigner tous les salariés comme des fraudeurs potentiels et d'envisager de les sanctionner tous au travers de la mise en place de jours de carence supplémentaires".

FO a "dénoncé fermement la suspicion à objectif politicien que fait peser le gouvernement sur les salariés en situation d'arrêt maladie". L'organisation de Jean-Claude Mailly a souligné que les "malades ne s'auto-prescrivent pas leurs arrêts maladie" et ne devraient pas être tenus pour "responsables d'une durée d'arrêt qui paraîtrait injustifiée". "Autre mesure qui fait écho, le rallongement du délai de carence dans le privé et l'instauration de celui-ci dans le public", une mesure que FO assimile à "une provocation" faite "une nouvelle fois pour opposer les salariés public/privé" et qui vise à "réaliser des économies sur le dos de tous".

Solidaires accuse également le gouvernement de chercher "à opposer les salariés du public à ceux du privé" mais aussi "de s'attaquer aux salarié-es les plus fragilisé-es pour sauver son fichu triple A+", par des mesures "injustes qui sont une nouvelle atteinte aux droits sociaux". Le gouvernement "fait injure non seulement aux salariés qui souffrent chaque jour de pratiques managériales insupportables et de stress, liés aux conditions de travail souvent pénibles, mais aussi au corps médical", indique Solidaires en enjoignant les autorités d'agir plutôt contre la fraude fiscale.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 16:00

 

Ci-après une réaction de Gaëtan GORCE, qui me semble de bon sens (comme souvent) à propos de la discrimination par l'âge ! avancée par Montebourg.
Participant aux réunions fédérales consacrées à la préparation des législatives 2012, je confirme !!! 


Fausses pistes : lettre ouverte à Arnaud Montebourg

par Gaëtan GORCE, sur son blog, le 14 novembre 2011

affiche de l'Arlésienne

 

Mon Cher Arnaud,


Qu’au lendemain des primaires où tu as fort honorablement tiré ton épingle du jeu, tu sois saisi d’une nouvelle poussée d’ardeur rénovatrice, ne peut que réjouir celles et ceux qui veulent faire changer le Parti socialiste. Parce que tout, en réalité, reste encore à faire. Et parce que l’enjeu, à l’approche de la présidentielle ne doit pas être occulté tant un parti moderne, ouvert, délibérant, innovant serait nécessaire à l’exercice efficace du pouvoir.

 

Mais à la condition, toutefois, de ne pas prendre les « vessies pour des lanternes », ou de confondre, une fois de plus, les effets et les causes. Que le rajeunissement du PS ne parvienne pas à s’opérer, qui s’en étonnerait ?

Et à qui la faute ? A ceux et celles qui sont toujours là ?

Ou à un appareil qui se révèle incapable de programmer, de planifier, de vouloir le renouvellement ?

 

A cet égard, la question principale ne saurait être celle de l’âge des élus ou de la durée de leur mandat. On pourrait certes espérer que, passé un temps, nos doyens aient l’élégance de céder la place. Mais ne serait-il pas absurde d’en faire une règle générale ? On peut parfaitement entrer dans la carrière à 62 ou à 67 ans et se révéler un excellent législateur, ou bien à 30 ou à 40 et rester un parfait incapable.

 

Aussi, ne faudrait-il pas que l’attaque en règle à laquelle tu viens de te livrer, et qu’on peut comprendre, ne nous détourne des vrais combats, à savoir les blocages institutionnels qui font que le PS se soucie comme d’une guigne de représenter dans ses instances, comme dans ses Assemblées, la Nation dans sa diversité qu’elle soit d’âge ou d’origine…

Et cette carence ne peut être séparée d’une autre plus préoccupante qui pointe son incapacité, égale, à renouveler ses idées et son projet. 

Ce sont donc les structures qu’il faut changer (et accessoirement les hommes et les femmes qui s’en accommodent et ceci quel que soit leur âge) pour ne pas donner à l’appareil le prétexte et l’opportunité d’une « rénovation » à bon compte, en se contentant de remplacer quelques anciens par de jeunes apparatchiks formés à la même école : celle des clans et des écuries, au total issus du même sérail.

 

Alors comment y parvenir ? Par la seule méthode qui vaille : la démocratie. En élargissant à tous nos candidats, en particulier aux législatives, la technique des primaires ! En choisissant directement nos dirigeants sans passer par les filtres dépassés des courants qui ne servent que de paravent aux ambitions les plus mesquines ! En réhabilitant la délibération via une revitalisation de nos bureaux et Conseils nationaux qui ne sont plus, l’un une chambre d’écho de débats médiatiques, l’autre une chambre d’enregistrement des décisions du sommet.

L’enjeu pour la gauche, Cher Arnaud, n’est pas de faire un sort aux « Anciens » mais de combattre les pratiques anciennes, c'est-à-dire d’ouvrir le PS sur la société et sa diversité et de redonner à ceux qui ressentent à nouveau l’envie de s’engager, le moyen de le faire au sein de notre vieille maison ! Agissons ensemble en ce sens. Et, je suis d’accord avec toi, sans délai !

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:00

 

Pousser les vieux vers la sortie ! Il est bien gentil, Arnaud, mais on pourrait lui rétorquer qu'il y a une autre priorité sur laquelle le PS, depuis des lustres, avance des propositions ... en les repoussant sans cesse à plus tard : le non cumul des mandats ! Et ce principe devrait s'appliquer quel que soit l'âge.

Alors, les militants ayant approuvé largement il y a deux ans, ça va le faire !!! Bein non, ça n'en prend pas le chemin : les cogitations sur les candidatures (souvent "officielles", sans le dire) laissent présager que les notables locaux détenant déjà un mandat de maire ou de conseiller général -- voire les deux -- seront nombreux à se présenter aux législatives 2012.

Pour la forme, les adhérents du PS voteront le 1er décembre ... pour ratifier.

En matière d'exemplarité Arnaud MONTEBOURG, celui qu'on présente à tort comme le champion de la rénovation, en aura mis du temps à conformer ses actes avec ses déclarations sur le non cumul. Il est possible qu'il ne se représente pas à la députation, et qu'il conserve alors la présidence du Conseil Général de Saône-et-Loire. Attendons ... 

 

Limite d'âge des députés :

Jean-Louis Bianco répond à Arnaud Montebourg 

Source : laprovence.com  -  le 9 novembre 2011

 

Bien qu'il ne se considère pas comme un "éléphant", le député de la circonscription de Digne (Alpes-de-Haute-Provence), Jean-Louis Bianco, 68 ans, concerné par la proposition de son "jeune" collègue de l'assemblée et du PS, Arnaud de Montebourg, de fixer en 2012 l'âge maximum des candidats aux législatives à 67 ans réagit de la manière suivante :

"Cette proposition a un côté surréaliste. Je veux bien qu'on dise à bas les vieux et vive les jeunes, ce que font d'ailleurs les patrons qui licencient à 50 ans, mais de manière humoristique je dirai qu'il faut aller plus loin ... Si on veut un vrai renouvellement avec des gens de vingt ou trente ans, je propose qu'on abaisse la limite d'âge à 48 ans. Pourquoi 48, parce qu'Arnaud Montebourg a 49 ans..."

"En fait, tout cela n'est pas sérieux et n'a aucune chance d'être adopté.

La vraie question c'est de savoir si on aura un renouvellement suffisant au niveau des 577 circonscriptions, pas au travers de gesticulations de ce genre pour faire parler de soi."

 


Georges BRASSENS - Quand on est con

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:00

 

logo-europe-en-construction.jpg

Il y a encore quelques jours, après le sommet du G20 et l'annonce du référendum grec avorté, cette possibilité d'en appeler au vote était considérée comme incongrue et irresponsable. Que n'a t-on pas entendu !

Et voilà que la sortie de l'euro, vers laquelle aurait pu conduire le référendum grec, n'est plus véritablement taboue si on en croit des révélations venues d'outre-Rhin.

Voie démocratique : danger ! la pire des solutions !

Mais scénario envisagé par l'élite européenne : pourquoi pas ? ... pourrait même présenter des aspects "positifs" !!!

 

Aide à la Grèce : Sarkozy et Merkel mettent la pression sur Papademos

Extrait lci.tf1.fr  -  le 12 novembre 2011

 

La Grèce sort de l'Euro, option envisagée par Berlin

... Le magazine allemand Der Spiegel révèle quant à lui que l'option d'une sortie de la Grèce de la zone euro est un des scénarios sur lesquels travaille le gouvernement allemand, au cas où la nouvelle équipe au pouvoir refuserait de mettre en oeuvre le programme d'économies auquel le pays s'est engagé vis-à-vis de ses partenaires.

Selon l'hebdomadaire à paraître lundi, les experts du ministère des Finances travaillent ainsi sur un premier scénario, dans lequel les événements se dérouleraient sans trop de difficulté : la sortie de la Grèce, après quelques turbulences initiales, serait même positive pour la zone euro car "sans son maillon le plus faible, la chaîne des pays membres de la zone serait renforcée".

Le deuxième scénario sur lequel se pencheraient les experts ministériels serait celui du pire, dans lequel l'Italie et l'Espagne se trouveraient à leur tour pris pour cibles par les marchés financiers. Enfin, une troisième option, "le pire du pire", explique le Spiegel, serait également étudiée. Elle prévoierait la faillite complète de la Grèce, incapable de faire face aux effets de change liés à son retour à la drachme et qui entraînerait d'autres pays dans sa chute.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 10:00

Au centre, "Content-de-moi 1er" ... y'a pas d'quoi !

G20, photo de famille 2011

 

Grèce : le pavé dans la mare

altermonde-sans-frontière.com - 07.11.11

 

La décision prise par le Premier Ministre grec, Papandréou d’avoir recours à un référendum populaire pour savoir si oui ou non la Grèce doit accepter le plan issu de l’accord européen des 26 et 27 octobre à Bruxelles, la concernant, est probablement un des moments politiques les plus passionnant de cette année finissante. 

Cet évènement en dit long sur l’état de la « démocratie » en Europe et sur la manière dont les décisions sont prises.

UN SEISME POLITIQUE

 

Le séisme ne vient pas simplement de ce qui pourrait se passer… Mais c’est d’abord la manière, à l’annonce de la décision grecque, dont ont réagi la classe politique dirigeante européenne, puis les bourses et marchés. Le tollé des dirigeants européens, et en particulier ceux de l’Allemagne et de la France, éclaire singulièrement la « confiance » que ces « démocrates » ont dans les peuples. En effet, c’est sans nuance et sans la moindre pudeur qu’ils ont qualifié la décision d « irresponsable », tout en soulignant hypocritement que « la consultation du peuple est une bonne chose »… Ben voyons !... Les faux culs !

La décision du référendum méritait au moins, de la part de personnages qui se qualifient de « démocrates » d’accompagner leur surprise de nuances. Or, chassez le naturel, il revient au galop… C’est la sauvegarde du système qui a eu la priorité dans leur réaction. La réaction des marchés et banques est moins surprenante… On ne peut pas attendre de tels secteurs autre chose qu’une défense farouche de leurs intérêts financiers, même si pour cela il faut mettre des millions d’individus à genoux. Quant au futurs bénéficiaires de la faillite de la Grèce, (si ! si ! il y en a !), les détenteurs de CDS (Contrat Default Swap) liés à la dette grecque, qui garantissent un paiement – par les grandes banques alors menacées - en cas de réalisation du risque de faillite, ils gardent un silence gourmand. La démocratie devient très clairement un danger pour le système. Nous en avons ici la preuve irréfutable.

Résumons nous : D’un côté, le peuple dit, ou va dire, ou risque de dire « ce programme de réformes est inacceptable ». D’un autre côté, les dirigeants européens disent, « ce programme de réformes est le seul qui puisse exister ». Qui a raison ?... À vrai dire, les deux ! Sauf que les uns et les autres ne parlent pas de la même chose, ont des priorités et des intérêts différents. Là est le vrai problème. Nous serions dans des systèmes dictatoriaux, on comprendrait cette dichotomie d’attitudes, mais nous sommes, du moins en principe, dans des « démocraties », et le divorce entre ce qu’est le peuple et ce qu’est le système est aujourd’hui flagrant… L’absurdité de la soi-disant « démocratie représentative » - du moins dans sa forme actuelle - éclate au grand jour. Les représentants du peuple, « démocratiquement élus » peuvent s’avérer ses pires adversaires.

LE SENS DE LA DECISION

 

Ce n’est évidemment pas à l’issue d’une poussée de « démocratie » et d’une extase d’essence populaire que Papandréou a pris la décision. Papandréou, comme tous les politiciens en Europe, fait partie de cette caste parasite qui profite du système, s’attribue des privilèges et impose la rigueur à la population. Ce n’est certainement pas spontanément qu’il a pris la décision. Coincé qu’il est entre les intérêts divergents d’un côté de l’euro, de la classe dirigeante, des politiciens, des banques et des marchés, et de l’autre des aspirations du peuple à une vie décente qui se révolte, il navigue à vue.

Tant que la population supportait passivement le joug qu’on lui imposait, la classe dirigeante jouait « sur du velours », tout était possible. Aujourd’hui en Grèce, la « corde a cassé », la situation est devenue insupportable pour la population. Papandréou devait donner des gages pour éviter l’explosion… C’est ce qu’il vient de faire. Cette décision a aussi l’avantage pour lui et son équipe de « taper en touche »… De se défausser lâchement sur le peuple. Et si les choses empirent, ce qui est probable, les futures élections législatives donneront une majorité à la droite qui héritera d’une situation pourrie. Papandréou pourra alors jouer l’oppositionnel aux décisions prises. L’alternance ça sert à ça ! Un coup la Droite, un coup la Gauche, un coup... etc.

Une autre hypothèse peut être envisagée : la technique du « moi ou le chaos », version grecque. Papandréou a peut-être tenu le raisonnement suivant : le peuple ne veut plus accepter la rigueur, il va rejeter le plan européen, et bien, mettons le au pied du mur, mettons le au défi de voter contre et risquer le chaos… peut-être qu’il finira par se résoudre à l’accepter ce plan. La manière dont va être posée la question lors de ce référendum ,s’il a lieu, va être un signe significatif de ce que l’on souhaite « faire dire » au peuple grec.

 

Totalité de l'article :  http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article18212

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 12:00

vivement lundi, c'est l'austérité

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:00

 

On se souvient qu'en 2002 tout le système politico-médiatique (et sondagier) lui avait accroché l'étiquette de "troisième homme" pour le 1er tour de la présidentielle. Jean-Pierre CHEVENEMENT pris finalement la 6ème place, et beaucoup lui firent porter la responsabilité du cuisant échec de Jospin.

Je n'achèterai pas pour l'occasion une boule de cristal, et je laisserai le soin aux éminents commentateurs de se défouler sur les sites internet. Représentant d'un micro-parti ... sortie de coma ... j'en passe et des pires !

Approche plus politique : obstacle des parrainages ... abandon de parcours avant le premier tour ... donnant-donnant avec le PS pour la suite (accord électoral pour les législatives, tiens, par exemple) ...

 

Je note l'appréciation mi-figue mi-raisin à propos du candidat François HOLLANDE : "homme intelligent" ... suivi d'un moins agréable "on peut l'aider à se mettre à la hauteur".

Une autre façon de dire que le candidat PS a besoin de grandir pour affronter la compétition ! A classer dans la longue liste des phrases assassines, qui ne sont pas l'apanage du PS, apparemment !!!

 

logo-Elysee-2012.jpg

Présidentielle : Chevènement repart pour un tour

Source : NOUVELOBS.COM  -  le 5 novembre 2011

 

L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a officialisé samedi soir au journal télévisé de France 2 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.

"J'ai beaucoup réfléchi et j'ai décidé de me porter candidat pour faire bouger les lignes, comme je l'avais dit, c'est-à-dire pour mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qui sont devant nous", a déclaré l'ancien ministre (ex-PS) de François Mitterrand, qui avait déjà été candidat à l'Elysée en 2002 (5,3%).

Jean-Pierre Chevènement se préparait depuis plusieurs mois, mais sa candidature était jugée peu crédible par beaucoup d'observateurs. Elle n'est actuellement pas testée par les instituts de sondage et il faut désormais qu'il réunisse les 500 parrainages de maires nécessaires à sa candidature.

En 2002, "j'avais le tort d'avoir raison"

"J'avais le tort en 2002 d'avoir raison contre tous les autres et je n'accepte pas que ceux qui ont fait le lit du Front National en se ralliant au néolibéralisme puissent me transformer en bouc émissaire", a-t-il ajouté alors qu'il était interrogé sur le fait de savoir si cela ne faisait trop de candidatures à gauche de l'échiquier.

"Le problème est de savoir ce qu'ont dit les candidats. Moi j'ai mis en garde contre l'omnipotence des marchés financiers, j'ai proposé de redresser l'Europe (...), de fixer des repères clairs dans la sécurité, l'école", a poursuivi le sénateur du Territoire-de-Belfort

Interrogé sur la candidat socialiste François Hollande, Jean-Pierre Chevènement l'a qualifié d'"homme intelligent". "On peut l'aider à se mettre à la hauteur", a-t-il dit.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 12:00

 

logo PS - nouveau 

Sur le site du Parti Socialiste  -  le 1er novembre 2011 :

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Grèce :

Communiqué de Martine Aubry et François Hollande

 

L’ampleur des difficultés économiques, sociales et politiques que la Grèce traverse aujourd’hui malgré les efforts réalisés par son gouvernement, a conduit le Premier Ministre Georges Papandréou à proposer au parlement de soumettre à un référendum le plan de sauvetage de son pays décidé par l’Europe.


Au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro.

Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce. L’Europe a agit trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social. Si nous avons toujours défendu la nécessité pour la Grèce de redresser ses finances, nous avons aussi toujours dénoncé la brutalité des mesures engagées.


Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier – comme nous n’avons cessé de le proposer depuis des mois-, et pour trouver un juste chemin entre la réduction des déficits et le maintien de la croissance et de l’emploi.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:00

sarko fait la gueule

 

Sarkozy pris de court par le référendum en Grèce

Source : L'Express.fr  -  le 1er novembre 2011

 

En s'invitant au G20, la question grecque bouleverse les plans de Nicolas Sarkozy.

Deux jours avant d'accueillir le sommet du G20 à Cannes, Nicolas Sarkozy se retrouve dans une situation politique très délicate après l'annonce surprise d'un référendum grec qui remet en cause le plan de sauvetage de la zone euro arraché de haute lutte à Bruxelles.

Le président de la République a réuni les principaux ministres concernés à l'Elysée ce mardi. Au sujet du projet de référendum de George Papandréou, le Premier ministre grec, il a assuré: "Cette annonce a surpris toute l'Europe. La France tient à rappeler que le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque". 

Le président de la République a poursuivi: "Donner la parole au peuple est toujours légitime mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires". 

Et il a conclu en indiquant que la France et l'Allemagne ont pris l'initiative de réunir mercredi, avant le sommet du G20 à Cannes, les représentants des institutions européennes, du FMI et le Premier ministre grec, "pour examiner les conditions dans lesquelles les engagements pris seront tenus".

Il y a cinq jours seulement, quelques heures après un sommet européen "crucial", le chef de l'Etat expliquait à la télévision comment l'accord de Bruxelles allait permettre de sauver la Grèce et d'éviter une "catastrophe" financière à l'Europe et au monde entier.

"Si la Grèce était en faillite, il y avait un processus en cascade qui emportait tout le monde", assurait alors Nicolas Sarkozy, avant de se déclarer optimiste sur les capacités de la Grèce à se sortir de la crise, pour peu qu'elle consente aux "efforts" imposés par ses partenaires.

Moins d'une semaine plus tard, tout est à refaire. Le coup de théâtre provoqué par Georges Papandréou a immédiatement fait chuter les marchés financiers, replonger la zone euro dans la crise et a mis les autorités françaises dans l'embarras. "C'est la surprise totale, on n'a rien vu venir", résumait, mardi à l'AFP, une source proche du gouvernement.

Signe de la gravité de la situation, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel n'ont pas tardé à réagir. Lors d'un entretien téléphonique, les deux principaux artisans du dispositif approuvé à Bruxelles ont répété leur détermination à le faire appliquer et sont convenus de se retrouver dès mercredi à Cannes, d'abord avec l'UE et le FMI, puis avec Georges Papandréou en personne, pour reprendre l'initiative. Le chef de l'État a également organisé une réunion de crise avec le Premier ministre François Fillon, les principaux ministres concernés et le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer.

Tout le G20 remis en cause

À la veille de la réunion de Cannes, l'annonce d'Athènes ne pouvait pas plus mal tomber. Nicolas Sarkozy comptait débarquer sur la Croisette en position de force, avec en poche la réponse "globale, ambitieuse et crédible" à la crise de la zone euro promise à ses partenaires. Initialement, le plan de sauvetage de l'UE devait être simplement "présenté" au G20. Le référendum grec risque de refaire de la situation financière du Vieux Continent le principal sujet de discussion et d'inquiétude des 20 pays les plus riches de la planète, et de reléguer au second plan les autres priorités sur lesquelles Paris espérait obtenir des "avancées concrètes".

"Pour négocier une sortie de crise globale avec les partenaires du G20, Sarkozy n'est pas en position optimale", note le président du cercle de réflexion proche du PS EuropaNova, Guillaume Klossa. Mardi, la droite s'est donc déchaînée contre le "socialiste" Papandréou. L'ex-ministre UMP Christian Estrosi a déploré la remise en cause des efforts déployés par le président et a dénoncé une décision "totalement irresponsable".

À l'inverse, la gauche - à l'exception du PS, resté silencieux - a salué l'annonce d'un référendum. La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, a salué une "porte (ouverte) à une autre discussion" et celui du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, y a vu le signe d'un "minimum de démocratie". Quant à Marine Le Pen (Front national), elle a jugé qu'elle constituait "un moyen de préparer la sortie de l'euro".

Sur le front de la politique intérieure, l'annonce venue d'Athènes contrarie également la stratégie de Nicolas Sarkozy, qui, après Bruxelles, entendait bien profiter d'un sommet du G20 réussi pour soigner sa position de président au chevet du monde et "protecteur" des Français. Et cultiver sa différence avec son rival socialiste François Hollande, jugé "inexpérimenté" mais donné largement gagnant à six mois du scrutin présidentiel.

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