Ils auraient été plus de 68% à voter
Nicolas Sarkozy .
Les plus de 60 ans
les premiers lésés
par la TVA dite sociale.
"ce que ne dit pas Fillou 1er"
La TVA sociale consiste à basculer une partie du financement de la Sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales et une hausse simultanée de la taxe sur la valeur ajoutée.
Pour le sénateur UDF Jean Arthuis, qui défend ce mécanisme depuis de nombreuses années avec son collège UMP Philippe Marini, l'augmentation d'un point du taux de TVA rapporterait sept milliards d'euros par an pour le taux normal (actuellement à 19,6%) et deux milliards pour le taux réduit (actuellement à 5,5%). Mais c'est "l'impôt le plus inégalitaire" aux yeux de l'économiste Marc Touati, "puisqu'il est payé de la même manière par tous les consommateurs, quel que soit leur revenu". Ainsi, "les chômeurs et les retraités qui, par définition, ne seraient pas concernés par la baisse des charges sur le travail, seraient fortement lésés", souligne-t-il.
La TVA, comme toutes les taxes et impôts indirects, ne tient pas compte de la capacité du « contribuable consommateur » ou « utilisateur », ou « usager ». Pour un achat de 500 euros TTC, 98 euros de TVA représentent un effort contributif de 9,8% sur un revenu de 1 000 euros et de 1,98% sur un revenu de 5 000 euros.
De plus, un haut ou très haut niveau de revenu permet de consacrer une partie de ses revenus à d’autres fonctions que la consommation comme des placements mobiliers ou immobiliers et de l’épargne courante. La TVA représente un effort contributif deux fois plus élevé pour les 10% de ménages les plus défavorisés que pour les 10% les plus riches.
Les plus de 60 ans peuvent encore sauver leur beefsteak
en allant voter massivement pour les candidats de gauche.