Les points de "porte-à-porte" et tractages :
Les points de "porte-à-porte" et tractages :
Ségolène Royal à la reconquête des jeunes
Source : NOUVELOBS.COM - le 29 juillet 2011
Objectif : mobiliser un électorat qui l'avait massivement soutenue en 2007.Ségolène Royal n'a pas oublié que 63% des 18-24 ans ont voté pour elle au second tour de la présidentielle de 2007.
A deux mois de la primaire socialiste, elle compte bien mobiliser à nouveau cet électorat. Son équipe de campagne multiplie les initiatives d'ici au 9 octobre afin de faire la différence avec les deux favoris de la compétition, Martine Aubry et François Hollande.
Le député Guillaume Garot, porte-parole de la candidate, juge ainsi que "Ségolène Royal a conservé une aura particulière chez la jeunesse, cela s'observe dans ses déplacements." Mais, ajoute-t-il aussitôt, "nous comptons pour la primaire sur tous les Français qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche".
A la tribune des jeunes ségolénistes et à l'interview de la présidente de Poitou-Charentes, que nous publions lundi 1er août sur le site du "Nouvel Observateur", s'ajoute une campagne de terrain active.
Ses jeunes partisans feront une tournée des plages du 18 au 28 août, tract programmatique à la main. Objectif : montrer que Ségolène Royal est "une candidate au service des jeunes, et pas l'inverse", explique Amine El Khatmi, 23 ans, l'un des coordinateurs de cette campagne.
Après une dizaine d'étapes, la caravane terminera sa route à La Rochelle, pour l'université d'été du PS. Les jeunes ségolénistes y prévoient plusieurs ateliers. Ils mettront notamment l'accent sur la formation des jeunes militants, "dans une démarche d'éducation populaire".
"Pas des cadres en cravate"
En septembre, place à une tournée des quartiers dans les banlieues d'Ile-de-France. "On ne retourne pas dans les quartiers, on y est depuis 5 ans", assure Slimane Tirera, 23 ans lui aussi, président de l'association Jeunesse en Mouvement à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). "On le voit dans les salles de meeting, le public de Ségolène Royal n'est pas le même", renchérit Amine El Khatmi, "c'est les vrais gens, c'est la mère de famille qui passe par hasard après être allée acheter sa baguette. Pas des cadres en cravate."
Le temps fort de la tournée aura lieu le 10 septembre à Montreuil, sur le modèle de la désormais traditionnelle "fête de la fraternité". L'idée est cette année de valoriser de jeunes talents, entrepreneurs, humanitaires... "La France va mal mais il y des types, des nanas, qui font des trucs extra, on va leur donner la parole", résume Amine El Khatmi.
Ségolène Royal a un avantage sur ses concurrents socialistes : elle peut rebâtir sur les fondations de 2007. L'électorat jeune la connaît. "Elle est identifiée comme l'ancienne candidate à la présidentielle, cela lui donne une légitimité", souligne Amine El Khatmi. Comme d'autres au sein de l'équipe de campagne, ce ségoléniste de la première heure peut aussi mettre à profit sa propre expérience d'une campagne présidentielle. Il n'avait que 18 ans, mais il suivait déjà Ségolène Royal dans ses déplacements.
Et la candidate dispose encore d'un puissant réseau sur internet. Il y a bien sûr le site "Jeunes d'avenir", mais aussi toute une blogosphère restée relativement active depuis 2007, auxquels s'ajoutent un nouveau compte Facebook ouvert dimanche soir, "Ségolène Royal pour les jeunes" et un compte Twitter, "SR pour les jeunes".
Cette force de frappe suffira-t-elle à remporter la primaire ? Tant pis si les sondages sont mauvais, Amine El Khatmi veut y croire. "Lors du dernier congrès du PS, Bertrand Delanoë devait être élu haut la main...", rappelle-t-il malicieusement. On sait ce qu'il est advenu: Ségolène Royal est arrivée en tête et a gagné 20 points entre les deux tours.
Les médias ont relayé les réactions de Nicolas Hulot après sa défaite à la primaire écologiste.
(exemple dans Libération : Après la primaire, Hulot allume)
Je retiens notamment ce passage, où il est question de liberté de vote, par opposition au "cadrage" des militants ... qu'aurait peut-être souhaité Nicolas Hulot ? :
"Sans doute Nicolas Hulot pensait-il avoir le soutien des dirigeants d’EE-LV, ce qui lui ouvrait une voie royale pour la primaire. Il leur reproche aujourd’hui de ne pas avoir su cadrer leurs militants."
Une vision bien éloignée de l'esprit des primaires. L'article dans Libération poursuit avec une réaction de Dominique Voynet qui extrapole avec la situation au PS, au nord comme au sud ... Elle n'est pas tendre, mais il y a du vrai, quand même un p'tit peu ! :
"Une critique qui fait bondir Dominique Voynet, candidate des Verts à la présidentielle de 2007 :
"Qu’est-ce que c’est que cette histoire de dire que les militants ne sont pas tenus ?
Comme si les écologistes, c’était le PS des Bouches-du-Rhône ou du Pas-de-Calais ! On respecte la liberté de vote."
Monsieur le Président de la République,
J'ai reçu ce jeudi matin à l'Assemblée nationale la lettre que vous nous avez fait l'honneur de nous adresser.
Vous vous félicitez à cette occasion des résultats du dernier sommet européen et évoquez l'indispensable émergence d'un gouvernement européen. Aussi suggérez-vous dans cette perspective que la France se montre financièrement exemplaire en se dotant d'un cadre constitutionnel qui fasse obstacle à de nouveaux déficits.
Je tenais d'abord à vous faire savoir que je comprends et partage pleinement votre inquiétude sur la dérive des comptes publics, qui se sont profondément dégradés ces dernières années, et ce, avant même le début de la crise, puisque l'endettement de la France est passé de 900 milliards en 2002 à près de 1800 milliards cette année.
Il me semble comme à vous que cette situation est insoutenable. Il faut donc trouver des solutions qui permettent d'y répondre. Je n'insisterai pas sur le paradoxe qui consiste pour un gouvernement et une majorité qui ont contribué à creuser le déficit de manière abyssale à vouloir imposer une règle d'or.
Il me semble surtout que la question de l'équilibre budgétaire est d'abord une question de volonté politique et non pas d'ordre juridique.
Aussi serait-ce de mon point de vue une erreur de vouloir s'imposer des règles définitives qui ne seraient pas soutenues par une volonté politique ferme. Nous avons vu avec la crise de l'Euro combien les pays de l'Union européenne n'ont pas hésité à transgresser certaines règles de base, y compris la Banque centrale européenne, en rachetant des titres, pour faire face à l'urgence.
La politique budgétaire étant ainsi un outil conjoncturel, ce serait également une faute économique majeure de se lier les mains pour l'avenir. Si aujourd'hui il nous faut mener une politique vigoureuse de rétablissement des comptes, il n'est pas impossible qu'il nous soit demain nécessaire de faire à nouveau appel à l'outil budgétaire pour soutenir l'activité et la croissance.
Aussi ne sert-il de rien d'afficher des principes symboliques, ne valant qui plus est que pour l'avenir, alors que les problèmes que nous avons à traiter se déclinent au présent et que demain pourrait exiger d'autres méthodes et d'autres politiques.
Vous comprendrez dans ces conditions, en toute liberté de jugement, et tout en revendiquant une rigoureuse reprise en main de nos comptes publics, qu'il ne me soit pas possible d'envisager de voter pour une proposition qui n'apporterait aucune réponse concrète aux besoins du moment et pourrait se révéler totalement inadaptée aux nécessités de demain.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
Gaëtan Gorce
Encadrement militaire des délinquants
par l'Equipe de Ségolène ROYAL, le 29 juillet 2011
"Encadrement militaire des délinquants comme alternative à la prison : je le ferai en 2012" déclare Ségolène Royal
"J’ai proposé une solution, la droite s’en empare, qu’elle le fasse tout de suite, les Français en ont assez des promesses sans lendemain" a demandé Ségolène Royal aujourd’hui lors d’une rencontre avec les habitants du quartier Bagatelle à Toulouse ajoutant "Monsieur Sarkozy se rallie à l’une de mes propositions et je lui demande de passer enfin des discours aux actes et le mettant au défi d’agir"
Depuis cinq ans, Ségolène Royal propose sans relâche des solutions concrètes et efficaces pour lutter contre l’insécurité et notamment la mise en place d’un encadrement militaire. Cette solution est une alternative à l’impunité, qui conduit à la récidive, mais aussi une alternative à l’incarcération car les prisons surchargées aggravent la délinquance.
Il existe une action de la Défense nationale, intitulée "Défense 2éme chance", 21 Etablissements Publics d’Insertion de la Défense accueillent en effet actuellement des jeunes volontaires, âgés de 18 à 25 ans, sans qualification et en difficulté scolaire.
Un parcours complet de 8 à 24 mois est proposé en internat avec trois objectifs :
- une remise à niveau des fondamentaux scolaires,
- retrouver des repères par une formation civique et comportementale structurante,
- une préformation professionnelle.
Ségolène Royal propose que ce savoir-faire de la Défense nationale soit mobilisé et au besoin complété pour offrir une solution nouvelle et remettre ainsi les mineurs délinquants sur de bons rails : "Il faut une remise à niveau scolaire, l’apprentissage d’un métier, le permis de conduire, les règles du vivre ensemble, les droits et devoirs dans une République et la participation à des chantiers humanitaires".a t-elle précisé
L’annonce du vote d’une loi (en Octobre !) reporte de fait, étant donné les délais, les décisions concrètes en 2012. Donc il vaut mieux voter pour Ségolène Royal, qui elle, le fera !
Ségolène Royal demande également au gouvernement un "moratoire sur la fermeture des régiments car on ne peut pas dire à la fois qu’on va mettre en place l’encadrement éducatif militaire des jeunes délinquants et, de l’autre côté, continuer à fermer les casernes."
La politique de sécurité est un échec total et les violences ont augmenté de 21,2% depuis 2002. Cet échec, largement dénoncé par tous les élus de terrain, de droite comme de gauche a désormais été établi par un constat sans appel de la Cour des Comptes.
Ségolène Royal agira et donnera aux français la sécurité à laquelle ils ont droit.
Heures sup : le rapport qui accable
Source : LIBERATION.fr - le 30 juillet 2011
Le sacro-saint «travailler plus pour gagner plus» du sarkozysme est passé à la moulinette par l’Assemblée nationale. Trop cher, pour des gains minimes…
Le dernier pilier du sarkozysme historique - les heures supplémentaires défiscalisées - commence à vaciller dangereusement. Traduction concrète du «travailler plus pour gagner plus», cette très coûteuse survivance de la loi Tepa (Travail, emploi, pouvoir d’achat), votée en période de croissance, résiste de plus en plus mal à la crise économique. A l’occasion de la publication, mercredi, des derniers chiffres du chômage (33 600 demandeurs d’emploi supplémentaires en juin), la plupart des syndicats ont à nouveau réclamé, à l’instar de la CFDT, «la suppression d’un dispositif pénalisant l’emploi et inefficace pour le pouvoir d’achat». Mais ce n’est pas tant du côté des syndicats, dont les protestations sur le sujet sont récurrentes, qu’est partie récemment la charge la plus meurtrière, mais de l’Assemblée nationale… Dans un rapport bipartisan publié fin juin, le député socialiste Jean Mallot et son collègue de l’UMP Jean-Pierre Gorges flinguent ouvertement un dispositif jugé inefficace, dispendieux et inégalitaire…
Un effet d’aubaine pour les entreprises
Le premier objectif de la mesure, faire «travailler plus» les salariés, est un échec, explique les parlementaires. Sur le papier, le nombre d’heures supplémentaires a bien augmenté depuis l’entrée en vigueur de la loi, le 1er octobre 2007, mais cette hausse ne serait que théorique. En effet, de nombreuses entreprises, notamment celles restées aux 39 heures, ne signalaient pas toujours à l’administration ces 4 heures sup hebdomadaires effectuées par leurs salariés, car aucun avantage social ou fiscal ne les incitait à le faire. «Une sous-déclaration des heures supplémentaires structurelles, expliquent les deux députés, qui constituait un […] gisement naturel pour l’effet d’aubaine.»Et qui a pu conduire, après la date du 1er octobre 2007, «à une hausse du nombre d’heures supplémentaires déclarées sans que la durée du travail effective n’augmente». Conséquence : la loi «aurait conduit pour l’essentiel à subventionner les heures supplémentaires "structurelles" qui auraient été effectuées en l’absence de dispositif Tepa».Et de souligner, pour enfoncer le clou,«qu’aucune des personnes entendues par les rapporteurs n’a pu démontrer que le dispositif avait suscité directement la réalisation d’heures supplémentaires "supplémentaires"».Au mieux, avancent les députés, le dispositif a pu freiner la baisse du nombre d’heures travaillées pendant la crise, mais en aucun cas l’augmenter, celles-ci ayant de toute façon baissé entre 2007 et 2010. Au risque, par ailleurs, avancent prudemment les députés, «d’une réduction plus forte du nombre d’emplois par un recours accru ou maintenu aux heures supplémentaires subventionnées».
Un faible gain pour les salariés
Le second volet - «gagner plus» - ne semble pas avoir remporté plus de succès. L’exonération de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu sur les heures supplémentaires a bien conduit, pour les intéressés, à un gain médian (la moitié gagnant plus, l’autre moins) de 350 euros par an, soit 29 euros mensuels, mais pour un quart seulement des foyers fiscaux en France et de façon assez inégalitaire. Un gain d’autant plus limité, selon les rapporteurs, qu’«il n’est pas exclu que le dispositif ait, au moins transitoirement, pesé sur les négociations salariales à l’avantage des employeurs». Quant au seul volet fiscal, «la mesure […] profite plus aux classes moyennes, imposables, qu’aux foyers fiscaux les plus modestes, non imposables». Pour les plus aisés, par contre, «l’absence de plafonnement du gain fiscal peut être problématique, car conduisant à des avantages pouvant être jugés disproportionnés». Et de donner un exemple : parmi les 1 000 foyers bénéficiant le plus de la mesure, l’avantage moyen s’élève à 8 000 euros, représentant en moyenne 8% du revenu. Donc au profit de foyers gagnant près de 100 000 euros par an. Au plan macroéconomique, écrivent les députés, la mesure a généré «un gain marginal de 0,3% du revenu disponible des ménages».
Un gouffre financier
La seule promesse, semble-t-il, qu’ait tenu la mesure, c’est son coût. D’un montant d’«au moins» 4,5 milliards d’euros par an, elle constitue l’une des niches fiscales les plus gourmandes. Et «si la conjoncture devient plus favorable, conduisant à une utilisation plus intense de la mesure, notent les rapporteurs, les coûts augmenteront significativement».
Le gouvernement, qui cherche désespérément à faire baisser le déficit, dispose, avec la suppression de cette mesure, d’une solution toute trouvée… Mais ce serait reconnaître que près de 15 milliards d’euros ont été dépensés inutilement depuis trois ans. Voire au détriment de l’emploi.
Chômage : comment Bertrand espère inverser la tendance
Source : LesEchos.fr - le 29 juillet 2011
La primaire citoyenne se déroulera les dimanches 9 et 16 octobre 2011.
Le jour du scrutin les votants devront, avant de prendre leurs bulletins de vote, leur enveloppe et de se rendre dans l’isoloir, signer leur engagement de reconnaissance dans les valeurs de la gauche.
En voici le texte :
- la dette, l'équité fiscale
- la mauvaise politique du pouvoir de droite
- le rassemblement, nécessaire pour que ça change dès 2012
S. Royal "Je propose une règle d'argent, c'est... par segolene-royal