Vincent Peillon et François Hollande ont raison de rappeler le fait que Ségolène Royal avait été moquée à tort sur l’Iran lorsque durant la campagne présidentielle elle prônait plus de fermeté à l’égard du nucléaire iranien.
Et alors que Nicolas Sarkozy refuse aujourd’hui tout "échange" pour le retour en France de Clotilde Reiss retenue en Iran, qualifiant de "chantage" la proposition du président Mahmoud Ahmadinejad.
Il a également maintenu son discours de fermeté sur le nucléaire iranien.
Moi-même, j’avais rappelé dans le rapport de la mission parlementaire sur l’Iran que je présidais l’importance de leur programme nucléaire et l’attitude ferme (mais sans empêcher le dialogue) à adopter.
OUI, SOUVENEZ-VOUS ! "Incompétence !", criaient alors en coeur les sarkozystes.
"Irresponsable ! ", s'insurgeait Sarkozy.
Ségolène Royal affiche sa fermeté sur l'Iran
Source : NOUVELOBS.COM - le 11 décembre 2006
La candidate socialiste veut interdire à Téhéran de devolopper son nucléaire civile tant que le régime iranien refusera le contrôle de la communauté internationale.
"Demain, il ne faudra pas dire qu'on ne savait pas", a-t-elle lancé sur France-2. La candidate socialiste à la présidentielle propose d'interdire l'accès au nucléaire civil à l'Iran tant que Téhéran n'acceptera aucun contrôle de la communauté internationale.
"Compte tenu des déclarations"
"Si on laisse l'Iran maîtriser l'uranium enrichi, alors on n'arrêtera pas le passage du nucléaire civil au nucléaire militaire", a-t-elle souligné. "Aujourd'hui, compte tenu des déclarations de ce pays (sur Israël, NDLR), l'Iran ne peut pas accéder à l'enrichissement de l'uranium".
Pour autant, "si demain l'Iran accepte les contrôles sur le nucléaire civil, il faut réexaminer les choses". La Russie a d'ailleurs proposé selon elle une "solution d'équilibre" en suggérant "de fournir à l'Iran l'uranium enrichi".