Aurélie était l'invitée d'Elise Lucet du 13h de France 2 lundi
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Un reportage sur la fédération du Nord après la claque des européennes
Source : Liberation.fr - 3 juin 20009
Alors qu’une rumeur persistante annonce l’entrée de Claude Allègre au gouvernement, Claude Goasguen estime que Nicolas Sarkozy, en nommant des personnalités étiquetées de gauche, "joue avec le feu".
Le député (UMP) de Paris Claude Goasguen estime, dans un entretien à Valeurs Actuelles, que l’ouverture prônée par Nicolas Sarkozy est "suicidaire" pour la droite et qu’en la pratiquant au gouvernement, le président de la République "joue avec le feu".
"Electoralement, si l’UMP réalise un score convenable c’est que notre base électorale, solide, est à droite, invoque l’ex-ministre du gouvernement Juppé. Il ne faut surtout pas la décourager, ni avant ni après les élections."
Selon Goasguen, l’ouverture est cause de "situations préjudiciables": "on l’a vu récemment encore quand certains ministres - Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Fadela Amara (Ville), Martin Hirsch (Solidarités actives) - ont eu l’audace de déclarer qu’au fond ils ne diront pas pour qui ils voteront aux européennes".
Des yeux de Chimène
"On peut comprendre que les députés soient embarrassés de se trouver face à des ministres qu’ils doivent soutenir mais qui ne sont pas favorables aux idées de la majorité et sont proches de leurs adversaires politiques", en rajoute le député, qui s’étrangle: "On en arrive à maltraiter nos amis, tout en regardant les personnalités de l’ouverture avec des yeux de Chimène."
Il cite l’exemple du président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, "très régulièrement critiqué par l’Elysée", qui joue, selon lui, un "rôle majeur", "indispensable à l’équilibre de la majorité".
L’ouverture, "un coup génial contre le PS? Je n’y crois pas", conclut Goasguen, visant ces anciens mitterrandistes, qui, comme, "Lang, Attali, Allègre, viennent finir leur carrière aux côtés de Sarkozy".
Puisqu'il est question d'Allègre :
L'hypothétique entrée d'Allègre au gouvernement serait une tromperie de plus de Sarko et de l'UMP.
J'ai fait l'effort colossal de lire le programme UMP / Sarkozy pour les élections européennes. Et voilà un passage qui va intéresser le négationniste du réchauffement climatique !!! :
"Les experts du GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) sont unanimes : si nous n’agissons pas immédiatement, les scénarios même les plus optimistes prévoient un réchauffement irréversible de la Terre. Des conséquences irrémédiables sur les océans et les terres, la biodiversité, l’eau, l’agriculture… Toutes nos habitudes de consommation, de transports, d’aménagement vont être bousculées. Le changement de comportement n’est plus une question de calendrier ou de diplomatie, c’est tout de suite !
La réduction des gaz à effets de serre, la conversion à des énergies propres, non-carbonées et la préparation de "l'après-pétrole", voilà l’urgence pour tous."
Après cette lecture, on voit l'urgence : ce n'est pas de débaucher un ex-socialiste de plus !!! Sauf si Sarkozy veut s'enfoncer de plus en plus dans le mensonge ... et il a de grandes capacités !
Quel terrible aveu d'échec ! En écoutant le président de la République dresser le constat du durcissement des violences, il y avait de quoi se demander qui est en charge de la sécurité des Français depuis 7 ans...
Le Président de la République fait preuve d'une malhonnêteté incroyable en prétendant que l'insécurité connaitrait une "évolution défavorable" depuis... deux mois, comme si la présence d'armes dans certains quartiers, les intrusions dans les établissements scolaires, les phénomènes de bandes étaient une découverte récente. La ministre de l'Intérieur appréciera.
Quant aux mesures annoncées par le chef de l'Etat, on connait la technique : c'est celle des annonces en rafale destinées à saturer les médias.
Certes, il faut noter un mea culpa sur l'absence totale de politique de prévention. Pour le reste, il s'agit de la reprise des précédentes annonces du 18 mars (Gagny), 24 mars (Saint-Quentin), et 21 avril dernier (Nice).
Hélas, les Français savent que ce genre d'annonce sont le plus souvent sans lendemain.
Ainsi, la "reconquête prioritaire" de 25 quartiers annoncée aujourd'hui correspond, mot pour mot, au discours prononcé le 14 janvier 2004, par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui annonçait alors que "l'Etat de droit" serait rapidement restauré dans "23 quartiers prioritaires",... dispositif dont on attend encore les résultats.
Concernant les violences scolaires, plutôt que de miser exclusivement sur des dispositifs technologiques coûteux dont l'efficacité est loin d'être démontrée, le gouvernement ferait mieux de créer un nouveau corps de surveillants chargés de l'encadrement et de la sécurité dans les établissements scolaires les plus exposés aux violences. Rappelons que le taux d'encadrement des élèves a été divisé par deux depuis les années 70 et que 24300 postes de surveillants ont été supprimés depuis 2003.
Il est regrettable qu'à aucun moment le président de la République ne se demande pourquoi les mêmes mesures et les mêmes proclamations de fermeté depuis des années ne marchent pas sur le terrain.
Nicolas Sarkozy n'a pas compris que face à la violence, les Français n'attendent plus des discours mais des actes.
Mais sans doute l'effet recherché n'est pas celui de l'efficacité contre l'insécurité, mais seulement de jouer avec les inquiétudes des citoyens.