Dans le journal Les Échos, le président de l’Assemblée nationale UMP, Bernard Accoyer déclare :
"Pourquoi ne pas réfléchir aussi à une amnistie fiscale pour nos compatriotes qui accepteraient de rapatrier leurs capitaux ?"
Ainsi, comme solution "d’urgence", le troisième personnage de l’État propose de favoriser les plus riches, qui en plus, ont fraudé…
Avec de telles mesures, nous sommes très loin de la réforme profonde du système financier international qu’appelle cette crise. Bien au contraire, ce type de mesure l’alimente et légitime l’action de ceux qui se sont soustraits de la solidarité nationale en échappant à l’impôt.
Certains médias qui ne cessent de stigmatiser les précaires dans des sujets racoleurs du type "la France de la fraude" ne parlent jamais de cette autre France de la fraude à laquelle le président de l’Assemblée nationale fait aujourd’hui les yeux doux.