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Ils n’ont pas pu s’en empêcher... Elle les escagasse encore, les horripile toujours autant, les hystérise plus que jamais ! Relookée par l’ami des stars Dominique Besnehard et coachée par Ariane Mnouchkine, la "Ségo new look" avait à peine esquissé quelques moulinets le samedi 27 septembre sur la scène du Zénith de Paris qu’elle a reçu un tombereau de moqueries et d’attaques toutes plus violentes les unes que les autres venant... de son propre camp, comme d’habitude.
Martine Aubry qui, il est vrai, a fait preuve de moins d’audace corporelle devant les 200 militants venus l’écouter à la fête de la Rose d’Ingré (Loiret), a lâché un cinglant "chacun son style".
L’austère qui ne se marre pas, Bertrand Delanoë, engoncé dans son petit costume de fondé de pouvoir de la Jospinie, s’est vanté d’être, lui, "quelqu’un de naturel"...
Quant à Henri Emmanuelli, il a balancé une saillie digne de la logorrhée du sarkozyste Frédéric Lefebvre en dénonçant une "secte" et en moquant son mot d’ordre "fraternité".
C’est vrai ça, à quoi bon chanter cette valeur qui figure au fronton de nos mairies quand on voit la saine ambiance de camaraderie qui règne au sein du PS ?
On peut craindre que la performance de la présidente de la région Poitou-Charentes n’ait pas contribué à la présidentialiser d’avantage aux yeux de l’opinion. Mais elle a au moins eu un grand mérite : celui de montrer que ceux qui l’ont plombée avec tant de "fraternité" au printemps 2007 n’ont, eux non plus, pas changé.
Jusqu’à renouveler l’erreur de s’acharner sur une concurrente qu’ils prétendent pourtant considérer comme "nulle"...
Est-ce à dire que Royal ne le serait pas tant que ça et que la seule dirigeante PS
capable de rassembler 4 000 "supporters" pourrait arriver en tête
du vote des militants pour le congrès de Reims ?