le clip de campagne
= promesses faites, paroles tenues... sans augmentation d'impôts !
envoyé par regisco
L’entrée en campagne de Dominique Bussereau cherche à faire oublier qu’il est à la fois un candidat sur ordre et un candidat aux ordres.
Les adhérents de l’UMP avaient choisi l’élu charentais Henri de Richemont, le Château a choisi Bussereau.
Sa principale légitimité est donc d’être le candidat de Sarkozy, le président aux 26 taxes supplémentaires en trois ans, le président du “travailler plus pour gagner moins” et de l’effondrement du pouvoir d’achat.
En tant que ministre, il est l’homme du discours et des slogans : où en sont les autoroutes de la Mer ? Quant aux Lignes à Grande Vitesse, l’Etat fait la leçon aux collectivités locales mais ne finance qu’à 25%…
Il paraît qu’il veut s’engager à ne pas augmenter les impôts régionaux s’il est élu. Il serait plus crédible s’il n’avait pas augmenté les impôts des Charentais-Maritimes de 20% depuis deux ans qu’il est président du Conseil général.
Je lui rappelle que Ségolène Royal dirige la Région depuis cinq ans sans avoir jamais augmenté les impôts.
Désigné candidat comme on nomme un préfet, Dominique Bussereau défendra les intérêts du pouvoir central plus que ceux de la région.
Voulons-nous vraiment de Sarkozy à Poitiers en plus de Sarkozy à Paris ? A moins évidemment qu’en fin de compte, il préfère rester président du Conseil général. Après tout, il s’est déjà présenté deux fois à l’élection régionale et a démissionné aussitôt élu.
Dominique Bussereau, prenant la suite de Jean-Pierre Raffarin, vient de se discréditer en attaquant la Région Poitou-Charentes.
Une campagne électorale ne permet pas tout.
Nier le potentiel formidable que constitue la croissance verte pour l’avenir de notre région, c’est irresponsable. Nier que la Région n’a pas augmenté ses impôts locaux depuis 5 ans, c’est mentir.
Pire encore, dire que le véhicule électrique n’a pas d’avenir, c’est soit de l’incompétence, soit tirer contre son camp, contre les habitants de la région, c’est faire du mal à Heuliez, aux PME régionales et à leurs salariés qui ont su en un temps record mettre en production les premiers véhicules électriques à bas coûts. Les clients commencent à être nombreux.
Le véhicule électrique va marcher et tous les élus devraient aider Ségolène Royal pour contribuer à la réussite de ce qui est déjà une fierté régionale.
Jean-Michel Clément, député de la circonscription du sud-Vienne (notamment de Chauvigny où est conçue la Simplicty)
Jean Grellier, député du nord-Deux-Sèvres (où se trouve Heuliez)
Jean-François Macaire, Vice-Président de la Région chargé de l’Economie
Ségolène Royal soigne ses effets d'annonce. En déplacement, hier, à Angoulême, la présidente de Poitou-Charentes a créé la surprise en glissant à l'oreille de l'Agence France-Presse qu'elle proposait au Modem une alliance locale dès le premier tour des régionales. Elle garantit cinq places éligibles au parti de François Bayrou, "ce qui permet de constituer un groupe à la Région". Cette annonce a été diffusée en début de soirée, quelques minutes avant le journal de 20 heures de TF1, où Mme Royal, interrogée au téléphone, a confirmé et expliqué sa proposition.
Cette main est tendue au Modem le jour où François Bayrou a réuni ses troupes en congrès à Arras et prôné l'avènement d'un "arc central" qui va "de la gauche républicaine à la droite sociale, en passant par le centre et les écologistes".
"Il a raison, il faut faire cet arc central " a dit Mme Royal, en ajoutant : "Pourquoi attendre les prochaines élections ?" La responsable socialiste, qui a indiqué avoir fait cette proposition au Modem local, dit espérer que "le Modem central donnera son aval à cette innovation politique". L'ancienne candidate à l'Élysée est "prête à rencontrer le président François Bayrou", et elle veut "faire de sa région un laboratoire du rassemblement, des altermondialistes au Modem".
Comment analyser cette main tendue d'une femme qui, longtemps, a dit "refuser de négocier avec les appareils politiques" ? Coup de poker d'une élue en chute dans les sondages ? Au plan national, tout d'abord, Mme Royal coupe l'herbe sous le pied à François Bayrou. Elle lui prend la vedette. À Arras, l'intéressé n'a toujours pas souhaité réagir.
La danse du ventre
Au plan régional, ensuite, la présidente sortante poursuit sa politique d'ouverture. Les Verts et les communistes ont préféré faire listes seuls ? Elle débauche, recrute deux verts et un syndicaliste, et s'ouvre à la société civile. Aujourd'hui, rien d'étonnant à ce qu'elle propose cinq places éligibles au Modem. En effet, il existe un réel malaise dans les rangs du Mouvement en Poitou-Charentes, qui n'a toujours pas de chef de file. Les militants locaux ont suggéré le nom d'Alexis Blanc, 34 ans, de l'île d'Oléron. Le Charentais Pascal Monier est aussi candidat. Mais le national préfère Élisabeth Delorme-Blaizot, conseillère régionale sortante. Paris devait trancher mardi dernier. Rien n'a été réglé.
Alexis Blanc en a d'ailleurs parlé avec François Bayrou. Le ton est monté. Aujourd'hui, Alexis Blanc fait monter la pression : "Mme Royal m'a appelé ce samedi après-midi. Je lui ai répondu que sa proposition était honnête. Oui, en Poitou-Charentes, nous pouvons être les précurseurs de cette alternance que François Bayrou appelle de ses voeux.
Maintenant, que Paris arrête sa danse du ventre et nous dise ce que nous devons faire localement !"
Jérôme Sourisseau, responsable du Modem en Charente, est plus circonspect : "Notre stratégie, c'est l'autonomie au premier tour. En fonction des résultats, nous verrons quel est le meilleur rassemblement pour la région."
À gauche, en revanche, certains grimacent. C'est le cas de Pouria Amirshahi, le premier fédéral de Charente : "C'est inadmissible ! Pourquoi a-t-elle attendu le lendemain de notre vote interne pour abattre ses cartes ? Elle a manqué de loyauté envers les militants !"
Ségolène Royal, présidente PS sortante de la région Poitou-Charentes, a indiqué vendredi à La Rochelle que deux militants Verts, dont un conseiller régional sortant, et un syndicaliste des New Fabris figuraient sur ses listes aux élections régionales.
Guy Eyermann, porte-parole CGT des salariés de l'équipementier automobile New Fabris de Chatelleraut, et Georges Stupar, conseiller régional sortant et porte-parole des Verts dans son département, seront en position éligible dans la Vienne.
Alain Bucherie, adjoint au maire de La Rochelle et trésorier régional des Verts Poitou-Charentes, sera candidat en Charente-Maritime.
"C'est la dynamique du rassemblement à petits pas que je veux mettre en place jusqu'au dépôt des listes", a expliqué Ségolène Royal, en marge du 55e anniversaire de l'Imprimerie rochelaise. Il est "probable" que d'autres Verts rejoignent ses listes, qui doivent être déposées en préfecture avant le 15 février, a-t-elle affirmé, avant de préciser qu'elle était également "en discussion" avec des membres du Parti communiste.
Contrairement à 2004, les Verts comme le PC présenteront des listes indépendantes du Parti socialiste au premier tour des élections régionales en Poitou-Charentes.
Inscrits | 770 | (base vote du 1er octobre ?) |
Votants | 280 | 36,4 % des inscrits |
Pour | 235 | 83,9 % |
Contre | 19 | 6,8 % |
Abstention | 26 | 9,3 % |
Le représentant de la motion "E" à la commission électorale fédérale nous a communiqué les résultats du vote du 3 décembre pour le département du NORD :
Inscrits | 10 644 | |
Votants | 4 475 | 42.04% des inscrits |
Exprimés | 4 417 | 98.70% des votants |
Nuls / blancs | 58 | 1.30% des votants |
Pour | 3 157 | 71.47% des exprimés |
Contre | 910 | 20.60% des exprimés |
Abstention | 350 | 7.92% des exprimés |
Plusieurs réclamations ont été examinées. Elles portaient toutes sur la composition de la liste et la représentation des territoires.
Il n’y a eu aucune réclamation, ni sur le déroulement du vote, ni sur les résultats du vote dans les sections.
Il convient de noter qu'il manquait les résultats de vote de 17 sections, soit parce le vote n'a pas eu lieu, soit parce les résultats n'ont pas été transmis dans les délais impartis.
Cela représente 342 camarades inscrits (3.21%) dont le vote n'est pas comptabilisé.
Les représentants des motions n'ont émis aucune réserve. Ils ont unanimement approuvé et validé le vote sur la liste départementale.