En effet, c'est Martin MALVY qui, dans la région MIDI-PYRENEES, réalise le plus gros résultat : plus de 67 % !!! (selon des informations publiées dans Libé Toulouse)
REGIONALES EN POITOU-CHARENTES
Vidéo du 18 mars 2010 :
Le grand rassemblement républicain, fraternel et convivial
d'entre deux tours des élections régionales
au port de pêche de Chef de Baie, à La Rochelle
Autour d'une dégustation de produits de la mer en solidarité avec les ostréiculteurs touchés par la tempête, ainsi que de produits laitiers en présence de producteurs laitiers qui souffrent de la crise actuelle.
Ce rassemblement s'est déroulé en présence de plusieurs partenaires de la liste conduite par Ségolène ROYAL.
Les socialistes, si la liste Mandroux a été éliminée dès le premier tour en Languedoc-Roussillon, n’en ont toujours pas fini avec Georges Frêche. Quelle consigne de vote donner pour dimanche? Joli tiraillement. La première secrétaire du PS, Martine Aubry, avait appelé lundi à «faire barrage à la droite et à l’extrême droite» tout en refusant de soutenir le sortant divers gauche.
Les députés, Pierre Moscovici, François Hollande, et l’eurodéputé Vincent Peillon, sont allés plus loin. «Pour battre la droite et l’extrême droite, il ne reste plus qu’un bulletin, c’est celui de Georges Frêche», a posé Moscovici sur Public Sénat.
Hollande, dans un entretien à la Tribune, opine: «puisque sa liste est la seule en face de celle de la droite, c’est elle qui doit avoir notre soutien.» Allant jusqu’à regretter la décision du PS de présenter une autre liste face à Frêche - «pas ce qu’on a fait de plus intelligent» -, Peillon, sur RMC, juge que «les urnes ont parlé» dimanche et appelle à voter pour Frêche... qu’il souhaite «évidemment» voir compté dans un éventuel grand chelem du PS.
Claude Bartolone, lui, ne saute pas le pas. «Je ne sais pas, hésite-t-il sur France info. C’est à eux [électeurs] de voir, s’il y a une triangulaire et qu’il n’y a pas de danger de victoire de la droite...Je leur dis: faites comme vous voulez mais il faut éviter que la droite et l’extrême droite puissent triompher.»
François Fillon s’est donc fait un plaisir de souligner cet embarras: «Il n’y a plus de réflexion autour de la morale et de l’éthique. Il faut battre la droite, il faut donc élire Georges Frêche», a-t-il raillé.
Selon un sondage à paraître demain dans "Sud Ouest", Ségolène Royal (63%) l'emporterait largement devant Dominique Bussereau (37%) lors du second tour des élections régionales.
Avec plus de 34 % au premier tour des élections régionales, dans la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche a étrillé Hélène Mandroux du parti socialiste (7%).
Selon lui, "c'est un désaveu cinglant pour le PS", a-t-il déclaré sur France 2 :
Accord avec Europe Ecologie
Dans un bon climat de discussion et après un contact hier soir, nous avons réalisé l’union avec Europe Ecologie.
Parallèlement, Paul Fromonteil, et la fédération du parti communiste de Charente-Maritime ont lancé un appel pour voter pour notre liste.
Toutes les conditions sont remplies pour amplifier notre avance, afin de donner à notre région la force d’accélérer son avance écologique sociale et économique et pour donner à chacun les chances d’un devenir meilleur. Je compte sur chacun et chacune pour se mobiliser auprès des abstentionnistes car la participation démocratique est au cœur de notre projet.
Amicalement,
Ségolène ROYAL
Source : charentelibre.com - le 16 mars 2010
Il y a bien eu quelques roulements d'épaule, quelques va-et-vient et sous-entendus lourds de menaces. Du moins du côté d'Europe Ecologie. Mais hier soir à 19 heures l'affaire était entendue. La liste de Ségolène Royal, présidente sortante, (39 % des voix au premier tour dimanche) et la liste d'Europe Ecologie conduite par l'élue angoumoisine Françoise Coutant (12 %), fusionnaient. Elles ne feront qu'une au deuxième tour dimanche prochain. L'impossible tractation que nourrissaient encore la semaine dernière Dominique Bussereau, leader de la liste UMP, et Jean-Pierre Raffarin qui a mené une campagne active, pour y croire encore à la faveur d'une triangulaire, a tourné court. Une première réunion rapide dimanche en soirée, sans la présidente de région, puis deux hier, dont une avec Ségolène Royal, auront suffi. Le boulevard est désormais complètement ouvert à Mme Royal pour un deuxième mandat.
Europe Ecologie a obtenu ce qu'il exigeait, neuf sièges, «la stricte application mathématique des résultats», insistait Françoise Coutant à la mi-journée quand Ségolène Royal souhaitait encore s'en tenir à huit sièges et se montrait un rien cinglante, «les Verts voulaient se compter, ils ont reculé par rapport aux élections européennes de juin 2009 [ndlr, de 2,5 points], ils ont montré ce qu'ils étaient». Mais de toute évidence la présidente sortante ne voulait pas traîner en route. L'enjeu d'un siège ne valait pas de ternir, notamment au risque d'un retentissement national négatif, la dynamique de son large succès du premier tour.
"Tout le monde a fait un effort pour accueillir les candidats d'Europe écologie", commentait sobrement hier soir Alexandre Godin, le directeur de cabinet de Ségolène Royal. Ainsi les radicaux de gauche et les anciens membres du MoDem passent de trois et quatre postes éligibles prévus à deux et trois. Ainsi également, Corinne Cap, l'un des trois élus Verts du précédent mandat ralliés dès le premier tour à Ségolène Royal, fait les frais de la fusion.
En revanche, quatre représentants du monde des salariés sont en position éligible, deux l'étaient déjà, Émile Bregeon (Heuliez) et Guy Eyermann (ex-New Fabris), deux le deviennent, Guy Emon (CGT cheminots) et Geneviève Pailaud (ex-Camif) venue de la liste Europe Ecologie. En Charente, outre Françoise Coutant, Jean-Christophe Hortolan est en situation de devenir dimanche prochain conseiller régional. Au final, et dans l'hypothèse plausible d'une victoire de Ségolène Royal contre Dominique Bussereau à 58-42, il resterait de 17 à 19 places pour les socialistes dans une majorité forte de 38 à 40 sièges (sur 55). Ils étaient vingt-deux dans la mandature précédente. Ségolène Royal aura réussi l'ouverture comme elle l'avait programmée. N'avait-elle pas promis onze sièges aux Verts s'ils s'étaient ralliés au premier tour. Ils seront neuf plus deux ex.