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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 20:00

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Législatives : pourquoi la gauche

doit sauver Ségolène Royal

Source : NouvelObs.com  -  le 11 juin 2012

 

Il serait juste et "normal" que l’ex-candidate à l’Elysée l’emporte à La Rochelle. Pour services rendus à la gauche, au pays… et à la victoire de Hollande.

Il y a quelque chose de profondément injuste dans l’animosité dont Ségolène Royal est aujourd’hui la cible. Les mines réjouies des caciques de l’UMP, mais aussi les sourires en coin de certains élus socialistes, voire de quelques observateurs parisiens qui n’ont jamais souffert l’impie du Poitou, ont quelque chose de malsain. L’ancienne candidate de la gauche à la présidentielle de 2007 se retrouve aujourd’hui piégée, prise en tenailles par une coalition d’intérêts médiocres.

Car enfin, quel est le crime de Ségolène Royal ? Qu’est ce qui lui vaut de voir son destin de parlementaire menacé de partir en fumée sur le bûcher de la sainte Inquisition des authentiques "charentais" pure souche ? 

Faire barrage à "l'intruse"

Candidate à La Rochelle, elle ne s’est pas soumise au vote des militants PS pour faire valider sa candidature. C’est une faute. Soit. Mais les mêmes qui mettent en doute la validité du vote des adhérents socialistes dans de nombreuses fédérations du pays où flotte un parfum de fausses cartes en font, dans ce cas précis, un mode de sélection parfait, symbole d’une démocratie interne irréprochable. On comprend qu’Olivier Falorni, ex-premier secrétaire de la fédération PS de Charente-Maritime, ait fondé l’espoir que cette procédure récompense son pedigree d’apparatchik. Il oublie toutefois un détail : la rue de Solférino ayant réservé cette circonscription pour une candidature féminine, il n’aurait pas pu concourir… Là aussi, on se félicite que la direction du PS torde le bras de quelques caciques socialistes pour offrir un siège aux femmes… sauf lorsqu’il s’agit de faire une place à Ségolène Royal. Etrange.

Quant à l’argument avancé par l’ancien ministre UMP Dominique Bussereau pour voler au secours du dissident, il pourrait prêter à sourire s’il n’exhalait des relents d’apologie du terroir un tantinet malodorants. Bussereau appelle les électeurs de droite à faire barrage à "l’intruse" Ségolène Royal qui n’est même pas de… Charente-Maritime ! Faut-il lui rappeler qu’elle préside aux destinées de la région Poitou-Charentes depuis 2004 et qu’elle a sans doute fait davantage que lui pour la gloire de cet étendard régional ? 

Aigreurs de concurrents

Dominique Bussereau, que l’on connut mieux inspiré, exhorte même les troupes UMP à soutenir Olivier Falorni parce qu’il s’agit d’un "candidat de terrain". Et le "candidat de terrain", lui, ne ment pas, c’est bien ça ? Là aussi, Ségolène Royal est perdante à tous les coups : soit ses adversaires la caricaturent en grande prêtresse du Poitou prête à toutes les excentricités pour défendre le Chabichou ou pour sauver Heuliez, soit ils la repeignent en "intruse" parisienne venue d’ailleurs... Triste sort que d’être ainsi l’objet des aigreurs de ses concurrents. D’autant que Falorni, Bussereau et tous ceux qui à travers la France ont lancé à l’occasion de ces législatives une chasse aux parachutés assez nauséabonde devraient se souvenir que les législatives ne sont pas des élections locales mais nationales.

En l’occurrence, ce scrutin vise à élire des députés de la Nation qui ont mission de faire la loi au Palais-Bourbon, et non pas à désigner des défenseurs d’intérêts locaux, géographiques et catégoriels. Sous la III ème République, Clémenceau, Gambetta, Ferry et tous ceux qui ont conforté cette démocratie parlementaire qui nous est chère changeaient souvent de département et concouraient un peu partout en France, parfois même dans plusieurs circonscriptions à la fois. C’était l’époque où ces pionniers posaient les fondements d’une République authentiquement une et indivisible. 

Attaques sexistes

En fait, Ségolène Royal n’est pas seulement victime de l’appétit d’un irascible ambitieux local qui, devancé au premier tour, aurait dû se conforter au réflexe dit de "discipline républicaine" qui régit, d’ordinaire, les relations entre candidats de gauche. Elle n’est pas davantage menacée par un micro-climat charentais qui condamnerait l’électeur rochelais à opter forcément pour une forme de consanguinité électorale. Non, Ségolène Royal paye sans doute ses erreurs, et d’abord ce caractère bien trempé qui lui a causé tant d’ennemis. Mais elle est surtout victime de ce cénacle politico-médiatique qui n’a jamais vraiment accepté, au fond, cette drôle de personnalité.

Elle n’est pas du sérail et n’est pas parvenue à s’en faire accepter. L’a-t-elle d’ailleurs vraiment cherché? "Madame sans-gêne" du PS, Ségolène Royal ne s’est pas laissé intimider par tous ces éléphants du PS qui n’ont jamais voulu lui céder la place. Elle n’a pas davantage baissé pavillon devant la violence des attaques d’une droite qui l’a si souvent moquée. Elle a enduré sans faiblir nombre d’attaques sexistes, venues de droite comme de gauche. Enfin, elle a contribué à dessiller les yeux de son camp sur nombre de questions sociétales en impulsant l’aggiornamento sur des thèmes comme l’école, la sécurité ou l’environnement, et des valeurs telles le respect, l’autorité ou "l’ordre juste". 

Un chemin de croix parmi les siens

Au final, qu’un de ses ex-camarades tente de l’éliminer avec le concours actif de la droite n’est pas si surprenant pour celle qui eut à subir, en 2007, un traitement d’une violence inédite avec le passage à l’ennemi sarkozyste d‘un des piliers de sa campagne en plein sprint élyséen. Car si Ségolène Royal commit bien des erreurs et maladresses, c’est vrai, son parcours s’apparenta aussi, parfois, à un chemin de croix parmi les siens. Il y eut, en 2007, les crocs-en jambe des multiples des hiérarques socialistes qui voulaient sa perte, la trahison de Judas-Besson en point d’orgue, ou encore les manigances d’Aubry et compagnie pour l’empêcher de s’emparer du PS au congrès de Reims de novembre 2008. Le second tour de l’élection législative de La Rochelle sera-t-elle son ultime station dimanche prochain ?

A se souvenir des services qu’elle a su rendre à la gauche tant en 2007 qu’en se consacrant sans état d’âme à faire triompher son ex-compagnon cinq ans plus tard, et à observer la délectation avec laquelle Jean-Pierre Raffarin, Jean-François Copé et tout l’état-major de l’UMP se pourlèche les babines en espérant la chute de l’ex-icône repeinte en sorcière, les électeurs de gauche de la 1ère circonscription de Charente-Maritime doivent comprendre qu’il est de leur devoir de sauver la mise de Ségolène Royal. Ce ne serait que justice.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:00

l-UMP-va-t-elle-croquer-la-pomme.jpg

  Alliances UMP/FN :

mettre un terme à une ambiguïté inacceptable

Source : parti-socialiste.fr

 

Pour la première fois depuis 1986, le Front National peut rentrer à l'Assemblée nationale.

Si le PS a appellé avec la plus grande fermeté à faire battre le FN, les déclarations de rapprochement entre candidats UMP et Front National aux élections législatives se multiplient. L'UMP abrite désormais en son sein, sans réprobation ni sanction, des candidats-passerelles chargés du rapprochement avec l'extrême-droite. 

Désintox : Front de gauche / FN, l'amalgame inacceptable

Pour justifier ses ambiguïtés et ses dérives vis-à vis du Front National, l'UMP a choisi de renvoyer dos-à-dos les alliances UMP-FN avec celles du PS et ses traditionnels alliés de gauche, en particulier le Front de Gauche. Cet amalgame est inacceptable, car en affirmant que le PS s'allierait ainsi avec des forces prétendument extrémistes et non démocratiques, l'UMP falsifie la réalité politique et historique, pour des raisons dangereuses d'opportunisme électoral. 

La passivité coupable de l'UMP

"A droite, le gaullisme on ne le retrouve plus, et la République, on la cherche assez souvent" a réagi Martine Aubry, première secrétaire. Et Jean-Marc Ayrault d'estimer que l'UMP, tentée par cette alliance, doit clarifier sa position. Qualifiant le décalage entre la passivité de ses discours et l'acceptation tacite d'alliances locales, d'hypocrisie. 

"Copé prétend qu'il est clair avec l'extrême-droite mais ne condamne personne" constate encore Harlem Désir. La passivité coupable face à une telle dérive et un rapprochement dangereux avec les thèses de l'extrême droite devraient inquiéter tous les humanistes et les républicains estiment les porte-paroles du PS qui appellent dans un communiqué à rejeter fermement cette dérive.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 12:00

marionnette---le-parrain.png 

On ne parle que de ça : la compagne du Président l'a placé en position délicate, en adressant ses encouragements au dissident PS opposé aux Législatives à Ségolène ROYAL à La Rochelle.

Et si on allait bientôt regretter Carla ??? Ce serait un comble !

Il n'empêche, on s'est assez gaussé du couple d'avant le 6 mai, et que la droite ironise maintenant sur cet épisode de "Dallas à l'Elysée" est dans l'ordre des choses. Bussereau, Raffarin jubilent.

Un conseiller de l'UMP revient même sur à un épisode plus ancien de la saga : "Vous avez aimé Cécilia, vous adorerez Valérie !"

 

Face au dissident, devenu également le candidat de l'UMP / FN -- bel exploit -- Ségolène l'emportera t-elle ? Réponse dimanche.

Je me souviens de meetings, et de réunions en cercle restreint avec Ségolène ROYAL, j'ai encore en tête cette phrase : "On ne m'aura rien épargné" !

 

Il y a encore, fort heureusement, des soutiens fidèles de la combattante Ségolène ROYAL ... la fidélité, une dentée rare. Jean-Louis BIANCO est de ceux-là. Homme raisonné, il a dû bien peser les mots avant de mettre en cause des soutiens en coulisses de Falorni, tirant les ficelles : 

 

Sur le blog de Jean-Louis BIANCO - 12 juin 2012 :

"Indigné"

 

1) La règle, c’est de se désister pour le candidat de gauche arrivé en tête. Elle s’applique même à Monsieur Falorni.

2) Valérie Trierweiler se permet de twitter un message de soutien à Olivier Falorni. De quoi se mêle t’elle ? Ce n’est pas elle que nous avons élue.

3) Et Lionel Jospin ? On dit qu’il soutient Olivier Falorni. J’attends de celui qui a été premier secrétaire du Parti socialiste qu’il dise publiquement qu’il soutient Ségolène Royal.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 09:00

avec J-M Ayrault - La Rochelle 

Fort heureusement, au Parti Socialiste le temps des petites phrases est révolu ... quoi que ? L'appréciation de J.M Ayrault version 2012, venu à La Rochelle soutenir Ségolène ROYAL est bien meilleure qu'en mars 2010. Il avait voulu à l'époque faire de l'humour (au"Théatre des deux ânes" !) aux dépens de Ségolène en ces termes :

"Si j'avais été le premier ministre de Ségolène Royal, j'aurais peut-être encore plus souffert que François Fillon avec Nicolas Sarkozy !"

Allez, on garde les archives mais on passe l'éponge !!!

 

Jean-Marc Ayrault à La Rochelle :

"Ségolène Royal est la seule candidate"

Source : sudouest.fr  -  le 2 juin 2012

 

En visite vendredi à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, a rencontré des chefs d'entreprise. Mais il a surtout apporté son soutien plein et entier à la présidente de Poitou-Charentes pour les législatives. 

Ségolène Royal a le sourire. C'est tellement vrai - et si peu fréquent ces derniers temps… - qu'hier, à La Rochelle, pour la venue de Jean-Marc Ayrault, une seule petite phrase revenait en boucle : "Elle est de très bonne humeur." Et ce n'est pas parce que la foule des grands jours ne s'est pas franchement déplacée à son meeting, donné en soirée à deux pas de l'Aquarium, qu'elle risque de le perdre.

Certes, la présence à ses côtés de Maxime Bono, le maire des lieux, et du Premier ministre aurait dû lui offrir une meilleure affluence. Mais l'essentiel est ailleurs. Il tient en quelques mots. Le locataire de Matignon l'a dit et répété avec toute la tranquillité qui le caractérise : il la soutient pleinement pour les législatives.

Et c'est sans aucun doute ce message que l'on retiendra de son déplacement en Charente-Maritime, précisément dans la circonscription que la présidente de Poitou-Charentes entend conquérir. Au nez et à la barbe, faut-il encore le rappeler, d'Olivier Falorni, l'ex-responsable du PS départemental, aujourd'hui son principal adversaire.

Pas d'annonces

Et pourtant, celui qui sera bientôt l'ex-maire de Nantes était d'abord venu inaugurer ici sa première rencontre officielle avec les acteurs économiques. Une table ronde organisée avec près d'une centaine de chefs d'entreprise à l'Imprimerie rochelaise qui a donné lieu à un échange courtois, mais sans aucune annonce de la part de Jean-Marc Ayrault. Rien que l'on ne sache déjà.

Il a bien été question de la future banque publique d'investissement, de l'avenir des heures supplémentaires, du pouvoir d'achat et de la croissance verte notamment, mais globalement, sur tous ces sujets, le Premier ministre s'est borné à rappeler sa volonté de mobiliser les énergies. "De travailler avec les territoires".  "Tout ne se fera pas de Paris", a-t-il promis.

En revanche, s'il est un sujet qu'il n'a pas renvoyé à la prochaine conférence sociale - qui, elle, devrait éclaircir tous ces dossiers -, c'est celui des législatives : "Je veux adresser un message aux électeurs à La Rochelle. Leur dire que Ségolène Royal est une personnalité qui joue un rôle important dans la vie politique française : elle a été candidate à l'élection présidentielle française, elle a une très grande expérience, elle a été dans le gouvernement. En même temps, elle incarne un esprit de renouveau et d'innovation." Difficile de dérouler plus beau tapis rouge.

Ségolène Royal, dont la campagne impeccable derrière François Hollande n'est pas étrangère à ces louanges, ne s'y est pas trompée, elle que les sondages donnent en tête au premier tour avec 33 %. À la question de savoir si cette visite du Premier ministre était un vrai coup de pouce pour sa candidature, elle a répondu par l'affirmative : "C'est un plus très important".  "Mais, ajoute-t-elle, il y a une dynamique de campagne. Je ne m'occupe pas des chiffres, je m'occupe des électeurs."

Qu'importe donc qu'Olivier Falorni, cet ancien camarade de la maison rose, rêve de contrecarrer ce plan. 3Ségolène Royal est la seule candidate, insiste Jean-Marc Ayrault. Je vais partout soutenir les candidats qui portent les messages de la majorité présidentielle. Il est important que les Français donnent au président de la République les moyens de son action."

En clair, il ne faut pas que la petite entreprise des législatives vienne, elle aussi, à connaître la crise. Le meilleur moyen pour que Ségolène Royal perde le sourire.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:00

logo-PS-invers-.jpg 

Comme c'est beau la solidarité ! L'appui des sommités régionales et locales permet aux "dissidents" aux législatives de se parer de toutes les vertus, et de se transformer en accusateurs : on n'accepte pas les règles communes dans le parti (ça s''appelle les statuts), mais peu importe, on rejette la faute à ceux qui en sont les garants, et on profère quelques menaces au passage !

Si je ne suis pas un aficionado de la direction actuelle du PS, je tiens toutefois à souligner que la discipline dans un groupe est essentielle. Combien de personnalités du PS, imbues de leur personne, s'en sont affranchies, discréditant ainsi l'image d'un parti dit de "rassemblement", le mot magique depuis des lustres ? Des noms ? : Lang, Fabius, Bartolone, Emmanuelli, et j'en passe ! Ceci au niveau des chefs à plumes nationaux, mais les sous-chefs locaux ne sont pas en reste : 

 

Daniel Percheron derrière Kucheida :

vent de fronde contre Martine Aubry

Source : lavoixdunord.fr  -  le 1er juin 2012

 

Au lendemain de son exclusion du PS, Jean-Pierre Kucheida a réglé ses comptes avec la "tsarine" Aubry et "l'escroc Montebourg". À Annequin, chez son suppléant, le député de Liévin, dissident dans la 12e, a fait valoir un soutien de poids : le président du conseil régional, Daniel Percheron. 

Ah, qu'il était heureux ce jour de juin, Yves Dupont ! Si fier que François Hollande choisisse sa commune, Annequin, pour lancer sa campagne de la primaire citoyenne. Presque un an a passé depuis ce rassemblement "hollandais" et les mêmes soutiens ou presque remplissent la salle ce mercredi  : le président du conseil régional, la sénatrice-maire de Cambrin Odette Duriez, l'ancien ministre Jacques Mellick, et cet élu donc que Jean-Pierre Kucheida a pris comme suppléant. Cet homme exclu mardi, avec le député-maire de Liévin, par le bureau national du PS.

Alors ce soir-là, l'heure est aux lendemains qui déchantent, à la révolte contre "le comportement scandaleux de la première secrétaire". Celle qui, selon Yves Dupont, " n'a pas accepté le grand ministère que François Hollande lui proposait", celle qui "ne supporte pas que Daniel Percheron soit encore président de la Région".

Pour Odette Duriez, qui propose de "ramasser toutes les cartes et de les envoyer à Martine Aubry", pas de doute, cette dernière vise Daniel Percheron à travers Kucheida. Elle lance, menaçante : "Elle devrait faire attention : au Sénat, on a une petite majorité".

Mais puisqu'on est tous exclu, elle devrait faire attention. On est trois sénateurs ici..." Pendant une heure au micro, Jean-Pierre Kucheida ajuste le costume de la victime, donne rendez-vous le 18 juin, au lendemain du second tour, et accuse "l'escroc Montebourg" d'être à l'origine de tous ses maux, en particulier ces soupçons de corruption qui pèsent toujours sur sa personne. Celui qu'on a dit à la tête d'un système dans la fédération dénonce la "dérive" du PS sous Martine Aubry : "Il n'y a plus qu'une personne qui décide. Si encore on n'était que deux à être exclus, mais des dizaines et des dizaines de socialistes le sont parce qu'ils ne plaisent pas à la tsarine." À son côté, Daniel Percheron applaudit chaudement. Sans citer la maire de Lille, lui qui soutient aussi des dissidents dans la circonscription voisine de Béthune invite les militants à ne plus penser à "la mascarade nationale" : "Il faut voter pour ce que nous sommes."

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 15:00

 

SR-et-des-elus-de-Poitou-Charentes.jpg

 

Législatives :

Ségolène Royal ne cumulera pas

Source : La Nouvelle République  -  le 21.05.2012


 

Invitée de France Bleu Poitou hier matin, Ségolène Royal, a annoncé officiellement qu'elle renoncerait à la présidence du conseil régional de Poitou-Charentes si elle était élue députée à La Rochelle le mois prochain. En campagne pour la présidence de l'Assemblée nationale (comme Jack Lang et Jean Glavany d'ailleurs), l'ancienne députée des Deux-Sèvres accepterait ainsi de se soumettre au non-cumul des mandats.

Pourtant, il y quelques semaines, sur les mêmes ondes radiophoniques, elle déclarait qu'elle honorerait le mandat que lui ont confié les Picto-Charentais tant que son parti n'imposerait pas le non-cumul. L'élection de François Hollande a changé la donne : s'il y a une majorité socialiste à l'Assemblée nationale en juin, il y aura une loi qui limitera le cumul des mandats.
Cette décision n'étonne donc pas son vice-président, Jean-François Macaire, qui le juge conforme "au fait qu'elle a toujours défendu le non cumul des mandats". Il rappelle qu'elle avait déjà montré l'exemple en 2007 en ne sollicitant pas le renouvellement de son mandat de députée des Deux-Sèvres, "favorisant ainsi l'émergence de Delphine Batho, qui est aujourd'hui au gouvernement"

 

"C'est une bonne nouvelle pour les Rochelais "
"C'est une bonne nouvelle pour les Rochelais à qui elle montre que c'est essentiellement à leur territoire qu'elle se consacrera, continue ce fidèle. Et il n'y a pas d'inquiétudes à nourrir pour le conseil régional puisque l'impulsion a été donnée et que le travail se poursuivra." C'est vrai que la collectivité régionale avait continué à tourner pendant la campagne des présidentielles en 2007 ou celle des primaires l'an dernier.
Ceci dit, Ségolène Royal s'est bien gardée de fixer une date précise pour son départ. A la radio, elle a indiqué que celui-ci se ferait "en concertation avec les équipes", et pas avant d'avoir mené à bien certains dossiers, citant "le photovoltaïque, la banque régionale d'investissement, les digues". Elle n'a pas, non plus, indiqué qui pourrait lui succéder à la tête du conseil régional. "C'est elle que les électeurs ont désignée en 2010, c'est donc à elle d'organiser les choses s'il doit y avoir une succession", estime Jean-François Macaire.

en savoir plus

Qui pour lui succéder ?

Qui s'assoira dans le fauteuil que laissera Ségolène Royal au conseil régional de Poitou-Charentes si elle redevient députée ? Dans cette hypothèse, les regards se tournent immanquablement vers Jean-François Macaire, premier vice-président, fidèle parmi les fidèles depuis 2004.
"J'ai toujours dit que j'étais disponible et préparé, assure celui-ci. Mais il ne s'agit pas d'une auto proclamation, ce n'est pas à moi de décider."  Parmi les autres « royalistes » du premier cercle, socialistes évidemment, Yves Debien (Deux-Sèvres) ou Françoise Mesnard (Charente-Maritime) pourraient également figurer en bonne position pour cette succession.

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 12:00

 

Compte tenu de mon attachement de longue date au non cumul des mandats, aux progrès (bien trop lents) en la matière (et au combat permanent pour cette idée dans toutes les instances du PS où il m'est possible d'intervenir !), je me rejouis de l'engagement pris par l'un des candidats (EELV) dans le dunkerquois.

Un exemple à suivre, en attendant une loi définissant pour toutes les formations politiques cette obligation, une loi dont il faudra bien surveiller les contours. Rien n'est gagné !

 

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Les Verts : "Un nouveau souffle

pour la démocratie" dans la 13e du Nord

Source : lavoixdunord.fr  -  le 18 mai 2012 

 

 

S'il était élu député de la 13e circonscription, Marcel Lefèvre abandonnerait ses mandats d'adjoint au maire de Dunkerque et de vice-président de la communauté urbaine. 

Le candidat titulaire pour Europe Écologie Les Verts Marcel Lefèvre s'appliquerait la règle du "non-cumul des mandats". Il y voit une manière de "donner un nouveau souffle pour la démocratie". Il soutient la création d'un "conseil de circonscription", une façon pour un élu de garder le contact avec le terrain et de "faire participer les citoyens". Il plaide aussi pour "la parité homme-femme" et "le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales". Ces propositions ne constituent qu'un aspect des idées qu'il défendra d'ici au 10 juin.

"Ni nucléaire, ni effet de serre", résume-t-il pour parler de l'environnement. Il s'inspire du "plan climat" mis en place par la CUD (20 % d'économie d'énergie, 20 % en moins d'émissions de gaz à effet de serre, 20 % d'utilisation des énergies renouvelables) pour, par exemple, arriver à ce que l'électricité soit produite à 40 % par des énergies renouvelables. Son credo : "Développer les énergies renouvelables dans le Dunkerquois", "pousser à la reconversion de la filière nucléaire". Il égratigne au passage les tenants de l'industrie lourde et de la pétrochimie telles qu'elles se pratiquent depuis des décennies.

Marcel Lefèvre estime : "La région de Dunkerque a besoin du souffle de la transformation écologique, source d'emplois non délocalisables." Et de citer "l'agriculture biologique", "l'économie sociale et solidaire", la construction ou la rénovation de logements "avec des matériaux écologiques". Il se dit partisan du développement de l'éolien offshore. Il regrette : "L'État n'est pas au rendez-vous des investissements portuaires" à Dunkerque.

Sur le chapitre "un logement décent pour tous", il préconise "le blocage et l'encadrement des loyers" et la construction des logements basse consommation. Il existe en France 4,5 millions de personnes en "précarité énergétique" : plus de 10 % de leurs revenus passent dans le paiement du gaz, de l'électricité, du fuel... L'ancien chef de service médicosocial défend la notion d'hôpital public et "la production d'aliments de bonne qualité".

"Claudine Ducellier et moi connaissons bien la circonscription", indique Marcel Lefèvre, candidat pour la troisième fois à des législatives. Sa remplaçante, adjointe de quartier, conseillère communautaire déléguée, conseillère en insertion professionnelle, se présente pour la deuxième fois à des législatives.

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 16:00

 

la-loi---statue.jpg 

Quand les règles de vie commune (les statuts) dans un parti politique, une association, un syndicat, etc ... sont bafouées ou appliquées selon les circonstances, les individus en cause ou le bon vouloir des "chefs à plumes", je pense qu'il y a lieu de condamner.

Pour ce qui concerne le PS, c'est depuis longtemps ma ligne de conduite ( en qualité de militant dans ma section et dans ma fédération). Une position qui hélas se heurte presque toujours à une certaine mauvaise volonté, voire une suffisance, une arrogance.
Mais je persiste et je signe !

Donc, il y a le scrutin législatif qui s'approche, et des "accidents de parcours" par rapport aux investitures décidées au mois de décembre 2011. Des personnalités politiques du PS viennent de s'en affranchir, en se présentant "malgré tout" ...

Certes, dans le déroulement des investitures tout n'est pas parfait. Dans plusieurs cas, on pourrait même dire que les dés sont "pipés". Il faudrait donc se battre pour réformer, améliorer grandement le fonctionnement démocratique interne. J'en suis un farouche (mais modeste !) partisan.

Un beau et vaste chantier à mener pour le prochain Congrès du PS ... mais c'est une autre histoire !

 

Dans le bassin de la Sambre -- au sud du Nord -- fin avril des candidats "hors statuts" ont été exclus, sur décision du Bureau national.

Tout récemment, une personnalité de la région lilloise se démarque à son tour. Forte personnalité, reconnue sur son territoire. Mais c'est en toute logique (de mon point de vue !) que son exclusion du PS va intervenir ... Dura lex sed lex : 

 

Wattrelos : Dominique Baert sera exclu ce soir du PS

Source : Lavoixdunord.com  -  le 14 mai 2012

 

Gilles Pargneaux, premier secrétaire de la fédération du Nord du Parti socialiste, l'a annoncé ce lundi matin : le député sortant de la 8e circonscription du Nord, Dominique Baert, par ailleurs maire de Wattrelos, sera exclu ce soir du PS lors d'un conseil national.

 

Son "crime" ? S'être déclaré candidat à sa succession alors que Slimane Tir, élu Europe Écologie-les Verts à Roubaix, a été officiellement investi dans cette circonscription dans la cadre des accords nationaux entre le PS et EELV.

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 16:00


Ségolène Royal invitée du 19/20 Poitou-Charentes  par segolene-royal

 

Législatives à La Rochelle :

Ségolène Royal "n'a pas choisi la méthode"

Source : SudOuest.fr  -  le 9 décembre 2011

 

Invitée de Sud Ouest, Ségolène Royal  explique que si le vote des militants n'a pas pu avoir lieu, c'est en raison d'un "climat dégradé" et pour éviter "un pugilat".

Invitée par la rédaction de "Sud Ouest" à la Rochelle, Ségolène Royal a expliqué pourquoi elle était candidate aux législatives à La Rochelle et répondu aux questions concernant la polémique suscitée par la décision du Bureau national du parti socialiste de la désigner comme unique candidate, ce qui a exclu le vote des militants. 

"Je souhaitais revenir à l'Assemblée nationale, j'ai été pendant 4 mandats députée dans les Deux-Sèvres, j'aurais pu y retourner mais il m'a semblé légitime de laisser Delphine Batho poursuivre son travail, comme elle le souhaitait.  Maxime Bono m'avait dit qu'il ne souhaitait pas se représenter et il m'a également dit que si j'avais le projet de revenir à l'Assemblée nationale, il serait enchanté de travailler avec moi. Nous avons déjà très bien travaillé ensemble au niveau de la Région.

Quand j'ai fait acte de candidature, comme j'en ai le droit, on a constaté un déferlement d'injures. Le Bureau national du PS, à qui je n'ai rien demandé,  a estimé qu'on ne pouvait pas se comporter ainsi avec quelqu'un qui avait été élu sans discontinuer et avait été également candidat à l'élection présidentielle en 2007. Le bureau national a pensé qu'on allait assister à un pugilat, que ça allait dégénérer alors cette décision a été prise. Je comprends que les militants qui voulaient voter soient déçus mais ce n'est pas moi qui en ai décidé ainsi, cette méthode a été choisie en raison du contexte général. Je voudrais quand même préciser que je n'ai pas été nommée députée. Les électeurs vont pouvoir voter! ".

Parachutage : "C'est un mot injurieux. Quand au lendemain de la tempête Xynthia, je suis venue installer dans le département des services du Conseil régional pour aider les victimes, a-t-on dit que j'étais parachutée?"

A propos du "perchoir", Ségolène Royal précise qu'elle a répondu à la question d'un journaliste.  "Que je m'intéresse à la présidence de l'Assemblée nationale est une question qui vient naturellement à l'esprit. J'ai répondu oui car je déteste l'hypocrisie. Maintenant, chaque chose en son temps, il faut que je sois élue députée, que nous soyons majoritaires à l'Assemblée nationale...".

Pour  le vote des militants (le non vote en l'occurrence), Ségolène Royal affirme que jusqu'à présent elle a toujours respecté cette procédure (notamment lors des élections régionales), mais, explique-t-elle "quand j'ai fait acte de candidature, comme j'en ai le droit, on a constaté un déferlement d'injures. Je n'ai rien demandé au Bureau national.

Olivier Falorni (ou quelqu'un d'autre) sera probablement également candidat dans cette circonscription de La Rochelle-Ré, Ségolène Royal répond qu'elle n'a "aucun commentaire à faire à ce propos".

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 09:00

 

Le 1er décembre, lors du scrutin interne aux sections PS, le "ticket" que j'avais constitué avec ma camarade Odile LESAGE a recueilli 12,5% des voix.

C'est un résultat somme toute encourageant si on considère les éléments suivants :

- par notre candidature, nous avons acté que des premiers pas étaient possibles vers une véritable démocratie au PS, permettant à des militants "de base" d'entrer en lice, et de le faire dans une campagne interne menée avec sérénité et respect mutuel (... ce ne fut pas le cas partout !)

- à l'image de toutes les circonscriptions du Nord et d'ailleurs, cette élection nous mettait en présence de candidats ayant une notoriété bien supérieure à la nôtre, assise sur la détention de mandats (en l'occurrence maire et conseiller général)

- ils étaient assurés d'une large victoire, les deux sections où ils sont implantés (Gravelines et Hondschoote) représentant la moitié des votants. D'autant plus que la mobilisation y a été très forte (près de 70%), bien supérieure à toutes les autres sections (50% en moyenne)

- nous avions mis en avant les impératifs de rénovation voulus par le Parti Socialiste, en tout état de cause annoncés comme tels, et dont seule notre candidature s'inspirait : renouvellement des représentants, diversité, parité.

Le chemin est long, il faut en être conscient, pour arriver à la concrétisation de cette volonté. Comme ce fut le cas pour le non cumul des mandats, qui a pris tant d'années avant de commencer à s'appliquer !!!

- nous avions autant, et probablement davantage de crédibilité sur plusieurs terrains : combat pour la parité réelle, connaissance du monde de l'entreprise, des luttes sociales.

Cela n'a pas suffi pour convaincre, sur des thèmes revêtant pourtant une certaine importance chez nos concitoyens. Mais le résultat n'altère en rien nos convictions, nous continuerons de travailler pour les mêmes causes que nous avons défendues au cours de cette courte campagne.

 

VOTE DU 1er DECEMBRE 2011

DESIGNATION DES CANDIDATS / LEGISLATIVES 2012

14 ème circonscription

Resultats-vote-du-1er-dec-2011---14eme.jpg

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