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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 17:00

Régionales : les militants socialistes valident leurs listes

Source : LIBERATION.FR  -  le 4 décembre 2009

 

Georges Frêche, exclu du PS, assoit sa légitimité en Languedoc-Roussillon. La liste de l'Essonne, où ne figure pas Julien Dray, a elle aussi été largement ratifiée.

A trois mois et demi des régionales, les militants PS ont validé jeudi soir massivement leurs listes socialistes pour ce scrutin, "entre 65 et 90%, selon les départements", notamment "au dessus de 80%" dans le Languedoc-Roussillon où se présente Georges Frêche.

"On a une assez bonne mobilisation. Environ entre 95 et 97.000 adhérents ont voté. Sur 65 départements, on a une participation de 52-53%, équivalente à celle du vote précédent du 1er octobre" sur la rénovation et les têtes de listes socialistes, a indiqué vendredi à 0H30 à l’AFP Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections, alors que les résultats n’étaient pas encore finalisés.

 

[ Un peu faché avec les chiffres, quand même, le secrétaire aux élections : la participation
avait atteint un niveau de 46 % seulement le 1er octobre ...
]


Le 1er octobre, 92.000 des 200.300 adhérents avaient voté pour les têtes de liste régionales. Dix-huit des 20 présidents sortants avaient été investis, de Jean-Paul Huchon en Ile-de-France à Ségolène Royal, en Poitou-Charentes.

Dans le Languedoc-Roussillon, où Georges Frêche, président sortant, exclu du PS, se représentait et reste très influent, les listes ont été ratifiées très massivement "au dessus de 80% en moyenne", selon M. Borgel.

M. Frêche qui a reçu le soutien des cinq fédérations socialistes, asseoit sa légitimité. Ainsi, notamment la liste qu’il conduisait dans l’Hérault, étiqueté divers gauche, a obtenu 87%. Celle de l’Aude où se présente l’ancien international de rugby Didier Codorniou, a été validée à 90%. Elu premier des socialistes pour la région Languedoc-Roussillon, M. Codorniou a constamment déclaré qu’il céderait sa place à M. Frêche.

Le PS n’a pas tranché le cas Frêche. "Le plus sage serait de s’appuyer sur le vote des militants", avoue un cadre socialiste.

Dans l’Essonne, où le député Julien Dray avait été écarté, la liste conduite par Carlos Da Silva, premier fédéral du département, a été adoptée "à plus de 70%". M. Dray, vice-président de la région d’Ile-de-France, visé par une enquête judiciaire, voulait maintenir sa candidature mais n’avait pas déposé de liste alternative.

En Ile-de-France, région conduite par Jean Paul Huchon, les listes ont été validées entre "65 et 75%", selon M.Borgel.

Pour Paris, la plus importante Fédération socialiste (13.500 adhérents), la liste a été validée à 65,7%, un vote conforme à celui sur les têtes de liste, a souligné Rémi Féraud, premier fédéral parisien. Un bémol: les "contre" sont majoritaires dans le XIIIème.

Les résultats n’étaient pas encore tous connus pour le Poitou-Charentes, région de Ségolène Royal.

La liste alternative menée par l’ancien ministre Jean Glavany dans les Hautes-Pyrénées a été battue (42%).

Les listes comporteront "un taux de renouvellement d’un tiers, avec des départements où l’on dépasse les 50% de renouvellement", a également précisé M. Borgel.

Ultime étape: le 12 décembre à Tours, où une convention nationale de ratification des listes, en présence de la première secrétaire Martine Aubry, lancera véritablement la campagne.

Après avoir conclu mercredi à Rennes son "Tour de France du projet", qui avait des allures de tour de chauffe pour la présidentielle, Martine Aubry a voté à Lille pour ratifier la liste socialiste du Nord. "On a bien travaillé tous ensemble. Tous les territoires sont représentés avec toutes les couleurs de la région", a déclaré le maire de Lille.

Pour le PS, qui détient actuellement 20 des 22 régions métropolitaines, "ces élections régionales sont majeures", pour "protéger les Français face à la politique de casse sociale de la droite" et dire leur  "désaveu de la politique de Sarkozy".

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 12:00

  Pour Bussereau, Royal est une présidente de région "trop bidon !" 
Source : Marianne2.fr  -  le 2 décembre 2009
Fier comme Artaban de défier Ségolène Royal aux élections régionales, l'UMP Dominique Bussereau moque volontiers "l'animatrice » du Parti socialiste... mais se révèle bien incapable en interview d'expliquer son programme pour Poitou-Charentes !

Régionales - Busserau se trompe d'élection, comme Sarko
envoyé par  daniel-c

Il rigole comme un chenapan content de son coup, Bussereau face à Jean-Pierre Elkabbach : il faut dire qu'entre anti-Royalistes primaires, on se comprend ! Invité d'Europe1 le 2 décembre, le challenger de la présidente de Poitou-Charentes s'est affiché fier "enfant du pays", renvoyant les arguments de la socialiste d'une phrase : "tout ça, ce sont des slogans bidons !", a-t-il répliqué face à l'énumération des propositions de Ségolène Royal, de la voiture électrique à la démocratie participative. Voilà qui est intéressant: mais que nous réserve le secrétaire d'Etat aux transports ?

Le programme de Bussereau ? Rien, à part le souvenir de jean-Pierre Raffarin ...
"La région Poitou-Charentes, il y a encore beaucoup de choses à faire, dans tous les domaines", assure Bussereau. Mais quoi ? L'animateur Jean-Pierre Elkabbach ne pose pas la question... et les indices livrés par le candidat sont maigres pour le deviner : "rappeler ce que Jean-Pierre Raffarin avait su faire à une époque", ce serait son programme ? C'est un peu léger et pas très moderne, mais le secrétaire d'Etat aux Transports n'a que ça à nous mettre sous la dent !

Quant aux différences entre lui et Ségolène Royal, elles restent ténues : "je suis sérieux, j'ai déjà fait mes preuves sur le terrain et je suis un enfant de cette région." Pas un dossier, pas un axe, pas une mesure prise par l'actuelle présidente du conseil régional qu'il ne puisse citer et critiquer, Dominique Bussereau semble plus vouloir sanctionner "l'animatrice » du Parti socialiste et son "oeuvre de destruction" que la responsable de collectivité locale.

A la proposition de Jean-Pierre Elkabbach de débattre en direct avec la candidate socialiste, il exulte, gonfle le torse et promet du spectacle... Grisé par la lumière, les caméras, les micros qui se tendent vers lui du fait de la personnalité face à laquelle il a été placé, le ministre des Transports se laisse aller à la stratégie habituelle de l'UMP de railler l'ex-candidate socialiste sur son influence sur le Parti socialiste. Un bon argumentaire électoral effectivement, mais pas pour la même élection... à moins que Dominique Bussereau ne convoite secrètement le poste de Premier secrétaire du PS !
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 15:00

Lu sur le blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 23 novembre 2009 :

La “folie fiscale” des Régions, c’est la folie mensongère de l’UMP

L’UMP dénonce à grands cris les augmentations fiscales des régions socialistes allant jusqu’à ressusciter le héros d’un dessin animé pour enfants des années 70, "satanas", et alignant des pourcentages d’augmentations faramineux.

Les français doivent savoir qu’en matière de fiscalité régionale, parler en pourcentage ne veut rien dire !

Pourquoi ? Parce que la fiscalité régionale représente seulement 2% de la fiscalité totale, Etat et collectivités confondus, et 6% de la fiscalité des seules collectivités locales.

Donc le vrai chiffre d’augmentation de la fiscalité régionale c’est une moyenne de 3 euros par habitant et par an entre 2004 et 2009.


Après cette démonstration mensongère et manipulatrice, l’UMP formule la proposition phare de son programme pour les Régionales "pas d’augmentation de la fiscalité" !

Quand on appartient à un gouvernement qui a créé 20 nouvelles taxes en 2 ans, l’engagement a de quoi surprendre.

Mais surtout il est facile à prendre puisque la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy, va enlever aux régions toute faculté de fixer les taux des impôts.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 14:00

Dans une interview accordée au JDD, Ségolène Royal répond au président qui dénonçait vendredi la "folie fiscale" des régions socialistes. Elle accuse un Etat "impécunieux" de ne pas être à la hauteur des enjeux.

Royal : "Le désordre fiscal, c'est Sarkozy"
Source : lejdd.  -  le 21 novembre 2009

Nicolas Sarkozy a-t-il des raisons de dénoncer la "folie fiscale" des régions socialistes ?
Une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy est dans l’excès. "Folie fiscale", ça ne devrait pas être le vocabulaire d’un chef d’Etat. Il a voulu lancer la campagne des régionales de la droite, après avoir évité le congrès des maires, mais il le fait de la pire des manières. Le véritable désordre fiscal, c’est Nicolas Sarkozy, il faut le chercher du côté de l’Etat et de ce gouvernement.

C’est le bouclier fiscal, les 22 taxes créées depuis le début du quinquennat, la multiplication des niches, un endettement jamais vu... Ce qui est sidérant, c’est la taxe carbone imposée aux français qui la rejettent massivement, ou la suppression brutale, à l’aveugle, de la taxe professionnelle.

Cela fragilise les collectivités locales et les territoires qui sont l’identité même de la France. C’est ce désordre fiscal et institutionnel qui pousse les élus à la révolte contre l’Etat…

Mais l’augmentation des impôts locaux est une réalité ?
Moi, je n’ai pas augmenté les impôts depuis 5 ans, j’ai au contraire supprimé les mauvaises dépenses engagées par les équipes de droite.

Mais il y a des socialistes qui augmentent les impôts, comme Bertrand Delanoë à Paris avec une hausse de 8 %!
Des socialistes, certes, mais aussi de nombreux présidents de conseils généraux de droite comme celui de Charente Maritime par exemple, qui a augmenté ses impôts de 26% en quatre ans. Jean-Pierre Raffarin avait augmenté les impôts de 100 % lorsqu’il était arrivé à la tête de la région! Les collectivités locales affrontent des difficultés parce qu’elles doivent faire face à des transferts de charges sans compensations fiscales. Un Etat mal géré, impécunieux, dont la dette atteint 80% du PIB, veut se défausser sur le dos des collectivités locales !

Il y a une explosion du nombre de fonctionnaires territoriaux…
Je conteste le terme. Dans ma région, j’ai augmenté le nombre de fonctionnaires, mais parce que nous avons supprimé toutes les associations périphériques, qui exerçaient des missions régionales sans aucun contrôle. J’ai rationalisé.

Mais dans les autres régions socialistes, ça existe ?
Je ne veux pas comparer avec les autres, je ne connais pas leurs contraintes locales, toutes les régions ne se ressemblent pas. Mais c’est vrai que j’ai eu un conflit avec un vice-président qui voulait augmenter les impôts locaux, nous en avons débattu et notre majorité a refusé. 

Faudrait-il augmenter globalement les impôts en France pour réduire le déficit ?
Il faut d’abord remettre de l’ordre dans la fiscalité. Et il serait économiquement injuste d’augmenter les impôts des Français tant qu’on ne revient pas sur le bouclier ou sur la dette. Quant au déficit, il est aussi creusé par le ralentissement économique…

Vous demandez donc une relance ?
Le problème, c’est le rôle de l’Etat, la manière dont il est mené. Mauvaises dépenses, cadeaux faits aux riches, et absence de politique volontariste. J’attends de l’Etat qui fasse des efforts en terme de dépenses publiques, d’industrialisation, d’investissement économique ! Nicolas Sarkozy a créé un "fonds d’investissement stratégique" : on n’a jamais vu une bureaucratie aussi lourde. La première voiture électrique française est faite chez nous, en Poitou -Charentes. C’est la région qui a dû garantir les prêts ! Heuliez va réussir. Mais si on avait eu la puissance de l’Etat, on aurait sauvé toute la filière automobile avec la voiture électrique. Il y a un paradoxe : l’Etat s’en prend aux régions mais en même temps, il leur demande de financer des dépenses qui sont de sa responsabilité.

Par exemple ?
Le financement des lignes de TGV, le financement des routes nationales.

Vous êtes aussi paradoxale : vous revendiquez votre expérience régionale, vos initiatives, mais on a l’impression que vous voulez une recentralisation ?
Un pays, c’est la mobilisation des énergies, y compris territoriales au service de l’intérêt collectif. L’Etat doit appuyer les territoires et impulser les grandes politiques. Les régions doivent repérer les besoins et répartir les aides au plus près du terrain, créer des synergies locales, des pôles de compétitivité. Mais l’Etat doit retrouver une direction qu’il a perdue.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 12:00

Ségolène ROYAL :
"Ceux qui pensent pouvoir m’abîmer
aux régionales en seront pour leurs frais"

Source : lejdd.fr  - le 21 novembre 2009


Les régionales approchent. Etes-vous menacée en Poitou-Charentes?
Mes adversaires ne le pensent pas (rire). C’est toujours important l’avis de ses adversaires. Vous me connaissez, je fais les choses bien, de façon appliquée. Je m’apprête à mener campagne sereinement en portant fièrement l’énorme travail accompli.


La querelle avec Vincent Peillon ne vous a pas abimée?
Ici, les gens font la différence. Ce qui les intéresse, c’est la réalité locale. 99 % des délibérations de la région ont été votées par la droite. Je mène des actions très fédératrices. Rien n’est abîmé. Au contraire, les gens se ressoudent de façon inimaginable. Dimanche dernier, tous les élus étaient autour de moi. En 2004, un quart des élus me soutenaient !

On se serre les coudes, les gens n’ont pas envie que la droite revienne. Ceux qui pensent pouvoir m’abîmer aux régionales en seront pour leurs frais.


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 18:00

Ségolène ROYAL se concentre sur l'échéance des élections régionales. Après une valse-hésitation, Sarko a finalement choisi - c'est sa méthode démocratique ! -  Dominique Bussereau pour se lancer dans la bataille avec l'étendard UMP.
Candidate choisie par les socialistes, Ségolène sera évidemment soutenue par l'ensemble du PS, comme toujours en pareil cas. Euuuhhh ... toute ressemblance avec des événements ayant existé serait purement fortuite ...



Le duel s'annonce sévère entre Royal et Bussereau
Source : SUDOUEST.com  -  le 26 octobre 2009

En Poitou-Charentes, voilà une dizaine de jours, tout le monde aurait misé sur une réélection facile de Ségolène Royal lors des régionales de mars prochain. La preuve qu'en politique tout peut changer très vite : désormais, avec l'entrée en lice de Dominique Bussereau et la décision des écologistes de faire cavalier seul au premier tour, les pronostics sont beaucoup plus hasardeux. Le point à cinq mois de ce scrutin.

Ce qui est sûr

Ségolène Royal sera donc à la tête des troupes socialistes après avoir été désignée haut la main par les militants des quatre départements. Elle sera face à Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports et président du Conseil général de Charente-Maritime, qui, lui, a été désigné... par le président de la République. Au début de l'année, l'actuel leader de l'opposition au Conseil régional, Henri de Richemont, avait été élu "chef de file" par les adhérents de l'UMP. Il en restera là et c'est M. Bussereau qui partira à l'assaut de la forteresse Royal. Même si (coquetterie de langage ?) l'élu maritime ne cesse de rappeler que les investitures officielles tomberont le 28 novembre.

Au centre, le Modem concocte ses listes, et il se confirme qu'il partira seul. La tête de liste n'a pas encore été désignée.

Également seuls, les écologistes, qui ont voté en ce sens à une écrasante majorité voici dix jours à Niort. Ce qui a eu le don de mettre Ségolène Royal fort en colère. Elle pensait que son credo de l'«excellence environnementale» et sa proximité avec les élus verts de sa majorité la mettraient à l'abri d'une telle mauvaise surprise, qu'elle n'est pas loin de considérer comme une mauvaise manière. Dernière certitude, la tête de liste du Front national sera confiée au secrétaire départemental de Charente-Maritime, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie.

Ce qui est probable

Ségolène Royal va tout faire pour ouvrir ses listes à des écologistes, reconnus comme tels, en désaccord avec la position prise par des militants que le résultat des européennes a grisés. Elle pourrait également accueillir des personnalités centristes.

À l'UMP, aux côtés des leaders d'expérience (Richemont en Charente, Argenton dans les Deux-Sèvres et bien sûr Raffarin dans la Vienne, qui poussera la liste mais ne la tirera pas), beaucoup de nouvelles têtes devraient faire leur apparition. En particulier, nombre de maires nouvellement élus l'an passé. Comme Véronique Marendat et Jean-Marc de Lustrac en Charente, Sylvie Marcilly en Charente-Maritime.

Ce qui reste à régler

La principale interrogation qui demeure concerne la gauche de la gauche. En particulier les communistes. Après la recommandation mi-chèvre mi-chou de leurs instances nationales ce week-end, des délégués vont voter dans chaque région... avant que les militants ne votent pour dire s'ils sont d'accord avec les délégués. Pourquoi faire simple ?

Au niveau des élus, il est clair qu'ils repartiraient bien avec les socialistes, sauf dans les Deux-Sèvres, où certaines figures du PC ont de vieux comptes à régler avec Ségolène Royal. Il n'est d'ailleurs pas à écarter que cette question des régionales cause de sérieux dégâts internes dans le parti. La diplomatie tout orientale de son presque octogénaire timonier régional, Paul Fromonteil, n'est pas certaine de pouvoir empêcher la tempête.

Reste que Ségolène Royal a dit qu'elle attendrait leur décision jusqu'à la fin de novembre. Ensuite, de l'attitude du PC dépendra celle des amis de Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche.

Quid, enfin, des représentants picto-charentais du NPA d'Olivier Besancenot ?

Ils vont sans doute entonner le refrain qu'il convient de battre la droite. Et partir seuls...

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 18:00


ELECTIONS RÉGIONALES :
 Royal dégaine sec contre Bussereau

S
ource : SUD-OUEST.fr  -  le 17 octobre 2009

Ainsi que nous l'annoncions dans notre édition d'hier, l'ordre est tombé de l'Élysée : sauf nouvelle surprise au sein d'une armée UMP pictocharentaise dont les généraux ont tendance à se glisser des peaux de banane sous les bottes, c'est Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, qui va mener la liste UMP des régionales contre la sortante Ségolène Royal.


Une décision qui, pour l'heure, ne doit pas enchanter grand monde dans le camp UMP : le Charentais Henri de Richemont qui avait été élu chef de file en janvier dernier par les militants doit l'avoir saumâtre d'avoir été renvoyé sans façon dans sa verte campagne. Dominique Bussereau, tout nouveau président du conseil général de Charente-Maritime - et bien content de l'être - ne doit pas être emballé face à la mission qui l'attend. Il a d'ores et déjà expliqué qu'il ne dirait pas un mot sur le sujet avant le 28 novembre, date de la désignation officielle des têtes de liste UMP.

Il est en tout cas assuré de ne pas avoir une ingrate face à lui. Hier, Ségolène Royal a décoché les premières flèches en qualifiant son futur adversaire de "sommet du cumulard", ajoutant, perfide, que "la morale veut qu'on garde le dernier mandat sollicité auprès des électeurs".

"Donc, a-t-elle précisé, M. Bussereau, quelle que soit l'issue de l'élection, devra rester au conseil régional et démissionner du conseil général."


Elle a également évoqué Nicolas Sarkozy "dont on dit qu'il s'occupe de moi". Et d'ironiser : "Les moyens d'appui au sol et dans les airs vont suivre. Les bataillons vont s'aligner. Les défilés des ministres se poursuivre en région."

Et avant de rendre un hommage appuyé à Henri de Richemont ("c'était un très bon candidat pour l'UMP car il correspond à l'identité du terrain, c'est un homme de centre droit, consensuel, correct"), elle s'est demandé si "Dominique Bussereau, actuel ministre du gouvernement, avait l'intention de venir en région pour y faire ce qui est fait au niveau national".

Et de pointer du doigt "la création de 22 taxes supplémentaires"» de la part du gouvernement.

Après s'être occupée du cas Bussereau, Ségolène Royal a parlé des émeutes de Poitiers, samedi dernier, en rejetant la responsabilité sur le préfet de région qui était "informé" et qui n'aurait pas pris les décisions adéquates.

Elle a aussi parlé de son refus d'entrer à la direction du PS : "Je n'ai pas claqué la porte, je n'y suis pas allée. Parce que je suis mal à l'aise dans les appareils politiques, notamment dans celui-ci."

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 16:00

Le souverain a parlé ! ... Que dire de plus ? La rupture dans la continuité, depuis son accession au pouvoir divin.
Les ministres comme les laquais sont aux ordres. Rien de neuf en Sarkozie :



RÉGIONALES : BUSSEREAU PART SUR ORDRE
Source : charentelibre.com  -  le 15 octobre 2009

Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux transports, président du conseil général de Charente-Maritime, conduira la liste de l’UMP aux élections régionales de mars prochain contre la présidente socialiste sortante, Ségolène Royal. Nicolas Sarkozy le lui a demandé.

Dominique Bussereau n’en avait guère envie mais il avait lui-même concédé le 13 septembre
dernier, "je suis un bon soldat, si le président me donne l’ordre, je m’y plierai".

Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, l’a quasiment confirmé urbi et orbi hier matin au micro de Jean-Pierre Elkabbach qui, sur Europe 1, lui posait la question. "Dominique Bussereau ferait un très bon candidat".Ferait ou fera? Le conditionnel est une simple précaution oratoire.

Les militants n’ont pas encore été informés.Henri de Richemont, chef de file désigné jusqu’alors pour mener le combat contre Ségolène Royal, se refuse à tout commentaire et fait semblant de ne pas savoir. Ou ne sait pas ? Quant au principal intéressé, Dominique Bussereau, volontiers disponible pour la presse, il faisait répondre hier par sa chargée de communication "qu’il ne souhaite pas s’exprimer sur le sujet pour l’heure". Pure langue de bois qui peut se traduire par: "vous m’embêtez avec ce sujet, je n’ai pas envie de vous le dire maintenant".

La décision élyséenne met fin à une longue valse-hésitation sur le choix de la tête de liste UMP en Poitou-Charentes. Avant même de désigner Henri de Richemont en janvier, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien Premier ministre et ancien président de région, avait suggéré le nom de Chantal Jouanno, secrétaire d’État à l’écologie. Puis le nom de Dominique Bussereau avait été évoqué, "a priori non, avait répondu récemment le secrétaire d’État aux transports, nous avons d’autres possibilités. Je suis déjà président d’un département important".
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 08:00

Les premiers socialistes Régionales 2010 :
Sur 24 têtes de listes ... 3 candidates

PARITE : PEUT MIEUX FAIRE !!!

(source : parti-socialiste.fr)

Rappel de la question3.2 :
"Etes-vous favorable à l'intauration de la parité dans les candidatures pour les élections législatives de 2012 ?"

ET SI ON AVAIT POSE LA QUESTION POUR LES REGIONALES 2010 ?
(je remarque aussi que nous avons voté pour des "cumulards", non ?)
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 11:00

Gaëtan GORCE : "ce n'est qu'une étape" 

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