Ce mardi 17 novembre, Ségolène ROYAL sera l'invitée du Grand Journal sur Canal+, à partir de 19h.
Ce mardi 17 novembre, Ségolène ROYAL sera l'invitée du Grand Journal sur Canal+, à partir de 19h.
PARIS (Reuters) - La cote de popularité de Nicolas Sarkozy recule de trois points en avril, passant de 43 à 40% de Français satisfaits, selon un sondage Viavoice pour Libération rendu public dimanche.
Au total, 57% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative de l'action du chef de l'Etat contre 54% en mars.
.
Interrogés sur le "meilleur opposant" au président de la République, les sondés citent en premier la socialiste Ségolène Royal (29%), puis le leader du Nouveau parti anticapitaliste, Olivier Besancenot (26%) et le fondateur du MoDem, François Bayrou (21%).
Martine Aubry, premier secrétaire du PS depuis le mois de décembre, arrive en quatrième position (19%) devant Dominique Strauss-Kahn (17%) et Dominique de Villepin (10%).
Le sondage a été réalisé par téléphone du 23 au 25 avril auprès d'un échantillon représentatif de 1.020 personnes.
La majorité des Français est opposée à l'idée d'un gouvernement d'alliance entre le Parti socialiste et le MoDem mais les sympathisants des deux formations la plébiscitent, selon un sondage Viavoice pour Libération rendu public dimanche.
La question d'une alliance entre le centre et le PS a été au coeur de la bataille du deuxième tour de la présidentielle, en 2007, et du congrès du PS, à Reims cet automne.
Globalement, 52% des personnes interrogées ne souhaitent pas que le PS et le MoDem dirigent la France ensemble contre 41% qui pensent que ce serait une bonne chose.
Cette perspective a beaucoup plus d'adeptes parmi les sympathisants de la gauche: 56% l'approuvent.
Les sondés se déclarant proches du PS sont pour à 65% et ceux du parti centriste à 64%.
_____________________________________________________________________
Voilà qui conforte la justesse de vue de Ségolène ROYAL qui, au Congrès de Reims, face aux manoeuvres orchestrées de ses opposants, au tohu-bohu artificiel sur la question des alliances, avait proposé que les adhérents du PS tranchent la question par un vote.
L’édito politique de Françoise Degois - France Inter - le 24 avril 2009
Martine Aubry, la première secrétaire du Parti Socialiste, lance aujourd'hui à Toulouse la campagne du PS pour les élections européennes, sur fond de réconciliation au sommet avec Ségolène Royal.
Les deux femmes défileront ensemble le 1er mai et ce matin, j'ai juste envie de dire "Bravo les filles !" Non pas par idéologie, ou candeur... Qui peut croire aujourd'hui que Martine Aubry et Ségolène Royal s'entendent comme larronnes en foire ? Personne Non !
Bravo car par les temps qui courent, deux femmes qui affichent, même une unité de façade dans cet univers de macho, et ben laissez-moi vous dire que ça fait du bien. Et ne m'en veuillez pas si ce matin, je me lance dans une défense totalement subjective des femmes en politiques.
Prenons le cas médical - si on en croit l'UMP - de Ségolène Royal, qualifiée de folle. Ça évite de dire hystérique, atteinte de délire, priée d'aller se faire interner d'urgence. Voilà grosso modo ce qu'en pensent Frédéric Lefevre et même François Bayrou. J'ai donc été chercher la définition de folle dans un dictionnaire : étrange, imprévisible, bizarre. Bien... Au-delà de la grosse ficelle qui consiste à enfermer l'adversaire dans un registre qui l'abîme inévitablement, je me demande si dans un passé récent, nous n'avons pas assisté à ce type de comportement : bizarre, imprévisible, peu sensé... Je me souviens notamment d'un certain "casse-toi pauvre con" qualifié par l'UMP de réaction un peu excessive certes mais démontrant la marque d'un franc parler qui honorait le franc parleur.
Je guette aussi les critiques qui montent sur Martine Aubry, notamment sur son absentéisme. Toujours à Lille, jamais à Solférino... elle tient pas la boutique ! Je ne voudrais pas avoir la cruauté de rappeler que sous le règne précédent, il était impossible d'apercevoir à partir de mercredi soir, le moindre costume cravate dans les couloirs de la maison. Et puisqu'on parle d'absentéisme, je ne voudrais pas avoir la cruauté de rappeler le classement récent des députés européens. Tiens, tiens... c'est la socialiste Pervenche Beres, toutes étiquettes confondues, qui arrive en tête. Et, bon dernier... qui ça ? Vincent Peillon, qui a pourtant, reconnaissons-le, une tête de premier de la classe.
Prenons enfin le cas de Rachida Dati, certes très légère sur ce fameux meeting européen... Ça, ça n'arrange pas mes affaires mais qui, après avoir été portée aux nues, essuie depuis des mois les effets disproportionnés de sa répudiation ? Quel homme aurait eu à subir, en l'espace de 3 mois, 2 livres à charge ? Aucun...
Il n'y a pas d'exception française, apparemment.
Parlons d'Hillary Clinton. Vu d'ici, la campagne des primaires américaines fut digne d'un épisode de la « petite maison dans la prairie ». Combien de photos publiées en critiquant ses rides, sans parler des photo-montages porno et des pancartes à l'entrée de certains meetings sur lesquels on pouvait lire "Repasse ma chemise". Imaginez le ramdam si, à l'entrée des meetings de Barack Obama, on avait eu des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire "Cire mes chaussures !"
Oui... Si l'homme noir, selon Nicolas Sarkozy, n'a jamais pris sa place dans l'histoire, que dire des femmes ! On ne reviendra même pas sur ce qu'a subi Angela Merkel en Allemagne, face à ce monument d'élégance, de beauté et de courtoisie dénommé Gerhard Schroeder. Une pensée aussi ce matin pour Tzipi Livni, qui a gagné deux fois des élections et ne gouverne pas. La faute au système, la faute aussi au déluge machiste de la campagne. Procès en incompétence, en indécision, en mauvais caractère... et patati et patata... Exit Tzipi, et place à ce gouvernement israélien qui fait un peu famille Adams !
Mais les femmes ne sont pas des anges non plus ...
Dans un monde d'hommes, il faut forcément développer un système de défense et d'attaque qui s'accorde assez peu avec les qualités supposément attribuées aux femmes. Mais trop soumises, trop rebelles, trop masculines, trop féminines, pas assez gentilles, pas assez... le plafond de verre est bien là. Coup de poing après coup de gueule, il finira bien par céder, ça aussi par des images symboliques, comme Martine Aubry et Ségolène Royal ensemble pour le 1er mai.... Bravo les filles !