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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:00

Une camarade d'Indre-et-Loire m'a communiqué le texte d'une motion adoptée lors d'une AG récente (18 pour, 1 contre, 2 abstentions, 1 refus de vote).

Elle a également précisé :
En 2007, nous étions près de 400 à Tours-Centre ... il restait environ 150 adhérents en 2008. Quant à 2009 ... à chaque réunion, un peu moins de militants !



MOTION des militants de la section de Tours-Centre,

présentée au CONSEIL FEDERAL du jeudi 25 juin

DESTINEE AU CONSEIL NATIONAL, AU BUREAU NATIONAL

ET A LA  1ERE SECRETAIRE NATIONALE DU PARTI SOCIALISTE

 

Les militants de la section de Tours-Centre expriment leur profonde déception suite au résultat des Elections européennes et estiment ne pas devoir se contenter de la feuille de route présentée par Martine Aubry.

Les résultats du 7 juin confirment s'il en était besoin, une désaffection patente de notre électorat traditionnel. Les études ont montré qu'un quart de l'électorat socialiste du deuxième tour de la présidentielle s'est abstenu et qu'un autre quart a choisi le vote écologiste. Ces chiffres démontrent que le discours et la méthode de fonctionnement du Parti Socialiste sont obsolètes. Nous ne sommes plus audibles par les français dans leur diversité.

Non seulement notre Parti n'attire plus, ne donne plus envie, mais sa stratégie  repousse ses propres électeurs.

Nous qui avons participé activement à la campagne de terrain avons pu le mesurer.

Ces militants demandent aujourd'hui avec la plus grande force une rénovation radicale et rapide du fonctionnement du Parti socialiste :

 

-Entamer sans délai, une réflexion de fond, associant l'ensemble des sensibilités de notre parti, mais aussi les mouvements associatifs, les organisations syndicales, les chercheurs, les économistes, etc.. qui estiment pouvoir nous apporter leur concours pour revoir les fondements idéologiques d'une gauche humaniste, sociale et écologique. 

-Une véritable participation des militants au choix des candidats pour les élections à venir et non une simple ratification de listes concoctées par nos élus et nos cadres, l'implication accrue des militants et ce dans les six mois à venir pour déterminer la procédure et la  date de  désignation, avant fin juin 2010, de notre  candidat(e) à l'élection présidentielle de 2012, 

-Un changement de la méthode de gouvernance de notre Parti, pour la rendre plus participative, plus respectueuse des choix des militants et  impliquant une représentation réelle de la diversité des courants du Parti  au sein  de la direction : (lancement d'états généraux pour une refondation...) 

-Une politique d'ouverture aux classes populaires par des campagnes d'adhésion avec des cotisations compatibles avec la crise profonde que nous vivons. 

-Un véritable dialogue avec toutes les forces progressistes, sans volonté d'hégémonie. 

-Une adaptation de la communication politique au monde d'aujourd'hui : une communication qui donne envie de voter pour le Parti socialiste et la Gauche en général.  

 

Changer est urgent pour ne pas échouer aux prochaines échéances..... Attendre 6 mois pour changer de cap, mènerait droit à un échec assuré lors des élections régionales de mars 2010 et à la marginalisation définitive de notre organisation politique, voire à sa disparition. 

Militants engagés et présents dans chaque campagne, nous demandons dès lors à Martine Aubry d'ouvrir véritablement "les portes et les fenêtres" de notre parti pour y faire entrer  les nouvelles compétences adaptées aux défis d'aujourd'hui et de demain. 

Certains que nous ne sommes pas les seuls à réagir ainsi, nous n'accepterons pas sans intervenir  que le fossé constaté dans les urnes entre notre Parti et les français,  reste sans réponse ou se traduise par un repli sur nous-mêmes. 

Un "Comité des Sages"  pour sauver le PS, ne saurait constituer une réponse à la crise actuelle de la Gauche et du Parti socialiste. Il nous semble plus audacieux de mettre en place un "Comité des Militants" qui porterait l'énergie de ceux qui au-delà d'être de petits distributeurs de tracts  veulent être les acteurs de la rénovation de leur Parti.

 

Nous voulons une réponse à nos questions pour que vive enfin, dans ce siècle, notre outil commun : le  Parti Socialiste.

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 18:00

PS : Montebourg propose des primaires
ouvertes à la gauche de gouvernement


Source : LeMonde.fr  -  le 19 juin 2009

Le Parti socialiste doit arrêter "avant la fin 2009, le principe et les modalités de la primaire présidentielle" et n'a pas d'autre choix que charger le "peuple de gauche" de désigner celui ou celle qui portera ses couleurs lors de l'élection présidentielle de 2012 : voilà la double proposition formulée par la commission placée sous la direction d'Arnaud Montebourg, secrétaire national à la rénovation, qui vient de publier son rapport, intitulé "Pour des primaires ouvertes et populaires".

Le degré d'ouverture. La commission propose de mettre en lice des personnalités issues du PS, mais également d'autres, venues d'organisations de "la gauche de gouvernement" (Verts, PCF, Parti de gauche, Parti radical de gauche ou Mouvement républicain et citoyen).

Les modalités pratiques. Des listes électorales seraient instituées sur lesquelles viendraient s'inscrire, jusqu'au jour du vote, les citoyens qui le souhaitent, en versant une contribution de un ou deux euros.

Les votes, organisés par les militants sous le contrôle d'un comité d'organisation et la présence d'huissiers de justice, se tiendraient un dimanche sous des tentes installées devant les bâtiments publics.

S'il décidait de se porter candidat, tout membre de la direction du PS – y compris son numéro un –- devrait se mettre en congé de ses fonctions. Afin de donner leurs chances à "des candidats nouveaux, différents", les conditions de parrainage seraient souples.

Le calendrier. Ce "grand exercice de participation populaire" débuterait en février 2011 par une phase dite "d'éliminatoires" de quatre mois.

Un premier vote éliminatoire serait organisé dans dix départements et permettrait de retenir les candidats ayant dépassé le seuil de 5 % des voix. Ceux-ci seraient soumis à un deuxième tour dans vingt autres départements avec une barre de "sélection" à 10 %. Un troisième tour aurait lieu dans les départements restants et seuls les concurrents ayant dépassé 15 % des votants seraient alors habilités à se présenter au premier tour de la "grande" primaire.

Celle-ci se clôturerait par un second en juin 2011 et serait suivi, selon l'exemple des Etats-Unis, par une convention de "réunification".

Ce que disent les leaders socialistes. Le rapport avait été commandé par la direction du PS. La commission Montebourg regroupait les différentes sensibilités socialistes.

Le texte a été adopté à une très large majorité des membres de la commission, y compris par le représentant de Martine Aubry, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections. Ce dernier a cependant précisé qu'il ne "se prononçait pas sur les modalités concrètes d'organisation".

Le représentant de F. Hollande n'a pas pris part au vote, alors que celui de L. Fabius était absent.


 

J'ajoute que le rapport mentionne la position du représentant de Bertrand DELANOE : abstention.

Je note que parmi ses explications il insiste sur "la nécessaire rénovation de notre organisation et de nos pratiques, en particulier sur le non cumul des mandats, y compris dans le temps".

Certes, oh combien !!! ... mais ce n'était pas l'objet du rapport.

Et l'essentiel serait, en conformité avec ces principes, que les amis de DELANOE (comme tous les élus du PS, d'ailleurs,), décident enfin de passer à la pratique, en renonçant à leurs nombreux cumuls !!!

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 14:00

Il est question ici des personnalités du PS, qui ont largement la possibilité de s'exprimer dans les médias. Quant aux militants ? Certes, certains arrivent à le faire, par blogs interposés.

Pour ceux qui se souviennent du fabuleux Congrès de Reims, le sujet était pourtant inscrit dans les orientations, les propositions de la motion "E" de Ségolène ROYAL, et dans une moindre mesure de la motion "D" de Martine AUBRY (mais elle semble avoir un peu oublié).
Je reviendrai sans doute là-dessus dans un prochain billet.


Je note que plusieurs responsables du PS ont avancé la proposition depuis une semaine, après l'échec retentissant aux Européennes.
Finalement Arnaud Montebourg publiera le fruit de son travail sur la rénovation (j'avoue, j'ai été un peu injuste !) et les partisans des primaires envisagent  même une consultation des adhérents du PS.

Bref, on attend ... pas pas trop longtemps tout de même !!!


Des primaires ouvertes pour la présidentielle de 2012 :
un électrochoc salutaire ?  (Suite)
Source : LeMonde.fr  -  Jean-Michel Normand  -  le 15 juin 2009
 

Les"pour"

Les "quadras" du PS réclament des primaires ouvertes qu'ils considèrent comme le seul moyen de déverrouiller la compétition interne. "Il ne s'agit pas d'une technique de désignation, mais d'une vision politique, assure Arnaud Montebourg. Ceux qui sont contre vivent dans un monde révolu." Vincent Peillon et Benoît Hamon y sont favorables, comme Pierre Moscovici, qui lance une pétition. Manuel Valls a déjà annoncé sa candidature. "Si on ne me prouve pas qu'un autre socialiste peut mieux que moi porter le renouvellement - et pour l'instant je ne vois pas -, je porterai ces idées moi-même", a-t-il indiqué au Journal du dimanche.

En règle générale, les dirigeants socialistes qui jouissent d'une certaine popularité dans l'opinion réclament de telles primaires. C'est le cas des partisans de Dominique Strauss-Kahn, et, depuis longtemps, de Ségolène Royal. Bertrand Delanoë, hier assez opposé, a assoupli son point de vue.


Les "contre"

A contrario, les laissés-pour-compte des sondages y sont hostiles. C'est le cas de François Hollande et de Laurent Fabius. De leur côté, les fidèles de Lionel Jospin refusent de voir émerger un "parti de supporteurs". Quant à Martine Aubry, sa culture politique la range parmi les opposants.


Dans les semaines qui viennent, les partisans de primaires vont faire pression sur la direction du PS.

Dans le prolongement du rapport Montebourg, publié dans les prochaines semaines, ils comptent réclamer l'organisation rapide d'un référendum parmi les adhérents du PS.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 12:00

Des primaires ouvertes pour la présidentielle de 2012 :
un électrochoc salutaire ?

Source : LeMonde.fr  -  Jean-Michel Normand  -  le 15 juin 2009


Au Parti socialiste, les primaires ouvertes ne sont plus l'objet d'un débat entre initiés. Une semaine après la déroute des élections européennes du 7 juin, la question s'est imposée comme le premier enjeu de la refondation du PS.

Pour ses partisans, ce processus visant à confier aux sympathisants de gauche le soin de désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2012, constituerait un électrochoc salutaire. Ses détracteurs refusent de voir le PS s'engager dans un processus qu'ils jugent aléatoire.

Présidée par Arnaud Montebourg, la commission qui travaille depuis plusieurs mois sur la question s'est prononcée, le 10 juin, en faveur d'une telle consultation. Seul, le représentant de François Hollande a voté contre. Celui de Laurent Fabius n'a pas participé au vote.

Le principe. Il s'agit de s'inspirer des primaires organisées aux Etats-Unis pour désigner les candidats démocrate et républicain, mais aussi des pratiques mises en oeuvre par les partis de gauche en Italie et en Grèce, notamment.

L'idée est d'appeler tous les électeurs qui le souhaitent à s'inscrire sur une liste électorale en versant un droit d'inscription de quelques euros. Jusqu'à quatre millions de personnes pourraient participer à cette consultation, ce qui réduirait les risques de voir des électeurs de droite tenter de peser sur le scrutin.

"Les primaires ne limitent pas à désigner un candidat mais constituent l'instrument d'un projet, insiste la députée Aurélie Filippetti. Elles doivent permettre, par la confrontation des propositions, de trancher les questions qui font débat."

Les objectifs. Cet exercice doit constituer un vaste levier populaire en faveur d'une candidature de gauche face à Nicolas Sarkozy. "On pourrait espérer se hisser en tête au premier tour, ce qui représente un avantage considérable dans une élection présidentielle", estime Olivier Ferrand, président de Terra Nova, la fondation qui a initié le débat sur les primaires.

A l'opposé, certains, rue de Solferino, redoutent qu'une telle compétition n'ouvre une longue et conflictuelle période de confrontation. Et refusent que l'on ôte aux militants la responsabilité de désigner le candidat socialiste.

Les options. "Il faut parler sérieusement des primaires, en examiner avec soin les avantages et les inconvénients car les questions soulevées ne sont pas minces", prévient l'historien Alain Bergounioux, membre de la direction du PS, qui est très perplexe sur le sujet. Il faudra définir les critères de présélection des candidats, mettre au point l'organisation pratique du vote, constituer dans la transparence les listes électorales, définir un calendrier qui devra s'étaler sur au moins deux ans et s'articuler avec celui du PS.

Pour l'heure, la question principale porte sur le périmètre des primaires, c'est-à-dire leur extension à l'ensemble de la "gauche de gouvernement" ; PS mais aussi PCF, Parti de gauche, Radicaux de gauche, Verts, Mouvement républicain et citoyen.

Le PS - qui est a priori le parti favori de primaires ouvertes - devra convaincre ses partenaires de renoncer à une aventure présidentielle, leur réserver nombre de circonscriptions législatives et négocier avec eux un accord programmatique.


A suivre ... prochain billet : ceux qui sont pour, ceux qui sont contre

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 09:00

Ah, mon décompte des prétendants est toujours bloqué à trois à ce jour (Valls, Moscovici, Delanoe).
Il y a bien un compteur plus important sur FaceBook, dans le groupe


... lequel va peut-être s'élever d'une unité car j'ai bien l'intention de m'inscrire !


Donc, DSK ne tient pas à concourir, sauf s'il est sûr de gagner !!!


En cas de primaire au PS, Dominique Strauss-Kahn
ne reviendrait pas pour la présidentielle 2012
Source : www.politique.net  -  le 11 juin 2009


Depuis 2002, le Parti Socialiste est en crise et n'en finit plus de sombrer. L'échec aux Européennes illustre les difficultés d'un parti qui ne représente plus une alternative crédible à gauche. Crise idéologique, absence de programme, de leader, le PS ne paraît plus en mesure de remporter une élection nationale.

L'élection présidentielle de 2012 est l'échéance qui obsède les responsables socialistes. Le PS n'ayant pas de leader naturel, tous veulent rester dans la short-List des présidentiables : Royal, Aubry, Delanoë, Hollande et les quadras (Valls, Peillon, Moscovici).

Dans cette course à la présidentielle, Dominique Strauss-Kahn occupe une place à part.
Nommé à la direction du Fonds Monétaire International en 2007, il est censé rester à la tête de cette institution jusqu'à la fin 2012. DSK avait accepté ce poste prestigieux pour parfaire sa stature internationale et prendre ses distances avec les querelles d'appareil au PS tout en se mettant en réserve pour la présidentielle de 2012.


Mais en cas de candidature à la présidentielle, DSK devra démissionner de son poste de directeur du FMI. A 500 000 dollars par an et un mandat qui pourrait être reconductible, Strauss-Kahn hésiterait à revenir en France. Dans l'édition du 11 juin du Point, on apprend que DSK n'accepterait de revenir en France uniquement que s'il est assuré d'être le candidat du PS. En cas de primaire, ce serait sans lui.

Le mandat de DSK ne se termine officiellement qu'à la fin de 2012 et peut être renouvelé. Revenir pour concourir dans la bataille pour l'Elysée exigerait quelques garanties difficiles à obtenir. C'est pourquoi l'ancien ministre des Finances, quand il est interrogé, résume son état d'esprit en plaisantant à peine :


"Si l'on me demande de quitter Washington pour devenir président, je prends ; si c'est pour être investi par le PS, je viens aussi ; mais si c'est pour disputer une primaire, non merci, j'ai déjà donné...".

Or, c'est bien cette dernière hypothèse qui se dessine". précise Le Point.
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