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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 16:00

 

Au JT 19/2Oh de France 3 Lorraine, un reportage sur les déplacements de Ségolène ROYAL et des militants de Désirs d’avenir a été tourné, suivi d’une interview sur le plateau du JT :


S. Royal : reportage et interview à France 3 Lorraine  -  par segolene-royal


Le journaliste indiquant que la candidate n’avait "pas ou plus le soutien des médias et des sondeurs"   [ah oui, les médias qui "soutiennent" ? ... et les incontournables sondeurs ???]   Noël Nel, militant de Désirs d’avenir Grand Nancy a expliqué pourquoi il soutenait Ségolène Royal :

 

"Je crois que le pays a besoin de quelqu’un, d’une forte personnalité comme elle, qui en plus en a pris plein la poire, d’avoir vraiment une forte personnalité qui n’oublie jamais le cap."


Dans l'interview, Ségolène ROYAL :


"Pour répondre à des problèmes douloureux de la vie quotidienne, il faut des solutions efficaces et parfois simples. Oui, c’est simple de bloquer l’augmentation du prix de l’essence ou du prix de l’énergie, oui, encore faudrait-il une volonté politique. 

Oui, c’est simple de dire : voilà, il y a 50 produits de première nécessité, à la fois alimentaires, et des produits d’entretien, qui pourraient permettre aux familles et aux petits retraités de continuer à faire leurs courses sans voir disparaitre les billets de 20 euros comme par enchantement parce que, avec 20 euros, maintenant, on a presque plus rien, on n’achète plus rien. Est-ce que c’est normal dans la France d’aujourd’hui ?

 

Avec toutes les associations qui s’occupent des familles en difficulté, qu’est-ce que j’ai vu ?

Que ma proposition de limiter le prix des 50 produits de première nécessité rencontrait une large adhésion"

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 12:00

 

Nous sommes accablés de reportages, de déclarations, d'analyses politiques sur les conséquences de l'affaire DSK.

Accablés, c'est bien le mot.

J'ai longtemps hésité avant de publier ce billet. Comme l'ont fait de nombreux amis, le service minimum était de reprendre les propos de notre candidate aux Primaires Ségolène ROYAL.

Ils sont dans la tonalité de la plupart des personnalités du PS, somme toute. C'est-à-dire soucieux d'une certaine dignité, mais on sent bien l'embarras que provoque l'événement.

 

"DSK a droit comme tout citoyen à la présomption d'innocence tant que les faits ne sont pas prouvés. Ma pensée en cet instant va à sa famille, à ses proches et aussi à l'homme qui traverse cette épreuve".

"A chacun  de se maîtriser et de ne pas chercher à profiter de la situation"

"Le moment n'est pas venu de commenter les conséquences de cette affaire sur la politique intérieure".

 

Sur toutes les nombreuses déclarations, quelque chose me préoccupe toutefois. Je vais tenter de résumer :

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- oui, bien sûr, il y a la présomption d'innocence

- oui, il faut attendre le déroulement des procédures policière et judiciaire ayant cours aux USA, et considérer les deux versions en présence

- mais puisque deux versions il semble y avoir, ce qui me gène c'est le silence absolu qui est fait sur l'épreuve que vit la victime supposée, la femme de chambre qui déclare avoir subi une agression.

Peut-être est-elle coupable d'affabulation (certains vont jusqu'à avancer l'hypothèse d'un complot), mais en l'état actuel du dossier, elle est la présumée victime.

 

J'ai entendu en d'autres occasions l'émotion s'exprimer face aux violences faites aux femmes. Beaucoup ont souligné l'omerta, ou encore chez les victimes la peur de témoigner.

Là, pas un mot.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 13:00

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L’UMP se déchire comme elle respire 

Source : LIBERATION.FR  -  le 12 mai 2011 

 

La sortie de Wauquiez a exacerbé le clivage entre droite sociale et droite dure. Plus besoin d’opposition, la majorité s’en charge.

Les joutes entre ministres arbitrées par les cadres de l’UMP sont en passe de devenir quotidiennes. C’est le spectacle à la mode depuis que le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a lancé sa croisade contre les dérives supposées de l’assistanat, ce «cancer» de la société française.

Mardi, Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, s’étaient durement opposés devant les députés. Hier, les membres du bureau politique de l’UMP ont eu droit à un autre match entre Bruno Le Maire (Agriculture) et Laurent Wauquiez. Enchanté par ce tumulte qui démontre selon lui «la vitalité» du débat dans le parti majoritaire, le patron de l’UMP Jean-François Copé se paie le luxe de jouer les juges de paix, un rôle pour lui très inhabituel.

D’un ton grave - «un peu solennel» selon un témoin -, Bruno Le Maire s’est lancé, en sa qualité de responsable de la réflexion sur le projet de l’UMP pour 2012, dans un sévère réquisitoire de l’initiative de son collègue. En parlant de «cancer» et en laissant entendre que l’Etat serait trop généreux pour les plus démunis, Wauquiez aurait donné l’image d’une droite qui «stigmatise» et «monte les Français les uns contre les autres». Et dès lors qu’il est question de «justice sociale», Le Maire soutien que la droite républicaine doit faire savoir qu’elle est «beaucoup plus choquée par le bonus de 4 millions d’euros encaissé par un patron que par les 588 euros de RSA versés à une mère célibataire».

Applaudimètre. Laurent Wauquiez a sorti ses fiches. Chiffres à l’appui, il a soutenu que la reprise du travail n’améliore qu’«à la marge» le revenu de certains allocataires du RSA. Selon lui, cette situation pose un problème de justice sociale, parfaitement identifié, ailleurs, par les sociaux-démocrates Schröder et Zapatero. Selon plusieurs participants, le ministre des Affaires européennes a nettement battu son collègue de l’Agriculture à l’applaudimètre. C’était déjà le cas la veille : Roselyne Bachelot a même été huée lorsqu’elle a dénoncé la «beaufitude» de ceux qui veulent mettre au travail obligatoire les chômeurs en fin de droit.

Incursion. Fort du soutien de la majorité des parlementaires, Laurent Wauquiez ne doute pas que ses propositions seront plébiscitées par les électeurs de droite. Il a lu les enquêtes et les recommandations du conseiller officieux du chef de l’Etat Patrick Buisson : pour 2012 comme pour 2007, la droite doit faire campagne pour la réhabilitation du travail et contre l’assistanat.

Mais qu’en dit Nicolas Sarkozy ? Silencieux depuis dimanche, il s’est fendu hier en conseil des ministres d’un «recadrage» en forme de service minimum. Comme François Fillon la veille devant le groupe UMP, «il a demandé à chacun des ministres de rester dans son secteur», a rapporté hier le porte-parole du gouvernement, François Baroin.

«Venant de Nicolas Sarkozy, cette recommandation doit être nuancée», confiait un cadre de l’UMP, rappelant que, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il ne s’interdisait aucune incursion hors de son champ de compétence. Sur le fond, le chef de l’Etat a souligné le «bilan exceptionnel du RSA», affirmant qu’il était «un bouclier social, un instrument de la lutte contre la pauvreté». Mais il s’est bien gardé de contester l’utilité du débat sur la justice sociale organisé le 8 juin et dont Wauquiez devrait être la vedette. Durement critiqué hier par ses ex-collègues Patrick Devedjian et Dominique Bussereau, tous deux présidents de conseils généraux, le maire du Puy-en-Velay attend cette échéance avec impatience.

 

La suite sur Libé  :  ICI

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 21:00

 

Invitée de Guillaume Durand dans l’émission "En route vers la présidentielle" sur i>TELE le mardi 10 mai, Ségolène ROYAL a répondu notamment aux questions sur "l'affaire" Laurent Wauquiez :

 

"Mais est-ce que Laurent Wauquiez peut vivre avec 400 euros ?" 

 

"Laurent Wauquiez se trompe : la loi a été suffisamment claire, et les minimas sociaux ne permettent pas de gagner autant que ceux qui travaillent, puisqu’il y a un système de plafonnement." 

Guillaume Durand : et si c’est presque la même chose, il y a une démotivation qui existe quand même ?

"Eh bien que la société donne du travail. Parce qu’il y a plein de gens aussi qui sont aux minimas sociaux et qui voudraient avoir la dignité de travailler, donc le vrai combat, c’est de faire en sorte que ceux qui veulent travailler puissent le faire. 

Et d’ailleurs Laurent Wauquiez connaît assez mal son dossier si j’ose dire, puisque dès aujourd’hui, les titulaires du RSA peuvent travailler, mais ils sont payés pour travailler.

 

Alors ce n’est pas acceptable d’avoir l’idée de faire travailler les pauvres sans les payer, alors qu’il y a tant d’assistanat des riches et des plus fortunés dans le système actuel. 

Est-ce qu’il n’est pas choquant que les banques aient été assistées, et qu’aujourd’hui, elles refusent toujours de faire leur métier, c’est-à-dire de prêter aux petites et moyennes entreprises ? Est-ce qu’il est acceptable que les grandes fortunes soient assistées, c’est-à-dire qu’en cumulant le maintien du bouclier fiscal et la baisse de l’impôt de solidarité sur la fortune, le Trésor public va encore faire les plus gros chèques aux grands détenteurs des grandes fortunes ?

 

Tous ceux qui, comme disait François Mitterrand, s’enrichissent en dormant, est-ce qu’ils ne sont pas assistés ? 

C’est là qu’est le vrai scandale ! 

Ce n’est pas pour quelques milliers de pauvres gens, qui heureusement ont 400 euros ……

Mais est-ce que Laurent Wauquiez peut vivre avec 400 euros ? Soyons sérieux ! 

Est-ce que c’est un cancer de gagner 400 euros ?

Est-ce qu’on peut manger, élever ses enfants, se loger, payer son électricité avec 400 euros ?

 

Alors moi je propose 2 choses :

- d’abord pour augmenter le pouvoir d’achat des Français, que l’on puisse bloquer le prix de l’essence, le prix de l’énergie, et le prix de 50 produits de première nécessité, je l’ai proposé plusieurs fois et je pense que nous devons faire cela. 

- Ensuite, donner du travail, donner du travail aux Français. Donner du travail ça veut dire mieux répartir les richesses.

 

L’Etat doit faire son rôle. Pourquoi avons nous un Etat inerte par rapport au fait que les grandes entreprises du CAC 40 aient augmenté leurs profits de 80%, et que toutes les entreprises sous-traitantes, toutes ces PME qui font le tissu vivant de notre pays, tous ces patrons de petites et moyennes entreprises, eux, galèrent, souffrent, n’arrivent pas à embaucher, n’arrivent pas à augmenter les salaires parce qu’ils sont pressurés par les entreprises du CAC 40 et par les banques, qui n’ont jamais fait autant de profits, et qui n’ont jamais autant rémunéré leurs dirigeants qui aujourd’hui gagnent 200 fois le SMIC, voilà quel est le vrai scandale.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 19:00

 

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RSA - Jégo compare le discours de Wauquiez à celui des Le Pen

Source : LeMonde.fr  -  le 12 mai 2011

 

La sortie du ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez, sur le RSA et l’assistanat qui serait un “cancer” de la société fait des remous.

"J’ai juste dit tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas”, a assuré, dans un entretien accordé au Progrès, M. Wauquiez qui se pose en pourfendeur du “politiquement correct”.


Invité  d’Europe 1, Yves Jégo, ancien secrétaire d’Etat  à  l’outre-mer et vice président du Parti radical, s’est interrogé à haute voix : “Ce n’est pas Marine Le Pen qui disait ça, ou Jean-Marie Le Pen ?"

 

"C'’est consternant de s’attaquer au RSA, une mesure que nous avons votée et qui permet à des millions de Français de survivre dans un temps de crise. (…) M. Wauquiez caricature cette disposition pour des raisons populistes.”

 

Puis M. Jégo persiste : “Il y a une forme de gangrène, de lepénisation des esprits, qui est en train de gagner une partie de  l’UMP qui est tout à fait intolérable”.

 

Lors de ce même entretien, M. Jégo a annoncé qu’il quittait l’UMP pour rejoindre Jean-Louis Borloo avec qui il veut “construire une force nouvelle”.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 18:00

 

Le ministre Wauquiez regrette "l’interprétation de ses propos". C'est encore nous qui avons mal compris !

Dans la cacophonie permanente de ce gouvernement incapable et impuissant conduit par Sarko, on  a l’habitude : un serviteur en service commandé ou une grosse bévue ... une polémique entre ministres ... et c’est ensuite le spectacle de "relativisation" de l’embrouille, du déminage.

J’ai lu un commentaire sur l’article du NOUVELOBS, court mais on comprend d’emblée :

Wauquiez ça rime avec "fumier"  ...  euh, attention ce n’est pas moi qui l’ai dit … il ne faudrait pas interpréter mes propos !!!

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RSA : Wauquiez regrette "l'interprétation de ses propos"

Source : NOUVELOBS.COM  -  le 12 mai 2011


Laurent Wauquiez regrette "l'interprétation de ses propos" sur le RSA, a-t-il déclaré jeudi 12 mai. Le ministre des Affaires européennes affirme qu'il se taira sur le sujet jusqu'à une prochaine convention de l'UMP consacrée à ce thème, le 8 juin.

Le chef de file de la "droite sociale" au sein de l'UMP précise avoir fait part de ces regrets à François Fillon jeudi matin.

"Les récentes propositions, faites par la Droite sociale, sur les questions de justice sociale ont suscité de nombreuses réactions au sein de la majorité. Comme je l'ai dit ce matin au Premier ministre, nous regrettons que ces propos aient été interprétés comme une remise en cause du RSA", fait valoir Laurent Wauquiez.

Mercredi, le président Nicolas Sarkozy avait recadré Laurent Wauquiez lors du Conseil des ministres, en vantant le "bilan exceptionnel" du Revenu de solidarité active. Le président aurait même envisagé de se séparer de son jeune ministre.

"En toute sérénité" 

"Le RSA, réforme importante du quinquennat, a amélioré la situation, mais dans la sortie de crise il peut encore être amélioré pour renforcer la revalorisation du travail", s'est défendu le ministre.

Laurent Wauquiez a souhaité que le débat "important", soulevé par ses propositions de renforcer les contreparties demandées aux bénéficiaires de cette mesure, "puisse être mené en toute sérénité".

"Par respect de la cohésion gouvernementale, je ne m'exprimerai plus sur le sujet

[ il aurait fallu y penser plus tôt ! ]

jusqu'à la convention UMP du 8 juin sur la justice sociale, où dans le cadre de mes fonctions à l'UMP, je prendrai activement part au débat pour expliquer nos convictions", ajoute le ministre.

Recadrage 

L'ex-porte-parole du gouvernement avait déclaré que "les dérives de l'assistanat" constituent le "cancer de la société française". Il avait alors évoqué une proposition de loi de son groupe "La Droite sociale", qui obligerait les bénéficiaires du RSA à assumer "chaque semaine cinq heures de service social". 

Des déclarations qui ont provoqué un tollé à gauche, divisé la majorité, jusqu'au recadrage par Nicolas Sarkozy.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 15:00

 

- ISF, bouclier fiscal : et les inégalités sociales, et la répartition des efforts ???

 

- Affaire Lagarde / Tapie : crise morale, connivences de pouvoir et d'argent

 

- assistanat, RSA, le message de Wauquiez : c'est  la faute des plus pauvres ?

En réalité, pour beaucoup les salaires sont trop bas

 

- la "filiation" avec François MITTERRAND

 

- pour 2011 / 2012, c'est aux français de décider, sur la base d'un débat d'idées

 

Ségolène Royal, invitée de France Info  par FranceInfo

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 12:00

wauquiez-fustige-l-assistanat.jpg 

Sur le blog de Pascal COBERT  -  le 9 mai 2011 :

Il n'y a pas trop d'assistés, il y a trop de pauvres ...

 

Le Ministre des Affaires Européennes s'est distingué en lançant une nouvelle croisade contre les "assistés". L'assistanat est le "cancer" de notre société juge le Ministre.

"Salauds de pauvres !" en d'autres termes. J'ai débattu de ce sujet à l'antenne d'Europe 1 avec l'éternel Philippe Tesson et Laurent Mauduit du site Médiapart. Et, nous fûmes unanimes à dénoncer les annonces du Ministre. Même Philippe Tesson... C'est dire ! "Il n'y a pas trop d'assistés, il y a trop de pauvres" ais-je lancé. Le concept d'assistanat est utilisé pour stigmatiser une population qualifiée de fainéante et de profiteuse alors qu'elle est exclue du marché du travail. Les gouvernements, tant de gauche que de droite, prévoient des aides sociales pour éviter que les pauvres ne vivent totale misère. Il faut bien que celles et ceux qui ne trouvent d'emploi et ne peuvent bénéficier des allocations chômage puissent se loger et se nourrir. Si il y a tant de personnes "aidées" c'est bien parce qu'il y a trop peu d'emplois. La notion d'assistanat ne sert qu'à masquer l'échec de la politique de l'emploi. Alors, examinons les joyeuses propositions de ce Monsieur Wauquiez...

Il envisage de contraindre les "bénéficiaires" du RSA à travailler gratuitement 5 heures par semaine. Une sanction. Une punition. Et que vont ils faire ? Intervenir là où on a supprimé des emplois: nettoyage des espaces publics, surveillance de la sortie des écoles, et même accueil dans les services publics. Il y a du travail, alors ? Oui, du travail mais pas d'emploi et donc ceux qui n'en ont pas vont devoir y travailler en contrepartie de l'aide sociale. Belle logique...

Le Ministre demande également à ce que le cumul des aides soit plafonné à 75% du SMIC. Comment vivra une famille avec 4 enfants pour se nourrir et se loger avec 800€ par mois ? Les restos du coeur ont de l'avenir !

Il demande enfin à ce que les immigrés ne puissent percevoir des allocations familiales qu'après avoir travaillé au moins 5 ans. Mieux que le Front National ! Une discrimination inacceptable et illégale. On ne demande pas aux français d'avoir travaillé avant de percevoir les allocs ! Quand l'UMP reprend à son compte le thème de la préférence nationale...

Le Ministre a pourtant raison de souligner le fait qu'il n'est pas acceptable qu'une famille perçoive autant de revenus avec les aides sociales qu'avec un salaire. Mais le problème n'est pas le montant  trop élevé des aides sociales. Non, le problème,c'est que les salaires soient trop faibles.

 

[ même Sarko pourrait être d'accord ... d'ailleurs il l'a dit

dans sa campagne 2006-super-menteur ! ]

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 19:00

Francois-Mitterrand-le-21-mai-1981.jpeg

 

L'actualité des combats de François MITTERRAND :

10 leçons d’Histoire pour l’avenir

par l'Equipe de Ségolène ROYAL  -  le 10 mai 2011

 

Voici un extrait  du discours où Ségolène Royal expose ces dix leçons d’Histoire avant de parler de l’avenir :


"La première de ces leçons c’est la volonté, la continuité de ce que je viens d’exprimer, c’est la volonté pour porter l’espoir et vous la connaissez cette belle phrase de François Mitterrand dans sa déclaration d’investiture :

«Il n’y a qu’un vainqueur le 10 mai, c’est l’espoir»

 

Et la seconde, c’est la fidélité à des valeurs solidement ancrées.

 

Et la troisième leçon c’est le courage et ne jamais renoncer. De la jeunesse à la vieillesse, François Mitterrand fut un homme de courage. Même ceux qui contestent ses choix lui en donnent acte.

 

L’amour de la France, c’est la quatrième leçon d’Histoire de François Mitterrand. Il ne fut jamais de ceux qui attisent les peurs. Notre pays qu’il aimait tant.

«On ne peut rien faire avec la France, disait-il, si on ne la connaît pas

 

La cinquième leçon d’Histoire c’est l’artisan inlassable de libertés nouvelles. Il fut l’artisan d’une extension sans précédent des libertés publiques.

 

La sixième leçon et Yvette l’a dit c’est le soutien indéfectible au combat des femmes et au droit à l’égalité. Qu’on se souvienne de l’appui qu’il apporta toujours à  ce combat pour leur émancipation.

 

La septième leçon est la suivante. François Mitterrand avait de la tenue, de l’allure et du charisme dans l’exercice du pouvoir.

Il avait le trait parfois féroce mais uniquement contre les puissants. En revanche, il détestait les vulgarités de langage, les familiarités déplacées, le laisser-aller.

Il avait de la tenue dans le débat politique et dans ses rapports avec les Français.

 

Huitième leçon, François Mitterrand fut écologiste avant l’heure. (…) à la différence de ceux qui n’y voyaient qu’un sujet périphérique la protection de la nature ou qui s’accrochaient à  une vision dogmatique et productiviste, François Mitterrand avait déjà lui pris la mesure de l’enjeu de civilisation et du potentiel économique des questions écologiques.

 

La neuvième leçon c’est François Mitterrand visionnaire mais lucide. On sait avec quelle détermination inflexible François Mitterrand a relancé la construction d’une Europe qu’il avait trouvé quasi-paralysée.

Je voudrais ici rappeler que sa ferveur européenne n’a jamais aveuglé François Mitterrand et qu’il avait une conscience vive, très vive de ce qui risquait d’advenir si l’Europe échouait à protéger les siens et à peser dans le monde.

 

La dixième leçon de François Mitterrand que je voudrais partager avec vous, je l’ai dit tout à l’heure il y en aurait bien d’autres. Il a bien fallu faire des choix, tout cela n’a pas vocation à être exhaustif, c’est de donner du temps au temps.

François Mitterrand disait que l’Histoire n’est pas toujours au rendez-vous : il lui arrive de prendre son temps, de faire faux bond aux impatients, mais aussi de surprendre ceux qui ne l’attendaient pas. Nulle boussole infaillible en la matière car il faut à la fois, comme il y excellait, savoir laisser le temps au temps sans perdre de vue l’objectif, mais savoir  aussi empoigner l’événement quand il permet d’accélérer le mouvement pour assurer la transformation de ce qui doit l’être pour améliorer la vie quotidienne des français, pour renforcer la force de la France et c’est cela le cœur et la raison de l’action politique."

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:00

 

Jean-Louis-Bianco-le-8-mai-2011.jpg

Sur le blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 10 mai 2011 :

François Mitterrand

 

Je vous retranscris ci-dessous le discours que j’ai prononcé dimanche dernier à l’occasion de l’UPP de Désirs d’avenir sur la victoire de François Mitterrand en 1981 et en présence de notamment Pierre Bergé, Dominique Bertinotti, Laurianne Deniaud, Charles Fiterman, Yvette Roudy et bien sûr Ségolène Royal.


J’ai eu la chance et l’honneur de travailler aux côtés de François Mitterrand, d’abord comme Secrétaire général de la présidence de la République pendant 9 ans, puis deux ans comme Ministre.

10 mai 1981 : ‘Quelle histoire !’ disait François Mitterrand ce soir-là.

10 mai 1981-8 mai 2011 : Nous vivons une autre époque, le monde a changé. Profondément. Et pourtant… pourtant, ce que nous a dit François Mitterrand demeure incroyablement actuel.

‘Donner du temps au temps’ : L’actualité devient folle. Dans notre système médiatique, il faudrait commenter les évènements heure par heure. Le long terme commence à la fin de la semaine.

Et pourtant, une vie, une famille, un métier, un pays se construisent lentement, jour après jour. À condition d’avoir une vision claire de l’avenir, de la faire partager par tout un peuple, à condition de fixer un cap, alors oui, il faut donner du temps au temps.

Combattre d’urgence toutes les injustices. Redonner du pouvoir d’achat. Sortir de la précarité. Tout cela devra aller vite.

Mais pour le reste… L’insécurité ne se réglera pas par un empilement de lois d’émotion et de circonstance, sans changer en profondeur les comportements et les méthodes. Une vraie réforme des retraites, commençant par rétablir la retraite à 60 ans, demande du temps, afin de parvenir, dans toute la mesure du possible, à un consensus.

Ne laissons personne au bord de la route. Nous vivons la plus grande explosion des inégalités depuis un siècle. L’injustice indécente s’étale sans vergogne. Un petit groupe de super-privilégiés, la bande du Fouquet’s, a mis la France en coupe réglée.

Pour que notre pays reprenne sa marche en avant, nul ne doit être exclu. Il faut mobiliser le potentiel d’idées, de travail, de courage de toute la France. Il faut que chacun puisse espérer un avenir meilleur pour ses enfants. Il faut que la démocratie s’épanouisse à tous les étages : démocratie participative, démocratie décentralisée, démocratie sociale, démocratie parlementaire.
Autrement dit, François Mitterrand encore : ‘Prendre le pouvoir pour le rendre aux citoyens’.

‘Changer la vie’. Oui ! Changer la vie ! Il y a eu tellement de désillusions, il y a tant de souffrances, de désespoirs et de colères. Le monde globalisé de la finance spéculative semble échapper à tout contrôle.

Nous avons raison de ne promettre que ce que nous pourrons tenir. Nous avons raison de dire que la situation de la France en 2012 sera dramatique : un tissu social brisé, la peur de tous contre tous, l’accumulation des dettes et des déficits.

Si nous voulons être entendus, il faut dire la vérité. Mais c’est précisément parce que nous aurons dit la vérité que nous pourrons faire renaître l’espérance.

Oui, la vie n’est pas condamnée à être triste, sans perspective ! Oui, les inégalités peuvent être réduites ! Oui, la France, l’Europe ont encore un rôle, ont encore un avenir !

Comment faire ? Ce sera, évidemment, très difficile. Pour y parvenir, nous devons retrouver la confiance de l’électorat populaire et les forces de la jeunesse. François Mitterrand encore, François Mitterrand toujours.

‘Là où il y a une volonté, il y a un chemin !’

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