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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 12:00

Rexam - 18 dec. 2009

Source : rexam59820.skyrock.com  -  le 21 janvier 2010

"Il se tiendra une assemblée générale le 27/01/2010 à 10h00 sur le site de l'usine Rexam.
Merci de venir nombreux et de faire suivre ce mail à tous vos contacts de Rexam.
Ce jour-là notre avocat sera présent, ainsi que France 2."

Si le site est accessible aux vidéo-amateurs, blogueurs de surcroît,
je ne manquerai pas de relater cette réunion
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 11:00

Coca-Cola Entreprise dément toute responsabilité
quant à la fermeture de l'usine Rexam

Source : rexam59820.skyrock.com  -  le 21 janvier 2010

rexam - devant coca-cola

Coca-Cola Entreprise a tenu à réagir l'article de rayonboissons.com daté du 6 janvier 2010 concernant la fermeture de l'usine de Rexam de Gravelines. Le fabricant de boissons gazeuses dément avoir demandé à son fournisseur de boîtes d'"être payé un centime d'euro de plus par canette en raison de la hausse du prix de l'acier sur le marché mondial".

Coca-Cola Entreprise souligne que la fermeture de l'usine de Gravelines a été décidée par Rexam "pour des raisons de non rentabilité due à une capacité de production inférieur à 45% et n'a pas pu trouver des relais de croissance notamment en raison de la crise économique."

Et de rappeler que "le volume que nous achetons à l'usine Rexam de Gravelines est resté stable depuis trois ans , de l'ordre de 400 millions de canettes par an pour les trois dernières années."

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 10:00
ORTS---fev2009.jpg
Un président en panne sèche à mi-mandat
Source : LIBERATION.FR  -  le 23 janvier 2010

Epad, Copenhague, taxe carbone, identité nationale, Proglio : plus rien ne réussit à Sarkozy. Lundi soir sur TF1, il cherchera un nouveau souffle.


Ce n’est pas la faute à l’opposition, qui peine toujours autant à incarner un contre-projet crédible. Difficile d’accuser les syndicats, qui n’ont jamais entretenu avec le pouvoir d’aussi bonnes relations. Quant aux Français, ils ont subi avec stoïcisme crise et licenciements sans descendre dans la rue. Non, le problème c’est bien lui: Nicolas Sarkozy

Le président a beau répéter à tout le monde qu’il est le meilleur pour occuper la fonction, comparé au «roi fainéant»«pas fait mieux», il va bien lui falloir se rendre à l’évidence. Chirac ou à Ségolène Royal qui n’aurait Depuis l’automne 2009, il enchaîne les semi-échecs, les ratages complets et les reculades : nomination avortée de son fils à l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (Epad), annulation de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel, échec du sommet de Copenhague et de la vente de centrales nucléaires à Abou Dhabi, débat sur l’identité nationale qui s’enlise et, dernièrement, «affaire Proglio». Plus qu’un problème de deuxième souffle, propre à tout mi-mandat, la question se pose d’un vrai trou d’air dans le sarkozysme. Le Président s’adressera lundi soir aux Français lors d’une émission spéciale sur TF1 qui portera sur leurs «préoccupations concrètes». Mais pas certain qu’il réussisse à sortir de cette mauvaise passe.

 

Refoulé. Dernière en date, l’affaire Proglio montre à quel point le chef de l’Etat est redevenu inconstant. Alors que depuis le début de la crise financière, il passe son temps à taper sur les patrons et les traders qui gagnent trop d’argent, le voilà qui accepte qu’un membre éminent du CAC40 puisse occuper la présidence simultanée de deux entreprises, l’une publique, l’autre privée, tout en touchant un salaire cumulé de 2 millions d’euros. En plus, il ne s’agit pas de n’importe quel patron. Henri Proglio était l’un des invités de la fameuse soirée du Fouquet’s qui avait suivi la victoire de 2007. Episode que Sarkozy, à l’été dernier, n’assumait plus, rejetant la faute sur son ex-femme Cécilia. «Cela correspondait à une époque de ma vie personnelle qui n’était pas facile», avait-il lâché au Nouvel Observateur. Mais le refoulé bling-bling n’est jamais très loin de refaire surface…

Cette incohérence est d’autant plus gênante qu’elle a un goût de déjà-vu. Lors de sa tentative avortée de népotisme à l’Epad, il expliquait à des lycéens que, «désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n’est plus d’être bien né, c’est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur». Déjà, à l’époque, les ministres avaient défendu les choix incohérents de leur chef. En pure perte, puisque les réactions outragées de sa propre base électorale l’avaient fait reculer. De même, pour Proglio, la peur d’une émission de TF1, au cours de laquelle des «Français moyens» poseront des questions, qui serait parasitée par cette affaire de gros sous, a entraîné ce tête-à-queue. «Même si la rémunération de Proglio n’était pas en soi scandaleuse, il faut bien reconnaître que les questions de salaire des grands patrons, cela ne passe pas auprès des Français», justifie ainsi le député (UMP) Jérôme Chartier.

Pour Stéphane Rozès, politologue et fondateur de la société de conseil CAP, ce manque de cohérence est devenu le signe du sarkozysme. «La question que le Président n’a jamais résolue, c’est le déphasage complet entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, explique-t-il. De ses promesses de campagne sur le pouvoir d’achat, enterrées après quelques mois de mandat, à ses déclarations pendant la crise sur le besoin d’un Etat fort alors qu’au même moment, le gouvernement se donne pour objectif de diviser par deux le nombre de fonctionnaires. Pour les Français, son action politique est illisible.»


Fourre-tout. Mais Sarkozy n’a pas l’air de s’en rendre compte. En fin de semaine, son entourage refusait même d’admettre qu’il avait changé d’avis sur Proglio, comme il l’avait fait sur l’Epad. «Le gouvernement a dit des choses, mais vous avez entendu le Président s’exprimer publiquement sur ce dossier?» lâchait jeudi soir un conseiller sous le coup de la déception, pas vraiment adepte de la solidarité gouvernementale. «A ce point-là, le problème est d’ordre psychologique, analyse un bon connaisseur de la vie à l’Elysée. Et les conseils bien intentionnés n’y changent rien. Sarkozy veut rester libre de faire tout ce qui lui passe par la tête. Même n’importe quoi.»

trop-de-dossiers-ouverts---la-fois.jpg

Théorisée par l’Elysée, cette impression de mesures fourre-tout a un nom : la «réforme permanente». Pendant deux ans et demi, il fallait bombarder le pays de textes pour prendre de court les conservateurs de tout poil. Et au regard du nombre de lois votées (université, lycée, recherche, justice, hôpital, formation, etc.), cela a fonctionné. Mais depuis le début de l’année, un vide s’est substitué à ce trop plein. Lors des multiples cérémonies de vœux, Sarkozy n’a fait aucune annonce. Contrairement à janvier 2009, marqué par ses tirades anti-bonus des banquiers, ou janvier 2008, quand il avait surpris son monde en promettant la fin de la publicité sur France Télévisions. Et les mois à venir ne devraient pas voir de changement. «Difficile de donner un nouveau souffle alors que les régionales sont dans deux mois», admet un député UMP.

Mais là encore, l’Elysée n’est pas à cours d’arguments. «Le temps est à la consolidation et à la pédagogie, énonce un conseiller de Sarkozy. Le Président doit maintenant ne pas hésiter à répéter aux Français ce qui a été fait.»«Si vous jetez un regard en arrière, beaucoup a été décidé et mis en œuvre, déclarait Claude Guéant sur Europe 1 dimanche. L’objectif, ce n’est pas toujours de faire du nouveau.» Pour Sarkozy, «la France a rattrapé son retard» et, grâce à lui, tout a été mis en place pour «libérer les initiatives».

Mais, alors que la crise est loin d’être finie et que le chômage n’arrête pas de grimper, cette autosatisfaction permanente produit une impression : la lassitude.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:00

Alain Minc, dans une interview donnée au "Parisien- Aujourd'hui en France" le 27 décembre 2009, et rapportée dans La Nouvelle République le 28 décembre,  nous avait gratifié de sa science à propos des compétences comparées de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy :
"L'écart des compétences s'est accru depuis 2007 : lui est dans un séminaire de doctorants de Harvard et elle dans un centre d'apprentissage à Niort."

Cette phrase pleine de suffisance et d'élitisme a fait réagir des acteurs de la formation professionnelle. Voici une mise au point des plus pertinentes :

jeune fille en apprentissage

"Plutôt une tête bien faite qu'une tête bien pleine"
Source : lanouvellerepublique.fr  -  le 21 janvier 2010

Jean-Michel Banlier, président de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat, a voulu réagir à la "petite phrase" d'Alain Minc sur le CFA de Niort.

"Plutôt une tête bien faite que bien pleine." Cette célèbre phrase de Montaigne n'a jamais été autant d'actualité. M. Alain Minc, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, a certainement un quotient intellectuel élevé avec une tête bien pleine, mais sans quotient émotionnel. Les propos, qu'il tient sur l'écart de compétence entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy prennent en otage, au-delà du centre d'apprentissage de Niort, l'ensemble des autres établissements français du même type qui forment chaque année 350.000 jeunes apprentis, des femmes et des hommes dont les compétences acquises leur permettront de trouver un emploi, un projet de vie et, pour certains, un ascenseur social qui n'existe que dans l'artisanat, car d'apprenti, ouvrier, compagnon, on devient chef d'entreprise.
L'apprentissage n'est pas la filière de l'échec mais une vraie filière d'excellence permettant de mettre en lumière les diverses formes d'intelligence, de donner des repères à des jeunes en plein désarroi et en plein doute, et de leur transmettre un certain nombre de valeurs comme le respect des autres, celui que vous n'avez pas, M. Minc.

Lorsque vous avez écrit, dans  "L'argent fou", vouloir réinventer la "vertu" de notre capitalisme pour entrer dans le XXIe siècle, c'est bien. Mais vous devrez reconsidérer le tiers instruit et sa culture humaine fondamentale : "Respect, dignité, loyauté". A cette fin, M. Minc, il vous appartient de prendre en compte diverses formes d'intelligence et reconnaître qu'à côté de l'intelligence de l'esprit, il existe aussi l'intelligence du geste et celle du cœur.

Si nous voulons réussir le XXIe siècle, nous ne devons laisser personne au bord de la route et cet objectif ne sera atteint que si nous réussissons d'abord à reconnaître l'école de tous les talents que sont nos centres de formation d'apprentis.

Alors, M. Minc, laissez le monde de l'artisanat en dehors de vos comparatifs et de jeux politiciens ! Conservez vos remarques pour votre cercle vertueux d'amis et votre parisianisme.
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 15:00

Le PS divisé ... une nouvelle fois. J'ai fréquemment relevé sur ce blog la cacophonie qui règne au gouvernement, mais force est de constater que ces derniers jours le Parti Socialiste joue sur le même registre, à propos de la question des retraites !

Quand je parle de "PS divisé", il faut quand même préciser : il s'agit de la direction, car au niveau de la base militante, on ne sait pas. Aucun débat digne de ce nom n'a été organisé pour qu'ils en discutent, donnent leur avis !
Je ne peux m'empêcher de penser au funeste congrès de Reims (il paraît qu'il faut l'oublier !) : c'était pourtant l'occasion pour les militants d'aborder ce problème capital. Mais non ... !

Depuis, plus rien. Et puis soudain, ces sorties médiatiques à l'emporte-pièce !

Ainsi va le PS. Avec ses formidables annonces de rénovation au mois d'août 2009, La Rochelle est passé par là ... ça doit être pour ça !!!

Aubry censurée par son porte-parole
Source : marianne2.fr  -  le 19 janvier 2010

Porte-parole
Martine Aubry s’est déclarée favorable à un relèvement de l’âge de la retraite à 61 ou 62 ans. On n'y coupera évidemment pas. Aussitôt, Benoît Hamon a tenu à préciser qu’il y était hostile. Or, Benoît Hamon est porte-parole du PS, donc de Martine Aubry.

Si la parole de Martine Aubry est censurée par celui qui est censé la porter, il y a comme un problème. C’est un peu comme si, au cours d’une réunion publique, le porte-voix d’un orateur contredisait l’orateur. Ou si, un portemanteau vous jetait votre manteau en pleine figure.

Retraites : Aubry vs Hamon
envoyé par  LePostfr
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 11:00

marie-noelle lienemann

Lienemann à Aubry : "La retraite à 62 ans ?
Une idée de techno !"
Source : Marianne2.fr  -  le 19 Janvier 2010

Martine Aubry envisage un allongement de la durée de cotisation jusqu’à "61 ou 62 ans". Marie-Noëlle Lienemann annonce sur Marianne2 qu'elle va lui parler du pays ce soir lors du Bureau national du PS.
Les déclarations de Martine Aubry sont-elle un ballon d’essai au début d’une année au cours de laquelle la question des retraites va être au cœur des débats 
Non, c’est une conviction profonde. Elle a une culture CFDT historique comme toute une série de leaders du PS. Contrairement je crois aux militants, ils sont convaincus que l’allongement de la vie doit conduire à un allongement de la durée de cotisation. On aurait une société du plein emploi, sans chômage des jeunes, je ne m’opposerais pas à un allongement de la durée de cotisation. Mais ce n’est pas le cas.

Cette sortie fragilise en tout cas toute tentative d’opposition ?
Je ne comprends pas cette prise de position. Je ne comprends pas qu’on puisse ouvrir la boîte de Pandore de la sorte, ça n’a pas de sens, d’autant plus qu’elle affaiblit le rapport de force avant mêrme la négociation sociale. Ça suffit de ces dirigeants marqués par cette culture technocratique! De ces gens qui avait déjà approuvé le Livre blanc de Rocard, de ces cadres politiques dont la gestion nous a amenés dans le mur en nous coupant du peuple! Il est urgent de donner la parole aux militants!

Mais certains au PS vous diront qu’il s’agit-là de la plus pragmatique des solutions, qu’il est impossible de faire autrement…
Je leur réponds que c’est pragmatiquement faux. Ce n’est pas une question d’âge mais de PIB. La question n’est pas de savoir si l’on doit travailler plus longtemps mais comment on améliore la production et comment l’on répartit mieux les fruits de cette production. Pragmatiquement, tant que nous n’avons pas réglé le problème du chômage des jeunes, ça n’a pas de sens de s’attaquer à l’âge de départ en retraites.

L’idée de Manuel Valls de voir naître un "pacte national" sur la question des retraites entre majorité, opposition et partenaires sociaux ne doit donc pas vous enchanter ?
Je tiens à rappeler qu’il n’y a pas eu de « pacte national » sur notre modèle social, même sous de Gaulle. Quand la sécurité sociale a été votée, il faut avoir en mémoire qu’une partie de la droite a voté contre. Un « pacte national » sur la question de la retraite est une absurdité. Cela voudrait dire qu’il n’y a pas de différence entre la gauche et la droite sur la protection sociale. Nous avons déjà trop reculé. Accepter l’allongement de la durée de cotisation, c’est acter ce recul.

Je tiens aussi à rappeler que les libéraux savent très bien que la peur de l’avenir des retraites pousse les plus riches à épargner plutôt qu’à consommer. La crise financière que nous avons connue, on le sait, s’est nourrie des fonds de pension.  

Avec cette question des retraites, nous sommes en fait vraiment dans le combat d’idées et certains usent de la thématique du « peuple-ne-peut-pas-comprendre » chère aux libéraux et de la politique du« Madame-Michu ». Moi, je ne marche pas.
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 10:00
la-rose-l-zard-e.jpg
Les socialistes divisés
sur le maintien de la retraite à 60 ans

Source : LIBERATION.FR  -  le 19 janvier 2010

Martine Aubry a évoqué la possibilité d'aller «vers 61 ou 62 ans», à condition de prendre en compte la pénibilité et l'emploi des seniors alors que Benoît Hamon a rappelé l'attachement du parti au maintien de l’âge de départ à la retraite à 60 ans.

Les socialistes sont-ils prêts à serrer les rangs sur la réforme des retraites, grand rendez-vous social de l’année 2010? Pas sûr à en croire le récent cafouillage sur un point des plus symboliques, le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. Interrogée, dimanche, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Martine Aubry a semblé juger inévitable de repousser cet âge de départ: «Je pense qu’on va très certainement aller vers 61 ou 62 ans, je n’imagine pas qu’on aille plus loin, mais à condition qu’on traite le problème de la pénibilité et des seniors», a-t-elle admis.


"Une sortie irresponsable"

Le lendemain, lors de son point-presse hebdomadaire, son porte-parole tente de rectifier en minimisant la divergence: «Elle a dit que c’était un élément du débat, elle n’a pas dit que c’était la position du PS que de reculer l’âge du départ à la retraite». Benoît Hamon va plus loin, défendant mordicus le seuil des 60 ans: «Aujourd’hui, l’âge légal du départ à la retraite est de 60 ans et le PS a toujours dit qu’il était attaché à ce que ce soit l’âge du départ à la retraite.»

Le secrétaire national, Razzy Hammadi, le confirme quelques heures plus tard à l’AFP: «Une position en faveur de l’allongement de la durée de cotisation, dans le cadre de la réforme des retraites, n’engage ni le PS et son bureau national, ni ses militants qui n’ont à aucun moment été consultés.»

Le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles s'en est mêlé dans l'après-midi. Il a appelé la patronne du PS à «se ressaisir», dénonçant «une sortie irresponsable» et «totalement désespérante pour l’électorat de gauche» et estimant que lâcher du lest sur la question de l’âge légal signifiait «renoncer à gauche à une réforme juste et efficace».


Rocard "heureux qu'Aubry lève un obstacle"

Mais plusieurs responsables socialistes sont disposés à mettre de l’eau dans leur vin. Ainsi, le député-maire d’Evry, Manuel Valls, est de «ceux qui pensent depuis longtemps qu’il faut évoluer» sur la question des retraites, invoquant, sur France 2 ce mardi, le fait qu’«il y aura demain beaucoup plus de retraités par rapport aux actifs, qu’il y a des déficits importants sur le plan financier, que tout simplement on va vivre plus longtemps». Valls, qui souhaite un «pacte national» entre pouvoir et opposition, penche pour «une retraite à la carte, qui ne soit pas figée» et «intègre la question de l’emploi des seniors, la pénibilité du travail».

 

Michel Rocard a carrément salué, ce mardi, «le courage» de la première secrétaire du PS qui, selon lui, «a raison»«heureux que Martine Aubry lève un obstacle». L’ancien premier ministre socialiste, lui, est convaincu depuis belle lurette. Rappelant que «la fixation de l’âge du départ à la retraire à 60 ans comme un droit s’est faite en 1981 ou en 1982, à un Conseil des ministres» auquel il participait - en tant que ministre du Plan du gouvernement de Pierre Mauroy, il ajoute: «Tous les ministres compétents en économie, Jacques Delors, moi et quelque-uns, nous étions catastrophés, nous savions très bien que cette mesure n’était pas compatible avec l’évolution de la démographie française», a-t-il raconté. d’envisager un recul de l’âge de départ à la retraite. Sur la radio BFM, il s’est dit


"Le PS prêt à participer à un débat honnête"

Au delà de cette seule mesure, d’autres socialistes ont pointé la nécessité d’aboutir à un consensus avec le pouvoir, si celui-ci joue, de son côté, la concertation. Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, a assuré, sur Europe 1, que les socialistes étaient «prêts à participer à un débat qui soit honnête» sur les retraites. «Mais il ne faut pas que cela revienne «simplement à avoir l’opposition pour obtenir un aval», a-t-il prévenu.

Sur France InterArnaud Montebourg s’est dit, à son tour, «favorable», «à titre personnel», à un «compromis national sur le dossier majeur» des retraites, si l’exécutif «s’interdit par avance de passer en force», alors que le député de Paris, Jean-Marie Le Guen, a écrit à Martine Aubry pour que le PS demande «officiellement» au gouvernement à être «associé» aux discussions. Dans cette lettre qu’il a publiée sur son blog, il note que l’attitude du PS sur ce chapitre a jusqu’alors été «cantonnée» à «la seule dénonciation» et qu'il lui faut désormais établir ses «propres propositions».

La première secrétaire, elle-même, s’était dite ouverte à un débat «si le président de la République est prêt à travailler véritablement pour que nous trouvions des principes justes», en «gardant la retraite par répartition». «Si pour la première fois nous avons, depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, une réforme juste, qui va dans le sens du progrès social et règle un vrai problème, je serais heureuse d’y contribuer», lance-t-elle.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 08:00

En février 2009, à la suite du sommet social, Sarkozy avait annoncé que  les personnes dépendantes recevraient un "bon d’achat de services à la personne". Le montant de ce bon, proche du CESU préfinancé dont bénéficient certains salariés : 200 euros par foyer.

Cette mesure concernait :

- les 660 000 bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie vivant à leur domicile (plus de 60 ans, sans condition de revenus mais dépendantes),

- les 140 000 familles avec un enfant handicapé,

- les 470 000 familles gagnant moins de 43 000 euros et bénéficiant du complément de libre choix de mode de garde (c’est-à-dire embauchant une "nounou" à la maison ou une assistante maternelle)

Les chômeurs qui retrouvent du travail et ont besoin de solutions temporaires pour faire garder leurs enfants pourraient en outre être concernés.

 

Un artisan indépendant met en garde les bénéficiaires : "Tout sauf un cadeau ..."

billets-de-banque.jpg
Un cadeau qui coûte cher
Source : sudouest.com  -  le 20 janvier 2010


Vous aviez lu «Pour vous, 200 euros» ? Lagarde, Wauquiez, Devedjian et Hortefeux avaient sûrement oublié d'indiquer la suite, induite : «Pour nous, au moins 91,65 euros (de charges et cotisations) ... La précision aurait pourtant évité des lendemains qui déchantent à de nombreux - heureux ? - récipiendaires de ces «versements de 200 euros sous forme de bons d'achat de service à la personne.»

C'est en tout cas l'avis de Bruno Bruneteau, artisan du côté de Saint-Même-les-Carrières. Pour lui, l'utilisation des «chèques cadeaux» adressés cet été à 1,5 million de foyers, «c'est terminé !». « Les personnes âgées tombent à la renverse lorsqu'elles apprennent ce qu'elles doivent payer une fois qu'elles les ont utilisés», s'offusque depuis des mois l'ancien homme de main de chez Martell.

Sans compter les charges

«Une mesure juste», «un chéquier bon pour le pouvoir d'achat, bon pour l'emploi», voilà ce que vend pourtant le joli coffret cadeau. Celui-ci dévoile un chéquier d'une valeur de 200 euros sous forme de chèques emploi service, deux belles lettres paraphées par les représentants de l'État, et une notice. Le livret de 25 pages est clair, aéré. Mais «bien trop complexe pour les destinataires, des personnes âgées, certaines illettrées», dénonce le Charentais.

Pour Bruno Bruneteau, le dispositif financé par le Plan de relance porté par Patrick Devedjian profite non pas aux récipiendaires, mais aux artisans et à l'État. Ainsi, pour 20 heures de services (ménage, repassage, entretien du jardin, menus travaux etc.) facturées 10 euros de l'heure, l'utilisateur devra reverser au moins 91,65 euros en charges et cotisations - et même 125,63 pour les moins de 70 ans qui ne bénéficient pas de l'Allocation personnalisée d'autonomie ! Ou comment faire peser le «plan de relance» sur les foyers les plus fragiles...

Pour inciter les destinataires à profiter de cette offre valable jusqu'au 31 janvier, un communiqué de presse avait également été adressé aux rédactions au début du mois de décembre. Plusieurs « packs » spécifiques (vitres, grand nettoyage etc.) avaient ainsi été élaborés pour mieux en bénéficier. Mais là encore, il n'est jamais fait mention des frais exacts dont devront s'acquitter les utilisateurs.

Une complexité hallucinante

«C'est tout sauf ce que j'appelle un cadeau, ne désarme pas Bruno Bruneteau. Pour m'en être servi, je peux vous assurer que c'est d'une complexité hallucinante. Déjà c'est incompréhensible pour nous, les artisans. Alors je vous laisse imaginer pour les utilisateurs. Ils se font berner. Neuf personnes sur dix qui m'ont sollicité ne savaient absolument pas qu'il y avait des charges à payer...»

Bruno Bruneteau se charge alors de l'explication de texte : «Si l'État voulait vous faire un véritable cadeau, il vous aurait versé un chèque nominatif de 100 euros. » Et de pousser cette logique à l'extrême : « Pour que tout le monde soit gagnant, il faudrait que je prenne les 200 euros, que je les retire à la banque, que je vous reverse 75 euros en liquide et que j'effectue chez vous des travaux à hauteur de 125 euros. Et encore, je volerais l'État puisque je cotiserais pour du travail que je n'aurais pas fait...»

Des utilisateurs mécontents

«Si vous choisissez d'employer directement un salarié [...], vous devrez par ailleurs acquitter les cotisations sociales auprès de l'Urssaf », indique certes l'un des documents joints. Mais au standard de la Fédération des particuliers employeurs, une structure spécialisée dans l'utilisation des chèques emploi service dont les coordonnées figurent sur le coffret, on avoue recenser « beaucoup d'appels d'utilisateurs mécontents».

Au début du mois, pas moins de huit coups de fil sur quatre lignes différentes - dont certaines sont payantes ! - ont été nécessaires avant d'obtenir une simulation. La somme due a alors été dévoilée. Avec cette réponse : «En fait, les chèques cadeaux, ça fonctionne exactement comme les chèques emplois services universels.» Voilà qui est tout à fait clair...

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:00
chomeurs en fin de droits
Un million de chômeurs
vont perdre leurs droits en 2010
Source : marianne2.fr  -  le 20 janvier 2010
Du fait de la dégradation de l'emploi, un million de personnes vont se retrouver exclues de l'assurance-chômage cette année. Seuls 38% d'entre elles auront droit à l'aide sociale. La preuve pour Juan de la faillite de la politique sociale du gouvernement.
Depuis quelques heures, on parle d’Outre-Mer, depuis quelques mois, on parle d’identité nationale. On devrait parler précarité. Près d’un million de chômeurs se retrouveront en fin de droit en 2010.

Comme par hasard, la nouvelle a été révélée par la direction des statistiques, enquêtes et prévisions de Pôle emploi en novembre, au moment où Eric Besson lançait son funeste débat sur l’identité nationale.


Depuis, rien n'avance. Un groupe de travail se réunit les 20 et 22 janvier entre partenaires sociaux. Le Medef veut «plus d'éléments pour réfléchir» d'ici une prochaine réunion calée le ... 26 février. Le gouvernement botte en touche. Le sujet est pourtant simple.

LA DEFISCALISATION DES HEURES SUP' A AGGRAVE LE CHOMAGE

1. En février 2009, les partenaires sociaux s’étaient mis d’accord sur une fausse amélioration du dispositif d’indemnisation des chômeurs, entrée en vigueur en avril : l'accès à l'indemnisation démarrait plus tôt (après 4 mois de travail contre 6 mois précédemment).

Présentée comme une mesure sociale attendue, cette réduction à 4 mois de cotisations de la durée minimale nécessaire pour prétendre à indemnisation était en fait un retour à la situation d’avant 2003. Pire, la durée maximale d’indemnisation a été uniformément calée sur la durée d'affiliation à pôle emploi et plafonnée à 23 mois. Depuis des années, les réformes de l’assurance chômage ont ainsi réduit progressivement et durablement la durée d’indemnisation des chômeurs.

2. Depuis avril 2008, la mise en œuvre de la défiscalisation partielle des heures supplémentaires par le gouvernement a déstabilisé l’emploi intérimaire et en CDD, bien avant la récession économique de l’été 2008 et l’envolée du chômage.

Ce dispositif, application de la promesse présidentielle du "Travailler plus pour gagner plus" a eu des effets désastreux. De 10,7% des emplois début 2007, la part des CDD et intérimaires est tombée à 9,8% début 2009. Pôle emploi révèle ainsi que "En 2008, parmi les chômeurs en fin de droits à l'assurance-chômage, 45 % s'étaient inscrits à la suite d'une fin de contrat à durée déterminée (CDD) et 14,7 % après une fin de mission d'intérim".

En 2008, quelques 726 161 chômeurs avaient déjà cessé de recevoir une quelconque indemnité chômage. 38 % d’entre eux avaient cotisé moins d'un an et 38 % étaient des chômeurs de longue durée.

En d’autres termes, la défiscalisation des heures supplémentaires a précipité davantage de salariés précaires (intérim, CDD) dans les bras de pôle emploi, qui, une fois chômeurs, vont constituer le gros des bataillons des «  fins de droits ».

PRECARITE EN VUE
3. Fin novembre, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de droits a cru de +3,5% sur un an. Les chômeurs de longue durée représentent 40% du total, un nombre en forte augmentation en valeur absolue : 947 000 au troisième trimestre 2009 contre 760 000 sur la même période en 2008.

4. Sur le million de futurs exclus de l’assurance chômage, 38 % d’entre eux seulement auront accès à une aide sociale : « sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l'allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA) », indique Jean-Paul Blouard, directeur adjoint de la direction des statistiques, enquêtes et prévisions de Pôle emploi.

Pour mémoire, l'ASS (450 euros mensuels au mieux) est réservée aux salariés ayant travaillé au moins cinq ans durant les dix dernières années. Elle devrait concernet environ 17% des fins de droits. Elle a été revalorisée a minima le 1er janvier dernier : +1,2%.

Concernant le RSA, nombre de chômeurs n’y auront pas accès, car le calcul d'ouverture des droits au RSA dépend des revenus du conjoint. En se référant aux statistiques du RMI, on peut mesurer la précarité des futurs exclus : 80 % des allocataires du RMI vivaient sous le seuil de pauvreté en 2005.
POLE EMPLOI SURCHARGE
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 09:00
les 35 heures, c'était bien ou pas
Dix ans après,
le débat sur les 35 heures s'apaise

Reuters  -  le 19 janvier 2010

Dix ans jour pour jour après le vote de la loi instituant la semaine de travail de 35 heures en France, le débat s'est apaisé sur une mesure qui reste en vigueur avec des assouplissements et est entrée dans les moeurs. Si droite et gauche s'affrontent toujours sur sa pertinence, c'est à fleurets mouchetés car aucun camp ne semble à l'aise.

Très opposée à la réforme, la droite, qui a fait adopter six lois favorisant l'allongement du temps de travail depuis 2002, sans remettre en cause l'horaire légal, est confrontée aux sondages qui montrent la popularité des 35 heures, notamment chez les jeunes et chez les cadres.


Dernier en date, un sondage BVA publié mi-janvier montre que 53% des personnes interrogées, contre 43%, réfutent l'idée que les 35 heures sont un handicap pour les entreprises françaises.

Nicolas Sarkozy, élu sur le slogan "travailler plus pour gagner plus", avait évoqué à son arrivée à l'Elysée l'annulation de la mesure. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a confirmé mardi sur Radio Classique qu'il n'en serait rien.

"Je pense que c'eût été une confrontation dans notre pays, qui aurait créé des clivages importants, là où nous avons préféré au contraire la souplesse. C'est le choix que nous avons fait parce que c'était le choix le plus consensuel", a-t-il dit.

De son côté, le Parti socialiste ne semble pas vouloir relancer en période de crise un sujet qui a suscité un malentendu avec son électorat d'ouvriers et d'employés, ceux-ci ayant souvent vu leurs salaires bloqués avec des modalités de réduction du temps de travail peu favorables.

Claude Bartolone, député PS proche de l'actuel premier secrétaire Martine Aubry pense néanmoins que cette dernière saura tirer parti, pour ses nouvelles ambitions, de la réforme qu'elle a menée en 1998-1999 comme ministre du Travail dans le gouvernement de Lionel Jospin.

"C'est un atout. Pour tous les salariés qui en ont profité et qui se rendent compte qu'il faut avoir un moyen d'avoir du travail et, en plus, du bonheur au travail, les 35 heures y participent", a-t-il dit sur Europe 1.


ÉTUDES CONTRASTÉES

Le bilan chiffré de la réforme a ouvert un débat, qui n'est pas refermé. La réforme s'applique en théorie aujourd'hui à 60% des actifs, avec des modalités diverses, jours de congés ou horaires réduits.

La gauche dit qu'elle a atteint son objectif en créant ou préservant des centaines de milliers d'emplois, tandis que la droite impute la bonne santé de l'emploi dans la période 1999-2002, incontestée, à la croissance économique mondiale.

Une étude Insee publiée en août 2008 a montré qu'avec les lois favorisant les heures supplémentaires, la durée réelle de travail moyenne pour les employés à temps complet était en fait de 41 heures en 2007.

Une autre étude publiée ce mois-ci montre que le temps de travail annuel moyen en France cette même année 2007 (1.559 heures) était certes inférieur à la moyenne de dix pays développés étudiés (1.620) mais supérieur à celui de l'Allemagne (1.432) et des Pays-Bas (1.413).

Le temps que les Français passent au travail a fortement diminué depuis les années 1950, pour diverses raisons liées à la transformation de la société, comme la baisse de l'emploi agricole. Cette évolution est similaire dans tous les pays industrialisés, dit l'Insee.

Sociologues et statisticiens ont élargi ces dernières années la recherche et la perspective sur la réforme des 35 heures.

Ses partisans estiment qu'il faut y voir une des raisons de la puissance du secteur de l'hôtellerie-restauration en France, confortée par les week-ends prolongés.

Ils estiment aussi que l'organisation de la vie familiale a été facilitée, ce qui expliquerait la fécondité des Françaises, la meilleure en Europe avec l'Irlande.

Aujourd'hui, le terme de "RTT", pour les jours de récupération (de temps de travail), est passé dans le langage courant, et vient par exemple de donner son titre à une comédie populaire sortie en décembre sur les écrans de cinéma.

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