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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 12:00


   Terra Nova lance un Appel citoyen
  pour une primaire ouverte à gauche :


 

Pétition citoyenne

pour une primaire populaire à gauche

 

Nous appelons à une primaire populaire, ouverte au vote des sympathisants, afin que les citoyens de gauche et de progrès puissent choisir leur candidat à l’élection présidentielle.

La primaire est d’abord un élément de la refondation de la gauche.

Elle est une réponse à l’une des crises qui paralysent le parti socialiste et la gauche : la crise de leadership. Sept ans après son départ, la succession de Lionel Jospin n’est toujours pas assurée. Cette vacance au sommet a progressivement déstructuré la gauche et menace son avenir. La primaire apporte une solution institutionnelle à une carence institutionnelle : l’absence de procédure adaptée pour désigner le leader.
En 2012, la gauche n’aura plus gagné l’élection présidentielle depuis vingt-quatre ans. Elle n’a fourni, sous la Ve République, qu’un seul président à la France, contre cinq pour les conservateurs. La primaire peut contribuer à sa reconquête. En associant des millions de citoyens – 4 millions en Italie pour Romano Prodi, 35 millions aux Etats-Unis pour Barack Obama – à sa désignation, elle offre au candidat une formidable dynamique électorale, militante, citoyenne.

Mais la primaire est avant tout porteuse d’un puissant élan de modernisation de notre vie démocratique nationale.
La démocratie actuelle permet aux citoyens de répondre à la question : « Qui sera élu ? ». La primaire permet un approfondissement démocratique en leur donnant la possibilité de répondre d’abord à la question : « Qui sera notre candidat ? ». Cette prise de pouvoir des citoyens sur le choix de leur représentant participe du nouvel âge démocratique qui s’annonce et d’une nouvelle construction de la légitimité politique.
La démocratisation engagée par la primaire ne s’arrête pas au choix du candidat à la présidentielle. Elle concerne aussi l’offre politique. Aujourd’hui, les projets sont décidés « en chambre ». Avec la primaire, le choix passe dans les mains des citoyens : ils y votent en effet, non seulement pour une personnalité, mais aussi pour la ligne politique qu’elle défend. A terme, le projet sera co-produit avec eux, dans le cadre de procédures de démocratie participative.

Au final, c’est la conception même des partis politiques que la primaire revisite. De boîtes noires, ils pourraient se transformer en moteurs d’une nouvelle révolution démocratique.
C’est pourquoi nous, citoyens de gauche, demandons au parti socialiste, ainsi qu’aux autres partis progressistes, d’adopter un système de primaire populaire pour désigner notre candidat à la présidentielle. Les propositions sont sur la table. Les modalités sont encore à discuter. Naturellement, le périmètre politique de la primaire ne pourra être arrêté qu’à l’issue d’un travail préalable sur le fond, permettant d’élaborer des fondements idéologiques communs. Mais le principe doit être arrêté dès maintenant, sereinement, et non dans l’urgence pré-électorale.

Il en va de l’avenir de la gauche et de notre démocratie. 

Pour signer  :  ICI

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 11:00


La lente conversion des socialistes
à un vote étendu
au-delà des seuls adhérents
Source : lefigaro.fr  -  le 24 août 2009

Ségolène Royal a ouvert la voie. Les quadras du parti s'y sont engouffrés.

Les résistances tombent. Au départ, il n'y avait guère que Ségolène Royal pour défendre les primaires ouvertes. En 2006, c'est grâce à un processus similaire qu'elle avait réussi à s'imposer comme la candidate du PS à l'élection présidentielle.

Mais le scrutin était alors réservé aux seuls adhérents, même si une campagne d'adhésion à vingt euros avait élargi le corps électoral. La désignation de Ségolène Royal s'était ensuite traduite par une volée de critiques sur le système des primaires. Au motif notamment que les électeurs s'étaient surtout prononcés en fonction des sondages.

Puis peu à peu, le système des primaires ouvertes a fini par convaincre. La désignation de Barack Obama à l'issue des primaires démocrates aux États-Unis n'y est pas étrangère. Qu'un candidat presque issu de nulle part puisse réussir à s'imposer dans son camp puis remporter l'élection présidentielle a fasciné les socialistes. Surtout la jeune génération qui rêve de réussir un tel exploit.

Si Arnaud Montebourg s'est fait le défenseur en chef des primaires ouvertes, beaucoup partagent son analyse. Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Manuel Valls, Benoît Hamon, tous se sont montrés très tôt séduits par le système. Ils ne risquent pas grand-chose : il leur faudrait un concours de circonstances exceptionnelles pour que l'un d'entre eux s'impose dès 2012.

Il n'en va pas de même pour les éléphants. Ils le savent, les militants leur imputent une grande part de responsabilités dans l'état actuel du PS. Et doutaient de réussir à imposer leur candidature dans des primaires ouvertes.

Jusqu'à la charge d'Arnaud Montebourg, ils y étaient donc plutôt opposés. Le député de Saône-et-Loire ayant réussi à vendre son projet comme la pierre angulaire de la rénovation du parti, ils sont bien obligés de s'y rallier. Premier d'entre eux, Bertrand Delanoë. À vrai dire, le maire de Paris n'avait pas encore fait sa religion sur le sujet. Depuis samedi, il soutient l'idée. "Les primaires sont un élément possible de notre rénovation. Je suis pour", a-t-il assuré. Dans la foulée, c'est Laurent Fabius qui a cédé. L'ancien premier ministre de François Mitterrand ne serait pourtant pas le plus favorisé dans un tel système.

Déjà en 2006, il avait perdu en arrivant dernier derrière Ségolène Royal et Dominique Strauss- Kahn. Le directeur général du FMI ne peut pas se prononcer sur la question mais des primaires ouvertes au-delà des seuls adhérents du PS pourraient le tenter d'aller chercher l'onction populaire dont il a besoin s'il veut revenir.

 

Les doutes de Hollande

En fait, il ne reste guère plus que François Hollande qui n'a jamais caché son manque d'appétence pour les primaires ouvertes. En juin dernier, lors d'une réunion à Lorient avec ses proches, il avait mis en garde : "À la différence de la droite, la gauche n'est pas fongible dans un seul parti (…) De même, le choix d'un candidat commun ne peut être un préalable mais éventuellement un aboutissement."

L'an­cien premier secrétaire du PS serait le dernier des ténors socialistes à convaincre. Avec sans doute Martine Aubry…

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 08:00

En attendant Ségolène Royal...
Source : LePost.fr  -  le 24 août 2009

L'atelier d'été de "Espoir à Gauche" vient à peine de se terminer que les regards, socialistes, vont se tourner vers La Rochelle. Alors que l'on s'attendait à une rentrée tout en douceur, voir en catimini pour le PS, "Espoir à gauche" a, de par son énergie communicative, mis la pression sur l'appareil du parti et aussi sur Ségolène Royal.


Les propositions d'EAG sont dans la continuité de la construction politique proposée par Ségolène Royal, puis la motion E. Mais Ségolène Royal n'ayant pas été présente physiquement à cet atelier d'été elle peut ne pas en être comptable directement et choisir de ne pas alimenter les débats qui sont pourtant ceux qui divisent durablement les socialistes: la stratégie des alliances et les primaires.

Martine Aubry devra normalement réaffirmer son souci de ne pas faire de vague au sein du PS, donc pas de débats, des conventions comme au bon vieux temps de Jospin et voyons cela en 2011... On a vraiment l'impression que cette direction cherche à gagner du temps ou à en faire perdre, ce qui est pire, à l'indispensable rénovation du parti. Car nous n'avons toujours pas tranché sur ces questions qui minent notre parti ! Jusqu'à quand?


Ségolène Royal quant à elle se trouve devant un choix politique : Soit faire une rentrée discrète et se ménager du temps pour les régionales, soit enfoncer le clou des débats à trancher au côté des rénovateurs du parti.
Son choix lors de la rentrée sera intéressant à suivre bien sûr car il va conditionner la vie du parti dans les mois qui viennent. On peut basculer dans une frénésie de débats dès la rentrée. Serait-ce franchement mauvais pour le parti? N'est-ce pas cela qui est attendu par les citoyens?  Que le PS se réveille enfin et discute concrètement.

L'année dernière à la Rochelle, dans d'autres circonstances, Ségolène Royal avait réuni ses partisans et défini clairement ce que devait être une vision progressiste du socialisme.
L'avenir lui est toujours ouvert comme même les sondages ne peuvent plus le cacher. C'est la seule au sein du parti à pouvoir impulser un désir d'avenir au parti socialiste.


Après la Rochelle il y aura le rassemblement de la Fraternité
à Montpellier le 19 Septembre.


C'est peut-être le bon moment pour bousculer le conformisme
des conservateurs du parti socialiste.
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 07:00

Des commentaires (vidéos) à l'issue des ateliers d'été
organisés par "Espoir à Gauche" les 21 et 22 août à Marseille :

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:00

Daniel COHN-BENDIT

  Daniel COHN-BENDIT lors de l'atelier
" Pour une nouvelle majorité progressiste "
organisé par "Espoir à Gauche" les 21 et 22 août à Marseille :



envoyé par  espoir_a_gauche
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 20:00

Christiane TAUBIRA (PRG)

Christiane TAUBIRA lors de l'atelier
" Pour une nouvelle majorité progressiste "
organisé par "Espoir à Gauche" les 21 et 22 août à Marseille :



envoyé par  espoir_a_gauche
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 19:00

Marielle de SARNEZ devant des socialistes ...

Marielle de SARNEZ lors de l'atelier
" Pour une nouvelle majorité progressiste "
organisé par "Espoir à Gauche" les 21 et 22 août à Marseille :

Vidéo complète 18' 40"

envoyé par  segoleneparis


Vidéo 2 minutes : l'extrait "pour une 6ème République"

envoyé par  rue89
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 18:00

François Rebsamen - Pour une nouvelle majorité progressiste
Source : segoleneparis  -  le 24 août 2009

Extrait du discours d'introduction de François REBSAMEN lors de l'atelier
" Pour une nouvelle majorité progressiste "
organisé par "Espoir à Gauche" les 21 et 22 août à Marseille :

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 09:00

"Depuis 9 mois, rien n'a bougé" ! C'est le verdict implacable d'Arnaud MONTEBOURG sur la situation au Parti Socialiste.
Et ce n'est pas un de ces ségolénistes déjantés qui le dit ! Il est, faut-il le rappeler, membre de la majorité  du PS tenue par la 1ère secrétaire.

 
On peut apprécier ou non le personnage, et ses positionnements fluctuants, mais là je soulignerai pour ma part qu'il fait preuve d'une lucidité partagée par beaucoup de socialistes ... et surtout par beaucoup de français !


Dans le 7/10 de France Inter, le 24 août 2009,
interview d'Arnaud MONTEBOURG, député PS de Saône-et-Loire
et secrétaire national du PS en charge de la Rénovation




envoyé par franceinter


Sur son découragement à propos du processus de rénovation au PS, et principalement sur la question des "primaires" :
"Je n'ai pas l'intention d'éviter de prendre ma tâche au sérieux. Il est temps de mettre la tete sur le billot".
"Je suis secrétaire national à l'innovation, je ne suis pas secrétaire national à l'immobilisme".


Sur le MoDem :
"Est-ce qu'un ancien ministre d'Edouard Balladur et Jacques Chirac doit se promener au milieu de la Gauche ? Rassemblons déjà la gauche. Et après cela viendra tout seul".
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 16:00

Une semaine avant La Rochelle,
les 1ers ateliers de l'espoir à gauche à Marseille

Source : Médiapart  -  le 22 août 2009

La consigne avait été donnée. Pas de piques, pas de petites phrases, uniquement du débat de fond. "On a dit qu’on ne parlait pas des autres", glisse François REBSAMEN, le maire de Dijon.
Pour ses premiers ateliers d’été, réunis vendredi 21 et samedi 22 août à Marseille, le club de réflexion de  "L'Espoir à gauche" (du nom de la motion défendue par Ségolène Royal au congrès de Reims), veut donner une image d’apaisement, après un début d’été houleux marqué par le débat sur l'opportunité de saborder ou non le parti.
Et surtout montrer que pendant que certains se perdent dans les querelles de personnes, d’autres "réfléchissent aux vraies questions". Comprendre "celles qui fâchent" : organisation de primaires ouvertes pour désigner le candidat socialiste pour 2012 et la stratégie d'alliance du parti. Deux sujets explosifs... qui ne seront pas abordés, le week-end prochain, à l’université du PS, à La Rochelle.


"L’université de La Rochelle est un endroit crispant, où l’enjeu c’est de ne pas faire de faute, de passer les bonnes phrases. On a appauvri le débat intellectuel au profit du débat tactique. Aujourd’hui il faut montrer que des milliers de militants veulent débattre des sujets de fond", explique Malek BOUTIH.

Pour ce faire, Vincent PEILLON a réuni dans le parc du Pharo beaucoup de ceux qui ont accompagné Ségolène ROYAL à la présidentielle : les piliers du mouvement (le bras droit de Ségolène ROYAL, Jean-Louis BIANCO – président de ces premiers Ateliers d'été –, le maire de Dijon, François REBSAMEN, le président de Désirs d’Avenir, Jean-Pierre MIGNARD, les poids lourds marseillais (Patrick MENNUCCI, le vice-président de la région PACA, Eugène CASELLI, président de la communauté urbaine de Marseille), des personnalités socialistes (Manuel VALLS, Julien DRAY, André VALLINI, Patrick BLOCHE).

Mais aussi des dirigeants politiques de la gauche et du centre : Daniel COHN-BENDIT (Verts), Robert HUE (PCF), Christiane TAUBIRA (qui a déjà son propre mouvement en Guyane – Walwari), et le bras droit de François Bayrou, Marielle DE SARNEZ – tandis que le MoDem n’est pas convié à La Rochelle. Samedi, la photo de famille était inédite.

Deux jours de débat sur la réforme des retraites, l’éducation, la culture, la crise de la sociale-démocratie, les collectivités locales, avec des syndicats, des chefs d’entreprise, des acteurs de la société civile, des chercheurs "qui ne sont pas les traditionnels experts du PS", précise François REBSAMEN.

Mais qu’on ne s’y trompe pas. En organisant ses ateliers d’été une semaine avant l’université d’été du PS, "L’Espoir à gauche" entend bien griller la priorité à la direction nationale. Au point que Solférino a cru bon, le 19 août, de rappeler que La Rochelle restait "la rentrée politique officielle". "Le choix de la date ne s’est pas fait au hasard, reconnaît Malek Boutih. On veut montrer que la parole est libre et mettre la pression sur la direction du parti."

"On n’a pas réussi à convaincre la direction de mettre nos priorités (la question des primaires, celle des alliances, celles des adhésions massives, de la mise à plat de tout notre système d’élection) à l’ordre du jour, déplore Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon et proche de Ségolène Royal. Plutôt que de faire des coups de gueule dans la presse, on construit un événement pour ressortir avec des propositions concrètes."

"On espère que les échos vont arriver jusqu’à Lille", sourit Patrick Mennucci, organisateur de ces premiers Ateliers d’été. "Les échos", c’est-à-dire deux revendications essentielles, selon les piliers du mouvement :

1 -Des primaires "ouvertes", et "vite"
2. Une "alliance avec la gauche" et une "ouverture" vers le MoDem
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