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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 12:00

Ils étaient les plus réservés, voire farouchement opposés à l'idée des primaires à gauche pour la présidentielle 2012. "Ils", ce sont les fabiusiens. Changement de cap ce lundi 24 août, le chef de file FABIUS se déclare désormais favorable.

A l'évidence, les partisans du système sont désormais légion. Ceux qui se rallient à cette idée n'iront pas jusqu'à en reconnaître la paternité (si j'ose dire) à Ségolène ROYAL . Ce serait déjà bien qu'à La Rochelle, ou après,  ils ne s'en déclarent pas les initiateurs !

Laurent Fabius pour des primaires à gauche
Source : L'EXPRESS.fr  -  le 24 août 2009

Jusqu'à présent réservé, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius s'est prononcé à son tour lundi pour l'organisation de primaires ouvertes à toute la gauche pour la présidentielle de 2012, "inévitables" selon lui.

A l'approche de l'université d'été du Parti socialiste qui s'ouvre vendredi, la jeune garde du PS a mis la pression le week-end dernier sur la dirigeante du parti, Martine Aubry, pour imposer dans le débat la question des primaires et des alliances.

"Les primaires sont devenues inévitables, c'est-à-dire qu'il est devenu inévitable que ce ne soient pas simplement les militants socialistes mais un ensemble beaucoup plus vaste, disons des gens de gauche, qui votent pour le prochain candidat", a dit Laurent Fabius sur Europe 1.
"Les primaires vont introduire un changement massif : désormais c'est l'opinion qui fait le parti", a-t-il ajouté.

[ IN-CRO-YA-BLE ! Là, de la part de Fabius, il faut que je me pince !!! ]

Pour Laurent Fabius, la meilleure date pour l'organisation d'un tel scrutin serait 2011 mais le processus devra être encore révisé.

Benoît Hamon, porte-parole du PS, a déclaré sur France 2 que Martine Aubry pourrait s'exprimer à ce sujet le week-end prochain à La Rochelle, où se tient l'université d'été du parti.
"Elle a déjà exprimé des positions qui étaient plutôt favorables à cette idée-là", a-t-il dit.

[ euh ... c'est vrai, mais c'était dans sa motion du Congrès . Depuis ... ? ]

Les partisans de primaires ouvertes pressent le premier secrétaire d'en accepter le principe le plus rapidement possible mais la dirigeante socialiste n'entendait pas initialement en discuter avant les élections régionales, au printemps prochain.

Le débat est principalement animé par d'anciens partisans de Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007, au premier chef Vincent Peillon, et de "quadras" soupçonnés de vouloir en faire un instrument pour se débarrasser de la vieille garde.
Le maire de Paris Bertrand Delanoë, très sceptique jusqu'alors, puis Benoît Hamon se sont ralliés à cette idée durant le week-end.
Arnaud Montebourg, qui a présidé une commission sur les primaires au PS, a menacé de quitter la direction du parti si son "dernier combat" n'aboutissait pas rapidement.
Il estime que son projet commence à faire l'objet d'un "consensus."
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 08:00

Au PS, la liste des pro-primaires s'allonge
Source : LIBERATION.FR  -  le 22 août 2009

 

Montebourg qui en a fait son cheval de bataille, avait menacé, mercredi, de démissionner du PS si le dossier était enterré. Delanoë, Valls, Bianco et Peillon ont, eux aussi, plaidé pour ce mode désignation du candidat de 2012.

En menaçant avec fracas de quitter le PS s’il n’était pas écouté, Arnaud Montebourg semble avoir réussi à inscrire à marche forcée la question de primaires pour 2012 au programme de rentrée du PS.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est à son tour déclaré favorable samedi à ce mode de désignation du candidat de la gauche à la présidentielle, une solution selon lui, pour faire face à "la crise de crédibilité et de leadership" au PS ...


"Un débat de vie ou de mort" pour le PS

Selon Manuel Valls, présent ce samedi à Marseille aux ateliers d’été du courant PS, L’Espoir à gauche, le dossier des primaires est "un débat de vie ou de mort" pour le PS : "Dans ce cycle politique qui commence, c'est la dernière tentative pour nous sauver."


Avec les primaires, "on crée les conditions d'une dynamique nouvelle et c'est l'occasion d'un autre rapport à la démocratie", vante le député-maire d’Evry, premier, en juin dernier, à s’être déclaré candidat aux primaires, qui appelle à "imposer" cette "formidable occasion de mobiliser".


Deux autres proches de Royal, Jean-Louis Bianco et Vincent Peillon, leader du courant L'Espoir à gauche y étaient déjà allés, vendredi, de leur plaidoyer pro-primaires. Sans pour autant approuver la méthode de Montebourg, jugée «inopportune» par Bianco. "Les menaces ne servent à rien, je ne crois pas que ce soit la bonne méthode", a également commenté Peillon.

"Il faut aller assez vite. Il faut que nous en parlions très sérieusement dans les prochaines semaines", a déclaré l'eurodéputé sur France-Inter, tandis que Bianco réclame un vote "des militants à la rentrée" sur les modalités, puis la mise en place de ces "primaires après les régionales". Lui assure cette position largement partagée au sein du parti, citant Ségolène Royal, Benoît Hamon, les amis de Dominique Strauss-Kahn et une partie de ceux de François Hollande et de Bertrand Delanoë.

Peillon insiste enfin, sur la nécessité d’élargir ces primaires au-delà des socialistes, pour faire participer "tous les protagonistes : les Verts, les Radicaux, les citoyens et bien entendu le plus grand nombre de français." Il se veut optimiste quant à la participation: "l'idéal c'est d'aller vers trois, quatre millions" de votants.


En revanche, Benoît Hamon, sans s’opposer au dispositif - les primaires peuvent "permettre d'atteindre l'objectif" de battre Nicolas Sarkozy – refuse de se précipiter. "Le PS n'est pas sommé de résoudre la question du mode de sélection du prochain candidat dans les trois mois sous peine de disparaître", temporise son porte-parole dans un entretien, samedi, au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 07:00

Il faut se rappeler que Bertrand DELANOE n'était pas franchement partisan du système des primaires, si on se réfère à l'abstention du représentant de sa motion (en conclusion du rapport de la commission "Montebourg" en juin 2009.

(Revoir mon billet : Rapport Montebourg : "Pour des primaires ouvertes et populaires")

Je notais que parmi ses explications il insistait sur "la nécessaire rénovation de notre organisation et de nos pratiques, en particulier sur le non cumul des mandats, y compris dans le temps".

Certes, oh combien !!! ... mais ce n'était pas l'objet du rapport.

L'essentiel serait, en conformité avec ces principes, que les amis de DELANOE (comme tous les élus du PS, d'ailleurs), décident enfin de passer à la pratique, en renonçant à leurs nombreux cumuls !!!


Delanoë favorable à des primaires à gauche
pour la présidentielle

Source : AFP  -  le 23 août 2009

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, s'est à son tour déclaré favorable samedi à l'organisation de primaires pour désigner le candidat de la gauche à l'élection présidentielle de 2012, une des solutions selon lui face à "la crise de crédibilité et de leadership" au PS.

"Les primaires sont un élément possible de notre rénovation. Je suis pour. Je ne dis pas que nous aurons résolu tous nos problèmes de crédibilité seulement par les primaires, mais les primaires font partie" des solutions "parce qu'il y a une crise de crédibilité et de leadership", a-t-il déclaré sur RTL.

M. Delanoë a annoncé qu'il allait signer la pétition de la fondation Terra Nova, proche du PS, en faveur de ces primaires. "Je crois effectivement qu'il faut ouvrir les portes et les fenêtres et inviter tous les citoyens de gauche à construire avec nous sur les idées et sur le leader en même temps" pour préparer "l'alternative à la droite dans moins de trois ans", a-t-il déclaré.

"Je ne résume pas la rénovation démocratique à ces primaires que je soutiens. Je reparle du cumul des mandats, je redis qu'il faut absolument imposer dans une réforme de la Constitution le mandat unique pour les parlementaires, qu'il faut limiter les mandats dans le temps", a-t-il ajouté. 

[ Bien ! C'est une ré-affirmation, la n-ième, du principe énoncé par le PS depuis des lustres, et encore dans les motions du Congrès de Reims. Notamment dans celle portée par B. Delanoê et F. Hollande.
Le seul petit hic, dans cette histoire, c'est que la confirmation tarde à venir dans les actes ! ]


Interrogé sur la date idéale, à ses yeux, pour organiser ces primaires, M. Delanoë a répondu: "un an avant la présidentielle eut été la bonne période mais si la crise de la crédibilité et du leadership se prolongeait, il faudrait peut-être les faire avant".

"En tout cas, il faut en parler entre nous, il faut être simple parce que ce qu'avait proposé Arnaud Montebourg était un peu compliqué, il faut bien le dire. Il faut proposer aux citoyens de gauche français qui veulent choisir l'alternative à Nicolas Sarkozy de choisir un projet et la personne qui l'incarne le mieux".

Pourrait-il lui-aussi être candidat aux primaires ? M. Delanoë ne veut pas "ajouter (son) nom au bal des égos" mais ne semble pour autant rien exclure: "j'ai quelques idées" pour un projet alternatif et "j'apporterai mon expérience, mes idées" pour "redresser la France avec des valeurs de gauche". "A quelle place, je n'en sais rien", a-t-il poursuivi.

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 19:00


Tout se met en place pour Ségolène Royal
Source : LePost.fr  -  le 22 août 2009

Les esprits socialistes ont eu du mal à évoluer pendant ces dernières années. Les freins au changement, aux idées iconoclastes, à la rénovation du parti ont été nombreux.
Ces freins qui se sont manifestés ont contribué à la défaite de Ségolène Royal, pour une partie, et contribuent encore à faire le succès de Sarkozy. Edwy Plenel ce soir dans l'atelier sur l'organisation médiatique de la société, a rappelé que Sarkozy n'est fort que de nos faiblesses, que de nos renoncements. C'est exactement ça. Il peut se pavaner et nous narguer car il sait agir sur tous les leviers, même les plus vils, pour affaiblir l'opposition.

Mais il sait aussi que l'acteur, l'actrice, du changement à venir est encore Ségolène Royal.

Sûr qu'il a été heureux de voir Martine Aubry être désignée première secrétaire. D'ailleurs il le dit franchement il aimerait l'avoir contre lui pendant plusieurs années. Elle ne l'inquiète pas. Non pas parce que c'est une personnalité faible ou incompétente, mais parce qu'elle ne porte pas en elle les germes du changement. Elle n'a pas l'audace, la créativité, le courage d'une Ségolène Royal.
Nul doute que Ségolène Royal à la tête du parti ça aurait pulsé dans les chaumières! Le siège du parti aurait déménagé, les adhésions populaires lancées, un forum social global engagé, les universités participatives citoyennes décentralisées sur tout le territoire. Bref il y aurait eu une autre énergie en face de Sarkozy. Et une énergie qui aurait permis de remettre le PS en face de la droite, sans complexes.
Mais ce n'est pas le scénario qui s'est déroulé comme on peut le constater. Les conservateurs issus de la Jospinie sont toujours au pouvoir et n'ont pas pris en compte la situation du siècle nouveau pour revenir au pouvoir.

En face de nous nous n'avons plus une droite bonhomme et patriarcale. Nous avons le pire de ce que l'on peut produire en France. Une droite décomplexée qui centralise tous les pouvoirs et affaiblit la démocratie comme jamais. Cette droite sait agir sur tous les ressorts pour rallier à elle. De la corruption, aux mensonges, à la délation, elle sait employer tous les moyens pour donner l'illusion de l'ouverture. Les socialistes ralliés à elle sont une honte pour eux-mêmes. Pas pour le parti socialiste qui doit émerger.
Car le nouveau parti socialiste émergera d'une façon ou d'une autre. Ce parti qui se veut ouvert et surtout qui veut enclencher une dynamique électorale de tous les progressistes pour s'opposer au populisme de la droite. Il y en a encore au parti socialiste qui croient qu'il suffira de s'allier au PC et aux verts pour gagner. Non. Il faudra une large alliance, une alliance arc-en-ciel.

Une alliance que défendait Ségolène Royal lors de la présidentielle et qui est poursuivie par la motion E et maintenant EAG. Cette alliance des progressistes fait son chemin de manière inéluctable dans les esprits. Il ne s'agira pas d'abandonner ses valeurs. Au contraire. Il s'agira de faire participer au projet de transformation sociétal l'ensemble des forces politiques, associatives, citoyennes, républicaines qui voudront y participer. Sans sectarisme et sans tabous. Avec un objectif précis: la transformation radicale de notre république démocratique. Il faudra tout renégocier, tout repenser, tout revoir. Le sarkozysme par son outrance représente le summum de ce qu'on ne veut plus voir pour notre pays. Il est déjà dépassé. Mais il reste puissant car il sait s'appuyer sur les haines, les frustrations, les envies des uns et des autres.


Pour revenir au pouvoir le parti socialiste devra porter au pays un projet qui fasse rêver. Un projet partagé et porté par l'ensemble des forces progressistes du pays qui souhaiteront s'associer. Un projet qui s'appuie sur les valeurs portées par Ségolène Royal pendant la présidentielle et depuis. Ce projet fait son chemin inéluctablement. C'est le rôle d'Espoir à Gauche et de Désirs d'avenir.
Tout se met donc en place pour que Ségolène Royal parvienne enfin à porter son projet de transformation sociétal appuyé par l'ensemble des progressistes du pays. La seule manière de gagner pour la France en 2012.
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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 18:00

Je n'ai pas "abusé" sur ce blog de références à l'actualité du courant "Espoir à gauche", issu de la motion "E" lors du pitoyable Congrès de Reims.
C'était intentionnel : dès la naissance du courant en janvier 2009, je me suis beaucoup interrogé sur la nécessité d'un n-ième courant, cette spécificité au PS qui n'a pas montré aux yeux des français qu'elle lui apportait un supplément de crédibilité, c'est le moins qu'on puisse dire !

Mais bon, il semble qu'il faille s'y résoudre, et se dire que la sensibilité (dans laquelle je me reconnais) est la plus importante au PS, et porte les principales options et idées novatrices dans un parti qui en a bien besoin ... Se dire aussi que ces idées sont reprises de mois en mois par beaucoup, qui les avaient initialement combattues.
Parce qu'elles étaient avancées par Ségolène ROYAL ? Serait-ce possible ? ...



Ateliers d'été de "L'espoir à gauche" :
les primaires au coeur du débat

Source : Lepoint.fr  -  le 21 août 2009

Ambiance studieuse dans les jardins du Pharo, à Marseille. Ce 21 août, les derniers vacanciers peuvent croiser dans les allées les socialistes Vincent Peillon, François Rebsamen ou encore Jean-Pierre Mignard, qui vont d'un amphi à l'autre. Au programme de cette première journée des Ateliers d'été de L'Espoir à gauche : "Quel avenir pour les retraites", "passer un nouveau pacte entre la République et l'école", "la crise de la social-démocratie".
D'emblée, les organisateurs se disent satisfaits. Les militants sont au rendez-vous : "on marche vers les 2.000 personnes", nous assure l'avocat proche de Ségolène Royal Jean-Pierre Mignard. Le maire de Dijon François Rebsamen savoure : "Derrière cette grande chaleur, il y a une grande attente de se parler, de réfléchir ensemble à comment gagner en 2012."
Loin d'être déstabilisés par la fin de semaine chaotique du PS (Arnaud Montebourg a publié sur le site Internet du Nouvel Obs mercredi une tribune menaçant de quitter le parti), ceux qui ont soutenu Ségolène Royal au congrès de Reims martèlent l'utilité de leur initiative. Et se justifient, alors même qu'ils grillent la politesse à la direction du PS qui organise sa rentrée officielle le week-end prochain à La Rochelle.
"Nous sommes la sensibilité la plus importante du PS", rappelle d'abord François Rebsamen. "En plus, depuis ce matin, j'ai le sentiment que nous évoquons vraiment tous les sujets qui comptent", ajoute le maire du 1er secteur de Marseille Patrick Menucci. Par sujets qui comptent, l'homme veut dire sujets qui fâchent au PS : l'organisation de primaires ouvertes et la question des alliances.

"Nous ne souhaitons pas être en concurrence avec le PS"
À Marseille en effet, tous sont favorables à l'organisation de primaires ouvertes pour désigner le futur candidat du parti à la présidentielle 2012. Favorables, donc, à la proposition d'Arnaud Montebourg, secrétaire national à la Rénovation du PS, furieux de ne pas être écouté sur le sujet par sa direction. D'où la menace de démission... Le président du Conseil général de Saône-et-Loire se réjouira donc de savoir que Jean-Pierre Mignard lancera samedi "un appel aux électeurs". Il nous raconte : "C'est eux qui comptent. Je veux donc leur dire l'importance de s'associer aux militants dans la désignation du candidat de la gauche pour 2012."
Par ailleurs, si Ségolène Royal, quelque peu en froid avec certains membres de L'Espoir à gauche, Vincent Peillon en tête, n'est pas à Marseille, c'est bien le projet qu'elle a défendu au congrès de Reims qui domine les discussions.
Il en va ainsi des alliances. Samedi, Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou, participera, aux côtés de Robert Hue (PCF) et de Daniel Cohn-Bendit (Verts) à un atelier explicitement intitulé : "Une nouvelle majorité en France, comment et avec qui ?"
Et que la direction du PS, qui n'abordera pas cette question à La Rochelle, n'y voit pas une volonté de ringardiser la direction en place : "Nous ne souhaitons pas être en concurrence avec la direction du PS, mais en convergence", assure Jean-Pierre Mignard. Tous, d'ailleurs, aiment à rappeler qu'ils seront présents à La Rochelle.
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 12:00

Une fois encore, je ne peux qu'exprimer tout mon accord sur l'état d'esprit et sur la méthode proposée par Gaëtan GORCE !
Décidement, ce n'était pas pour rien que sa contribution,, écrite au printemps 2008 avant qu'il ne rejoigne la motion "L'espoir à Gauche, Fiers d'être Socialistes", s'intitulait : "AUX MILITANTS" !!!




Vive l'école buissonnière !

Sur le blog de Gaëtan GORCE  -  le 21 août 2009



Je n'irai cet été ni à Marseille, ni à Frangy, ni à La Rochelle. Non en raison d'un quelconque mouvement d'humeur, encore moins pour des motifs strictement politiques : simplement parce que mon agenda de l'été s'est organisé de telle façon que je ne peux partir que quelques jours en famille et que ce court intervalle correspond très exactement à la semaine où se tiendront ces trois rendez vous !


Vous me direz que choisir sa famille plutôt que son parti, c'est déjà, en ces périodes de doute, marquer une préférence. Ce serait pourtant aller trop loin : nul ne me demande de choisir entre ma mère et la justice...

Je crois au contraire qu'il est plus nécessaire que jamais de travailler, débattre, échanger et il faut souhaiter bonne chance aux initiateurs de ces rendez-vous.

J'avoue cependant sans peine éprouver peu de remords voire même être tenté de tirer de cet empêchement une forme de philosophie du moment. Si le temps est à la réflexion, profitons du répit que nous laisse cette fin d'été pour faire tous un retour sur nous même plutôt que de céder à la tentation de se rassurer (?) ensemble.


Débattons, oui : mais hors des cadres établis. Mettons chacun nos idées au net : mais pas besoin pour cela de grand messe.

Les amis, les militants proches peuvent suffire. Cessons de nous laisser conduire : engageons un mouvement de Reforme qui fera venir la parole non des courants constitués mais d'esprits libres convaincus par l'échange des solutions qu'ils proposent !


Écrivez des contributions, vos propositions, discutez les à quelques uns et diffusez les largement... non plus dans une énième université d'été mais comme une vaste université populaire... Utopie ? Ah diable , le joli mot ! Le socialisme n'a t il pas commencé par là ?

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 09:00

Oh que oui, Jean-Louis, on est d'accord : ce serait bien que la direction du PS - s'il lui reste un peu de lucidité et de clairvoyance sur l'état du parti - daigne accorder aux militants le droit de se prononcer rapidement sur la question !


Présidentielle 2012 :
Bianco plaide pour des primaires au PS
Source : NOUVELOBS.COM  -  le 20 août 2009

 

Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal, souhaite comme Arnaud Montebourg que le Parti socialiste organise des "primaires ouvertes et rapides" pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2012.


Bien que d'accord "sur le fond" avec son collègue, le député des Alpes de Haute-Provence déplore les "incantations" d'Arnaud Montebourg, qui menace de quitter le PS, "au risque de déchirer le parti", explique-t-il au "Figaro".

M. Bianco aimerait que les militants puissent voter sur la question à la rentrée et que d'éventuelles primaires se tiennent après les régionales de 2010. Il affirme avoir eu "l'occasion d'en parler directement" avec la première secrétaire Martine Aubry ou ses proches, afin "d'éviter une guerre et de tirer le parti par le bas".

A en croire ce proche de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, l'idée de primaires est largement partagée au PS, par "Ségolène Royal bien sûr, Arnaud Montebourg évidemment, mais aussi Benoît Hamon, Pierre Moscovici, les amis de Dominique Strauss-Kahn et sans doute une partie de ceux de François Hollande et de Bertrand Delanoë".

Jean-Louis Bianco, qui préside par ailleurs les ateliers d'été de L'Espoir à gauche, le courant de Ségolène Royal, plaide pour un rassemblement de "gens qui réfléchissent et débattent" et non pour "un concours de petites phrase et de positionnements personnels".

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 18:00

Mennucci (PS) :
"Enterrer le dossier des primaires ne sera pas possible"

Source : Liberation.fr  -  le 20 août 2009


A la veille des ateliers d’été du courant socialiste l’Espoir à gauche, Patrick Mennucci, élu de Marseille où se tiendra ce rendez-vous des proches de Ségolène Royal, plaide en faveur de primaires et d’une discussion sur la question de l’alliance avec le Modem.

 

Secrétaire national du PS aux fédérations et proche de Ségolène Royal, Patrick Mennucci fait partie du courant L’Espoir à gauche, qui tient ses premiers ateliers d’été, vendredi et samedi à Marseille, une semaine avant l’université d’été du PS à La Rochelle.

Pourquoi votre courant et son chef de file, Vincent Peillon, ont-ils voulu organiser ces ateliers? Les rendez-vous de rentrée ne manquent pourtant pas à gauche...

L’Espoir à gauche n’est pas un club mais un courant du PS, qui a obtenu 30% des voix au dernier congrès. Il est donc tout à fait légitime que l’on se retrouve pour discuter, affiner nos positions. D’autres avant nous, comme le NPS, se sont réunis quelques jours avant la Rochelle pendant des années. Il n’y a aucune concurence, mais une volonté d’être utiles au PS. Et nos ateliers d’été sont évidemment beaucoup plus modestes que la Rochelle.

L’Espoir à gauche réunit les proches de Royal mais celle-ci ne sera pas à Marseille. Pourquoi ?

Elle a indiqué clairement qu’elle n’avait plus à participer aux débats internes du PS. J’aurais aimé qu’elle vienne mais son choix est respectable et beaucoup de ses amis seront là.

Vous affichez une longue liste d’invités, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit (Verts), le communiste Robert Hue... et Marielle de Sarnez, du Modem. Façon de relancer le débat sur la stratégie d’alliances qui vous oppose à la direction ?

Il y aura d’abord un travail de fond autour de la question du réformisme. Et effectivement, la question des alliances sera discutée. Les positions du Modem sont-elles compatibles avec les nôtres? Je n’en suis pas certain, mais nous devons avoir cette discussion. D’autant que pendant ce temps, Nicolas Sarkozy se permet, lui, de faire alliance, avec des partis aux positions nauséabondes (le président du MPF, Philippe de Villiers, devrait rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, ndlr).

Ni Vincent Peillon, ni moi n’avons eu un mot acerbe à l’égard de la direction. Nous ne sommes pas dans l’opposition au sein du PS. Le parti est en situation difficile, et nous voulons montrer à nos amis les voies pour s’en sortir: un débat sur les alliances, le réformisme et des primaires.

Vous vous êtes dit "totalement en accord" avec la demande d’Arnaud Montebourg sur ces primaires, qui a menacé de quitter le PS s’il n’était pas écouté...

S’il l’a dit, c’est qu’Arnaud n’en peut plus. Mais il s’agit plutôt d’une sorte d’appel au secours. J’ai le sentiment que la majorité en faveur de primaires va vite être claire et qu’enterrer le dossier ne sera pas possible. En cas de blocage, notre courant rassemblera les 10.000 signatures dans vingt fédérations pour exiger, comme le prévoient nos statuts, une convention nationale.

Si on ne donne pas un signe sur les primaires, si on renvoie cette question à l’après-régionales (de mars 2010, ndlr), le parti donnera encore aux Français le sentiment que rien n’a bougé.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 17:00

Le feuilleton des primaires se poursuit. J'ai déjà publié plusieurs billets sur le sujet, et suis toujours aussi surpris de l'incohérence des responsables du PS, et principalement de la 1ère secrétaire : comment ont-ils pu présenter aux militants une motion au Congrès 2008 contenant cette orientation importante, écrite noir sur blanc, et tergiverser à ce point maintenant. Que Montebourg se fâche, rien d'étonnant !

PS : Montebourg revient à la charge sur les primaires
Source : Liberation.fr  -  le 19 août 2009

Le député, qui défend ardemment ce mode de désignation du futur candidat à la présidentielle, menace de quitter le Parti socialiste si la direction enterre le dossier. Diversement appréciée, l'initiative relance la question à l'approche de la rentrée politique.

Les primaires, objet d’une future fronde au PS ? Le député Arnaud Montebourg, qui en a fait son cheval de bataille, a menacé ce mercredi, via une tribune qu’il publie sur Nouvelobs.com, de quitter le Parti socialiste si son rapport en faveur de primaires ouvertes pour désigner le candidat à la présidentielle, remis en juin à Martine Aubry, devait rester lettre morte.

En pointe sur le chantier de la rénovation, le président du conseil général  de Saône-et-Loire y déplore d’abord "l’immobilisme et le verrouillage" en vigueur depuis "plus de dix ans" au PS. Pour refonder la maison socialiste, il assure avoir "tout essayé. Par la face sud, par la face nord, avec les uns, avec les autres". Sa dernière tentative, des primaires "ouvertes à l’ensemble des citoyens de gauche" permettrait, selon lui, "d'associer la population aux choix de la gauche dans le jeu délétère de la présidentielle, version Ve République, et de régler du même coup cette question du leadership qui perdure depuis la retraite de Lionel Jospin".

"Ce combat serait pour moi le dernier"

Regrettant qu’on "cherche à étouffer cette tentative de rénovation", Montebourg tente un chantage à la démission: "Je le dis tout net: je n’irai pas plus loin. S’il devait échouer, ce combat serait pour moi le dernier, au sein d’un PS qui, telle la vieille SFIO, ne mériterait plus qu’on l’aide à survivre."

Le socialiste Patrick Menucci, membre du courant du PS, l’Espoir à gauche, "totalement en accord", a applaudi cet avertissement lancé à dix jours de l’université d’été du parti à la Rochelle, où Montebourg doit animer un "atelier de la rénovation". Menace qui, interprète le vice-président de la région Paca, ne doit pas "être prise au premier degré" mais "plutôt [comme] un appel au secours pour que tout le monde bouge". "Si un dirigeant du niveau d’Arnaud Montebourg menace de quitter le PS sur la question des primaires, cela montre bien qu’il s’agit d’une question déterminante, décisive", a déclaré Menucci à l’AFP.

"Garder son sang-froid"

L’intiative quelque peu fracassante, habitude de Montebourg, n’a en revanche pas été du goût de Razzy Hammadi et de Faouzi Lamdaoui. "Dans les temps difficiles que nous traversons", ce dernier, proche de François Hollande, a appelé "chaque socialiste à garder son sang-froid et à jouer collectif plutôt qu’à formuler des exigences personnelles", minimisant les vertus des primaires, qui "ne sont pas la solution miraculeuse à tous les problèmes du PS".

Tenant de l’aile gauche, Hammadi demande au député de Saône-et-Loire de baisser d’un ton: "Ce qu’Arnaud Montebourg a envie de dire, c’est qu’il faut que ça bouge. Maintenant, je ne suis pas d’accord avec la manière dont il l’exprime", lui reproche le secrétaire national du PS aux services publics, sur RMC.

A défaut d’y mettre les formes, Montebourg, qui avait déjà envisagé d’organiser une "université off" à La Rochelle et brandi la menace d’un référendum militant sur ce point, pourrait relancer ainsi le sujet lors des rendez-vous divers et variés qui ponctuent la rentrée politique de la gauche.

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 17:00

Moi, m'sieur, moi ! Il se trouve que j'ai largement relayé l'information, en relevant que les responsables de la fédération PS du FINISTERE avaient tenu parole, décidé de dépasser la sempiternelle incantation, et fait appel au vote des militants !

Lorsque quelque chose bouge au PS
et dans le bon sens,
tout le monde regarde ailleurs ...

Source : Désirs d'Avenir 37  -  le 30 juillet 2009


Il parait que les militants du PS seraient dans leur grande majorité favorable au non cumul des mandats, d'ailleurs dans presque tout les articles qui s'intéressent aux militants il y a toujours quelques lignes pour le rappeller.
Ce que je trouve bizarre c'est que personne (ou presque) ne fasse écho au vote des militants Finistériens qui viennent de voter largement en faveur du non-cumul et de la parité intégrale.

Profession politique y consacre un article mais avec un titre bien peu optimiste: 
Non-cumul : le Finistère, bien seul...
Ce que j'aurais aimé trouvé dans la presse c'est l'interview de quelques premiers fédéraux réagissants au vote de leurs camarades Finistériens, ma curiosité naturelle m'aurait poussé à connaitre leur avis, dans le Nord, les Bouches du Rhône, en Gironde ou en Isère ils doivent bien avoir un avis eux aussi même si pour l'instant ils n'ont pas encore organisés de vote militants sur le sujet.
Mais je ne suis pas journaliste, je ne peux donc qu'attendre patiemment qu'un jour il y en ait un qui partage la même curiosité que moi, c'est pas gagné.

http://www.arvernes.com/V1/images_site_genj/gwenn_ha_du.gif

Les militants socialistes du Finistère ont voté en faveur du non-cumul des mandats et de la parité intégrale. Une démarche de rénovation très localisée. Et qui pourrait bien le rester.



C’est une première. Dans le Finistère, les militants socialistes ont institutionnalisé par leur vote la règle du non-cumul d’un mandat parlementaire avec des fonctions exécutives, de même que le principe de parité intégrale.
Une décision accompagnée de faits : les parlementaires PS du département également membres de l’exécutif du conseil général ont quitté ce dernier. Le vote, proposé par le premier fédéral, Marc Coatanéa, s’inscrit dans une tradition départementale : en 1998, pour les régionales, les responsables socialistes locaux avaient décidé de limiter à deux le nombre de mandats consécutifs. Et en 2004, il avait été ajouté que les candidats en position éligible ne pouvaient être également maires.

Ce qui m'amuse c'est le rappel du journaliste qui semble penser que les socialistes Finistériens sont un peu comme le village d'Astérix, depuis 98 ! Pas mal en même temps d'oser ramer à contre courant, enfin, ils n'ont pas reçus de lettre de la première secrétaire, c'est déjà ça !

(Par Jean-Marie Padovani  -  site MEDIAPART)
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