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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 08:00

bandeau MEAG avec Ségolène Royal

Besson, Falorni : ces hommes sans valeurs !  -  le 14.06.2012

 

La Rochelle est devenue un feuilleton médiatique à rebondissement. Le dernier en date porte sur le tweet d’une  femme jalouse, utilisant sa position pour nuire à sa rivale en accordant son soutien au traite d’un Parti politique. Le feuilleton est bien ficelé.

Mais au-delà de ce feuilleton, cette histoire de la Rochelle pose avant tout la question de l’engagement politique. Pourquoi s’engage-t-on ? Quelles sont les valeurs que l’on défend dans un combat politique pour prétendre à assumer des responsabilités et à représenter des citoyens ? 

besson-falorni--ces-hommes-sans-valeurs.jpg

Nous avons déjà connu l’affaire Besson. Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2007, Eric Besson change de camp et apporte son soutien à Nicolas Sarkozy. Il sera récompensé et deviendra ministre. Quand on connaît après coup la politique suivie par cet ancien cadre du Parti socialiste qui dirigera le ministère de l’identité nationale,  on mesure la hauteur de la forfaiture.

 

Nous avons le cas aujourd’hui d’Olivier Falorni, ancien cadre du Parti socialiste de Charente-Maritime. Refusant la candidature de Ségolène Royal, soutenue par toute la gauche unie, Olivier Falorni pour être élu dimanche accepte les voix de la droite et de l’extrême droite qui vont se reporter massivement sur sa candidature. Quel est le sens de cet engagement ? Le carriérisme est la pire des forfaitures. 

On peut reprocher tout et son contraire à Ségolène Royal mais personne ne peut lui retirer la valeur de ses engagements. Martine Aubry ne s’y est pas trompée. Elle avait sous estimé sans aucun doute la valeur de cette femme politique, aujourd’hui elle lui rend hommage. Certes les deux femmes défendent des orientations différentes au sein du Parti socialiste, mais c’est cela la politique, la grandeur de la politique : s‘engager pour défendre ses valeurs et ses convictions. Il n’est pas facile en France d’être une femme de premier plan à l‘égal des hommes.

 

Ségolène Royal n’a jamais lésiné dans ses combats. Elle représente une voie progressiste au sein du plus grand parti de la gauche, refusant les conformismes. Ses combats furent durs pour réussir à bousculer les lignes. 

Elle s’est battue dans cet univers encore très masculin pour mettre la question écologique au premier plan.

Elle s’est battue pour rappeler l’importance des classes populaires refusant un discours destiné uniquement à des classes moyennes. Elle a porté le concept d’ordre juste et de sécurité dans les quartiers.

Elle s’est battue pour faire reconnaître la France métissée, condamnant la vision de l’extrême droite, alors que la gauche ne se faisait pas suffisamment entendre.

Elle s’est battue contre une mondialisation libérale, prédatrice, appelant à un Etat plus volontariste et stratège.

La liste serait trop longue de ses engagements. Tout au long de ces années, elle s’est battue malgré les attaques, les coups bas, les sobriquets.

Ses combats furent difficiles car on a souvent voulu délibérément réduire la portée de son engagement, en faire la voix d’une hystérique féminine qui ne sait pas très bien où elle va. La Rochelle, est à nouveau un de ces combats difficiles car il n’y a rien en face, il n’y a pas de valeurs, il n’y a pas de conviction, ce n‘est pas un engagement politique. Le feuilleton médiatique amuse et prend le pas sur la politique.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 20:00

 


Ségolène Royal : "Le résultat d'une trahison ...  par LeNouvelObservateur

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:00

marionnette---le-parrain.png

 

Législative à La Rochelle :

le silence coupable de Lionel Jospin

Source : Zeredac.com  -  le 14 juin 2012

 

Pas besoin de revenir dans le détail sur la situation de la première circonscription de Charente-Maritime. Les Français – et qui plus est les Rochelais –sont abreuvés de cette histoire matin midi et soir et en connaissent désormais bien les deux protagonistes, Ségolène Royal  et Olivier Falorni. Ce dernier, par effet miroir, profite de la notoriété de la candidate de la majorité présidentielle au point d’exploser en quelques jours son compteur d’apparitions médiatiques. 

Ce qui est moins évident à identifier pour les non-initiés, ce sont les jeux de revanche, de vieilles haines et de jeunes rancœurs, qui se sont mis en branle en coulisse et dont le candidat dissident est l’instrument consentant.

Les protagonistes locaux. Bussereau et Raffarin qui veulent se venger des déculottés ramassées aux régionales de 2004 et 2010. Philippe Marchand, cacochyme ex-ministre de l’Intérieur qui n’a pas jeté la rancune à la rivière d’avoir été écarté de la liste des régionales de 2004. Itou pour Roland Beix, ex-premier secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime. Jean-François Fountaine, plein d’une rancœur purulente de ne pas avoir été tête de liste aux régionales de 2004 et d’avoir été mis en minorité en 2008 par la majorité régionale lorsqu’il a voulu forcer la main de la Présidente de Région afin d’augmenter les impôts. Le même Jean-François Fountaine dont l’orgueil n’a pas résisté à la tentation d’accueillir dans son usine Nicolas Sarkozy, alors président de la République.

C’est que tout ce petit monde a longtemps pratiqué avec la droite ce qu’on appelle localement le « parti des Charentais ». Appellation hypocrite pour désigner une politique de connivence, à base de tapes dans le dos et de petits arrangements entre amis, pour se partager les prébendes et les honneurs entre notables de droite et de gauche.

Il est dans cette première circonscription de Charente-Maritime, un acteur politique majeur, implanté localement mais jouissant d’une stature nationale, et dont le silence pèse lourdement sur cette élection. Il s’agit de Lionel Jospin, ancien premier ministre et propriétaire dans l’Ile de Ré – et donc dans cette circonscription – d’une maison. Mais ses liens avec notre législative ne s’arrêtent pas là.

Lionel Jospin est également ami de Jean-François Fountaine avec lequel il fait régulièrement du bateau sur ses beaux catamarans de luxe. Lionel Jospin est également ami et camarade de jeux nautiques avec Jean Glavany qui brigue, comme chacun le sait désormais, la présidence de l’Assemblée Nationale. Un Lionel Jospin enfin qui n’a jamais digéré que Ségolène Royal l’ait empêché d’être candidat à la présidentielle de 2007 et d’avoir fait mieux que lui en 2002.

Malgré les sollicitations pressantes faites en très haut lieu, l’ancien premier ministre, ancien premier secrétaire du PS qui connaît les règles de fonctionnement du parti, se tait. Il se refuse à dire ce qui va de soi pour un leader politique responsable : il y a une candidate soutenue par la majorité présidentielle, il y a eu une primaire à gauche, et je soutiens donc Ségolène Royal et appelle Olivier Falorni à se retirer en application du principe de désistement républicain.

Ce silence est un aveu. Une faute éthique. Il est la signature de celui qui, dans l’ombre, tire les ficelles ou, pour le moins, pousse au crime le candidat dissident.

Où est passée la rigueur morale qui avait fait, si ce n’est le succès, du moins la réputation de Lionel Jospin ?

Parmi toutes les vilénies de cette campagne législative, celle de Lionel Jospin n’est pas la moindre.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 16:00

 

Ségolène Royal sur France3 qui rappelle le passé de Falorni

Source : politeeks.info  -  le 15 juin 2012

 

Interview de Ségolène Royal (soir3) avec un reportage intéressant : contrairement à ce qu’il raconte désormais, O. Falorni avait de bons rapports avec Ségolène Royal. 

 

interview Ségolène Royal soir 3  par dagrouik

 

On se demande pourquoi il ment donc désormais, ou plutôt on ne se le demande plus. Il a besoin de tout ça , tout comme il planque la participation active d’élus et militants UMP à sa campagne. Comme l’ancien président du comité de soutien à Sarkozy …


Et ce soir, Ségolène Royal a donc trouvé une affiche placardée devant sa porte “Ici c’est Falorni”

Des méthodes de droite, qui doivent rappeller par exemple “Nous c’est la France”, où quand des politiques croient être les propriétaires de terroirs et d’endroits.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 08:00

 

La droite rochelaise et Falorni, compagnons de caniveau

Source : le blog de Sébastien Le Gall  -  le 14 juin 2012

(étudiant en informatique, militant socialiste à Orsay)

 

Trop faible politiquement, trop peu habile pour construire une réflexion politique de conquête et sans doute trop peu digne, la droite rochelaise a trouvé, au travers de la candidature de Ségolène Royal, un instrument de manigance politique à la hauteur de sa politique : Oliver Falorni.La droite rochelaise et Falorni, compagnons de caniveau

Bien loin des stratégies en 15 coups que l’on pourrait prêter à l’UMP locale, il faut au contraire comprendre toute la faiblesse politique de cette droite centriste et radicale qui a vu en Farloni une bonne occasion de jouer une carte aux municipales et aux régionales plutôt que d’affronter l’échec une nouvelle fois.

Enfermée dans la défaite depuis 13 ans à La Rochelle, la droite s’est vu infliger une série de sévères défaites dans toute la région dès lors que Ségolène Royal, en 2004, renversa le premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, dans son propre fief. En Poitou-Charente, à La Rochelle en particulier, la droite a été incapable de construire une stratégie victorieuse depuis plus de 10 ans : élections présidentielle, régionale, cantonale, législative et municipale se succèdent sans jamais permettre à l’UMP (et l’UDF de l’époque) de s’imposer tant son réseau local est faible politiquement.

A l’inverse, élections après élections, le Parti Socialiste, mue par une dynamique dont le mérite revient à Ségolène Royal, a su progresser et faire progresser avec lui toute la gauche. Incapable de convaincre, incapable de faire fasse au bilan des années Royal sur le territoire, la droite s’est vu contrainte de revoir ses objectifs à la baisse, quitte à faire de la politique dans le caniveau.

Ainsi donc, l’occasion se présenta. Olivier Falorni, candidat dissident ordinaire, l’un de ceux qui, comme d’autres, ne supporte pas la règle de la parité ; l’un de ceux qui, comme d’autres, a saisi l’occasion de flatter son ego ; est soudain apparu, aux yeux de la droite, comme le pantin idéal. Non pas pour convaincre sur des propositions. Non pas pour porter des valeurs. Mais pour planter une aiguille dans le pied de la présidente de la région qui leur cause tant de misères par ses réussites depuis 2004.

marionnette---le-parrain.pngA partir de là, la stratégie de la droite locale est simple : affaiblir la présidente, affirmer l’échec de la candidate de la majorité et donc celui de François Hollande, et ensuite peut être, reprendre la main sur le territoire. Une stratégie peu ambitieuse et sans doute à la hauteur des responsables politique de la droite locale, certes. Mais une stratégie facile à mettre en place, dès lors qu’un ego surdimensionné s’immisçait dans le débat. Olivier Falorni, dont le sens politique n’a pas l’air de dépasser celui de la droite, s’est senti poussé des ailles, quitte à voler au grès du vent de l’UMP. Un imbécile heureux, sans doute, qui s’est auto-persuadé d’avoir fait un grand coup en mettant en difficulté celle qui lui faisait de l’ombre et qui ne s’est probablement jamais rendu compte qu’il condamnait sa ville, son département et sa région a un échec cuisant aux prochaines élections.

En clair, à défaut de convaincre politiquement, à défaut d’avoir l’intelligence et la dignité politique de se lancer dans un combat de valeur, la droite rochelaise a préféré rester au même niveau que ses compagnons qui, ici accorde une interview à Minute et là, se désiste pour le Front National : le caniveau.

Le FN ? Elle en a d’ailleurs adopté le message politique. A La Rochelle, l’UMP et le centre droit a choisi de soutenir Falorni au nom d’une prétendue identité locale : un candidat Rochelais. Cette vision politique quasi-communautariste s’apparente tout à fait au discours du Front National, mais a un échelon local. Une façon, pour la droite locale, de défendre la préférence rochelaise comme le FN défend la préférence nationale.

Bref, à l’UMP, tous les prétextes sont bon pour se rapprocher toujours plus du FN. D’un côté on se désiste pour faire barrage à la gauche, quitte à voir un député FN élu. D’un autre, on se rallie a un candidat de gauche, quitte a emprunter au FN sa ligne politique.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 20:00

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Législatives : pourquoi la gauche

doit sauver Ségolène Royal

Source : NouvelObs.com  -  le 11 juin 2012

 

Il serait juste et "normal" que l’ex-candidate à l’Elysée l’emporte à La Rochelle. Pour services rendus à la gauche, au pays… et à la victoire de Hollande.

Il y a quelque chose de profondément injuste dans l’animosité dont Ségolène Royal est aujourd’hui la cible. Les mines réjouies des caciques de l’UMP, mais aussi les sourires en coin de certains élus socialistes, voire de quelques observateurs parisiens qui n’ont jamais souffert l’impie du Poitou, ont quelque chose de malsain. L’ancienne candidate de la gauche à la présidentielle de 2007 se retrouve aujourd’hui piégée, prise en tenailles par une coalition d’intérêts médiocres.

Car enfin, quel est le crime de Ségolène Royal ? Qu’est ce qui lui vaut de voir son destin de parlementaire menacé de partir en fumée sur le bûcher de la sainte Inquisition des authentiques "charentais" pure souche ? 

Faire barrage à "l'intruse"

Candidate à La Rochelle, elle ne s’est pas soumise au vote des militants PS pour faire valider sa candidature. C’est une faute. Soit. Mais les mêmes qui mettent en doute la validité du vote des adhérents socialistes dans de nombreuses fédérations du pays où flotte un parfum de fausses cartes en font, dans ce cas précis, un mode de sélection parfait, symbole d’une démocratie interne irréprochable. On comprend qu’Olivier Falorni, ex-premier secrétaire de la fédération PS de Charente-Maritime, ait fondé l’espoir que cette procédure récompense son pedigree d’apparatchik. Il oublie toutefois un détail : la rue de Solférino ayant réservé cette circonscription pour une candidature féminine, il n’aurait pas pu concourir… Là aussi, on se félicite que la direction du PS torde le bras de quelques caciques socialistes pour offrir un siège aux femmes… sauf lorsqu’il s’agit de faire une place à Ségolène Royal. Etrange.

Quant à l’argument avancé par l’ancien ministre UMP Dominique Bussereau pour voler au secours du dissident, il pourrait prêter à sourire s’il n’exhalait des relents d’apologie du terroir un tantinet malodorants. Bussereau appelle les électeurs de droite à faire barrage à "l’intruse" Ségolène Royal qui n’est même pas de… Charente-Maritime ! Faut-il lui rappeler qu’elle préside aux destinées de la région Poitou-Charentes depuis 2004 et qu’elle a sans doute fait davantage que lui pour la gloire de cet étendard régional ? 

Aigreurs de concurrents

Dominique Bussereau, que l’on connut mieux inspiré, exhorte même les troupes UMP à soutenir Olivier Falorni parce qu’il s’agit d’un "candidat de terrain". Et le "candidat de terrain", lui, ne ment pas, c’est bien ça ? Là aussi, Ségolène Royal est perdante à tous les coups : soit ses adversaires la caricaturent en grande prêtresse du Poitou prête à toutes les excentricités pour défendre le Chabichou ou pour sauver Heuliez, soit ils la repeignent en "intruse" parisienne venue d’ailleurs... Triste sort que d’être ainsi l’objet des aigreurs de ses concurrents. D’autant que Falorni, Bussereau et tous ceux qui à travers la France ont lancé à l’occasion de ces législatives une chasse aux parachutés assez nauséabonde devraient se souvenir que les législatives ne sont pas des élections locales mais nationales.

En l’occurrence, ce scrutin vise à élire des députés de la Nation qui ont mission de faire la loi au Palais-Bourbon, et non pas à désigner des défenseurs d’intérêts locaux, géographiques et catégoriels. Sous la III ème République, Clémenceau, Gambetta, Ferry et tous ceux qui ont conforté cette démocratie parlementaire qui nous est chère changeaient souvent de département et concouraient un peu partout en France, parfois même dans plusieurs circonscriptions à la fois. C’était l’époque où ces pionniers posaient les fondements d’une République authentiquement une et indivisible. 

Attaques sexistes

En fait, Ségolène Royal n’est pas seulement victime de l’appétit d’un irascible ambitieux local qui, devancé au premier tour, aurait dû se conforter au réflexe dit de "discipline républicaine" qui régit, d’ordinaire, les relations entre candidats de gauche. Elle n’est pas davantage menacée par un micro-climat charentais qui condamnerait l’électeur rochelais à opter forcément pour une forme de consanguinité électorale. Non, Ségolène Royal paye sans doute ses erreurs, et d’abord ce caractère bien trempé qui lui a causé tant d’ennemis. Mais elle est surtout victime de ce cénacle politico-médiatique qui n’a jamais vraiment accepté, au fond, cette drôle de personnalité.

Elle n’est pas du sérail et n’est pas parvenue à s’en faire accepter. L’a-t-elle d’ailleurs vraiment cherché? "Madame sans-gêne" du PS, Ségolène Royal ne s’est pas laissé intimider par tous ces éléphants du PS qui n’ont jamais voulu lui céder la place. Elle n’a pas davantage baissé pavillon devant la violence des attaques d’une droite qui l’a si souvent moquée. Elle a enduré sans faiblir nombre d’attaques sexistes, venues de droite comme de gauche. Enfin, elle a contribué à dessiller les yeux de son camp sur nombre de questions sociétales en impulsant l’aggiornamento sur des thèmes comme l’école, la sécurité ou l’environnement, et des valeurs telles le respect, l’autorité ou "l’ordre juste". 

Un chemin de croix parmi les siens

Au final, qu’un de ses ex-camarades tente de l’éliminer avec le concours actif de la droite n’est pas si surprenant pour celle qui eut à subir, en 2007, un traitement d’une violence inédite avec le passage à l’ennemi sarkozyste d‘un des piliers de sa campagne en plein sprint élyséen. Car si Ségolène Royal commit bien des erreurs et maladresses, c’est vrai, son parcours s’apparenta aussi, parfois, à un chemin de croix parmi les siens. Il y eut, en 2007, les crocs-en jambe des multiples des hiérarques socialistes qui voulaient sa perte, la trahison de Judas-Besson en point d’orgue, ou encore les manigances d’Aubry et compagnie pour l’empêcher de s’emparer du PS au congrès de Reims de novembre 2008. Le second tour de l’élection législative de La Rochelle sera-t-elle son ultime station dimanche prochain ?

A se souvenir des services qu’elle a su rendre à la gauche tant en 2007 qu’en se consacrant sans état d’âme à faire triompher son ex-compagnon cinq ans plus tard, et à observer la délectation avec laquelle Jean-Pierre Raffarin, Jean-François Copé et tout l’état-major de l’UMP se pourlèche les babines en espérant la chute de l’ex-icône repeinte en sorcière, les électeurs de gauche de la 1ère circonscription de Charente-Maritime doivent comprendre qu’il est de leur devoir de sauver la mise de Ségolène Royal. Ce ne serait que justice.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 12:00

quelqu-un-de-pas-normal-a-l-Elysee.jpg

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:00

l-UMP-va-t-elle-croquer-la-pomme.jpg

  Alliances UMP/FN :

mettre un terme à une ambiguïté inacceptable

Source : parti-socialiste.fr

 

Pour la première fois depuis 1986, le Front National peut rentrer à l'Assemblée nationale.

Si le PS a appellé avec la plus grande fermeté à faire battre le FN, les déclarations de rapprochement entre candidats UMP et Front National aux élections législatives se multiplient. L'UMP abrite désormais en son sein, sans réprobation ni sanction, des candidats-passerelles chargés du rapprochement avec l'extrême-droite. 

Désintox : Front de gauche / FN, l'amalgame inacceptable

Pour justifier ses ambiguïtés et ses dérives vis-à vis du Front National, l'UMP a choisi de renvoyer dos-à-dos les alliances UMP-FN avec celles du PS et ses traditionnels alliés de gauche, en particulier le Front de Gauche. Cet amalgame est inacceptable, car en affirmant que le PS s'allierait ainsi avec des forces prétendument extrémistes et non démocratiques, l'UMP falsifie la réalité politique et historique, pour des raisons dangereuses d'opportunisme électoral. 

La passivité coupable de l'UMP

"A droite, le gaullisme on ne le retrouve plus, et la République, on la cherche assez souvent" a réagi Martine Aubry, première secrétaire. Et Jean-Marc Ayrault d'estimer que l'UMP, tentée par cette alliance, doit clarifier sa position. Qualifiant le décalage entre la passivité de ses discours et l'acceptation tacite d'alliances locales, d'hypocrisie. 

"Copé prétend qu'il est clair avec l'extrême-droite mais ne condamne personne" constate encore Harlem Désir. La passivité coupable face à une telle dérive et un rapprochement dangereux avec les thèses de l'extrême droite devraient inquiéter tous les humanistes et les républicains estiment les porte-paroles du PS qui appellent dans un communiqué à rejeter fermement cette dérive.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:00

 

trierweller-royal-hollande-sur-le-meme-bateau.jpg

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:00

examen du cerveau 

Sur Mediapart.fr  -  le 12 juin 2012

Le blog de Marie Lavin (une amie de DA) :

Madame Trierweiler,

avez-vous un cerveau ?

 

Madame Trierweiler, vous refusez à juste titre le terme de "première dame", vous affirmez la volonté louable de garder indépendance et autonomie, mais il n’a pas dû vous échapper malgré tout que vous viviez avec notre nouveau Président de la République, issu du parti socialiste et élu à ce titre.

Ce parti a des règles, parmi elles, celle qui veut qu’au deuxième tour d’une élection le candidat de gauche le moins bien placé se désiste pour celui qui est arrivé en tête. Vous avez été journaliste politique pendant des années, vous ne pouvez ignorer cette règle, vous savez donc que monsieur Falorni doit s’effacer devant madame Royal, arrivée en tête, candidate femme dans une circonscription réservée à une femme, présidente de la région où se trouve La Rochelle. Vous savez cela et pourtant vous vous autorisez à poster sur votre compte Twitter un message de soutien à Monsieur Falorni dont on comprend, à force de l’entendre, qu’il est surtout motivé par le fait que, depuis longtemps, il n’aime pas madame Royal, argument fort politique on en conviendra.

 

Avez-vous réfléchi une seconde aux conséquences de votre message envoyé le jour même où la secrétaire du PS vient soutenir Ségolène Royal ? Elles seront catastrophiques pour François Hollande qui sera, au choix, considéré comme dominé par sa compagne, traité de menteur puisqu’il a affirmé par écrit soutenir madame Royal, accusé de jouer en douce contre son propre parti. Elles nuiront aussi au PS, comment faire bloc autour de sa candidate quand, de l’Elysée même, arrive le contre ordre ? Déjà l’UMP se réjouit et c’est de bonne guerre, vous leur fournissez gratis des arguments destructeurs. Déjà, autour de moi, on se demande si on a bien fait de voter Hollande et on s’interroge sur le vote de dimanche prochain. Déjà se reconstituent les clans que l’on pouvait espérer en veilleuse au moins le temps de la campagne électorale.

Vous n’êtes pas sotte  au point de croire que vos messages sont dépourvus de sens politique, vous pouviez donc imaginer que celui que vous avez adressé à monsieur Falorni serait commenté, disséqué, instrumentalisé. J’ajoute que, s’il y a une personne en France sur laquelle vous devez vous abstenir de donner votre avis, c’est bien madame Royal, pour des raisons évidentes. Avec ce tweet, vous apparaissez à la fois sans le moindre sens politique, sans cœur (avez-vous, vous qui parlez sans cesse de vos trois fils, pensé une seconde aux enfants Hollande/Royal ?), sans la plus petite once de contrôle sur votre surmoi, juste emportée par vos sentiments et, peut-être, votre proximité avec madame Jospin.

Votre message est le premier faux pas de François Hollande, y avez-vous seulement réfléchi avant de pianoter sur votre téléphone ?

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