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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 11:00

 

Ségolène ROYAL fait quatre propositions

pour sortir durablement l’Europe de la crise 

 

S’exprimant après le sommet de Bruxelles, Ségolène Royal a fait ce vendredi 22 juillet quatre propositions pour sortir durablement l’Europe de la crise :

 


4 propositions pour sortir durablement l'Europe...  par segolene-royal

 

- Assurer la relance économique de l’Europe, en mettant notamment en place un fonds souverain pour que l’Europe puisse emprunter, qui serait financé par des taxes sur les banques ou par l’émission "d’eurobonds", c’est-à-dire des obligations européennes.

- Mettre en place un "commandant en chef contre la crise financière" en Europe, c’est à dire un ministre commun de l’économie et des finances, au niveau franco-allemand pour débuter.

- Interdire la spéculation sur les banques et interdire de vendre à terme des titres que l’on n’a pas.

- Réformer les agences de notation.

Ségolène Royal a demandé que ces réformes structurelles indispensables de la gouvernance économique européenne soient engagées dès cet été pour éviter une nouvelle crise.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 09:00

j-j-queyranne.jpg   

"Ségolène ROYAL a toujours une audience très forte"

Source : LEFIGARO.fr  -  le 21 juillet 2011

 

INTERVIEW - Pour le socialiste Jean-Jack Queyranne, proche de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007, "plus la participation à la primaire sera importante, plus Ségolène Royal aura des chances de l'emporter".

Ségolène Royal réclamait des débats entre candidats. Elle a finalement obtenu gain de cause . Qu'en pensez-vous ?

 La primaire est un exercice inédit. Elle ne peut avoir un retentissement que si elle est fondée sur un débat démocratique. Les candidats ne peuvent pas passer leur temps à des parties de cache-cache. Le programme du PS, ce n'est pas les tables de la loi. Les sujets d'actualité sont nombreux, sur la dette, l'énergie ou l'éducation. Il ne faut pas les fuir.

Les débats télévisés en 2006 ont donné l'image d'un PS divisé. Faut-il récidiver ?

En 2006, il s'agissait plutôt de débats en parallèle, d'une succession d'expressions. Il faut trouver une forme plus moderne et plus dynamique de débats. Les risques de division existent, c'est incontestable. Mais c'est aussi un beau défi pour le Parti socialiste. Le risque, c'est que les adversaires s'en servent pour aviver nos contradictions internes. C'est à nous d'en prendre la mesure.

Mais l'intérêt des débats, c'est qu'ils peuvent être mobilisateurs, servir à entraîner la participation à la primaire. Ils peuvent aussi aider à éclairer l'opinion publique, prendre les Français à témoin. Face au président de la République, qui dispose d'une tribune permanente en raison de ses fonctions, la gauche doit innover.

Ségolène Royal a-t-elle toujours une chance de l'emporter ?

Rien n'est joué. Et plus la participation sera importante, plus Ségolène Royal aura des chances de l'emporter. Si la primaire est confisquée par l'appareil du PS, on risque d'assister à une réédition du congrès de Reims. Il faut à tout prix l'éviter.

 

Mais elle a de moins en moins de soutiens, à part vous-même…

Elle a toujours une audience très forte auprès des milieux populaires parce que les Français apprécient sa combativité. Je le ressens dans ma circonscription, comme dans la région Rhône-Alpes. Avec elle, on n'est jamais dans le refrain ! Les soutiens dont on parle, c'est la course aux signatures des grands élus. Ça ne suffit pas, et ce n'est pas cela, la primaire.


Y a-t-il de vraies divergences idéologiques entre Martine Aubry et François Hollande ?

Ce sont deux personnalités différentes qui ont aussi deux approches différentes de l'élection présidentielle. Martine Aubry est la candidate de la direction du parti. Sa démarche reste classique, alors que François Hollande a su s'affirmer en prenant en compte à la fois l'attente de vérité des Français sur la situation financière de notre pays et le besoin d'adresser un discours nouveau à la jeunesse. Il faut conserver à l'esprit que les citoyens de gauche veulent que nous sachions nous rassembler après la primaire. Ce qui n'avait pas été le cas en 2007.

L'affaire DSK peut-elle polluer cette primaire ?

Il ne faut pas que cette affaire soit un poison lent qui se diffuse. Mais je pense que les Français font la part des choses entre ce qui pourrait relever d'un comportement personnel et un enjeu majeur pour le pays.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 20:00

 

Une nouvelle fois le lundi 18 juillet, Ségolène Royal avait demandé que soient organisés des débats directs entre les candidats à la primaire socialiste. A l'issue d'une réunion au siège du PS, il semble que cela ait bien été acté, mais les modalités sont loin d'être établies :

logo primaires citoyennes 

Primaire : le PS accepte de débattre

sans enthousiasme

Source : L'EXPRESS.fr  -  le 20 juillet 2011

 

Après de longues discussions mercredi, le PS a acté l'idée d'un débat entre les candidats à la primaire. Mais les modalités restent à définir.

Débattre ou ne pas débattre? Après une discussion de plus de trois heures, une fumée blanche a fini par s'échapper de Solférino. Jusque là divisé sur la tenue de débats lors de la primaire, le PS en a entériné le principe. "Dans un climat serein, opérationnel et constructif, tous les participants ont affirmé qu'ils étaient favorables à des débats", a confirmé Harlem Désir en sortant de la réunion du Comité national d'organisation des primaires (CNOP). 

Les modalités ne sont toujours pas tranchées

Pourtant l'accouchement fut douloureux et les conditions d'organisation des débats ne sont toujours pas tranchées. Et ne le seront vraisemblablement pas avant la fin août. 

Les candidats distancés dans les sondages espèrent toujours des confrontations directes. Manuel Valls a notamment plaidé pour la tenue de "deux ou trois débats" en septembre entre les six candidats tandis que Ségolène Royal a mis en garde lundi, contre la "stratégie de l'édredon" visant à étouffer de futures discussions. 

Favoris dans les sondages, Martine Aubry et François Hollande privilégient une série d'entretiens individuels devant un grand jury de journalistes. Une manière d'éviter les petites phrases qui pourraient être lancées lors de ces débats.  

Temps de parole

Problème, toutes les interventions des candidats socialistes sur les radios et télévisions seront décomptées du temps de parole de l'opposition tel que le calcule le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Et ce jusqu'à l'ouverture de la période de précampagne où les candidats et leurs soutiens seront soumis à un traitement plus égalitaire. En 2006, cette période s'était ouverte le 1er décembre mais le CSA réfléchit cette fois à l'établir le 1er janvier, voire le 1er février 2012. 

Du coup, certains, comme le sénateur hollandais François Rebsamen, redoutent que le candidat PS désigné le 16 octobre se retrouve privé de temps de parole pendant de longs mois. "Cet argument ne doit pas être utilisé pour refuser la tenue des débats", rétorque Dominique Bertinotti, maire du IVe arrondissement de Paris, proche de Ségolène Royal.  

"Le véritable enjeu, c'est la convention d'investiture"

Interrogé par LEXPRESS.fr, le président de Terra Nova Olivier Ferrand qui a théorisé la primaire socialiste en compagnie d'Arnaud Montebourg, relativise l'importance de ces confrontations directes. "Lors des primaires démocrates aux Etats-Unis, les débats entre les candidats avaient été particulièrement tendus. Deux tiers des électeurs ayant voté pour Hillary Clinton ne souhaitaient pas soutenir Barack Obama. Au final, le report de voix a pourtant été de 100%." 

Olivier Ferrand estime que le véritable enjeu se situe plutôt lors de l'investiture. Une étape qui avait été quelque peu improvisée par le PS en 2006. "Nous étions dans la pénombre dans une salle contenant à peine 300 à 400 personnes. Vaincus, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius n'avaient même pas pu verbaliser leur soutien à Ségolène Royal", rappelle le fondateur de Terra Nova. 

Un échec que reconnaît aujourd'hui François Rebsamen. "Nous avions raté cette étape et cet échec collectif a pesé sur notre campagne." Alors qu'une grande convention d'investiture a cette fois-ci été planifiée, le sénateur de Côte-d'Or estime qu'il ne faudra pas manquer "ce moment décisif." 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 12:00

 

Décidément, la haute faculté d'interprétation des règles est une spécialité du PS.

Ceci à tous les niveaux (j'en ai fait maintes fois la cruelle expérience dans ma section ...), et il est fâcheux que l'on arrive au même constat à l'occasion de la Primaire, que l'on veut (dit-on) exemplaire !

Donc, il était une fois ... une Haute Autorité des Primaires, chargée d'en contrôler le bon déroulement. Et cela commence par le contrôle des candidatures : selon le calendrier, le dépôt des candidatures est clos, et la Haute Autorité est en droit de l'acter. 

Mais ce serait trop simple : passant au dessus des décisions de l'arbitre, ce serait aux candidats (les joueurs) de fixer la règle du jeu et d'accorder une "dérogation'" pour une éventuelle candidature de DSK ("le sauveur", selon le club DSK) avant le scrutin d'octobre.

C'est François HOLLANDE qui le dit. Leur accordant ainsi un rôle qui n'est pas le leur. Par contre, leur rôle sera de se respecter mutuellement, et là ce ne sera pas une mince affaire !

chrono et calendrier 

Le dépôt des candidatures à la primaire socialiste

est définitivement clos 

Source : LeMonde.fr  -  le 17 juillet 2011 

 

Le club DSK a demandé dimanche 17 juillet au Parti socialiste de "confirmer l'exception" Dominique Strauss-Kahn pour la primaire PS, alors que Me Jean-Pierre Mignard, membre de la haute autorité chargée de la contrôler, a affirmé que le dépôt des candidatures était terminé pour tout le monde. 

Pour les membres du club, "il ne serait pas acceptable, aux yeux des citoyens comme à l'égard de Dominique Strauss-Kahn, d'empêcher sa candidature si elle venait à se manifester avant le vote citoyen d'octobre prochain alors même que l'accusation à son encontre paraît infondée !". 

"Une entrée en campagne tardive, alors que le président sortant n'est pas encore déclaré, ne semble pas être un handicap pour DSK qui apparaîtra comme le sauveur de la gauche", écrit le président du club, Antonio Duarte, un ancien du Modem.

LE DÉPÔT DES CANDIDATURES "TERMINÉ"

François Hollande, lui-même candidat à la primaire, a estimé que ce serait aux autres candidats d'"accepter une dérogation" si l'hypothèse d'une candidature DSK se présentait. "Si l'hypothèse d'un retour de Dominique Strauss-Kahn, d'une candidature de sa part se présentait, ce ne serait pas à Jean-Pierre Mignard (membre de la haute autorité chargée de contrôler les primaires socialistes) d'en décider, ce serait aux autres candidats d'accepter une dérogation", a fait valoir le député de Corrèze.

L'avocat Jean-Pierre Mignard a souligné dans un entretien au Parisien paru dimanche 17 juillet que le dépôt des candidatures pour la primaire du PS était terminé, y compris pour Dominique Strauss-Kahn. "La haute autorité ne dispose d'aucun texte l'autorisant à déroger à cette disposition", note l'avocat.

Ami personnel de François Hollande et de Ségolène Royal mais désigné par Martine Aubry, il met en garde les candidat. "Dévoyer les primaires en pugilat exposerait aux sarcasmes lors de réconciliations de façade. Ce serait un billet pour la défaite", prévient-il.

"Nous ne tolérerons aucun dérapage, ni aucun propos de nature à discréditer un candidat sur un plan privé, ni l'instruction d'un quelconque procès de compétence. (...) Chaque candidat répondra de ses équipes. Ces primaires ne sont pas une séance de ball-trap".

 

Relevant par ailleurs qu'il ne sera pas possible à la haute autorité d'exclure quelqu'un de la compétition, il estime que "les juges ultimes sont les électeurs et les candidats les meilleurs gardiens des règles". L'avocat relève qu'il peut y avoir néanmoins "des sanctions financières lors du remboursement des frais de campagne"

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 08:00

 

Primaire ... Faute de pouvoir faire valider sa candidature, pour des raisons liées au nombre insuffisant de parrainages, Christian Pierret fulmine. Qu'il dénonce certaines pratiques d'obstruction (non, est-ce possible au PS ?), c'est une chose. Qu'il décide de saisir la Haute autorité, interne au PS, chargée de contrôler le déroulement des primaires, c'est son droit.

Mais s'en prendre aussi violemment et bêtement à certains candidats c'est proprement un comportement  ... primaire !

 Sortie d'égoût       

mar-cage.jpg

Pierret dénonce les "clans" du PS

Source : estrepublicain.fr  - le 15 juillet 2011 

 

Le Parti Socialiste avait pourtant été prévenu par l’entourage de Christian Pierret. Mais, à l’heure dite, peu avant minuit mercredi soir, impossible de joindre qui que ce soit au siège du parti à Paris.

Et pas même un mail où envoyer les signatures de soutien en vue de la primaire. Avec ses treize signatures de maires de villes de plus de 10.000 habitants, le maire de Saint-Dié-des-Vosges ne peut se présenter. Il lui en manque trois. Il a décidé malgré tout de déposer sa candidature.

"Je n’en veux à personne", dit-il, déterminé à poursuivre le combat, "mais il y a eu confiscation par les clans de la primaire socialiste et spoliation de ma victoire". Des maires susceptibles de le soutenir ont reçu des appels téléphoniques et certaines fédérations ont "tellement" fait pression sur des élus qu’ils ont préféré renoncer.

L’ancien ministre de l’Industrie, qui était présent au congrès d’Epinay où fut fondé l’actuel PS en 1971, se considère comme "l’héritier des idées de DSK tout en étant l’initiateur". Pour lui, "le Parti socialiste n’est pas assez social-démocrate et c’est le dernier parti socialiste occidental à ne pas avoir fait sa mue". C’est pourquoi, il réclame un "Bad Godesberg à la française", du nom de la ville où les sociaux-démocrates allemands ont renoncé au marxisme en 1959.

Faute d’avoir été "présélectionné par les médias dans le big five", auquel est venu s’ajouter le radical de gauche Jean-Michel Baylet, qui bizarrement n’a pas eu besoin de signatures, il est exclu du jeu. "Je demande le même traitement. j’ai autant le droit d’être candidat que lui. Les cinq autres ont occupé le terrain par une présence forcenée. On ne m’a pas assez vu dans Closer. Je ne l’ai pas fait parce que, moi, j’ai un vrai boulot", rappelle-t-il assassin.


"Je veux qu’on examine mon cas"

L’élu lorrain craint surtout "l’éviction du débat d’idées" lors de ces primaires, qui risquent sur ce point d’atteindre "le degré zéro". Et il se lâche : "Martine Aubry rajoute une couche de 81 à 97, elle regarde dans le rétroviseur. mais je ne lui en veux pas. Elle exerce l’autorité avec un sens certain de la direction", concède-t-il.

"Cette pauvre Royal, elle est toujours vierge", persifle le catholique convaincu.

"Valls, je ne veux pas l’accabler. Il finira dans les oubliettes de l’Histoire. Montebourg, sa démondialisation est une absurdité", poursuit-il.

Tout le monde en prend pour son grade, sauf François Hollande, le seul à ne pas subir les foudres vosgiennes.

 

La suite de l'article :  ICI

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 16:00

 

sarko-se-prend-un-rateau.jpg

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 09:00

 

- nos troupes en Afghanistan : "le retrait aurait dû commencer en 2008"

- la crise de la dette dans la zone Euro

- plus de justice dans la répartition des efforts

- vaste rassemblement pour battre Sarkozy et redresser le pays 

 

Ségolène Royal était l'invitée de rtl matin - 19/07/2011  Vidéo elisa6666

 

"Le déficit démocratique est aussi une des raisons de la crise économique et sociale" 

"La mondialisation se fait toujours sur le dos des mêmes"  

"Nos dirigeants sont en connivence avec les pouvoirs de l'argent, les pouvoirs bancaires"

 

Après 10 ans de droite, la France est dans une situation si difficile que ce qu'il y aura à reconstruire est "de même importance que ce qui a été fait par le CNR (Conseil National de la Résistance)"

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 17:00

bandeau blog Segolene Royal 2012

Chers amis, Chères amies,

Un large rassemblement sera utile pour redresser notre pays.
Cette vision s’inscrit dans la continuité du discours d’Arçais sur le sens de ma candidature, le 26 juin 2011, et dont voici un extrait.

Oui, C'est à vous que je m'adresse vous qui avez perdu et qui avez peur de perdre encore ...Vous me l'avez dit partout où je suis venue depuis plusieurs années, dans de nombreux départements de France :

"On nous a tout pris".
"On nous a pris nos retraites".
"On nous a pris notre dignité au travail".
"On nous a pris la sécurité".
"On nous a pris notre système de santé,et même notre école."

Eh bien moi je veux vous rendre tout cela.

Et même plus encore, car il faudra construire notre avenir commun et rendre à chacun une espérance pour que, pour nos enfants, demain soit meilleur qu'aujourd'hui et que l'ascenseur social redémarre pour tous ceux qui font des efforts, qui veulent travailler, qui veulent créer, qui veulent entreprendre, mais qui sont bridés par tant de barrières.
Pour que la situation de nos enfants soit égale ou meilleure que la nôtre tout simplement.
C'est ce que l'on appelle le progrès social.

C'est le vrai sens de notre histoire, histoire que je veux écrire avec vous.
Qui ne voit que notre Etat Providence, a été tellement démoli que les acquis de la Résistance devront être à nouveau reconstruits.
Je pense en particulier à la Sécurité Sociale, aux retraites, à la santé, à la dignité au travail, à la liberté des médias qu’il faudra rendre indépendant du pouvoir de l’argent, comme le proclamait le conseil national de la Résistance.

Pourquoi la droite qui nous gouverne a oublié les leçons de l’après-guerre et la conception désintéressée de la politique qu’avait le Général de Gaulle, auquel elle se réfère tout en tournant le dos à sa pensée, "il faut compenser les ferments de divisions sous peine de danger mortel" disait-il, ou encore "il faut viser haut  et se tenir droit". On en est loin.

Ce n’est pas parce que la droite qui nous gouverne a abandonné ce qui lui restait comme référence structurée que la gauche doit rougir d’être fidèle à sa mission en reprenant le drapeau "de cet acte d’énergie, de cet acte de foi qui conditionne la résurrection de la France. La France est malade il faut que la guérison soit à son œuvre" écrivait encore le Général de Gaulle. Jamais ces mots écrits dans une autre période sont, pour aujourd’hui, n’est-ce pas, criants de vérité. Eh bien, puisqu’une partie de la droite affairiste les a laissé tomber, n’hésitons pas à les porter.

Et un jour prochain, tous les républicains humanistes convergeront vers la gauche unie et les écologistes, pour accomplir le changement.

Oh j’ai bien entendu et vous aussi, souvenez-vous de cette phrase ("désormais quand il y a une grève en France plus personne ne s’en aperçoit"). J'ai donc bien entendu et vous aussi, le mépris à l’égard de tous ceux qui sont obstinément descendus dans la rue pour défendre les acquis sociaux et la valeur  travail, sa juste reconnaissance par les salaires et par des retraites qui permettent de vivre et pas seulement de survivre. Et les luttes sociales des ouvriers qui se battent contre les délocalisations financières, et les  parents d’élèves qui se mobilisent pour maintenir les écoles de leurs enfants.

La gauche n’a pas à rougir de défendre la sécurité sociale, l’œuvre de ceux qui en regroupant toutes leurs forces ont permis  à la France de retrouver  son équilibre moral et social.

La gauche n’a pas à rougir de vouloir redonner au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité.

 

C’est pour toutes ces raisons que je propose aux Français de construire un ordre social juste, appuyé sur la force citoyenne de chacun d’entre vous, de chacun d'entre nous.
Je m'y suis préparée et  j’y suis prête.

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 12:00

 

Ségolène ROYAL sur France 2 - le 17 juillet 2011


S. Royal : Rassembler de l'extrême-gauche aux gaullistes   par segolene-royal

 

"Un pronostic sur les primaires. Vous serez en tête, selon vous ?" a demandé Laurent Delahousse.

"Je vais juste vous faire une confidence : j’ai confiance quand je vois ce qui se passe sur le terrain, quand je rencontre les Français, quand je les vois dans les salles, dans les rues, sur les marchés, dans les quartiers, j’ai plutôt confiance dans le résultat.", a répondu Ségolène Royal en fin de JT de France 2 hier soir, après le reportage sur le Tour de France, très disputé et qui soulève les espoirs.

Plus tôt dans le journal, Ségolène Royal a déclaré :

"D’abord je rassemblerai les socialistes... Et nous rassemblerons ensuite bien sûr les écologistes, l’extrême gauche, mais aussi les centristes humanistes, mais aussi la droite gaulliste. Pourquoi la droite gaulliste ? Parce que comme le disait le général de Gaulle : "La politique, c’est se tenir droit et regarder en avant". Et aujourd’hui je crois qu’une certaine droite a perdu cette tradition gaulliste, et moi je veux rassembler tous ceux qui veulent réussir le changement à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines."

La dernière partie de cette déclaration, la main tendue à la droite gaulliste, a suscité un véritable buzz médiatique toute la journée d’aujourd’hui, les commentateurs oubliant souvent de mentionner les conditions de cette main tendue : "le changement à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines".

Le député villepiniste Jean-Pierre Grand s’est déclaré plutôt favorable à un tel rassemblement :

"Je crois effectivement que le prochain président de la République, quel qu’il soit, devra prendre en compte la nécessité d’une large majorité."

Au PS, Benoît Hamon a déclaré que "la priorité, et je crois que là-dessus nous sommes tous d’accord […] c’est le rassemblement de la gauche pour commencer", tandis que Harlem Désir appelait "qu’ avant cela il faut rassembler les socialistes et l’électorat de gauche".

Preuve qu’ils n’avaient pas du tout écouté Ségolène Royal ou avaient autre chose en tête, car la candidate a pris soin de commencer par le PS, puis "les écologistes" et "l’extrême gauche", et que Ségolène Royal, qui a toujours prôné un large rassemblement depuis 2006, l’a mis en œuvre avec succès autour de son projet dans sa Région, allant du PS au Modem en passant par le PRG, les divers gauche (ouvriers syndicalistes notamment), et les écologistes, dès le premier tour, en mars 2010.

Bien sûr, ceux qui ne sont plus de vrais gaullistes, les UMP sarkozystes, ont poussé des cris d’orfraie devant ce nouveau risque – un de plus – de perdre des électeurs, allant jusqu’à la blague sexiste de la ménagère et de son aspirateur et à l’attaque pleine de mauvaise foi contre les primaires, dans la bouche de l’inénarrable Xavier Bertrand :

« On aura tout vu et tout entendu, hein, de la part de Madame Royal. Mais je crois que ça montre bien, c’est que, leurs primaires ne sont pas en définitive, une idée de renouvellement de la vie politique, c’est la course à l’idée la plus sotte qui soit, c’est la course à la démagogie, c’est la course à la surenchère, et en définitive, on est aujourd’hui avec Madame Royal, c’est un peu comme si elle mettait son aspirateur en marche pour essayer de glaner des voix, et de dire, ce sont des primaires, venez voter. Cela n’a aucun sens ..."

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:00

fete-de-la-federation---14-juillet-1790.jpg 

"Arrête ton char", par François Reynaert

Source : NOUVELOBS.COM  -  le 16 juillet 2011

 

Lionnel Luca conseille à Eva Joly d'"apprendre l’Histoire de France". Toi-même, pourrait-on lui rétorquer.

 

C’est la polémique du week-end, une polémique en fanfare, si l’on ose écrire : Eva Joly a-t-elle raison de vouloir remplacer le défilé militaire du 14 juillet par une parade citoyenne ? Laissons ici de côté les basses attaques sur la citoyenneté supposée trop récente de la candidate écologiste : la plupart des leaders de gauche et des éditorialistes, dont ici même notre ami Renaud Dély, ont rappelé à quel point elles étaient ignominieuses. Focalisons-nous sur un seul point, la "tradition". M. Fillon, pour défendre les chars sur les Champs en appelle à celle-ci. M. Guaino, le Maurice Barrès du sarkozysme finissant, ne reculant devant rien, brandit les morts : on sent qu’on est à deux doigts du procès pour haute trahison. Heureusement que les tribunaux militaires d’exception n’existent plus. M. Luca, enfin, le comique troupier de la droite populaire, jette à la figure de notre pas vraiment française, cet argument massue : "Elle devrait apprendre l’Histoire de France". Toi-même, pourrait-on lui rétorquer, ainsi qu’à ses deux compères.

L’habitude d’organiser un défilé militaire pour célébrer la fête nationale est ancienne dans notre pays, mais pas si ancienne qu’on le croit souvent. Elle ne date pas de la Révolution elle-même, mais de la fin du XIXe. A l’époque, la jeune Troisième République cherche à développer le sentiment national, c’est l’époque où on en pose les grands symboles : la Marseillaise devient notre hymne (1879), le devise "liberté égalité fraternité" apparaît au fronton des mairies, et tous les ans, comme on le chante plaisamment, on va "fêter voir et complimenter l’armée française" (la fameuse chanson "En revenant de la revue" date de 1886). La défaite de 1870 n’est pas loin, le féroce Uhlan est de l’autre côté des Vosges, le lien entre le patriotisme et l’uniforme est évident. L’est-il encore aujourd’hui ? Et surtout, est-il le seul qui vaille ? La plupart des soldats sont de grands patriotes. Les civils n’auraient donc pas le droit de l’être ?

On peut remarquer déjà que le fait de faire parader des chars et des soldats le jour de la fête nationale est une habitude que notre pays ne partage qu’avec quelques aimables contrées, comme la Chine ou la Corée du Nord : à notre connaissance, aucune autre démocratie au monde n’y souscrit. Ensuite, on peut rappeler le sens premier, profond, originel de notre14 juillet. Laurent Joffrin vient d’y faire allusion dans son récent éditorial sur la droite "saucisson pinard". Contrairement à ce que pensent trop de gens, le 14 juillet, nous ne célébrons pas la prise de la Bastille, mais l’événement qui en commémora le premier anniversaire, la "fête de la Fédération" du 14 juillet 1790. Quand les grands républicains des années 1870-1880 ont cherché une date qui rassemble tous les Français, ils ont préféré en effet éviter les têtes coupées et les piques brandies pour se focaliser sur un des rares moments de concorde de la turbulente décennie révolutionnaire : ce jour-là, sur le Champ de Mars, toutes les provinces de France, tous les corps constitués du pays, tous les citoyens vinrent marquer officiellement leur libre adhésion à cette entité nouvelle, la nation.

C’est exactement ce que propose Eva Joly aujourd’hui avec son idée de mettre à l’honneur toutes les initiatives citoyennes et toutes les forces vives de notre pays. En cela, elle ne pèche pas contre le patriotisme, bien au contraire, elle cherche à en élargir la base.

Et surtout en cela, elle ne va pas contre "notre histoire" comme le pensent ceux qui, décidément, la connaissent bien mal. Elle est la seule à en respecter l’esprit.

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