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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 15:00

 

Fronde au PS contre la "violence verbale" de Sarkozy

Source: NOUVELOBS.COM  -  le 17 mars 2012

 

Dopé par une première volée de sondages favorables, Nicolas Sarkozy a encore durci le ton de ses critiques contre François Hollande en agitant pour la première fois le spectre des "conséquences dramatiques" d'une victoire de la gauche. 

François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a accusé Nicolas Sarkozy samedi 17 mars sur TF1 de présenter le "visage de l'outrance", faute de pouvoir s'appuyer sur son bilan.

"Nicolas Sarkozy est dans un combat qui relève de la fuite en avant", a déploré le député de Corrèze, reprochant à son adversaire de ne pas avoir encore présenté de "propositions structurées" et de se contenter d'"improvisations qui peuvent à un moment créer un débat".

 

Delphine Batho et Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, ont reproché à Nicolas Sarkozy d'être tombé dans la "violence verbale" samedi 17 mars lors du meeting à Chassieu (Rhône), près de Lyon.

 

Tout ce qui est excessif est insignifiant", a dénoncé Delphine Batho dans un communiqué.

Selon elle, "la seule chose que Nicolas Sarkozy propose à la France est désormais un excès de violence verbale". "Le candidat sortant cache son bilan. Le candidat sortant n'a aucun projet. Faute d'assumer son bilan et de présenter un projet il sombre dans la virulence", a-t-elle mis en garde. 

Bernard Cazeneuve a pour sa part estimé dans un communiqué que le président-candidat "(dérapait) gravement dans l'invective et la violence verbale".

"A Lyon, il a visiblement ouvert toutes les vannes de l'agressivité verbale, avec une vulgarité très inédite et qui n'appartient qu'à lui !", a déploré Bernard Cazeneuve, pour qui ces "dérapages à répétition témoignent d'une perte d'entendement". 

 

sarko-mena-ant.jpegCa commence à être pénible", a déclaré de son côté Benoît Hamon, porte-parole du PS.

"Ces vociférations ne feront pas oublier qu'il est celui qui a cassé la retraite à 60 ans, cassé l'école, cassé l'hôpital, mis un million de Français de plus au chômage, augmenté la TVA et abdiqué la souveraineté du peuple français en signant le traité avec Angela Merkel", a-t-il dit. 

"Il avait promis la lune, on n'a eu que des clous. Et ses insultes ne masqueront plus longtemps le bilan et l'échec d'un président impuissant", a poursuivi Benoit Hamon.


Pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, "le tombereau de calomnies, de caricatures, d'insultes et de mensonges que (Nicolas Sarkozy) a déversé aujourd'hui sur François Hollande est le double symptôme de son inquiétante dérive politique et de son instabilité de caractère".

"La France peut-elle être encore gouvernée par un Président qui ne cesse d'ostraciser, de diviser, de dresser les Français les uns contre les autres ? Peut-elle encore accepter d'être représentée par un homme qui croit se grandir en salissant et en dénigrant tous ceux qui ne pensent pas comme lui ?" demande-t-il dans un communiqué. "M. Sarkozy a perdu totalement ses nerfs", conclut-il.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 13:00

François Hollande - coopol 

Hollande fustige "l'outrance" de Sarkozy

Source: NOUVELOBS.COM  -  le 18 mars 2012 

 

Le candidat socialiste répond aux attaques du président sortant qui l'a durement attaqué hier lors d'un meeting à Lyon.


François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a accusé Nicolas Sarkozy samedi 17 mars sur TF1 de présenter le "visage de l'outrance", faute de pouvoir s'appuyer sur son bilan.

Dopé par une première volée de sondages favorables, Nicolas Sarkozy a encore durci le ton de ses critiques contre François Hollande samedi en agitant pour la première fois le spectre des "conséquences dramatiques" d'une victoire de la gauche.

 

"Fuite en avant"

"Nicolas Sarkozy est dans un combat qui relève de la fuite en avant", a déploré le député de Corrèze, reprochant à son adversaire de ne pas avoir encore présenté de "propositions structurées" et de se contenter d'"improvisations qui peuvent à un moment créer un débat".

"Comme il ne peut pas présenter un projet, il présente un visage qui est celui de l'outrance" et se trouve "dans une situation qui relève du combat de la dernière heure", a ajouté M. Hollande.


"Je ne suis pas dans l'anti-sarkozysme, c'est le candidat-sortant qui devient, si je puis dire, un anti-Hollande", a-t-il relevé, fustigeant un président sortant qui est allé "loin dans le renoncement aux promesses".

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:00

 

Si Najat BELKACEM écrivait de nouveau un communiqué après l'effarante prestation de Sarkozy lors de son meeting de LYON ce samedi 17 mars, elle n'aurait rien à changer aux qualificatifs : caricature, impuissance, agressivité.

Et finalement, il n'a rien fait d'autre que cela depuis 5 ans : manier la caricature, prouver son impuissance à conduire efficacement le pays (il l'a dit lui même, il était en quelque sorte en apprentissage !) et démontrer ses grandes facultés d'agressivité envers tous ses contradicteurs, que se soit des politiques ou des citoyens.  

 

najat---lemonde.jpg 

Communiqué de presse de Najat BELKACEM  -  14 mars 2012

"Caricature, impuissance, agressivité :

le programme du candidat sortant"

 

Ce matin sur Europe 1, le président-sortant a confirmé une fois de plus le sens donné à sa candidature : la caricature, l’impuissance et l’agressivité.

La caricature, lorsque le candidat-sortant a prétendu que François Hollande allait bloquer "les prix du pétrole" en s’adressant à "l’Arabie Saoudite et à l’Iran", alors que le candidat socialiste a proposé, à juste titre, de bloquer les prix à la pompe – et non à la production ! – comme le prévoit la législation, avant l’introduction d’une TIPP flottante qui permettra de rembourser au contribuable le gain indu qu’encaisse toujours l’Etat sous l’autorité de ce gouvernement, lors d’une hausse des prix du pétrole.

L’impuissance éhontée lorsqu’il a appelé les consommateurs à faire jouer la concurrence face à la hausse des prix du pétrole, alors même que cette hausse est généralisée sur l’ensemble du territoire, confirmant par là-même qu’il ne ferait absolument rien contre cette situation insupportable pour des millions de Français.

L’agressivité, lorsqu’il a qualifié de "ridicule" la proposition de François Hollande de retirer le mot "race" de la Constitution. Ce n’est pas le "ridicule" mais bien l’agressivité de la réaction du candidat-sortant qui a "dépassé les bornes". Sur un sujet aussi grave, un tel symbole serait un message immense adressé à toutes les victimes de discriminations.

Caricature, impuissance, agressivité, tels sont les mots d’ordre du candidat-sortant pour faire diversion et masquer une fois de plus son manque cruel de propositions et l’échec de sa politique durant 5 ans.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 08:00

 

donnez-lui sa retraite à 57 ans

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 10:00

les-3-singes.jpg

 

Cela date du 10 février, mais c'est à ce jour encore plus vrai depuis l'entrée en campagne du candidat-président, dressé contre tous les supposés responsables du calamiteux bilan de ces 5 années écoulées, son propre bilan !


 

Sarkozy ou "C’est pas moi, c’est lui qui a fait ça"

Source : NOUVELOBS.COM  -  le 10 février 2012

 

Tel l'Immaculée Conception, le "presque-déjà-bientôt" candidat fait mine de découvrir l'ampleur des dégâts causés par son quinquennat.

Nous avons un président de la République impayable. Il cherche à faire croire aux Français qu’il n’a jamais gouverné. Les cinq années de sa présidence ? Les cinq précédentes où il a occupé des fonctions éminentes dans les gouvernements de Jacques Chirac ? Elles n’ont jamais existé. Rien. Pas une trace. Nicolas Sarkozy vient devant vous, chers électeurs, tel l’Immaculée Conception, pur et sans tâche. Il est neuf, tourné vers l’avant.

Le passé ? Quel passé ? L’hôte de l’Elysée applique à la lettre la formule de L’Internationale, célèbre chant révolutionnaire, "Du passé faisons table rase". Ainsi, le "presque-déjà-bientôt" candidat peut tout dire, tout se permettre, puisqu’il vient de rentrer au pays et qu’il découvre l’ampleur des dégâts. On imagine les Guignols lui faisant dire, devant la perte du triple A : "Ben, ça alors, c’est qui qu’a fait ça ?"

Montrer du doigt

Enorme, la ficelle ? Géante, même. En tout cas, elle est appliquée avec zèle par la Sarkozie en marche. Ses porte-voix, sur toutes les ondes, ont déjà intégré ce tour de passe-passe.  La méthode de ce joueur de bonneteau hors pair ? Il multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain d’à côté. C’est pas moi, c’est l’autre.

Exemple : la réforme de Pôle emploi, imposée au forceps en 2008, est une catastrophe ? Tous les acteurs sociaux le reconnaissent. Alors, pour éviter ce débat funeste pour lui et ne pas se retrouver en position défensive, Nicolas Sarkozy propose un référendum, non pas sur la structure de Pôle emploi, mais sur le thème de l’assistanat des chômeurs. Sarko dans ses fondamentaux. Montrer du doigt… Au fond, si tout va mal, c’est la faute de ces Français qui s’engraissent à 1500 euros par mois et qui refusent de travailler.

Attaquer au bazooka

La très sage Cour des comptes vient d’épingler son gouvernement sur l’échec patent de sa réforme de la formation des enseignants, non pas seulement en termes d’éducation mais aussi de gestion ? Réaction du Président : il s’en prend à ces malheureux profs qui "ont un poil dans la main". Nul doute qu’une proposition de référendum sur leur temps de travail va sortir de son chapeau un de ces quatre matins.

Et l’immigration, bien sûr. Il fallait la soumettre à référendum, forcément. Ce thème "sparadrap" agite la droite depuis 30 ans. Aujourd’hui les députés UMP sont terrorisés par le spectre des triangulaires aux prochaines élections législatives. Le maintien des candidats FN au second tour face aux candidats UMP pourrait provoquer une marée rose à l’Assemblée nationale.

Derrière, les petites phrases de Claude Guéant et et le référendum souhaité par le président sur cette question, c’est la peur de la déroute qui hante les équipes sarkozystes. Pour conjurer la panique, il faut attaquer au bazooka, lancer un bon gros referendum sur l’immigration, si possible l’associer à l’insécurité.

Et surtout faire oublier un détail, l’effacer de nos mémoires : la droite classique gouverne ce pays depuis 10 ans. Elle est donc entièrement responsable du bilan de cette décennie. Or, devinez qui est l’homme qui s’est accaparé les questions de sécurité et d’immigration durant cette interminable période ? Il s’appelle… Comment dîtes-vous ? Nicolas Sarkozy. Vous êtes sûr ? Il a vraiment gouverné de pays depuis si longtemps ? Non, c’est pas lui, c’est un autre…

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 08:00

logements sociaux 

Les ménages modestes

se serrent toujours plus la ceinture

Source : LIBERATION.FR  -  le 16 mars 2012

 

Une étude de l'Insee montre qu'un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40% de ses revenus pour se loger.

Les efforts consentis par les ménages modestes pour se loger, en pourcentage des dépenses par rapport aux revenus, continuent d'augmenter, selon une étude de l'Insee publiée ce vendredi, qui montre un phénomène similaire pour les locataires du parc privé.

De 1996 à 2010, l'augmentation la plus sensible de ce taux d'effort concerne les ménages les plus modestes (+2,8 points entre 1996 et 2006 et +0,6 point entre 2008 et 2010) et les locataires du secteur privé (+3,1 points de 1996 à 2006 et +1,0 point de 2008 à 2010), selon l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Ainsi un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40% de ses revenus pour se loger.

Par contre les loyers maîtrisés du parc HLM et les aides personnelles au logement ont limité l'évolution du taux d'effort des locataires du secteur social (+1 point de 1996 à 2006 puis -0,3 point de 2008 à 2010), selon cette étude intitulée «La part du logement dans le budget des ménages en 2010».

De plus, en quinze ans, le profit des locataires s'est modifié : cette catégorie s'est progressivement vidée des ménages aux ressources suffisantes pour accéder à la propriété, les deux tiers des locataires étant désormais des ménages modestes.

Dans le même temps, la part des locataires au sein des ménages aisés a régulièrement diminuée, chutant de 28% en 1996 à 19% en 2010.

Premier poste de dépenses, le logement

Le logement reste le premier poste des ménages devant l'alimentation et les transports. En 2010, en métropole, un ménage sur deux consacrait au moins 18,5% de ses revenus pour se loger.

Ces dépenses concernent, pour les propriétaires, les remboursements d'emprunt, les gros travaux, la taxe foncière, et les charges de copropriété. Pour les locataires, elles comprennent les loyers et les charges. Pour tous viennent s'ajouter la taxe d'habitation, les dépenses d'eau et d'énergie mais les aides personnelles au logement viennent en déduction.

Entre 2005 et 2010, les dépenses des ménages dans ce secteur ont, avant déduction des aides éventuelles, augmenté de 17%, soit 4 points de plus que le niveau de vie moyen. La progression est bien plus marquée pour les accédants à la propriété (+26%) dans un contexte d'envolée des prix de vente de l'immobilier.

Les conditions de logement continuent de s'améliorer, presque tous les ménages disposant désormais du confort sanitaire de base, mais cette tendance est moins marquée pour les ménages modestes, indique l'Insee dans une autre étude consacrée à ce sujet.

En 2010, seulement 1,4% des logements ne disposait pas d'un des trois éléments suivants: eau chaude courante, baignoire ou douche, wc intérieur contre 2,1% en 2005 et 15,7% en 1984.

La quasi-totalité (95%) possédait, en métropole, un système de chauffage central ou électrique. Les 5% de logmements restants, dont la moitié sont antérieurs à 1949, avaient des appareils de chauffage indépendants (poêles de chauffage, cuisinière chauffante, cheminée) ou pas de chauffage du tout.

La surface moyenne par personne était de 41m² en 2010, celle-ci ayant peu progressé par rapport aux 20 années ayant précédé 2005. Mais les personnes seules ont en moyenne deux fois plus d'espace que celles qui cohabitent (73 m2 contre 36m2). Le surpeuplement recule sauf pour les ménages modestes.

A Paris toutefois il concerne 16% des ménages et même 44% pour le plus faible quartile de niveau de vie.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 08:00

Sarkozy-and-Bush.jpg 

 

Sarko l'américain  

 

La presse américaine se paye de nouveau Sarkozy

Source : NOUVELOBS.COM  -  le 15 mars 2012

 

"Campagne désespérée", "dégoutante", "pente descendante"... c'est au tour du "New York Times" de critiquer Nicolas Sarkozy.

 

Ca y est, la presse américaine s'intéresse enfin à la campagne de Nicolas Sarkozy. Et ca tire à boulets rouges ! Après des semaines d'indifférence limite vexante, la campagne ne donnant lieu, au mieux, qu'à quelques brèves factuelles reléguées dans les dernières pages des journaux, les éditorialistes s'en donnent à cœur joie.

Ce matin, c'est le "New-York Times" qui s'y colle :

"Nicolas Sarkozy sur la mauvaise pente". "Mr Sarkozy pense peut-être qu'il est intelligent d'encourager le racisme et la xénophobie. Malheureusement, cela lui a donné un coup de pouce dans les sondages. Mais cela nuit à la société française" (...) "Sarkozy mène une campagne désespérée et pas qu'un peu dégoutante".

"Les temps sont durs en France, mais Mr Sarkozy aurait pu choisir d'élever le niveau de la campagne. (…) Au lieu de cela, il a choisi la pente descendante."

"Dans une manœuvre particulièrement vile de la part d'un homme qui se vante déjà d'avoir banni la burqa dans les lieux publics et les prières dans la rue, Mr Sarkozy veut maintenant protéger les consommateurs français contre la viande halal (…) préparée selon les rites musulmans. (...). Proposé à l'origine par Marine Le Pen, (…), Nicolas Sarkozy l'a repris à son compte après avoir critiqué cette initiative".

"Sarkozy est parti à la pêche des électeurs d'extrême droite", insiste l'éditorialiste "en s'attaquant aux immigrés, aux importations étrangères et même aux coutumes alimentaires des musulmans français".

Le quotidien n'épargne pas François Hollande dont il juge les idées "vagues" et les propositions économiques "irréalistes".

Il y a deux jours, c'était le "Wall Street journal", qui avait ouvert le feu sur les dérives de "Nicolas Le Pen" qui joue sur "de vilaines pensées, non seulement parce qu'elles jouent sur de vilains sentiments, mais aussi parce qu'elles reposent sur de l'incompétence en matière économique ".

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 12:00

 

Guy Verhofstadt renouvelle ses attaques contre Nicolas Sarkozy

Source : rtbf.be  -  le 14 mars 2012

 

L'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, aujourd'hui chef du groupe libéral au Parlement européen, a réitéré ses attaques envers le président français Nicolas Sarkozy, accusé de vouloir flatter l'extrême droite, après la réaction courroucée mercredi matin de Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, dont est issu Nicolas Sarkozy. 

Dans un communiqué, Guy Verhofstadt revient sur les propos qui l'avaient conduit mardi à s'interroger publiquement en séance plénière à Strasbourg qui de Nicolas Sarkozy ou de Marine Le Pen est le véritable candidat de l'extrême pour les prochaines élections présidentielles françaises.

"M. Sarkozy prétend vouloir réduire de moitié l'immigration en France, alors que les trois quart des immigrés qui arrivent sur le sol français le sont par mariage ou regroupement familial. Pour arriver à ce résultat, la France devrait dénoncer les conventions internationales qui la lient, et dont elle est d'ailleurs souvent à l'origine", souligne l'ancien Premier ministre belge.

"Accessoirement, la France devrait aussi quitter l'UE dont la législation en matière d'immigration repose précisément sur ces conventions et qu'aucun autre chef d'Etat que M. Sarkozy ne dénonce. Quitter l'UE? N'est-ce pas ce que veut l'extrême droite? ", interroge-t-il.
Pas de renationalisation

Quant aux critiques du président français sur les accords de Schengen qui aurait, selon lui, transformé les frontières européennes en "passoire", M. Verhofstadt juge qu'il s'agit là d'un problème à résoudre par un renforcement du dispositif des frontières externes de l'Union, "et certainement pas par une renationalisation de la politique migratoire".

la girouette politique

 

"Signés par le président François Mitterrand en 1985, les accords de Schengen ont été mis en oeuvre par le gouvernement d'Edouard Balladur en 1994 et sont pleinement  intégrés  dans  le  Traité  de  Lisbonne  négocié par ...  Nicolas Sarkozy  en  2008.

Veut-il vraiment dénoncer le Traité de Lisbonne? N'est-ce pas ce que veut l'extrême droite? ", pointe-t-il encore.

Rappelant les propos de Jean-François Copé qui l'accusait mercredi matin de faire partie de l'extrême gauche au sein du Parlement européen, Guy Verhofstadt tient à rappeler à son contempteur son affiliation au libéralisme, et son attachement aux libertés publiques.

"Qui veut limiter les libertés publiques? N'est-ce pas l'extrême droite? ", souligne encore l'ancien Premier ministre qui, dans la foulée, raille l'isolement, selon lui, de Nicolas Sarkozy au sein de la droite européenne.

Guy Verhofstadt en veut pour preuve l'absence de représentants de la droite européenne, mardi, lors d'une émission de la radio publique française pour y défendre les positions du président français.

"Aucun député de la CDU (conservateurs allemands, ndlr), ni même du parti (hongrois) de Victor Orban, ni aucun autre membre des partis amis. Et pour une raison simple: la droite parlementaire européenne n'est pas à l'extrême droite", glisse encore le chef du groupe libéral.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 09:00

sondocratie--selon-le-sens-du-vent.jpg

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 19:00

 

  Séquence militantisme "de base",

auprès des habitants d'immeubles à BAGNEUX - 7 mars 2012 

S. Royal, la militante fait du porte à porte par segolene-royal 

 

Et pour suivre , "coup de chapeau" à Ségolène ROYAL, de la part de Yves Tréard, directeur-adjoint de la rédaction du quotidien Le FigaroUn journal qu'on ne peut généralement pas taxer de complaisance à l'égard de Ségolène ROYAL !  : 

Débat itélé S. Royal, la militante fait du porte... par segolene-royal

 

Quant à cet étonnement sur la technique du porte-à-porte, que des commentateurs trouvent assez superficielle, et qui peut "faire sourire", je m'étonne à mon tour qu'on puisse considérer que le PS s'inspire de la campagne d'Obama !

Tout d'abord, il y a des décennies que les militants (PS ou non) pratiquent ces opérations.

D'autre part, considérer que l'approche est superficielle relève d'un manque de connaissance et de réalisme : qui a pratiqué -- c'est mon cas -- sait très bien qu'il est très difficile, peu fréquent, d'aller en profondeur dans l'échange, pour expliquer les propositions.

C'est dommage, mais c'est ainsi. Les citoyens qui ouvrent leur porte, même s'ils sont vivement intéressés par la politique (et on constate que c'est assez rarement le cas, hélas), ont aussi leurs activités : ménage, préparation du repas, s'apprêtrer à aller chercher les enfants à l'école, ... la vie, quoi !

 

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