12 octobre 2008
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Ségolène ROYAL écarte un report du congrès du PS
Face à la crise financière, des voix s'élèvent au Parti socialiste pour évoquer un report du congrès de REIMS, prévu mi-novembre. C’est le cas notamment de Malek BOUTIH, le secrétaire national du PS, qui a appelé ce report de ses vœux dimanche dans un entretien au quotidien Le Parisien.
Julien DRAY, le premier à aborder le sujet, a estimé mercredi que le PS ne pouvait "pas avoir un congrès complètement déconnecté de la réalité".
Sur Europe 1 dimanche, Ségolène ROYAL a de son côté écarté cette possibilité , estimant que son propre projet politique n'était "pas obsolète".
Julien DRAY, le premier à aborder le sujet, a estimé mercredi que le PS ne pouvait "pas avoir un congrès complètement déconnecté de la réalité".
Sur Europe 1 dimanche, Ségolène ROYAL a de son côté écarté cette possibilité , estimant que son propre projet politique n'était "pas obsolète".
"Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de reporter, au contraire, un débat essentiel pour la gauche et donc pour l'avenir de notre pays. Et donc, nous devons avoir une exigence intellectuelle beaucoup plus forte", a déclaré l'ex-candidate PS à l'élection présidentielle.
Comme on lui demandait si les différentes motions déposées pour le congrès n'étaient pas "obsolètes" du fait de la crise, Ségolène Royal a répondu: "Je considère que celle que je porte n'est pas obsolète".
A propos du congrès, la présidente de la région Poitou-Charentes a mis en cause l'obligation faite aux adhérents de régler leur arriéré de cotisation, pour ceux qui en ont, afin de pouvoir voter le 6 novembre sur les motions en lice.
"Ce règlement, si ma motion arrive en tête et si c'est mon équipe qui dirige demain le Parti socialiste, sera changé parce que je n'accepte pas qu'une limite financière empêche les gens d'adhérer", a lancé Mme Royal.
"Je le dis aux militants qui hésitent à revenir, a-t-elle ajouté. Il y a 80.000 militants qui sont repartis aujourd'hui et qui ne savent pas s'ils vont pouvoir revenir voter. Je leur dis: "Venez voter, parce que si vous me faites confiance, avec mon équipe, demain, cela sera changé et on viendra au Parti socialiste en payant dix euros, en payant 20 euros" (...) Je ne veux pas que l'argent soit une barrière pour venir militer au Parti socialiste".
Comme on lui demandait si elle était favorable à un débat télévisé entre les leaders des motions pour le congrès, Ségolène Royal ne s'y est pas déclarée hostile. Mais, a dit celle qui n'est qu'en 17e position sur la motion qu'elle soutient, "s'il y a un débat, je viendrai avec mon équipe (...), on peut être plusieurs derrière le micro".
Cette équipe, a-t-elle rappelé, est formée de "jeunes que je pousse en avant".
Comme on lui demandait si les différentes motions déposées pour le congrès n'étaient pas "obsolètes" du fait de la crise, Ségolène Royal a répondu: "Je considère que celle que je porte n'est pas obsolète".
A propos du congrès, la présidente de la région Poitou-Charentes a mis en cause l'obligation faite aux adhérents de régler leur arriéré de cotisation, pour ceux qui en ont, afin de pouvoir voter le 6 novembre sur les motions en lice.
"Ce règlement, si ma motion arrive en tête et si c'est mon équipe qui dirige demain le Parti socialiste, sera changé parce que je n'accepte pas qu'une limite financière empêche les gens d'adhérer", a lancé Mme Royal.
"Je le dis aux militants qui hésitent à revenir, a-t-elle ajouté. Il y a 80.000 militants qui sont repartis aujourd'hui et qui ne savent pas s'ils vont pouvoir revenir voter. Je leur dis: "Venez voter, parce que si vous me faites confiance, avec mon équipe, demain, cela sera changé et on viendra au Parti socialiste en payant dix euros, en payant 20 euros" (...) Je ne veux pas que l'argent soit une barrière pour venir militer au Parti socialiste".
Comme on lui demandait si elle était favorable à un débat télévisé entre les leaders des motions pour le congrès, Ségolène Royal ne s'y est pas déclarée hostile. Mais, a dit celle qui n'est qu'en 17e position sur la motion qu'elle soutient, "s'il y a un débat, je viendrai avec mon équipe (...), on peut être plusieurs derrière le micro".
Cette équipe, a-t-elle rappelé, est formée de "jeunes que je pousse en avant".