Qui veut participer à la cagnotte ???
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Qui veut participer à la cagnotte ???
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... direction : meeting de LYON, puis DIJON
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Quand Sarkozy et l'UMP leur accordaient des cadeaux fiscaux
... vont revenir en France, qu'ils disaient !
On ne les a jamais vu revenir !!!
Avec la proposition de F. HOLLANDE (tranche d'imposition à 75%), ça y est :
Un nouveau taux ... je fuis en auto ! :
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Communiqué de presse de Najat VALLAUD BELKACEM,
porte-parole de François HOLLANDE
le 29 février 2012
"Envoyez la facture !"
Nathalie Kosciuko-Morizet a précisé la pensée du candidat Nicolas Sarkozy à propos de ses annonces sur l’éducation à Montpellier : non seulement, le candidat ne se sent pas engagé par le bilan du président sortant, mais il n’est pas engagé non plus par le coût des dépenses de ses nouvelles promesses. Nous pensions qu’il n’avait pas l’intention de les mettre en œuvre, nous savons déjà qu’il n’a pas l’intention de les financer dans son projet présidentiel.
C’est donc sa porte-parole, dans une fonction inédite, qui se charge d’envoyer la facture aux autres : les collectivités locales, comme par hasard, déjà asphyxiées par les transferts de compétence non compensées financièrement, la suppression de la taxe professionnelle, et autres largesses du mandat présidentiel écoulé.
La règle d’or, visiblement, c’est pour les autres. Trop facile de se présenter en candidat responsable et rigoureux dans ces conditions : c’est plutôt un candidat mauvais payeur qui s’adresse aux Français.
Rappelons que l’argent des collectivités locales, c’est aussi l’argent du contribuable : il peut envoyer la facture à d’autres, ce sont toujours les mêmes qui paieront. Gageons que ce nouveau tour de passe-passe ne passera pas inaperçu. Des collectivités locales, rappelons-le, très largement dirigées par la gauche selon la volonté des Français exprimée en 2008 dans les villes puis, en 2011, dans les départements et les Régions.
En 2012, mêmes causes, mêmes effets ? Les Français s’exprimeront.
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MERCREDI 29 FEVRIER :
François Hollande en visite à Londres.
François Hollande clôture le forum du Conseil des Entreprises, Employeurs et Groupements de l'Economie Solidaire.
Pour les 2 meetings (LYON puis DIJON) -- et pour la petite histoire -- un goupe de dunkerquois fera le déplacement, en vue de s'intégrer au Service d'Ordre.
Je ferai partie de ce groupe : au total, 3 jours de militantisme ... et de fatigue probablement !
Mais quand on aime on ne compte pas !
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Florange : les syndicats d'ArcelorMittal dénoncent les
"mensonges" de Sarkozy
Source : LeMonde.fr - le 27 février 2012
"Le foutage de gueule continue !" "Du bourrage de crâne"... Les représentants syndicaux de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) affichaient lundi 27 février leur colère après les promesses de Nicolas Sarkozy pour sauver le site, menacé de fermeture et où travaillent quelque 5 000 personnes.
Le président-candidat a souhaité d'un côté qu'ArcelorMittal fasse les investissements nécessaires pour remettre en marche les hauts-fourneaux à l'arrêt, et de l'autre, a confirmé que la France était prête à "mettre 150 millions d'euros sur la table" pour contribuer au financement d'un projet européen de captage-stockage de CO2, le projet Ulcos, qui doit encore obtenir le soutien de la Commission européenne.
Pour les syndicalistes interrogés par Le Monde.fr, ces deux propositions n'ont "aucun sens" puisque, selon eux, le projet Ulcos ne peut être mis en place à Florange qu'à la condition que les hauts-fourneaux continuent leur activité. "Si le haut-fourneau P6 [qui pourrait être mis en mode Ulcos d'ici 2015] ferme définitivement, le projet Ulcos est mort dans l'œuf", assure ainsi Edouard Martin, représentant CFDT au comité d'entreprise européen d'ArcelorMittal.
Ce projet européen "ne peut voir le jour si les hauts-fourneaux ferment car par défintion, il vise à capter les émissions de CO2 dans la production d'acier des hauts-fourneaux P3 et P6", assure-t-il.
"Si le P6 n'est pas redémarré, le projet Ulcos ne peut être mis en œuvre car il faut bien que l'acier soit produit pour pouvoir en capter le CO2", confirme Xavier Phan Dinh, délégué CGT au comité d'entreprise européen du groupe sidérurgique. "Notre urgence à nous, c'est de redémarrer le P6 et le P3. Ulcos, ce n'est que du bonus, un avantage supplémentaire", souligne-t-il.
"FAUSSE ANNONCE"
En octobre 2011, ArcelorMittal avait mis en sommeil le haut-fourneau P6 du site de Florange, le dernier encore en activité dans la région, assurant qu'il ne s'agissait que d'un arrêt temporaire rendu nécessaire par une baisse mondiale de la demande d'acier. En juin 2011, le P3, le deuxième haut-fourneau du site, avait déjà été arrêté pour les mêmes raisons.
Les syndicats craignent la "mort programmée" du site, après l'annonce de la direction, la semaine dernière, que les hauts fourneaux ne redémarreraient pas au deuxième trimestre. Le numéro un mondial de la sidérurgie assure de son côté qu'il ne s'agit que d'une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.
Edouard Martin s'élève aussi contre la "fausse annonce" du président-candidat, assurant que l'Etat est "prêt" à investir 150 millions d'euros pour l'usine et le projet Ulcos. "Cette enveloppe a déjà été annoncée à l'été 2011 dans le cadre du grand emprunt !", remarque-t-il très justement. L'annonce de M. Sarkozy est effectivement tout sauf nouvelle. "Ça ne l'engage à rien de promettre cette somme car, au final, ce sera la Commission européenne qui décidera des sommes à avancer", peste le syndicaliste.
Par ailleurs, Xavier Phan Dinh ne croît pas au redémarrage des hauts-fourneaux. "Nicolas Sarkozy ment ! C'est du bourrage de crâne : il veut faire croire qu'il va réussir à remettre en marche les hauts-fourneaux en faisant pression sur la direction [du groupe]. Or, il n'a aucun pouvoir sur les plans industriels de Lakshmi Mittal [le PDG d'ArcelorMittal] et de son fils ! En 2008, il avait déjà promis le maintien de Gandrange [Moselle], alors qu'il n'a jamais pu infléchir la politique de Mittal", se rappelle, amer, le délégué CGT au comité d'entreprise européen du groupe sidérurgique.
Il y a quatre ans, le président de la République avait promis aux ouvriers d'ArcelorMittal à Gandrange que l'Etat prendrait en charge "tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir l'aciérie en activité. Finalement, elle a été fermée en 2009, mettant au chômage 571 de ses quelque 1 200 ouvriers.
"GAGNER DU TEMPS AVANT L'ÉCHÉANCE ÉLECTORALE"
"Nicolas Sarkozy est prêt à dire n'importe quoi avant la présidentielle, pour être réélu", estime Xavier Phan Dinh. "Ses propositions ne sont que des effets d'annonce destinés à gagner du temps avant l'échéance électorale" car, selon lui, "il y a beaucoup de chances que la direction [du groupe] ferme Florange et ce qu'il reste de Gandrange, en juin".
"On voit bien que le but de la manœuvre est de laisser passer les élections", renchérit Jean Mangin, délégué syndical CGT au comité d'entreprise de Florange, interrogé par l'AFP.
Les mauvaises nouvelles viendront après, craint le représentant CFDT au comité d'entreprise européen d'ArcelorMittal. Autrement dit, la fermeture du site, qui rendrait impossible le projet Ulcos. "Comme par hasard, la Commission européenne, qui devait donner un premier avis sur Ulcos au premier trimestre 2012, a reporté sa décision à juillet 2012, puis à octobre...", se désole Edouard Martin.
SOUTIEN À LA PROPOSITION DE M. HOLLANDE
Ce dernier, en revanche, "soutient à fond" la proposition de loi promise par François Hollande pour obliger un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur. Un objectif réaffirmé, vendredi 24 février, par le candidat PS lors de son passage à Florange, qui correspond à une revendication des syndicats du site.
"C'est une loi qui doit nous protéger car même si Mittal ferme le site, il ne pourra pas le démanteler, alors que le PDG du groupe souhaite justement qu'il ne soit pas revendu à un concurrent. Si Mittal se désengage, le site sera à coup sûr repris car nous gagnons de l'argent et disposons d'un savoir-faire reconnu dans l'acier", affirme le syndicaliste.
Avant de conclure : "Quand Sarkozy dit que l'idée de Hollande est bête, il nous insulte puisque c'est notre idée !"
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Souvenez vous : "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit !"
Et puis, il y a toutes les promesses non tenues, et la poursuite de la casse industrielle. Le résident actuel de l'Elysée, en campagne depuis 5 ans, veut maitenant se racheter une conduite, mais les salariés (le peuple) et leurs représentants syndicaux ('"l'élite" dans la bouche de Sarkozy) ne se laisseront pas avoir une seconde fois :
Bernard Thibault (CGT) : Sarkozy parmi "les plus mal placés pour parler de la valeur travail"
Source : LeParisien.fr - le 27 février 2012
Invité à commenter les visites des candidats à la présidentielle dans les usines, M. Thibault a jugé sur Canal Plus que M. Sarkozy "cherch(ait) à remonter un terrain perdu sur le sujet" tout en se félicitant que "les responsables politiques se mettent à l'écoute des conflits sociaux".
Le chef de l'Etat a "beaucoup parlé de politique industrielle sans que les actes soient conformes aux discours", a encore dit le responsable syndical.
"Le président se targue de vouloir incarner la valeur travail. Je crois qu'il fait partie des plus mal placés pour parler de la valeur travail", a-t-il insisté, revenant sur un des leitmotiv du président sortant.
"Il a décidé, entre autres, de la journée de travail gratuit (le jour férié travaillé pour financer la dépendance, voté lorsque M. Sarkozy était ministre de l'Economie, NDLR), pas de revalorisation du Smic...", a cité en exemple M. Thibault. "Contrairement à ce qu'il affirme, il n'a pas consacré la valeur travail", a-t-il insisté.
M. Thibault a également fustigé une "hypocrisie" : "au même moment où le président de la République instaure une augmentation de la TVA (...), ce même gouvernement organise l'évasion fiscale d'une de ses principales entreprises dans laquelle il est le premier actionnaire, GDF-Suez". La fédération CGT de l'énergie accuse GDF-Suez de vouloir créer une société basée au Luxembourg pour "délocaliser" les activités de stockage internationales et "réaliser des gains fiscaux", une vision des faits réfutée par la direction du groupe.
Interrogé sur une "tradition de neutralité" des syndicats en politique, M. Thibault a répondu.: "il n'y pas de neutralité syndicale qui vaille. (...). Il n'y pas de tradition. Je ne connais pas d'organisation syndicale qui soit neutre".
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On le sait, à l'UMP tout est bon pour désinformer et manipuler.
Comme l'écrivait à juste titre Najat BELKACEM (voir précédent billet) à propos de la campagne de la droite, la stratégie s'est imposée : "mentir et tricher".
Jean-Louis BIANCO rectifie, rappels à l'appui, les allégations de l'UMP concernant un supposé satisfecit de sa part concernant le bilan international de Sarkozy :
Sur le blog de Jean-Louis BIANCO - 26 février 2011 :
"L’UMP m’instrumentalise… mais devrait me relire !"
Face à la violence de la campagne UMP et de son champion, faut-il répondre sur la même tonalité ? Les avis seront partagés, mais le résident actuel de l'Elysée a tellement pratiqué la tromperie et la démagogie pendant ces cinq années qu'il faut bien avoir conscience qu'il est prêt à utiliser tous les moyens pour garder le pouvoir, et à passer la sur-multipliée ! Najat BELKACEM attaque, et ça n'est pas fait pour me déplaire :
Communiqué de Najat BELKACEM
porte-parole de François HOLLANDE - le 26 février 2012
Terrorisme médiatique et grand-banditisme intellectuel :
les deux mamelles de la campagne UMP
Nicolas Sarkozy l’a compris, il ne gagnera pas l’élection présidentielle à la loyale: son bilan est indéfendable, sa personne est rejetée, il n’a pas de projet et son camp est miné par la division entre ceux qui courent après le Front National et ceux qui pleurent la disparition de la bonne vieille UDF. L’UMP n’existe plus que par la peur panique de perdre le pouvoir.
Une seule stratégie de campagne s’impose : mentir et tricher. Le vrai modèle de Nicolas sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un et la brutalité des méthodes de l’autre.
Promettre aux Français salariés modestes 1000 euros de plus sur leur feuille de paie en direct au journal de 20h n’est rien d’autre qu’un abus de confiance, de la vente forcée, une escroquerie.
Le Nicolas Sarkozy qu’on cherche à vendre aux Français est un faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême-droite et revendu par des valets sans morale comme Xavier Bertrand (*), qui ne prennent même plus la peine de justifier l’injustifiable en préférant insulter l’adversaire.
Nicolas Sarkozy a gouverné en bande à part, il fait campagne en bande organisée. Tout un programme, en effet.
(*) Edifiant : Bertrand ferait pression pour décaler les licenciements
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Ce n'est pas pour rien que, découvrant les infos qui suivent dans plusieurs sources, mon choix s'est porté sur je journal Le Figaro ! Un journal plutôt porté à soutenir le résident actuel de l'Elysée, et ce n'est pas peu dire !
Bertrand ferait pression
pour décaler les licenciements
Source : LeFigaro.fr - le 16 février 2012
Selon le magazine Challenges, le ministre du Travail aurait donné des instructions à la FNAC ou encore à Areva pour qu'elles décalent de quelques mois leurs projets de licenciements.
Une poussée du chômage n'est pas de bon augure à quelques semaines des élections. Afin d'éviter l'effet délétère qu'aurait l'annonce de nouveaux plans sociaux, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, aurait donné des instructions à plusieurs grandes entreprises afin qu'elles décalent leurs projets de licenciements, fait savoir le magasine Challenges .
La Fnac, qui avait annoncé au mois de janvier un plan d'économies comprenant 500 suppressions de postes, aurait été contactée, de même que le groupe Areva. Selon les chiffres que s'est procuré le Figaro en octobre dernier, le groupe énergétique envisagerait la suppression de 3000 à 4000 postes dans le monde, «selon le scénario le plus dur évoqué au sein du management». Le ministre de l'Economie, François Baroin, avait cependant déjà tapé du poing sur la table au mois de novembre et obtenu d'Areva qu'il ne procède à «aucune suppression de postes, aucun plan de départs volontaires et aucun impact sur les sites français». La direction du groupe avait alors démenti le volet français du plan.
Selon Challenges, PSA Peugeot Citroën et Renault seraient également concernés par ces instructions émanant du ministre du Travail. PSA, qui envisagerait selon les syndicats de supprimer plus de 4000 postes en France, avait déjà précisé, sous la pression du gouvernement, que son plan d'économie ne se traduirait par aucun plan de départ volontaire ni licenciements, mais essentiellement par des départs en retraite non remplacés.
En 2011, plus de 150.000 demandeurs d'emploi supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi, portant à 2,88 millions le nombre de chômeurs en France.
La barre des 3 millions de chômeurs n'est pas encore franchie, mais au ryhtme actuel de la progression du chômage, elle pourrait l'être avant l'élection présidentielle. Un cap symbolique qui serait du plus mauvais effet.
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