Le Parti Socialiste a décidé d’organiser pour la désignation de son candidat (ou de sa candidate) à la présidentielle, des primaires populaires ouvertes aux citoyens sympathisants de gauche.
C’est un progrès démocratique. Cela peut donner un élan formidable au candidat du PS.
Bien entendu, les autres partis de gauche et les écologistes peuvent se joindre au processus s’ils le souhaitent, pour en faire des primaires de toute la gauche.
Je crois comprendre qu’on repousserait la date pour ces primaires à octobre 2011. A vrai dire, les élections sénatoriales étant fixées au 25 septembre 2011, cela nous conduirait, même avec une campagne courte, à début novembre. Je rappelle que l’élection présidentielle aura lieu en Avril 2012.
Cela laisserait un délai très court au candidat élu pour formuler son projet et constituer son équipe et aux partis de gauche et écologistes pour négocier un contrat de gouvernement et un accord électoral en vue des législatives.
Surtout, il y a toutes les raisons de redouter qu’entre le mois de juin 2010 et le mois d’octobre 2011 la guerre des chefs, le bal des égos, le festival des petites phrases ne repartent de plus belle.
Déjà on pouvait lire dans le Monde d’hier les propos suivants de Jean-Marc Germain, directeur de cabinet de Martine Aubry : "Ce n’est pas parce qu’on est haut dans les sondages, un an avant l’échéance, en annonçant des idées qui plaisent à la droite, que l’on fait gagner des voix le jour de l’élection. Ce qui compte, c’est la cohérence d’une démarche, la capacité à rassembler, à élargir, la relation avec le peuple".
[ De qui parle t-il ??? Non, je ne vois pas ... !!! ]
Ne fixons pas une date des primaires pour convenances personnelles. Ne perdons pas de vue l’horizon.
La seule question qui vaille c’est comment apporter aux Françaises et aux Français une réponse à la hauteur de leurs attentes et de leur désespoir.