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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 08:00
philippe seguin
Ségolène ROYAL :
SEGUIN, "infatigable serviteur de l'Etat"
AFP, le 7 janvier 2010


Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes, a salué ce matin en Philippe Séguin un "infatigable serviteur de l'Etat, gardien des valeurs républicaines".

"Dans son rôle de président de la Cour des comptes, il avait su valoriser et renouveler cette institution avec l'exigence de la bonne gestion des deniers publics", écrit l'ex-candidate à la présidentielle.

Pour elle, Philippe Séguin "était un homme de convictions qui savait garder une véritable liberté d'esprit. Il avait ainsi gagné l'estime et le respect au-delà de sa famille politique".



La France perd un homme exceptionnel qui était un garant
des contre-pouvoirs

blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 7 janvier 2010

 

Comme beaucoup de femmes et d’hommes, j’ai ressenti une grande tristesse à l’annonce de la mort de Philippe Séguin.

Parce que Philippe Séguin, forte personnalité de la droite française, avait bâti sa carrière politique en plaçant au premier plan un sourcilleux besoin d’indépendance.

Parce qu’aujourd’hui, il était un des derniers représentants (le dernier ?) de ce que l’on appelle le gaullisme social, idéologie bien éloignée de celle du libéralisme débridé et corporatiste qu’applique chaque jour un peu plus le chef de l’État.

Son parcours personnel était celui d’un pur produit de l’école publique. Pupille de la Nation née à Tunis et fréquentant les lycées publics de Nîmes et Draguignan, puis l’IEP d’Aix-en-Provence, il parvint à obtenir une licence en lettres et réussi le concours de l’ENA.

Bien qu’en désaccord avec lui sur l’Europe, on ne pouvait que souscrire à sa critique « d’un monde dominé par les marchés financiers où les gouvernants ne semblent avoir prise sur rien»  et à sa volonté « d’un retour du « politique» .

Enfin, en tant que président de la Cour des comptes, il a su prouver son indépendance et dénoncer quand il le fallait la mauvaise gestion des deniers publics par les gouvernements de sa propre famille politique.

Aujourd’hui, la France perd un homme exceptionnel qui était garant des contre-pouvoirs.

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