Ils n'ont rien vu ... mais j'ai compris la manoeuvre !
SOUVENEZ-VOUS DU CHEVAL DE TROIE ...
Des personnalités du PS, plus ou moins connues, rejoignent en masse les pseudo-ministres de Tsarkozy. On a vu quelques vedettes en fin de parcours, mais désormais c'est une horde de conseillers issus du PS qui rejoignent les ministères ...
Arnaud MONTEBOURG était invité sur LCI - le 17 septembre
(vidéo de 6mn 02)
Interrogé sur la sévère critique de l'ancien Premier ministre envers Ségolène ROYAL, contenue dans un ouvrage dont Libération a publié lundi des extraits, Arnaud Montebourg s'est demandé "à quoi sert ce grand déballage permanent".
(dans "L'Impasse", à paraître le 24 septembre chez Flammarion, l'ancien Premier ministre écrit notamment que Mme Royal était une "illusion" et la "moins capable de gagner", selon Libération)
Arnaud Montebourg a souligné que Lionel Jospin avait été "éliminé dès le premier tour" de la présidentielle de 2002, devancé par Jean-Marie Le Pen le 21 avril. "Cela devrait l'inciter à un peu plus de modestie, de délicatesse dans la critique. Nous pourrions retourner à Lionel Jospin, qui est un des nos grands sages, un certain nombre de critiques".
Selon l'ex-porte-parole de campagne de Ségolène ROYAL, les socialistes ont "le devoir de se rassembler" et "les règlements de compte n'ont jamais servi la moindre cause".
Le député de Saône-et-Loire a expliqué que "plutôt que des attaques personnelles, il faut regarder ce que le PS propose de faire pour restaurer le lien de confiance avec les Français".
De son côté, Gilles Savary, qui fut également porte-parole de Ségolène ROYAL, a jugé que cet ouvrage "déshonore" Lionel Jospin et est "une offense aux 16,7 millions de Français qui ont voté pour Ségolène Royal au 2ème tour". "Il est inspiré à l'évidence par une haine irrationnelle sur fond de rancoeur personnelle", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Ce qui n'est pas assez dit, c'est ce que vient d'indiquer Vincent PEILLON : Lionel JOSPIN n'épargne pas non plus François HOLLANDE, ni Dominique STRAUSS-KAHN ... et il s'en prend plus généralement à l'ensemble des militants PS, en réalité ... puisqu'ils ont mal choisi, puisqu'ils ne l'ont pas choisi, LUI !
A la suite de l'Université d'été de La Rochelle, le 1er Secrétaire du PS était l'invité au journal de 20 heures sur TF1 le 2 septembre. Il a insisté sur :
La nécessité pour le PS de se mettre au travail,
dans l'unité,
et de faire tous les changements nécessaires
La probable facture qui va être présenté aux français, suite à la politique de Sarkozy : un plan de rigueur,
"Il va falloir faire un effort important de vérité pour mettre à plat ce qui s'est passé pendant la campagne et surtout pour remettre en avant, pour refonder les idées du Parti Socialiste"
Message de Ségolène Royal, sur le site "Désirs d'Avenir"
à propos de ses récentes déclarations sur les 35h et le SMIC à 1500 euros :
J'observe toutes les polémiques qui tournent autour de mes récentes déclarations sur les 35 heures ou le SMIC à 1500 Euros.
Ces déclarations ne sont pourtant pas nouvelles.
Elles n'ont pas été faites de manière unilatérale, mais lors d'une émission politique en réponse aux questions d'un journaliste.
Ma conception de la politique, c'est de répondre clairement, sans détour, aux questions qui me sont posées. C'est ma liberté de parole et j'entend l'utiliser tant que ces questions, ces débats portent sur des sujets de fond. Je ne me suis jamais livrée et ne me livrerai pas davantage aujourdhui à des attaques personnelles. Je souhaiterai que cette règle s'applique à tous. Et que le débat dont nous avons besoin, porte exclusivement sur le fond.
Les observations que j'ai faites sur le Smic ou sur les 35 heures sont des exemples parmi d'autres du bilan idéologique qu'il nous faut dresser pour aborder la rénovation. D'ailleurs, les syndicats étaient eux mêmes très réservés sur ces 2 mesures qui doivent faire l'objet d'une négociation avec eux dans un cadre plus large sur le pouvoir d'achat, les salaires et l'emploi tel que prévu dans le projet socialiste et dans le pacte présidentiel (Conférence nationale sur la croissance, les salaires, et l'emploi).
La gauche doit etre capable de mettre en cause ses dogmes et les formules toutes faites sans que cela ne suscite, immédiatement, des polémiques peu propices au débat".