Après la prestation du super-président-menteur à la télé hier soir, je relève entre autres reniements flagrants du personnage ses déclarations sur les 35 heures et sur la retraite à 60 ans. Destinées évidemment à lancer sa campagne présidentielle en attaquant de front le Parti Socialiste.
Concernant la retraite, quels propos aberrants il a tenu !!! :
"J'ai été horrifié de découvrir en 2007 que 15 millions de Français étaient à la retraite sans possibilité de les financer très longtemps."
Ainsi donc, il n'avait participé à aucun gouvernement auparavant, ne connaissait pas ce dossier quand il préparait son projet présidentiel ?????
Je reprends ici intégralement le billet publié sur ce blog le 28 mai 2010 :
La langue française est assez riche pour cela, mais quels sont les mots les plus forts pour qualifier le ... grrr pfff ... reniement de celui qui se prétend président depuis 2007 ?
J'envie le capitaine Haddock ! Il aurait trouvé les mots, lui !!!
Les jurons et insultes du dit capitaine : ICI
("ectoplasme", j'aime bien !)
Age légal de départ à la retraite : Sarko l'intox !
Source : larageauventre.blogspot.com - le 27 mai 2010
Oh qu'il a l'air méchant sur cette photo !!!
Oui, je l'avoue, je l'ai sélectionnée intentionnellement.
Extrait de ses oeuvres hier soir à la télé :
"La rue a une capacité de nuisance" = La rue m'emmerde, le peuple m'emmerde, il faut dissoudre le peuple !!!
Branchement de karcher à tous les coins de rue, nom de dieu !!!
Les 35 heures, beurk ! La retraite à 60 ans, beurk !
A part ça, il ne cherche pas de boucs émissaires !
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Sauvé le rot ... de bébé !
Jean-Louis BIANCO - le 27 octobre 2011 :
1/ L’accord intervenu cette nuit au forceps relève-t’il d’un miracle accompli grâce à l’action de Nicolas Sarkozy ? Ou est-ce, comme l’estime Dany Cohn-Bendit, une théâtralisation alors qu’on connaissait d’avance les termes de l’accord ?
À mon avis, ni l’un, ni l’autre. L’Europe sort toujours de ses crises par des négociations à l’arraché. Ça n’est pas du théâtre. C’est tout simplement parce qu’il faut être au bord du précipice pour obliger chacun aux compromis nécessaires. Et ce qui a été frappant dans les derniers jours, c’est plus le poids de l’Allemagne que la force de Nicolas Sarkozy.
2/ Est-ce un bon accord ?
Sur certains points, oui.
On annule 50 % de la dette grecque.
J’ai dit, ici même, depuis des mois, que cette mesure était nécessaire et inévitable. Que de temps perdu ! On aurait pu éviter d’ ajouter , pour le peuple grec, toujours plus d’austérité.
On dote de 1000 milliards d’euros la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière. Très bien. Mais là aussi, quel manque de courage, quelle irresponsabilité que d’avoir attendu si longtemps !
L’histoire jugera sévèrement les atermoiements et le temps perdu face à la crise.
3/ Ce qui manque
Les dirigeants européens ont, en tout cas provisoirement, arrêté l’hémorragie. Ils n’ont pas guéri le malade. Parce qu’ils ne se sont pas attaqués au système, en dépit des belles déclarations répétées de Nicolas Sarkozy. Pas de taxe sur les transactions financières. Pas de mutualisation de la dette européenne sous la forme d’euro-obligations. Pas de gouvernement économique de l’Europe. Pas de contrôle du pouvoir politique sur les banques. Pas de relance par la croissance verte européenne, qui serait pourtant ô combien nécessaire pour éviter la récession qui menace.
4/ Ce qui est stupide
Avoir associé au financement de la dette européenne, la Chine, la Russie et quelques autres pays émergents. Comment croire une seconde qu’ils le font pour nos beaux yeux, qu’ils seraient animés par un magnifique esprit de solidarité !
En réalité, l’Europe accepte ainsi le renforcement de leur puissance à notre détriment. Comment désormais aborder les négociations nécessaires pour que la concurrence avec ces pays soit moins inégale, pour que l’échange soit soumis au respect d’un minimum de règles sociales et environnementales ? C’est une politique de gribouille.
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Sommet européen : les principales décisions
Source : LIBERATION.FR - le 27 octobre 2011
Le sommet de la zone euro qui s'est achevé dans la nuit de mercredi à jeudi a débouché sur un ensemble de mesures pour résoudre la crise, dont l'effacement de 50% de la dette grecque envers ses créanciers privés et le renforcement du Fonds de stabilité de la zone euro.
AIDE A LA GRECE
Les banques et fonds d'investissements privés qui détiennent de la dette grecque ont accepté de renoncer à 50% de leurs créances sur la dette du pays d'ici 2020: concrètement, à partir de janvier 2012, ils échangeront leurs obligations de dette grecques contre d'autres dont la valeur sera diminuée de moitié. Cela représente un effacement de 100 milliards d'euros de la dette grecque, actuellement de 350 milliards d'euros.
Le Fonds de stabilité de la zone euro (FESF) apportera à ces créanciers privés 30 milliards d'euros de garanties sur ces nouvelles créances.
Le plan de 109 milliards d'euros d'aide publique (UE et Fonds monétaire international) pour la Grèce décidé le 21 juillet est remplacé par un autre, d'un montant de 100 milliards d'euros, jusqu'en 2014, qui s'accompagnera d'une étroite surveillance par les créanciers de la mise en oeuvre des réformes réclamées au pays. Athènes devra trouver 15 milliards d'euros pour réduire sa dette en procédant à des privatisations.
RECAPITALISATION DES BANQUES
Les fonds propres durs des banques (capital social et bénéfices mis en réserve) devront atteindre 9% «au 30 juin 2012». Pour y parvenir, «les banques devront faire appel en priorité à des sources de capital privées». En attendant que cet objectif soit atteint, «les banques devraient être sujettes à certaines contraintes concernant la distribution de dividendes et le paiement de primes».
L'Autorité européenne des banques (EBA) a évalué mercredi à 106 milliards d'euros les besoins de recapitalisation, qui concerneront 70 établissements. Les banques grecques sont les principales concernées (30 milliards) devant les banques espagnoles (26,16 milliards) et italiennes (14,77 milliards).
RENFORCEMENT DU FONDS DE SAUVEGARDE DE L'EURO
Le FESF, doté actuellement d'une capacité de prêt de 440 milliards d'euros, atteindra une force de frappe d'environ 1.000 milliards d'euros. Deux mécanismes devraient se compléter à cet effet. Le premier consistera à garantir une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés lorsqu'ils achèteront des obligations souveraines sur le marché primaire.
L'autre consistera à créer un ou plusieurs fonds spéciaux (special purpose vehicles) destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme les pays émergents. Le texte évoque, sans plus de précision, «une coopération encore plus étroite avec le Fonds monétaire international».
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Montebourg crée son mouvement politique
Source : L'Express.fr - le 25 octobre 2011
Arnaud Montebourg, candidat malheureux à la primaire PS, a annoncé ce mardi dans une interview au Journal de Saône-et-Loire le lancement prochain d'un mouvement politique.
L'idée avait déjà été évoquée mais cette fois, c'est Arnaud Motnebourg en personne qui l'annonce dans un entretien au Journal de Saône-et-Loire. "Je vais construire un mouvement politique à partir du mouvement "Des idées et des rêves", déclare-t-il, faisant référence à son livre-programme publié en novembre 2010.
Troisième homme surprise du premier tour de la primaire socialiste avec 17% des voix, Arnaud Montebourg, qui s'est prononcé pour François Hollande, a "décidé de bâtir un 'think tank' (club de réflexion, ndlr) qui organisera la discussion avec les intellectuels" lui ayant apporté leur soutien, comme Emmanuel Todd ou Michel Onfray.
"Je vais aussi lancer une université populaire itinérante qui animera ces débats et fera vivre des idées qui ont toute leur place, aujourd'hui, dans le débat public", ajoute le chantre de la "démondialisation".
Créer une école politique
Arnaud Montebourg annonce par ailleurs la création, en Saône-et-Loire, d'une "école de formation politique des cadres de la Nouvelle France".
Elle proposera "des sessions pour les militants socialistes et ceux des autres partis de gauche de la Nouvelle France, où ils viendront se former aux idées de demain pour ensuite porter ces propositions dans la société, au sein de leur association, de leur parti, etc.", explique-t-il.
"Nous allons également, dans les semaines qui viennent, lancer une revue en ligne pour alimenter ce débat", souligne le troisième homme de la primaire.
"Avec la démondialisation, au-delà du score arithmétique des primaires, nous avons remporté une bataille culturelle. Ces idées sont en train de faire le tour du monde et elles vont infléchir beaucoup de choix politiques", assure-t-il.
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Sarkozy à la télévision :
bienvenue en Papouasie...
Source : L'Express.fr - le 26 octobre 2011
Passée par L'Express, une équipe de la TSR est venue nous interroger sur les conditions de l'entretien qu'accordera demain Nicolas Sarkozy à TF1 et France 2. Nos moeurs politico-audiovisuelles ont déconcerté nos confrères suisses.
Le journaliste est éberlué et éclate de rire quand je lui demande si le président de la Confédération suisse désigne lui-même les journalistes chargés de l’interviewer sur les antennes de la Télévision suisse romande!
Bienvenue en Papouasie, devinait-on dans le regard interloqué et amusé d’un confrère que les mœurs politico-audiovisuelles de notre beau pays déconcertent pour le moins. Ces mêmes journalistes ont croisé ce matin le président de l’UMP, Jean-François Copé, à qui ils ont demandé s’il jugeait normal que ce soit une société privée, désignée par l’Elysée, qui réalise ledit entretien présidentiel et non les chaînes diffuseuses, reléguées au rang subalterne de simples observatrices. L’intéressé se serait emporté en expliquant qu’il ne comprenait pas cette question idiote, car ce choix, selon Copé, relevait simplement d’une application de la loi du marché. Un marché aux mœurs, là encore, pour le moins rudimentaires: l’Elysée choisit, l’Elysée désigne. Y compris les deux journalistes chargés d’interroger le chef de l’Etat, en l’espèce Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut: une vieille coutume locale, là encore, qui ne froisse plus personne.
Pas même les journalistes de TF1 ou de France Télévisions. Cette même équipe de la télévision suisse a tenté de faire réagir quelques journalistes de France Télés, qui ont semblé, les uns embarrassés, les autres résignés ou peu concernés.
C’est à l’occasion de ce type de rencontres que l’on touche du doigt à quel point notre profession se satisfait d’un conformisme qui confine à la démission. Au motif que ces pratiques d’un autre temps feraient partie de notre ADN commun, chacun évite d’aborder la question et feint d’ignorer le problème. On s’offusquerait presque quand le confrère suisse ose évoquer une « république bananière» qui voit un prince disposer à sa table les ronds de serviette de journalistes méritants…
J’entends déjà ceux qui vont m’accuser de développer un tropisme fatiguant, de radoter en enfonçant ce vieux clou dans une belle indifférence! Tant pis.
Quand viendra le jour où les journalistes politiques unanimes, et leurs représentants, fixeront eux-mêmes les règles et refuseront de n’être qu’un élément du dispositif de communication du pouvoir en place? Nous nous grandirions à franchir ce pas.
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