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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:00

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Nicolas Sarkozy s'apprête à soumettre au vote des parlementaires une loi qui prétend inscrire dans la Constitution l'interdiction des déficits publics. Cette "règle d'or" n'engage à rien, elle n'est qu'une règle de papier.
 

C'est une façon périmée de faire de la politique.  Face à la gravité de la question des déficits publics, les Français veulent des actions sérieuses, pas des manoeuvres politiciennes.

1/ Nicolas Sarkozy, veut appliquer cette règle aux autres sans se l'appliquer à lui même.

C'est quelque chose d'artificiel. Il repousse à 2013, après l'élection présidentielle, ce qu'il pourrait appliquer dès maintenant. Les déficits doivent être réduits le plus tôt possible. C'est dès maintenant que Nicolas Sarkozy peut agir, au lieu de reporter le problème sur son (ou sa) successeur(e). S'il s'était appliqué une règle d'or dès le début de son quinquennat, jamais Nicolas Sarkozy n'aurait pu voter le bouclier fiscal, ni réduire l'ISF.

2/ C'est comme si un conducteur sans permis voulait donnait des leçons de conduite. Sarkozy a même commis des excès de vitesse: nous sommes passés d'un déficit budgétaire de 50 milliards d'euros au début de son quinquennat à un déficit de plus de 100 milliards d'euros aujourd'hui. Il ne faut pas faire croire aux Français que les choses s'amélioreront alors qu'il ne respecte pas ses engagements.

3/ Il faut éviter un piège. La responsabilité socialiste est de protéger les Français et de ne pas céder aux manoeuvres politiciennes. Nicolas Sarkozy tend un piège aux parlementaires socialistes, en espérant pouvoir les caricaturer en mauvais gestionnaires s'ils refusent de voter en sa faveur.

Jamais les socialistes ne pourront s'associer à une telle démarche, car la droite n'est pas crédible sur la question de la réduction des déficits: ce gouvernement est le seul au monde à accuser un tel grand écart entre les discours et les actes.

Les manœuvres politiciennes ne doivent pas occulter le fond. C'est pourquoi Ségolène Royal a proposé un projet alternatif avec trois propositions sérieuses pour commencer dès maintenant à résorber les déficits :


1/ Lutter contre la fraude fiscale. La Commission Européenne estime à 50 milliards le coût de la fraude fiscale pour les finances publiques de notre pays.

2/ Remettre à plat la fiscalité pour plus de justice.
L'exonération des heures supplémentaires coûte 4,4 milliards d'euros, il est urgent de réinjecter cet argent dans la relance économique. La baisse de l'ISF votée par la droite est un cadeau fiscal inacceptable, qui coûte 2,2 milliards d'euros par an à l'Etat. En tout, les niches fiscales plombent nos comptes publics à hauteur de 70 milliards d'euros. Il est injuste et anormal que les PME payent 30% de plus d'impôt sur les sociétés que les grands groupes du CAC 40. Les entreprises du CAC 40 doivent payer leurs impôts. Il n'y aura pas de réduction des déficits sans une équité fiscale, tous les citoyens participeront au prorata de leurs moyens.

3/ Augmenter les rentrées fiscales grâce à une dynamique économique nouvelle. La crédibilité, c'est d'abord relancer l'économie. En l'absence de politique industrielle, il faut remettre le pays en mouvement pour redonner confiance en notre économie et réduire la dette. Les PME attendent encore un soutien de l'Etat pour se développer. Cet élan sera donné par un Small Business Act à la française et un Grenelle des PME. Une banque publique d'investissement, déclinée au niveau régional, appuiera cette relance. C'est dans ce formidable réservoir de créativité que l'on trouvera la solution aux déficits.

Ségolène Royal s'est engagée à ne pas faire de hausse d'impôt généralisée : il n'y aura pas de hausse du niveau des prélèvements obligatoires. Il y aura surtout une plus juste répartition des efforts entre les Français. Sa volonté est de dire qu'il y a des marges de manoeuvre. Un euro dépensé sera un euro économisé ailleurs. On ne construit pas un avenir sur la rigueur et les hausses d'impôt mais en revenant aux fondamentaux de la République.

L'égalité, l'éducation, la sécurité, la sécurité sociale, mais aussi et surtout l'équité fiscale. Il en va de nos finances publiques comme de nos valeurs éthiques.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 08:00

 

Dans la continuité de la démocratie participative et citoyenne qu'elle met en oeuvre depuis de nombreuses années, Ségolène Royal poursuivra dans les prochaines semaines ses visites aux Français qui travaillent pendant l’été, pour être à leur écoute et débattre avec eux.

 

Jeudi 28 juillet : Rodez

- Visite de l’hôpital, rencontre avec le personnel
- Participation à l’Estivada, grande manifestation annuelle des cultures occitanes

Vendredi 29 juillet :
- Haute-Garonne, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels
- Ariège : Visite du centre gériatrique de l’hôpital de Lavelanet et rencontre avec les personnels hospitaliers
- Cérémonie de commémoration de la mort de Jean Jaurès à Lavelanet (Parc de la mairie)

Samedi 30 juillet :
- Aude, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels
- Pyrénées-Orientales, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels

Dimanche 31 juillet : Hauts-de-Seine, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels

Lundi 1er août : Invitée des 4 vérités, à 7H50 sur France2    /    Invitée des Grandes Gueules sur RMC

Du 1er au 14 août : Famille, lecture, sport

Du 15 au 16 août : Corse
- Visite d’un service public de soins
- A l’invitation des agriculteurs corses, Fête du monde rural à Sainte-Marie de Siché

Mardi 16 août, soirée : Bouches-du-Rhône, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels

Mercredi 17 août : Var et Alpes-Maritimes, rencontres de proximité dans les quartiers populaires, sans médias audio-visuels

25 au 28 août
: La Rochelle

Samedi 27 août : participation à la séance plénière de 17H15 sur le thème "Société en crise, société indignée"

Vendredi 2 septembre
: Cerizay, lancement officiel de la production en série de la voiture électrique d'Heuliez, la MIA

Samedi 10 septembre : Meeting à Montreuil

Lundi 12 septembre : Réunion du Conseil Régional Poitou-Charentes, vote de nouvelles mesures dans le cadre du Pacte pour l'emploi des jeunes

14 au 19 septembre : La Rochelle, Grand Pavois, premier salon nautique européen

29 septembre au 1er octobre : Futuroscope, Salon de la Croissance verte et des éco-industries

Lundi 3 octobre : Réunion du Conseil Régional Poitou-Charentes – Débat d'orientations budgétaires

24 et 25 novembre : Burkina Faso Assemblée générale de l’Association Internationale des Régions Francophones dont Ségolène Royal est la Présidente

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 14:00

 

Ca devrait couper le persifflage de ceux qui voudrait (ça m'étonnerait, mais on ne sait jamais) taper sur Ségolène ROYAL à propos de la nécessité du rassemblement en vue de 2012 !

Ca devrait ... mais on pourrait me rétorquer, par une phrase qui tue, que "ça n'est pas pareil", que là on a affaire à de la haute politique de 2ème tour, alors que Ségolène nous fait du "débauchage"  (c'est Julien DRAY  qui vient de le dire au Figaro).

 

Lors d'un débat le 17 juin à Strasbourg,  le candidat à la primaire socialiste François HOLLANDE semblait bien tendre la main à son adversaire potentiel Dominique de Villepin :

" ... ça veut dire à ce moment-là que se constitue une majorité large, et qui engagera l'action réformatrice du pays"  :  

 

 

Que disait également Pierre Moscovici (maintenant soutien de François Hollande), alors qu'il militait pour une candidature aux primaires de DSK ? C'est une déclaration du 27 janvier 2011 :

"Dans les enquêtes "le score global du PS au premier tour est faible ... Avec Dominique Strauss-Kahn, nous avons, non seulement un candidat qui se qualifie, mais en plus empiète très largement sur les frontières politiques" ! 

 

C'est limpide, non ? Il faut un candidat apte à un large rassemblement au delà des frontières classiques !

Et ce candidat est une candidate !!!

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 12:00

 

Souvenir ... souvenir.
On a coutume de dire que l'organisation de la primaire citoyenne a été voulue par Ségolène ROYAL.
C'est vrai ... mais pas que !
Il est bon de se rappeler que Martine AUBRY, ex-première secrétaire issue du congrès de Reims en 2008, avait conduit une motion qui contenait cette orientation.
Relecture de ce passage de la motion "D" : 

 

"… c’est pourquoi nous organiserons de vraies primaires, si possible ouvertes.

Elles auront lieu au printemps 2011, un an avant le grand rendez-vous avec les Français.   [ ah bon ? ]

 

Elles seront rythmées par d’authentiques débats contradictoires approfondis dans plusieurs grandes villes de France. Elles seront médiatisées afin que les adhérents, les sympathisants et les électeurs puissent se passionner pour le débat démocratique en notre sein.

 

Aujourd’hui, ce sont les militants qui décident. Nous travaillerons à ouvrir plus largement la décision à ceux (sympathisants, citoyens…) qui se reconnaissent dans le socialisme, et au-delà autant que le dialogue avec nos partenaires le permettra, afin de donner plus de force à notre candidat. Les principes et modalités seront arrêtés par le Conseil National."

une-girouette.jpg

On sait ce qu'il en est des motions de Congrès. Si elle servaient à définir des orientations politiques claires, qui engagent fortement leurs auteurs, ça se saurait.

Il est vrai aussi que ces motions n'ont plus aucune signification, ayant complètement éclaté. Et leurs auteurs, leurs soutiens étant partis de tous côtés faire leur marché.


Mais quand même, on peut avoir de bonnes lectures, et rappeler les fermes promesses alors que s'installe un doute sur l'organisation de véritables débats entre les candidats.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 10:00

 

air-deficit-one.jpg

 

Ségolène ROYAL, mercredi 27 juillet : 

"Depuis que M. Sarkozy est là, on est passés de 50 à 100 milliards de déficit. Il a creusé lui-même le déficit qu'il prétend réduire".

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 09:00

 

Toute ressemblance avec des événements ... sondages bidonnés, passés et à venir ... serait purement fortuite !

 

pouce en bas 

En cet été politique, le favori c'est Giscard d'Estaing...

Source : LaVoixduNord.fr  -  le 24 juillet 2011

 

En cet été très politique, le président Valéry Giscard d'Estaing est solidement installé dans son fauteuil élyséen. ... 

 

Début juillet, il est à Bonn, où il parle avec le chancelier Helmut Schmidt du moteur franco-allemand et de son ambition de "rendre à l'Europe son influence dans le monde". Comme quoi, l'histoire... Quinze jours plus tard, il reçoit en grande pompe le chef d'État roumain Ceaucescu, avec qui il se trouve des "convergences", notamment sur "le droit à l'autodétermination du peuple afghan". 

La présidentielle ? On en parle très peu, au fond. Le premier mandat du successeur de Georges Pompidou s'étire plutôt bien.

madame-irma.jpg

Un sondage publié en avril 1980 dans l'hebdomadaire Le Point donne le président sortant vainqueur avec 57 % des voix face à Michel Rocard et 61 % face à François Mitterrand.

Car Michel Rocard s'est déclaré. Même s'il prévient qu'il se retirera en cas de candidature du premier secrétaire. Mais personne ne l'envisage vraiment : pour l'opinion, Rocard, c'est la gauche moderne. Mais on ne sait pas encore que Mitterrand s'est secrètement décidé et que, tout aussi secrètement, il s'apprête à proposer "un ticket" (gagnant) à Pierre Mauroy...

 

Coluche pour rire

Pour l'heure, on peut au moins rire un peu : Coluche annonce son intention d'être candidat. Sérieux ! Coluche candidat. Avec un programme détonant : "Aujourd'hui, la France est coupée en deux, avec moi, elle sera pliée en quatre." Tout le monde finira par rire jaune (les sondages lui donneront jusqu'à 16 %), lui compris. Il abandonnera.

L'été 1980, c'est celui de la discorde entre Marchais et Mitterrand, à qui le leader du PC reproche son " ultra-atlantisme". C'est aussi celui de la discorde à droite, où Michel Debré s'est déjà déclaré, au grand dam d'un certain Jacques Chirac, qui fait tout pour le décourager. Son projet, c'est (déjà) d'y aller lui-même, ce qu'il fera finalement début 1981.

Mais tout cela, au fond, n'inquiète guère Valéry Giscard d'Estaing. En cet été 1980, la France croit en lui.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 08:00

homme-se-prenant-la-tete.jpg   

Ségolène et les rieurs

article dans MARIANNE  -  du 23 au 29 juillet

 

Il importe, pour être dans le ton, de se moquer de Ségolène Royal, et, surtout, de la tenir pour quantité négligeable. Les instituts d'opinion réduisant la primaire socialiste à un duel entre François Hollande et Martine Aubry, les déclarations de la candi­date 2007 méritent six lignes, au bas de la page 10, dans le Monde daté du 19 juillet.

Que dit-elle ? Ségolène Royal se propose de rassembler "d'abord les socialistes, ensuite les éco­logistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes, mais aussi la droite gaul­liste". On rit de plus belle, à droite et, surtout, à gauche.

Rassembler, quel mot épouvantable ! Faut-il préférer l'affirmation de chaque différence, retrouver cette merveilleuse gauche plurielle des joyeuses manifestations antifascistes qui suivirent l'élimi­nation de Lionel Jospin ? Car elles étaient festives, ces mardis du 1er mai 2002, la gauche qui s'était émiettée se retrouvait, elle n'avait plus besoin d'imaginer une alliance assez large pour gouverner le pays. Enfin libérée des affreux compromis qu'imposent les responsabilités, la gauche pou­vait crier "le fascisme ne passera pas". La gauche ne pardonnera jamais à Ségolène Royal de lui avoir gâché l'élection suivante, en se qualifiant pour le second tour. Lionel Jospin force le respect, Ségolène Royal est nunuche et ringarde. Et voici qu'elle parle de rassembler ! Mais c'est qu'elle gâcherait la primaire, ce moment privilégié où l'on peut, enfin, se retrouver entre socialistes, sans trop songer au moment où il faudra bien se mêler à d'autres.

 

Les socialistes demeu­rent prisonniers du schéma de pensée qui a perdu Lio­nel Jospin. Sachant que le PS est le premier parti d'opposition, son candidat arrivera au second tour et il récupérera les voix des autres. Il n'a donc pas besoin de décrire, par avance, le rassemble­ment nécessaire, non seulement pour battre l'adversaire mais, très accessoirement, pour constituer une majorité capable de gouverner. Ce raisonnement, Ségolène Royal sait d'expérience qu'il permet, au mieux, de réunir 47 % des suffrages au second tour.

Les aspirations aux changements, les idées de rénova­tion politique sont portées par des forces éparses, parfois opposées, qui se trouvent sur un arc parfaitement décrit par Ségolène Royal. C'est très exactement ce que Marianne appelle l'arc républicain. Mais que pèse une déclaration de Ségolène Royal, quand s'enfle une polémique née d'une déclaration d'Eva Joly sur les défilés du 14 Juillet ? Le piquant de l'affaire, c'est que depuis la fête de la Fédération, en 1790, l'histoire de la fête nationale est ponctuée de grands défïiés civils. Celui du 14 juillet 1935 rassemblait, autour du serment du Front populaire, un arc républicain, diversifié comme celui que Ségolène Royal appelle de ses vœux.

 

L'extrême gauche dira, bien sûr, qu'elle ne peut accepter d'inclure des forces de droite dans une alliance majoritaire.

Pourtant, elle se revendique, avec raison, de l'esprit et du programme du Conseil National de la Résistance. Il y avait dans ce conseil des commu­nistes et des démocrates-chrétiens, des socialistes et des nationalistes barrésiens, des prêtres et des bouf-feurs de curés, des colbertistes et des libéraux. C'est à cette alliance hété­roclite, rassemblée par le général de Gaulle, que nous devons, entre autres choses, la Sécu, les retraites et le droit de vote des femmes. Mieux : ce gouvernement d'union refusa la domination des marchés financiers, il nationalisa les banques, et il initia une politique publique de l'énergie.

Mais ce que propose Ségolène n'a guère d'importance. L'heure n'est pas au grand rassemblement popu­laire, on s'en tiendra donc à la petite arithmétique électorale !!!

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 20:00

primaire---les-6-candidats.jpg

Les candidats de la primaire PS ne débattront pas entre eux

à l'université d'été

Source : LePoint.fr  -  le 25 juillet 2011

 

Chaque candidat socialiste à la primaire débattra "avec les militants" lors de l'université de La Rochelle du 26 au 28 août lors de cinq tables rondes, a indiqué, lundi, Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim. "Les candidats débattront avec les militants à l'occasion des cinq plénières. Chaque candidat sera intervenant dans une de ces plénières, avec un panel d'invités", a déclaré Harlem Désir.

Il a précisé les grands thèmes de ces tables rondes : "Printemps arabe, Europe, Croissance durable, Société indignée et précarisée, Revaloriser le travail, Respecter les travailleurs". "Chacun choisira d'être intervenant dans l'une de ces tables rondes, débattra directement avec les militants", a expliqué Harlem Désir.

Interrogé sur l'absence de confrontations entre les candidats à La Rochelle, Harlem Désir répond : "Ils seront présents, ils seront là, ils seront ensemble. Ils montreront qu'ils seront ensemble."

RTL intéressée

Concernant l'organisation de débats radiotélévisés entre candidats et les offres déjà faites par certains médias, Harlem Désir précise que "RTL a aussi manifesté un intérêt". Les échanges portent "sur le format des débats, le moment", la nécessité de diffusion à des "heures de grande écoute", ou de porter sur des "thèmes de fond", a-t-il expliqué. "On est en train d'examiner les propositions des différents médias, toutes très intéressantes".

Le prochain Cnop (Comité national d'organisation des primaires) "probablement mardi (23) ou mercredi (24 août)" avant La Rochelle, "examinera de nouveau les propositions. Il y aura d'ici là des échanges poursuivis avec les rédactions". "Il ne faut jamais perdre de vue que les seuls adversaires sont la droite et l'extrême droite" et que "rien ne doit être fait dans ces débats qui puisse diviser, opposer les socialistes entre eux. C'est un débat qui permet aux citoyens de participer à un choix, pas un affrontement", juge-t-il.

Le débat "doit mettre en valeur les personnalités, leurs parcours, leur façon d'incarner et de porter le projet de changement", mais il y a une "priorité, parler au pays des propositions".

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 17:00

SR et l'image de la France 

"La France doit renouer avec son prestige"

Source : LeMonde.fr  -  le 23 juillet 2011

 

On s'est étonné ici ou là de ma vision large du rassemblement à bâtir pour 2012. Socialiste, j'assume la volonté, pour permettre à notre pays de retrouver une ambition nationale, d'un rassemblement des partenaires de la gauche, mais aussi de tous ceux qui, attachés à "une certaine idée de la France" ne la reconnaissent plus, tellement sont affaiblis les repères républicains, en particulier l'égalité des possibles sans laquelle il n'y a plus d'espoir. 

Le 12 avril 2007, en pleine campagne présidentielle, je recevais une magnifique lettre ouverte de soutien, de Jean-Marcel Jeanneney, dans laquelle il écrit notamment : "Je suis un très vieux monsieur, ministre du général de Gaulle à trois reprises (...), je n'ai jamais cru à la possibilité d'un gaullisme sans de Gaulle et je me suis très vite désolidarisé de ses prétendus héritiers. Cela dit - et sans vouloir vous écraser sous une telle référence en vous assimilant à cette très haute figure -, j'ai le goût de vous dire que je constate d'assez nombreuses analogies entre ses idées et les vôtres." 

"D'abord, poursuivait-il, le volontarisme politique, puis l'attachement à la nation, à son passé et à son avenir, comme fondement nécessaire aux solidarités entre les individus vivant sur son sol ; la prise en compte des aspirations populaires mais sans soumission systématique à l'opinion ; l'idée, que de Gaulle énonça dès mars 1968 dans un discours à Lyon, que les activités régionales sont les ressorts de la puissance économique de demain ; encore, le fait que la France, dans un monde menaçant, ne doit pas renoncer à une puissance militaire." 

"Entre vous et lui, écrivait toujours Jean-Marcel Jeanneney, il est encore un trait commun : quand on lui exposait un problème de façon abstraite, il vous interrompait : "Alors ! Pratiquement, que proposez-vous ?" Or, toujours, vous proposez ou esquissez une solution concrète. J'ajoute que vous rejoignez le général de Gaulle sur trois points, de grande importance. Le premier est la sobriété que vous voulez dans le comportement quotidien de la présidence de la République et du gouvernement. Le deuxième est le recours à l'article 11 de la Constitution, que vous devrez utiliser pour modifier celle-ci, en particulier concernant le Sénat. Le troisième est que, comme lui, vous vous appuyez sur un parti, ce qui est indispensable, mais que, comme lui, vous êtes d'un tempérament assez fort pour pouvoir, quand besoin est, vous en affranchir."

 

La lettre disait encore : "Madame la Candidate, je vous souhaite de tout coeur bonne chance et vous assure de la grande considération que j'ai pour votre culture gouvernementale, pour votre intelligence, votre sensibilité et votre caractère."

 

Voilà un homme qui n'était pas de mon bord politique, que je n'avais jamais rencontré, mais qui avait suivi tout ce que je disais et écrivais, et qui comprenait la sincérité qui m'animait et qui m'anime plus que jamais. Ce n'est pas un rassemblement d'appareil dont je parle mais c'est l'idée que 2012 est d'abord un combat républicain qui doit rendre aux Français le droit à l'espérance et la fierté de leur pays.

 

Aujourd'hui, toutes ces valeurs, rassemblées sous cette belle expression des Mémoires de guerre : " viser haut et se tenir droit", sont bafouées. Autre façon de le dire par François Mitterrand : "C'est dans les moments les plus difficiles que l'on doit faire preuve de la plus grande force morale."

La preuve ? Le président de la République nous avait promis "la République irréprochable" et nous avons la collusion avec le pouvoir financier. Il nous avait promis "l'Etat impartial ", nous avons un démantèlement de la protection sociale au profit des amis du pouvoir qui tiennent les assurances privées et autres fonds de pension. Il nous avait promis "un plan Marshall" pour donner du travail aux jeunes, et nous avons une situation explosive que dénoncent les maires de droite et de gauche, et à laquelle il faudra répondre de toute urgence.

 

Il avait promis aux classes moyennes, à la France qui travaille, d'accéder à la propriété. Rien n'est plus difficile aujourd'hui. C'est un déclassement que nous subissons, un glissement, qu'il faudra stopper pour tirer la France vers le haut. Il nous avait promis de la démocratie et nous avons un pouvoir solitaire et autocratique, où le président décide seul, ignore le peuple, croit qu'il est tout, et que le Parlement n'est rien. Nous ferons bien marcher la démocratie parlementaire, la démocratie sociale et la démocratie citoyenne et participative.

Il nous avait promis davantage d'impartialité, d'honnêteté, de responsabilité, de transparence, dans l'exercice du pouvoir. C'est tout le contraire qui a été fait. Il nous avait dit que "la France qui gagne perdrait tout si elle méprise la France qui ne se sent pas bien". C'est exactement ce qui est en train de se passer. Sur le fronton de nos écoles et nos mairies notre devise est inscrite : "Liberté, Egalité, Fraternité", à laquelle j'ajoute la laïcité, la solidarité et la liberté d'entreprendre et de créer.

 

En 2012, la France doit renouer avec son histoire prestigieuse qui la faisait admirer dans le monde entier et vers laquelle se tournaient, pour s'en inspirer, tous les regards des peuples qui ont soif de bien-être et de liberté.

Constatant que la droite sarkozyste s'en est pris à l'héritage du Conseil national de la Résistance (CNR), notamment la Sécurité sociale, consciente des difficultés graves auxquelles nous sommes confrontés : une Europe affaiblie, une France désenchantée et épuisée, des inégalités explosives, une faillite morale sans précédent, je considère que l'oeuvre à réaliser exigera la même force et le même courage que celles du CNR, où la France a trouvé en elle-même plus de ressources qu'elle ne croyait en posséder dans les moments les plus difficiles de notre histoire.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:00

 

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Sur le blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 22 juillet 2011

Sauvetage de l’euro : ouf… Mais trop tard et trop peu

Trop tard :

- Les gouvernements européens ont perdu 18 mois pour adopter des mesures qui auraient dû l’être dès le début de la crise grecque. Cela a coûté cher en souffrances pour le peuple grec et argent dévoyé dans la spéculation.


Trop peu :

- Vis-à-vis des banques, on en reste à l’incantation sous forme d’appel à leur bonne volonté. Il faut que les banques et les fonds de placement contribuent financièrement au rétablissement de la situation.

- Quant à la spéculation financière, rien a été décidé. Il faut non seulement la combattre mais réellement l’empêcher. Il n’est pas acceptable que les gouvernements démocratiques soient soumis à la loi de la spéculation.

- Rien n’a été fait pour avancer vers un vrai pouvoir économique européen fédéral. Ce serait indispensable si nous voulons demain éviter les répétitions de la crise grecque.

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