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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 19:10

 

 Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l'Assemblée nationale,

le 27 novembre et le 4 décembre

En 2005, une commission de cinq "rédacteurs" avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l'avait empêché.

 

Au forcing, l'UMP a glissé dans la loi "sur le développement de l'actionnariat salarié", publiée le 30 décembre 2006, un "cavalier parlementaire", l'article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu'ils allaient le passer avant la présidentielle. 
Tous les syndicats ont protesté : "Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée !" Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l'ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l'opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.

On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s'applique, l'ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n'entrerait, semble-t-il, mais c'est contesté, en vigueur qu'à ce moment-là. 

Sur le fond, ils n'ont rien simplifié, ils ont complexifié : "Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets", a reconnu Christian Redé, l'un des cinq rédacteurs du "comité d'experts".

Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. 
Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 !
 

Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir... sans repasser par le Parlement. 
Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. 
Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec "les obligations des travailleurs" faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés – ce qui est un recul décisif d’un siècle !

Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers.

Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc.

Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). 
On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie "salaires".

L’apprentissage a été chassé de la partie "contrat de travail" pour être renvoyé à la formation professionnelle.

Le droit de grève a été introduit dans la partie "négociation collective" alors que c’est un droit constitutionnel non négociable.

L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie "administration du travail".

Tous les professionnels – syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats – signent des pétitions, des appels contre ce massacre. 
Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission.

Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. 
On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).
 

Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. 
C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. 
C’est le seul droit qui protège – trop fragilement – et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.

C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques.  
Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit.
Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. 
Il paraît que c’est "trop compliqué" pour "intéresser les gens" alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.
 

Gérard Filoche, Inspecteur du Travail  (Source : Démocratie & Socialisme)

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 12:27

  

Intervention de Delphine BATHO   


27 nov 2007 - questions au gouvernement - Delphine Batho   (2mn 30)
envoyé par daniel-c
 

Demande la nomination d'un juge d'instruction

Donner les moyens d'action (police de quartier, aide aux associations, aux éducateurs ...)

.

Intervention de Manuel VALLS 


Manuel Valls - Assemblée Nationale du 27/11/2007             (1mn 55)
envoyé par Nantais2006
 
La ségrégation territoriale, sociale, mine le pacte républicain ...

Mise en place d'une police de proximité dans les quartiers les plus difficiles ...

Les choses ont empiré. Sécurité : ECHEC DEPUIS 5 ANS ... ET 6 MOIS !!!

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 22:11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les textes de loi existent ...

  

Des accords sociaux existent aussi ...

 

Il ne manque que ...

LA VOLONTE !

 

 C'est très caractéristique de la façon de fonctionner dans notre pays !

Car enfin, les textes de lois existent ... des accords sociaux ont été signés (avec des formules du genre "mettront tout en oeuvre pour que ....).

Mais comme ça ne marche pas, que les résultats se font attendre, on va encore "pondre" de nouveaux textes ... Et on va se fâcher en appliquant des sanctions, attention !!! 

 

 

Xavier Bertrand annonce des sanctions payables "dès 2010" 

 

Source  NOUVELOBS.COM     26.11.2007

Le ministre du Travail estime que les sanctions financières pour les entreprises sont préférables à celles pénales, et annonce un projet de loi au premier trimestre 2008.

A l'issue d'une conférence sociale ayant pour thème l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, Xavier Bertrand a annoncé, lundi 26 novembre, la mise en place de "sanctions payables dès début 2010" pour les entreprises qui ne seraient pas "dans la logique de rattrapage salarial". "Aujourd'hui, la sanction pénale n'est pas appliquée. Mieux vaut avoir une sanction financière", a-t-il indiqué à l'issue des quatre heures de la réunion avec le patronat et les syndicats. 

"Redistributives"

Le ministre du Travail a précisé que les sanctions seront "redistributives", c'est-à-dire qu'elles seront reversées aux entreprises qui auront, elles, avancé dans l'égalité salariale. Le montant des sanctions devrait également être proportionnel à la masse salariale de l'entreprise concernée.
Xavier Bertrand a également annoncé que des tables rondes seraient organisées, notamment sur le temps partiel subi, et la présence des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises. Un projet de loi devrait également être présenté au premier trimestre 2008 sur le sujet.

Parisot dénonce les "comportements misogynes"
La veille, Laurence Parisot a dénoncé les "comportements misogynes" régnant dans les entreprises françaises.
La présidente du Medef souhaite dans une interview publiée dans le
Journal du Dimanche que "la conférence décide de doter l'appareil statistique de moyens pour approfondir la question" car "nous avons beaucoup de mal à apprécier la réalité des écarts salariaux entre hommes et femmes".


Je donne ici mon humble avis :

Ce besoin de sanction vient selon moi "couronner" un constat d'échec. Les lois ne sont pas vraiment appliquées, ni les accords nationaux pourtant signés entre partenaires sociaux.

Qu'en est-il dans les entreprises ? On peut répondre,sans trop exagérer, que les partenaires ne se saisissent pas du tout du sujet.

Pour plus d'informations, un lien intéressant :

Le rôle des partenaires sociaux -Promotion de l'égalité professionnelle

En voici un extrait, édifiant :

La négociation collective dans les entreprises
Bien qu'obligatoire depuis la loi du 9 mai 2001, la négociation d'entreprise sur l'égalité professionnelle progresse lentement : en 2006 (données provisoires), sur un total de 24 000 accords, seuls 401, soit 1,6 %, abordent ce thème. La forme et le contenu des accords sont hétérogènes : spécifiquement dédiés à l'égalité professionnelle ou intégrés dans des accords portant sur d'autres thèmes (salaires, réduction du temps de travail, formation professionnelle, ...), définition de mesures précises ou simples déclarations. Pour en savoir plus, consultez Le site internet de l' Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE).

Pour terminer, rappelons l'importance qu'accordait Ségolène ROYAL (on ne le répètera jamais assez !) à la DEMOCRATIE SOCIALE, qui accuse bien des retards dans notre pays, et qui nécessite un profond changement ... surtout dans les mentalités. 

Martine Cambon-Fallières, chargée de mission à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) ne dit pas autre chose quand elle déclare :

"Pour l'application des différentes mesures contre la discrimination au sein de l'entreprise, "tout dépend de l'implication du dirigeant et de la qualité du dialogue social".

Elle souligne que la "norme" d'égaliser les rémunérations d'ici à 2009 "prend sa place mais n'est pas suffisante".

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 19:06

 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 16:10

 

Episode n°1 :

Pour Mme de Panafieu, il faut renoncer à

certains "avantages" en matière de retraite 

 


Panafieu : Touche pas à mon régime spécial (1) !

 

Episode n°2 :

(une question sur le régime des députés !!!)

"Là, vous me laissez tranquille !"

  


Panafieu : Touche pas à mon régime spécial (2) !
Nadine Morano fait fort, aussi !
Ecoutez le début, ça vaut son pesant d'or, si j'ose dire :
 
 

TOUCHE PAS A MON STEACK ! POURQUOI TOUT LE MONDE FAIT GREVE
envoyé par STREETREPORTERS_NET
 
 
 
"Les députés ne touchent pas des salaires, mais des ... indemnités"
 
CA CHANGE TOUT !
(pas pour la retraite, en tous cas)

OK, j'en connais beaucoup qui ne voudraient plus de salaires, mais LEURS indemnités !

Et le régime spécial de retraite qui va avec !!!

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 22:10

 Ce n'est pas en dressant les français

les uns contre les autres

qu'on réussira les réformes

(site Désirs d'Avenir) 

 

La France souffre : fin de mois difficiles, vie chère, menaces sur la santé avec les franchises médicales, craintes sur l'avenir des retraites, accès au logement au prix des loyers. L'avenir, qui devrait être objet d'espérance, devient toujours plus un sujet d'angoisse pour les français.

Si pendant la campagne présidentielle j'avais émis la crainte qu'avec Nicolas Sarkozy, six mois après l'élection, la France serait plongée dans un tel désordre, on aurait dit que j'exagérais. Et pourtant, le grand désordre de cet automne est en large partie la conséquence de la méthode utilisée par le pouvoir. Cette méthode date d'un autre âge : ce n'est pas en dressant les Français les uns contre les autres que l'on réussira les réformes. Elles se feront en entraînant les français, en impliquant tout le monde, plutôt qu'en humiliant, ou en brutalisant.

Des réformes imposées d'en haut avec arrogance plongent ces jours-ci la France dans le désordre. Chacun en souffre : ceux, qui à cause de la méthode du gouvernement se sentent désignés à la vindicte, mais aussi ceux qui ont à faire face au désordre des transports et qui en paient les conséquences dans leur travail et dans leur vie de famille.

C'est d'un désordre injuste dont souffrent les Français. Le désordre, en effet, n'est pas dissociable de l'injustice avec laquelle le pouvoir engage la réforme : j'observe que c'est des petits et des moyens qu'on exige les efforts, après avoir octroyé cet été plus de treize milliards d'allégements fiscaux aux gros contribuables. Les Français sont favorables à la réforme, celle des régimes spéciaux, celle de l'autonomie des universités, et beaucoup d'autres encore. Ils comprennent que des efforts seront nécessaires, mais ils attendent que ces efforts soient justement partagés.

Je demande au pouvoir en place du respect pour chacun, notamment envers ceux qui sont directement concernés par les projets de réformes, qui doivent être traités comme des interlocuteurs, et pas comme les responsables de toutes les faiblesses de notre système de retraites. Alors que cette négociation aurait pu constituer une préparation au rendez-vous sur les retraites, légalement prévu pour 2008, il est sur le point de mettre en péril la faisabilité même de ce temps de délibération.

Pourquoi ne pas ouvrir un grenelle de la vie chère, qui serait l'occasion de discuter des salaires, du niveau des retraites, mais aussi, puisque - comme l'a dit au nom du groupe socialiste le député François Brottes - de la protection sociale et du logement ?

Toutes ces données doivent être prises en compte ensemble pour favoriser la réconciliation des français avec l'idée d'avenir, car tout se tient dans la vie quotidienne.

Dans l'immédiat, pour redonner le minimum de confiance nécessaire à la reprise du dialogue social, je suggère plusieurs mesures concrètes :

- mettre fin aux abus bancaires qui plongent certaines familles dans le surendettement,

- l'amélioration de l'encadrement légal de l'évolution de certains prix et des loyers,

- la baisse des taxes sur l'essence (Total annonçait le 7 nov dernier un résultat semestriel de 3 milliards d'euros, cela entraîne 1 milliards de recettes fiscales pour l'Etat. Pourquoi ne pas utiliser ces recettes pour baisser les taxes que paie le consommateur à la pompe ?).

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 14:42

 

Ségolène ROYAL a réclamé mardi dernier la convocation d'un "Grenelle du pouvoir d'achat, des salaires et des retraites" pour résoudre les conflits sociaux, critiquant la politique de "désordre injuste" de l'exécutif. 

 

 

"On ne réforme pas la France dans la brutalité et l'arrogance (...) en dressant les Français les uns contre les autres", a affirmé devant la presse l'ex-candidate socialiste à la présidentielle depuis ses nouveaux locaux du 95 boulevard Raspail à Paris.

 

"Nicolas Sarkozy doit nous dire comment il compte réformer la France en entraînant tout le monde", ce qui implique de "donner une explication claire d'une répartition juste des efforts à accomplir et des progrès à distribuer et à répartir".

 

Elle a demandé au gouvernement de "remettre dès maintenant l'ensemble des partenaires autour de la table, autour d'un Grenelle du pouvoir d'achat, des salaires et des retraites, parce que tout se tient", précisant que "dans ce Grenelle, il (fallait) intégrer les questions de santé et de logement".

 

Selon la présidente du Poitou-Charentes, "il y a une sorte de désordre, d'incertitude, de sentiment que les efforts sont inégalement demandés. En six mois, le pouvoir a donné beaucoup aux gros, et s'en est pris aux petits et aux moyens, et c'est pour ça que les réformes ont du mal à passer".

 

"Finalement, nous avons un désordre injuste dont souffrent les Français.

 

Donc, il faut rétablir de l'ordre juste", a ajouté Mme ROYAL, pour qui "il y a parfois des réformes qui vont dans le bon sens mais qui, à cause d'une méthode détestable, sont vouées à l'échec".

 

Elle a jugé qu'il fallait "réformer le système pour garantir aux Français le maintien du niveau des retraites et remonter les petites retraites".

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 13:11

.

Beaucoup de français, à revenus modestes, n'en voulaient pas.

Beaucoup d'autres avaient indéniablement voté pour Sarkozy et ses amis.

Ils doivent maintenant se poser des questions sur leur candidat, le supposé champion du pouvoir d'achat, un ami qui ne leur veut pas que du bien !

 

Redevance télé : la mauvaise surprise !

. 

L'an prochain, 700 000 à 850 000 personnes, exonérées jusque-là de la redevance télé, devront la payer. 

Patrick BLOCHE, député PS de Paris, tire la sonnette d'alarme car cette mesure touchera principalement des personnes âgées modestes.

.

C'est une vraie douche froide qui attend des centaines de milliers de Français. Alors qu'ils en étaient exonérés jusqu'à maintenant, ils devront en effet payer au fisc l'an prochain 116 euros de redevance audiovisuelle. C'est Patrick BLOCHE, député PS de Paris, qui a soulevé le lièvre la semaine dernière à l'Assemblée nationale, estimant le nombre de ces infortunés contribuables à 850 000 (lire l'interview ci-dessous) .

Un chiffre que conteste son collègue UMP Patrice Martin-Lalande, député du Loir-et-Cher, qui estime quant à lui qu'ils ne seront "que" 700 000. Une bataille de chiffres qui n'enlève rien au fait qu'en 2008 l'avis d'imposition risque de rester en travers de la gorge d'un grand nombre de contribuables. Parmi eux, de nombreuses personnes âgées non imposables. Patrice Martin-Lalande admet, toutefois, que la pilule risque d'être amère pour certains et se dit prêt à revoir, dans les prochaines semaines, "les conditions d'exonération pour les cas les plus difficiles". A suivre...

INTERVIEW DE PATRICK BLOCHE : 

850 000 contribuables devront en 2008, selon vous, payer la redevance alors qu'ils ne la payaient pas jusqu'ici...
Patrick Bloche :
Absolument. Depuis trois ans, ces personnes bénéficiaient d'un régime dérogatoire qui cessera d'exister l'an prochain. Fin 2006, 880 000 foyers fiscaux étaient concernés. Vendredi dernier, l'Assemblée a voté un amendement qui maintient l'exonération de redevance pour les handicapés, soit environ 28 000 personnes. Rien, en revanche, pour les 850 000 autres qui vont avoir une bien mauvaise surprise, l'automne prochain, lorsqu'elles recevront un avis d'imposition leur demandant de payer les 116 euros de la redevance audiovisuelle.

Qui sont ces contribuables ?
La plupart d'entre eux sont des personnes âgées aux revenus modestes. Jusqu'ici, un contribuable de plus de 65 ans qui était non imposable échappait au paiement de la redevance audiovisuelle. Les plus de 60 ans bénéficiaient eux aussi de cette exonération pourvu que leur revenu fiscal ne dépasse pas 9 437 euros.

Pourquoi ne seront-ils plus exonérés ?
En 2004, il a été décidé de coupler la redevance audiovisuelle avec la taxe d'habitation, ce qui devait permettre à l'administration fiscale d'économiser 100 millions d'euros par an. Le problème, c'est qu'avec cette réforme, des personnes devenaient redevables de la redevance alors qu'elles ne l'étaient pas auparavant. A l'époque, le Parlement a donc décidé d'appliquer une période transitoire de trois ans durant laquelle ces contribuables continueraient à en être exonérés. Mais cette disposition n'était valable que pour les années 2005, 2006 et 2007. Le comble, c'est que ces personnes âgées vont subir une baisse de leur pouvoir d'achat. Ce dont elles n'avaient pas besoin, leurs retraites n'étant déjà pas indexées sur le coût de la vie.

L'Etat, lui, va encaisser plus d'argent que prévu...
Oui. Jusqu'à maintenant, ces exonérations représentaient un manque à gagner annuel de 100 millions d'euros pour le fisc. La mesure votée vendredi en faveur des handicapés coûtant 3 millions d'euros, la redevance va donc rapporter en 2008 près de 97 millions d'euros de plus que cette année. Cet argent, d'ailleurs, l'audiovisuel public n'en verra pas la couleur. Il ira directement dans les caisses de l'Etat.

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PATIENCE ... SARKOZY VA PEUT-ETRE SE DECIDER A REVALORISER LES PETITES RETRAITES ...

C'EST BIENTÔT NOËL !!!

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 21:22

 

 

23 novembre, une lueur d'espoir pour notre protégée !

Tous les détails sur le site de Jean SCHEPMAN. Cliquez ci-dessous :

 

Réaction de XIAOLI

Réponse enfin ! mais restons vigilants 

  

Et sur le blog de Michel DELEBARRE :

Une première victoire mais restons vigilants

 

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 16:44

 

 Une mobilisation enthousiaste de ses camarades,

des enseignants, des associations

... et ...

une autorisation de séjour provisoire pour XIAOLI !!!


Mobilisation pour XIAOLI - DUNKERQUE - 23 nov 2007
envoyé par daniel-c
 
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