par Segolene-Royal-2010
face aux puissances de l'argent
- montrer, ensemble, que l'espoir est à nouveau possible
- sur des choses concrètes ("la politique par la preuve")
- en rassemblant le plus de volontés possible, pour agir
.
Le Bureau National du parti a donc décidé de valider l'exclusion du parti socialiste, temporairement, des co-listiers présents sur la liste Frêche. Au nom des statuts du parti et de la cohérence avec les valeurs morales de celui-ci.
C'est un moment historique pour le parti socialiste car c'est la première fois que l'on voit Solferino monter une liste dissidente à la liste socialiste locale et validée par le BN ! On peut donc qualifier cela d'une attaque interne contre une fédération socialiste n'étant pas issue du même courant que la direction. pour un parti qui se veut démocratique c'est un geste digne des plus belles heures du soviétisme. Solferino se comportant ainsi en politburo national. Car qu'en -est-il vraiment de la situation ?
Au tout début fût la validation de la liste régionale par les militants et sous l'oeil, déjà, inquisiteur de Solferino. La liste Frêche sera très largement validée. Elle le sera ensuite lors de la convention nationale à Tours où Solferino, représenté par Aubry, ne trouve plus rien à redire à cette liste Frêche. Mais voilà qu'une petite phrase prononcée un mois avant, et en réponse à une autre petite phrase prononcée par l'inestimable Fabius, par l'inénarrable Frêche est exploitée médiatiquement pour en faire une affaire d'état solferinesque. Voilà donc Solferino sans dessus dessous et criant à l'antisémitisme de ce bon vieil ami des juifs qu'est Georges Frêche. Aïe! Voilà donc que l'origine même de l'ire solferinesque est sujette à caution. Et au final personne n'ose plus dire maintenant que Frêche est antisémite.
N'empêche que c'est sur cette propagande médiatique, et seulement, que Solferino décide donc de monter dans l'urgence une liste dissidente à celle portée par Frêche ! Le faire aussi ouvertement je crois que c'est du rarement vu? On sait bien que dans l'histoire du parti il y a eu un combat interne par listes dissidentes interposées, mais là c'est fait au vu et au su de tous.
Et avec le soutien notable de toute la sarkozie médiatique. Ce qui peut aider pour faire passer son message. Voilà donc notre liste dissidente, puisque non votée par les militants locaux, venir prendre l'étiquette socialiste à la liste Frêche et finissant par en exclure les socialistes présents donc hier soir. Même provisoirement, car solferino commence déjà à sortir les couvertures, cette exclusion est inacceptable dans l'esprit. Elle est vécue comme une attaque du poltiburo sur les militants locaux.
Au final l'action solferinesque en Languedoc-Roussillon aura été extrêmement négative. D'abord elle a cristallisée les rancoeurs latentes depuis Reims envers cette direction mise en place autoritairement, déjà. Ensuite elle aura montré que Solferino ne pense qu'à son seul intérêt, en l'occurrence celui de Martine Aubry pour 2012, et non aux élections présentes. Puis elle montre qu'elle est capable de passer au-dessus des militants si elle l'a décidé avec l'aval d'un BN où chacun joue son petit intérêt particulier contre l'intérêt général. Enfin Solferino aura montré qu'il ne respecte aucunement les vraies valeurs socialistes de démocratie, et qu'autour de Martine Aubry on sera prêt à employer la force pour passer s'il le faut.
C'est extrêmement inquiétant pour l'avenir, pour les primaires qui s'annoncent et qui devront être exemplaires démocratiquement. Peut-on encore faire confiance à ce parti solferinesque? Un parti capable de prendre le risque de diviser encore plus on propre camp à l'approche des élections pour le seul intérêt du politburo? C'est inquiétant pour l'avenir en tout cas.
Chers amis,
Je suis particulièrement surprise par la tonalité des propos de certains membres d’Europe Ecologie à mon égard, et plus largement à l’égard du bilan écologique de notre région.
Je rappelle que j’ai proposé à Europe Ecologie de nous rejoindre dès le premier tour.
J’ai même appelé personnellement la tête de liste, qui m’a répondu que son parti en avait décidé autrement mais qu’elle me demandait un pacte de non agression.
J’ai respecté à la lettre ce pacte, ce qui n’est pas le cas d’Europe Ecologie.
Par ailleurs, je n’ai jamais déclaré, ni en public ni en privé ,contrairement à ce qui a été affirmé et repris dans la presse que « je n’avais pas besoin d’eux."
Il est inutile de justifier une intention de maitien au second tour sur la base de ces déclarations qui n’existent pas.
Quand j’entends l’un des dirigeants d’Europe Ecologie déclarer que « le PS ne doit pas se tromper d’adversaire » alors que toutes leurs déclarations en réunion publique ou dans les médias ne portent que sur des critiques du PS, je me demande où est la cohérence.
Quant au reproche qui m’est fait « d’omniprésidente rapteuse », pour reprendre leur expression, voici, à titre d’information , la liste des responsabilités que j’ai confiées aux élus verts pendant 6 ans dans l’exécutif régional :
Serge Morin : Vice-Président de la Commission Agriculture du Conseil régional, vice-président du parc du Marais poitevin. En charge à la Région de la politique de l'eau
Georges Stupar : en charge des énergies renouvelables
Patrick Larible : en charge du handicap
Yves Brion : en charge de la politique du Livre
Marie Legrand : Présidente de la commission Environnement de la Région, Présidente de l'Observatoire régional de l'environnement Poitou-Charentes. Elle a eu en charge la gestion du Fonds Régional d'Excellence Environnementale, doté sur la période 2004-2009 de 122 millions d'euros. Le FREE a permis par exemple le financement de plus de 6000 chauffe-eau solaires individuels, de 306 installations collectives, de plus de 10000 chaufferies bois pour ne citer que ces exemples, tout cela naturellement dans le cadre des orientations et des priorités que j’ai fait adopter.
Par ailleurs, les élus verts, au cours du mandat, représentaient la Région dans 268 conseils d'administration et organismes divers en tant que titulaires ou suppléants.
Pas un seul de ces élus n’a quitté la majorité pendant le mandat.
Les seules divergences que j’ai eu avec eux portaient sur leur demande de hausse des impôts et de hausse de la TIPP que j’ai refusées.
La divergence de fond, c’est leur soutien à la taxe carbone et vous devez rappeler à vos concitoyens que chaque fois qu'ils donnent une voix à Europe Ecologie, c’est une voix pour la taxe carbone.
Je vous rappelle que je ne suis pas pour l’écologie punitive.
Je suis pour un écologie incitative. La croissance verte créatrice d’emplois a déjà porté ses fruits depuis 6 ans.
Ensemble, nous allons aller encore plus loin.
Fidèlement
Sur le dérapage de Jean-François Douard :
(le maire de Lagord qui avait comparé la gestion de Ségolène Royal en Poitou-Charentes à une dictature nazie)
"C'est très pénible pour tout le monde ces dérapages verbaux, je crois qu'il faut que cesse la violence verbale, je crois que la région Poitou-Charentes mérite beaucoup mieux, il y a des milliers de gens qui souffrent, qui attendent des solutions, d'autres qui espèrent, et pour tout le monde il faut construire un avenir meilleur, et sa c'est ce qui est important, il faut savoir se respecter, il faut savoir s'écouter et c'est vrai que cette accumulation de violences verbales est insupportable."
Interrogé sur le fait de savoir si ces attaques verbales répétés de la part de l'UMP étaient une stratégie politique, elle répond :
"Je dirais que déjà c'est un très mauvais exemple pour les plus jeunes, on ne peut pas d'un côté demander aux jeunes de bien se comporter, de bien parler, d'être poli et de l'autre de voir des adultes en responsabilités, des élus qui plus est, se comporter de cette façon la, et je crois en effet que c'est peut être pour que les gens se découragent et n'aillent pas voter, en tous cas comptez sur moi je serai responsable pour plusieurs et vous n'entendrez jamais dans ma bouche de dénigrements ou d'agressions personnelles parce que je crois que les élections régionales c'est un moment démocratique important pour l'avenir de la région."
Sur la composition de sa liste : Ce lundi était déposée la liste intitulée « Poitou-Charentes, une énergie d’avance : l’écologie, les emplois, la justice sociale » emmenée par Ségolène Royal. Une liste dont l'étiquette politique est le « Rassemblement de la Gauche et des Républicains, des socialistes, d’écologistes et des humanistes ».
"Le rassemblement demande beaucoup de travail, de volonté, de diplomatie (...) je suis très heureuse de pouvoir présenter une liste ouverte, je crois que c'est très important, je remercie d'ailleurs les socialistes qui se sont serrés pour laisser beaucoup de places puisqu'il y a 17 candidats qui ne sont pas au Parti Socialiste"
Interrogé sur la fronde de quelques socialistes elle répond :
"Je leur dit que la liste est à l'image de la région, c'est à dire rassemblée, énergique, tolérante, ouverte, avec notamment des élus régionaux verts, il y en a trois, qui adhèrent biensûr totalement au bilan et donc au projet, il y a des radicaux, cinq centristes humanistes, je crois que c'est très bien que cet élargissement soit la, il y a aussi des personnes sans étiquette notamment 3 ouvriers et il est très important qu'à un moment ou le capitalisme financier détruit les valeurs humaines qu'il y ait la diversité des professions. Il y a aussi des agriculteurs biensûr, on sait à quel point cette profession est menacée, et moi je crois qu'il y a des solutions. Il y a donc cette diversité avec toutes les générations, tous les territoires de la région qui sont représentés et je crois que cet effort est finalement une réussite extraordinaire"
Sur les sondages qui la donnant favorite : Le dernier sondage Opinion Way publié ce lundi vient confirmer un précédent sondage IFOP et crédite au premier tour la liste de Ségolène Royal de 34% soit 5 points de plus que Dominique Bussereau. Au second tour elle l'emporterait avec 58% des voix. (Nous vous rappelons que la marge d'erreur de ces sondages d'intentions de votes est aux alentours des 3,2%)
"Je le prend d'abord comme la reconaissance du travail fait et la perception que la région avance, qu'elle a une énergie d'avance, qu'elle à l'avenir devant elle, je veux faire de cette région une des premières régions écologiques d'Europe avec les preuves déjà que nous avons apportées puisque nous avons le premier plan solaire d'Europe, le premier lycée de l'après-pétrole, la voiture électrique sur le territoire régional"
Interrogé sur le fait que ces bons sondages pourraient démobiliser les électeurs pensant que les jeux sont faits :
"Un sondage n'est pas une élection, je crois que ce sondage me donne surtout des devoirs et aucun droit, le devoir de porter une belle campagne, le devoir d'apporter des solutions, le devoir de porter un beau projet aussi, qui permettent à tous les élus de la région de se rassembler à gauche et au-delà de la gauche, de la gauche jusqu'au centre, et même tous ceux qui ne se disent ni de droite ni de gauche et qui ont envie tout simplement que la région avance et donc de faire de ces élections un beau rendez-vous démocratique et utile à la région"
Enfin sur la situation chez Heuliez : L'équipementier automobile de Cerizay (Deux-Sèvres) Heuliez et qui développe notamment la voiture électrique compte 600 salariés. Louis Pétiet (BKC) n'ayant toujours pas apporté les 15 millions d'euros promis, Ségolène Royal et le ministre de l'industrie sont à la recherche de d'autres investisseurs.
"Moi je crois à l'avenir de cette entreprise, qui est une entreprise magnifique, qui est une belle affaire, qui construit la voiture électrique du futur, cette voiture sera présente au mondial de l'automobile à Genève. Il a toujours été question d'élargir à un moment ou à un autre le pacte d'actionnaires, c'est ce qui est en train d'être fait aujourd'hui, et je crois que c'est ce qui va être fait avec succès."
"La région Pays de Loire et plusieurs industriels nous ont contactés, moi je voudrais vous dire que sur ce sujet la je travail main dans la main avec le ministre de l'industrie (Christian Estrosi), nous avons mis en place un groupe de travail commun, et aujourd'hui tous les repreneurs qui veulent rentrer dans ce pacte d'actionnaires sont les bienvenus (...) biensûr qu'avoir un pacte d'actionnaires d'entreprises de la région qui travail déjà dans les éco-industries c'est une piste dont nous aurons j'espère prochainement connaissance de l'heureux dénouement".
La maire de Montpellier, Hélène Mandroux, officiellement investie par le PS, et Jean-Louis Roumégas, tête de liste Europe Ecologie, ne sont pas parvenus à un accord.
Le PS et Europe Ecologie se sont séparés mercredi sans avoir trouvé d'accord pour une liste d'union au premier tour des élections régionales en Languedoc-Roussillon face à George Frêche (divers gauche).
La socialiste Hélène Mandroux et Jean-Louis Roumégas, tête de liste écologiste, s'étaient retrouvés mercredi pour un second round de discussions après leur première rencontre mardi à Montpellier, mais ce second round a duré moins d'une demi-heure, d'après Roumégas, également porte-parole national des Verts.
«On avait abordé mardi la question du projet, des listes, du positionnement de la campagne et de la tête de liste», a rappelé Roumégas. "C'est pas compliqué: ils n'avaient pas de projet, ils n'avaient pas de liste, ils nous ont proposé trois ou quatre noms, et par contre ils revendiquaient la tête de liste pour Hélène Mandroux au niveau régional", a-t-il ajouté.
Hélène Mandroux et son entourage, qui présentent, dans un communiqué, la maire de Montpellier comme "la meilleure pour rassembler la gauche", regrettent "l’absence d’un accord": "Les discussions ont achoppé sur le nom de la tête de liste, alors même que la rencontre (de mardi) avait permis de définir une juste représentation, dans le respect de l’identité et du poids de chacun."
Selon un sondage publié mardi, face au président sortant de la région, Georges Frêche (divers gauche), lâché avec fracas par le PS, fin janvier, après son dérapage sur la "tronche pas très catholique" de Laurent Fabius, Mandroux et Roumégas recueillent respectivement 11% et 10% des intentions de vote au premier tour, en partant chacun de leur côté. Dans le cas d’un accord, ils étaient crédités de 20% des intentions de vote pour une liste conduite par Mandroux et de 17% avec une liste emmenée par Roumégas. Au second tour, Frêche gagnerait les élections.
Dans la composition de sa liste pour les élections régionales, Ségolène Royal est en train de réussir la performance d’associer des syndicalistes (dont un qu’on dit proche du NPA d’Olivier Besancenot), des Verts et des membres du Modem.
Naturellement on crie au scandale. Apparatchiks de tous les partis unissez-vous !
Ce qui compte, c’est la méthode d’élaboration et le contenu du projet régional. À propos du Poitou-Charentes comme ailleurs, on a tendance à l’oublier. Légitime est l’ambition de chaque formation d’obtenir le meilleur résultat possible.
Plus légitime encore serait, sans attendre les négociations d’entre-deux-tours, de débattre vraiment sur le fond et de préparer, dans la clarté, un contrat de rassemblement.
Ce qui intéresse les citoyens de gauche et écologistes, c’est l’union, ce n’est pas de compter les divisions !