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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 09:00

Oh que oui, Jean-Louis, on est d'accord : ce serait bien que la direction du PS - s'il lui reste un peu de lucidité et de clairvoyance sur l'état du parti - daigne accorder aux militants le droit de se prononcer rapidement sur la question !


Présidentielle 2012 :
Bianco plaide pour des primaires au PS
Source : NOUVELOBS.COM  -  le 20 août 2009

 

Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal, souhaite comme Arnaud Montebourg que le Parti socialiste organise des "primaires ouvertes et rapides" pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2012.


Bien que d'accord "sur le fond" avec son collègue, le député des Alpes de Haute-Provence déplore les "incantations" d'Arnaud Montebourg, qui menace de quitter le PS, "au risque de déchirer le parti", explique-t-il au "Figaro".

M. Bianco aimerait que les militants puissent voter sur la question à la rentrée et que d'éventuelles primaires se tiennent après les régionales de 2010. Il affirme avoir eu "l'occasion d'en parler directement" avec la première secrétaire Martine Aubry ou ses proches, afin "d'éviter une guerre et de tirer le parti par le bas".

A en croire ce proche de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, l'idée de primaires est largement partagée au PS, par "Ségolène Royal bien sûr, Arnaud Montebourg évidemment, mais aussi Benoît Hamon, Pierre Moscovici, les amis de Dominique Strauss-Kahn et sans doute une partie de ceux de François Hollande et de Bertrand Delanoë".

Jean-Louis Bianco, qui préside par ailleurs les ateliers d'été de L'Espoir à gauche, le courant de Ségolène Royal, plaide pour un rassemblement de "gens qui réfléchissent et débattent" et non pour "un concours de petites phrase et de positionnements personnels".

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 08:00

Pour certains clients d'EDF, l'addition va être salée
Source : LEMONDE.FR  -  le 20 août 2009

Certains clients d'EDF risquent d'avoir des surprises concernant leur facture d'électricité, comme le souligne La Tribune ce jeudi 20 août.

Alors que l'entreprise publique avance une hausse de 1,9 % de ses tarifs réglementés aux particuliers depuis le 15 août, cette moyenne est en réalité largement dépassée pour plusieurs abonnés.

C'est le cas pour les 500 000 clients de l'option Tempo. Elle propose plusieurs tarifs de consommation selon les jours et les heures avec des périodes de l'année plus ou moins chères. Elle permet normalement aux abonnés de réduire leur facture annuelle. Tempo n'est donc pas très rentable pour EDF, qui a décidé de la revoir à la hausse. L'augmentation prévue approche 5 % !


+ 138,5 %

La hausse des tarifs au-delà de 1,9 % concerne aussi les abonnements.

Ainsi, souligne La Tribune : "Les très petites installations de 3 kilovoltampère (kVa) voient leur abonnement annuel hors taxes passer de 21,48 euros à 51,24 euros, soit une hausse de 138,5 %."

En revanche, les gros consommateurs voient leur facture diminuer. C'est le cas des utilisateurs de 36 kVa, dont l'abonnement baisse de 29 %.

Si les tarifs ont été refondus, c'est afin de prendre en compte le coût de production de l'énergie mais aussi les coût de distribution et corriger par ce biais les tarifs qui ne couvrent pas les différents frais de production.

Résultat : la facture va être salée pour certains. La hausse des abonnements pourrait atteindre jusqu'à 60 euros !

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 21:00





Mise en scène d'Intermarché :
le PS demande des comptes
Source : NOUVELOBS.COM  -  le 20 août 2009


Daniel Guérin, conseil régional PS d'Ile de France, a saisi la direction générale de la concurrence afin "que toute la lumière soit faite" dans l'affaire de la mise en scène de la visite de Luc Chatel dans un Intermarché.

Daniel Guérin, conseiller régional (PS) d'Ile-de-France, a saisi jeudi 20 août la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, à propos de la visite du ministre de l'Education nationale Luc Chatel à l'Intermarché de Villeneuve-le-Roi, lundi.




Dans un communiqué, le conseiller régional et conseiller général de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) indique : "Je viens de saisir la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes afin que toute la lumière soit faite sur les véritables responsabilités dans cette affaire et les éventuelles distorsions de concurrence qu'elle générait au détriment des autres commerçants du secteur".

Manipulation d'Intermarché ?
Selon lui, "si la manipulation n'avait pas été révélée, cette visite aurait constitué une opération de promotion gratuite pour Intermarché au détriment des autres acteurs économiques locaux".

Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a "condamné fermement" mercredi l'initiative prise lundi par Intermarché d'inviter certains de ses salariés à "faire figuration" lors de sa visite d'un magasin de l'enseigne.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 20:00

Bonne surprise pour Luc Chatel, un supermarché plein d'UMP
Source : Rue89.comm  -  le 18 août 2009

Quand Chatel se met à faire du Morano, ça donne une vraie-fausse scène de rentrée au supermarché. France Inter a levé le lièvre ce mardi en racontant la coulisse de la visite du ministre de l'Education nationale à l'Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne).

Un petit voyage de presse bien organisé par les équipes du porte-parole du gouvernement et de son homologue, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de la Consommation. Avec force caméras et photographes, parés à faire la "belle image" de la rentrée dans les rayons (voir par exemple le sujet du JT de 13 heures de TF1).

Depuis deux ans, le gouvernement tente en effet d'imposer à la grande distribution un panier de fournitures à bas prix, pour les ménages les plus modestes.


Lundi 17 août, 11 heures, peu de mères de famille à l'horizon

Mais comme l'écrit l'Express, pas facile de tenir la "séquence" de la rentrée. Même si, depuis le début de l'été, Luc Chatel, promis au plus bel avenir en Sarkozie, n'a cessé d'intervenir sur tous les sujets d'actualité, souvent en tant que porte-parole du gouvernement.

Dans la version officielle, filmée par une caméra de son staff et postée sur Dailymotion, cela donne une version sage et rassurante de cette rentrée, dont le ministre de l'Education nous explique qu'elle est décidément moins chère que celle de 2008 (attention, la séquence dure plus de quatre minutes…)

 

Problème : un lundi 17 août, à 11 heures du matin, les supermarchés ne font pas le plein de mères de famille affairées à équiper leur progéniture. Comme le hasard fait bien les choses, le ministre tombe sur plusieurs d'entre elles… ravies de la baisse des prix constatée.

Seulement voilà, les mères de famille en question sont aussi élues et/ou sympathisantes de l'UMP locale. Et cela n'a pas échappé à la sagacité du reporter de France Inter… (Ecouter le son)



Il y a un an, à Marseille, Nadine Morano faisait la même chose
Cela ne vous rappelle rien ? Il y a tout juste un an, à la fin du mois d'août, la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, usait du même subterfuge pour vanter les mérites de la nouvelle allocation de rentrée scolaire (ARS), dont le montant varie désormais en fonction de la classe d'âge de l'élève. (Voir la vidéo)

 

 

De leur côté, les associations de parents d'élèves ont bien constaté une baisse du prix du panier de fournitures. Selon les Echos, la baisse atteindrait jusqu'à 8,7%. Mais Familles de France a aussi relevé que le panier « à bas prix » offre des articles à la qualité très relative : cartable en carton, post-it "recyclé"…etc. Et un mauvais point selon cette enquête : des prix en forte hausse (plus 24%) pour les fournitures vendues en ligne.

Les deux ministres auront sûrement un sujet de conversation pour la rentrée. Luc Chatel, lui, est déjà passé à autre chose ce mardi : un nouveau voyage de presse consacré à la grippe A. Avec de faux malades ?

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 18:00

Mennucci (PS) :
"Enterrer le dossier des primaires ne sera pas possible"

Source : Liberation.fr  -  le 20 août 2009


A la veille des ateliers d’été du courant socialiste l’Espoir à gauche, Patrick Mennucci, élu de Marseille où se tiendra ce rendez-vous des proches de Ségolène Royal, plaide en faveur de primaires et d’une discussion sur la question de l’alliance avec le Modem.

 

Secrétaire national du PS aux fédérations et proche de Ségolène Royal, Patrick Mennucci fait partie du courant L’Espoir à gauche, qui tient ses premiers ateliers d’été, vendredi et samedi à Marseille, une semaine avant l’université d’été du PS à La Rochelle.

Pourquoi votre courant et son chef de file, Vincent Peillon, ont-ils voulu organiser ces ateliers? Les rendez-vous de rentrée ne manquent pourtant pas à gauche...

L’Espoir à gauche n’est pas un club mais un courant du PS, qui a obtenu 30% des voix au dernier congrès. Il est donc tout à fait légitime que l’on se retrouve pour discuter, affiner nos positions. D’autres avant nous, comme le NPS, se sont réunis quelques jours avant la Rochelle pendant des années. Il n’y a aucune concurence, mais une volonté d’être utiles au PS. Et nos ateliers d’été sont évidemment beaucoup plus modestes que la Rochelle.

L’Espoir à gauche réunit les proches de Royal mais celle-ci ne sera pas à Marseille. Pourquoi ?

Elle a indiqué clairement qu’elle n’avait plus à participer aux débats internes du PS. J’aurais aimé qu’elle vienne mais son choix est respectable et beaucoup de ses amis seront là.

Vous affichez une longue liste d’invités, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit (Verts), le communiste Robert Hue... et Marielle de Sarnez, du Modem. Façon de relancer le débat sur la stratégie d’alliances qui vous oppose à la direction ?

Il y aura d’abord un travail de fond autour de la question du réformisme. Et effectivement, la question des alliances sera discutée. Les positions du Modem sont-elles compatibles avec les nôtres? Je n’en suis pas certain, mais nous devons avoir cette discussion. D’autant que pendant ce temps, Nicolas Sarkozy se permet, lui, de faire alliance, avec des partis aux positions nauséabondes (le président du MPF, Philippe de Villiers, devrait rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, ndlr).

Ni Vincent Peillon, ni moi n’avons eu un mot acerbe à l’égard de la direction. Nous ne sommes pas dans l’opposition au sein du PS. Le parti est en situation difficile, et nous voulons montrer à nos amis les voies pour s’en sortir: un débat sur les alliances, le réformisme et des primaires.

Vous vous êtes dit "totalement en accord" avec la demande d’Arnaud Montebourg sur ces primaires, qui a menacé de quitter le PS s’il n’était pas écouté...

S’il l’a dit, c’est qu’Arnaud n’en peut plus. Mais il s’agit plutôt d’une sorte d’appel au secours. J’ai le sentiment que la majorité en faveur de primaires va vite être claire et qu’enterrer le dossier ne sera pas possible. En cas de blocage, notre courant rassemblera les 10.000 signatures dans vingt fédérations pour exiger, comme le prévoient nos statuts, une convention nationale.

Si on ne donne pas un signe sur les primaires, si on renvoie cette question à l’après-régionales (de mars 2010, ndlr), le parti donnera encore aux Français le sentiment que rien n’a bougé.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 17:00

Le feuilleton des primaires se poursuit. J'ai déjà publié plusieurs billets sur le sujet, et suis toujours aussi surpris de l'incohérence des responsables du PS, et principalement de la 1ère secrétaire : comment ont-ils pu présenter aux militants une motion au Congrès 2008 contenant cette orientation importante, écrite noir sur blanc, et tergiverser à ce point maintenant. Que Montebourg se fâche, rien d'étonnant !

PS : Montebourg revient à la charge sur les primaires
Source : Liberation.fr  -  le 19 août 2009

Le député, qui défend ardemment ce mode de désignation du futur candidat à la présidentielle, menace de quitter le Parti socialiste si la direction enterre le dossier. Diversement appréciée, l'initiative relance la question à l'approche de la rentrée politique.

Les primaires, objet d’une future fronde au PS ? Le député Arnaud Montebourg, qui en a fait son cheval de bataille, a menacé ce mercredi, via une tribune qu’il publie sur Nouvelobs.com, de quitter le Parti socialiste si son rapport en faveur de primaires ouvertes pour désigner le candidat à la présidentielle, remis en juin à Martine Aubry, devait rester lettre morte.

En pointe sur le chantier de la rénovation, le président du conseil général  de Saône-et-Loire y déplore d’abord "l’immobilisme et le verrouillage" en vigueur depuis "plus de dix ans" au PS. Pour refonder la maison socialiste, il assure avoir "tout essayé. Par la face sud, par la face nord, avec les uns, avec les autres". Sa dernière tentative, des primaires "ouvertes à l’ensemble des citoyens de gauche" permettrait, selon lui, "d'associer la population aux choix de la gauche dans le jeu délétère de la présidentielle, version Ve République, et de régler du même coup cette question du leadership qui perdure depuis la retraite de Lionel Jospin".

"Ce combat serait pour moi le dernier"

Regrettant qu’on "cherche à étouffer cette tentative de rénovation", Montebourg tente un chantage à la démission: "Je le dis tout net: je n’irai pas plus loin. S’il devait échouer, ce combat serait pour moi le dernier, au sein d’un PS qui, telle la vieille SFIO, ne mériterait plus qu’on l’aide à survivre."

Le socialiste Patrick Menucci, membre du courant du PS, l’Espoir à gauche, "totalement en accord", a applaudi cet avertissement lancé à dix jours de l’université d’été du parti à la Rochelle, où Montebourg doit animer un "atelier de la rénovation". Menace qui, interprète le vice-président de la région Paca, ne doit pas "être prise au premier degré" mais "plutôt [comme] un appel au secours pour que tout le monde bouge". "Si un dirigeant du niveau d’Arnaud Montebourg menace de quitter le PS sur la question des primaires, cela montre bien qu’il s’agit d’une question déterminante, décisive", a déclaré Menucci à l’AFP.

"Garder son sang-froid"

L’intiative quelque peu fracassante, habitude de Montebourg, n’a en revanche pas été du goût de Razzy Hammadi et de Faouzi Lamdaoui. "Dans les temps difficiles que nous traversons", ce dernier, proche de François Hollande, a appelé "chaque socialiste à garder son sang-froid et à jouer collectif plutôt qu’à formuler des exigences personnelles", minimisant les vertus des primaires, qui "ne sont pas la solution miraculeuse à tous les problèmes du PS".

Tenant de l’aile gauche, Hammadi demande au député de Saône-et-Loire de baisser d’un ton: "Ce qu’Arnaud Montebourg a envie de dire, c’est qu’il faut que ça bouge. Maintenant, je ne suis pas d’accord avec la manière dont il l’exprime", lui reproche le secrétaire national du PS aux services publics, sur RMC.

A défaut d’y mettre les formes, Montebourg, qui avait déjà envisagé d’organiser une "université off" à La Rochelle et brandi la menace d’un référendum militant sur ce point, pourrait relancer ainsi le sujet lors des rendez-vous divers et variés qui ponctuent la rentrée politique de la gauche.

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 21:00


EXCLUSIF : KARACHI, L'ESQUISSE D'UN CRIME
Source : karachigate.blogspot.com, le 18 août 2009  /  jeuneafrique.comm, le 7 août 2009


"...Jeune Afrique s'est procuré le croquis des enquêteurs sur les circonstances de l'attentat.
Ce document exclusif relève la distance anormale (72 mètres) du véhicule kamikaze de l'autocar des techniciens français. Il comporte par ailleurs une inscription manuscrite rédigée en anglais autorisant le versement du croquis à la justice française.

Une précision importante car ce croquis ainsi que l'essentiel de la contribution de la CIA à l'enquête (notamment des photos) ont été annulés de la procédure en avril 2003 à la demande de l'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, aujourd'hui en voie de reconversion dans la politique sous les couleurs de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)."

Le dessin : http://www.jeuneafrique.com/photos/07082009145000000000AttentatKarachi22.jpg
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 20:00

Travail le dimanche :
FO saisit le Bureau International du Travail

Source : france-info.com  -  le 17 août 2009

La loi sur le travail dominical est entrée en vigueur ce week-end. Mais ses détracteurs ne désarment pas : le secrétaire général de Force Ouvrière indique avoir saisi le BIT.

 

"Il y a une convention internationale du travail sur le repos hebdomadaire, et nous considérons que la loi qui a été votée ne répond pas, ne respecte pas toutes les dispositions de cette convention", a expliqué Jean-Claude Mailly ce matin sur RTL.

Il précise que des dérogations existent, certes, à cette convention internationale ; mais souligne qu’il y a "des formes à respecter et on ne peut pas déroger de manière temporaire et pour n’importe quoi".

Ces dérogations concernent des secteurs bien précis : santé, restauration, entreprises qui travaillent en continu... 
Et le secrétaire général de FO estime qu’elles ne doivent pas être étendues à tous les secteurs : "ce n’est quand même pas vital d’aller acheter des meubles un dimanche".


 

Force ouvrière en appelle à

l'Organisation internationale du travail

Source : lesechos.fr  -  le 18 août 2009

 

"Observations".  Comme elle l'avait déjà fait - avec succès - contre le contrat nouvelle embauche, Force ouvrière a saisi l'Organisation internationale du travail contre la réforme du travail dominical. La procédure choisie n'est pas tout à fait la même. En 2005, la centrale avait émis une "réclamation" ; cette fois-ci, elle a transmis des "observations". Mais l'objectif affiché est identique : contraindre la France à revoir sa réforme.

Force ouvrière estime que, contrairement à ce que veut la convention internationale n° 106 sur le repos hebdomadaire, les dérogations au repos hebdomadaire dominical ne sont pas suffisamment justifiées.


"Si on le fait, c'est qu'on estime qu'on a des chances de gagner", commente le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. Le feuilleton va en tout cas durer : il s'était écoulé deux ans avant que l'OIT condamne le CNE. D'ici là, on peut imaginer que, comme à l'époque, la justice française soit aussi saisie du même argumentaire.

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 22:00

Pourquoi pas le dimanche ? J'ai bien publié des billets ce jour-là !
Bon, après une quinzaine de vacances, passées en Bretagne, cette belle contrée ensoleillée (pour l'un des qualificatifs, je reconnais que j'exagère un peu ...), j'avais envie de réactiver le blog sur le thème du travail dominical.

Ce dimanche 16 août inaugurait donc cette grande nouveauté, cette for-mi-da-ble réforme de progrès social, emblématique de la politique de civilisation sarkoziste.
Haut les coeurs !
 


Débuts limités pour l'ouverture dominicale des commerces
Source : www.travail-dimanche.com


PARIS, 16 août (Reuters) - La nouvelle législation française élargissant les possibilités d'ouverture de certains commerces le dimanche est entrée en vigueur partiellement, avec des changements très limités.

Les premières ouvertures nouvelles concernaient certains commerces des 497 communes et 29 zones touristiques recensées dans une loi votée en juillet. C'était la quatrième mouture d'un projet voulu par le président Nicolas Sarkozy, mais fortement contesté jusque dans sa majorité.

A Paris, une enseigne de maroquinerie de luxe a par exemple ouvert sur les Champs-Elysées. Depuis plus d'un siècle, les enseignes liées au tourisme ou à la culture ouvrent déjà le dimanche, comme dans les sept actuelles zones touristiques de la capitale.

"C'est une excellente nouvelle, à la fois pour la vie de la boutique mais aussi pour notre clientèle, qui est à 70% étrangère", a dit une responsable de la boutique sur France info.

Le progrès est cependant faible quantitativement. Lieu symbolique, les grands magasins du boulevard Haussmann, un secteur qui n'est pas actuellement classé zone touristique, étaient notamment fermés, a constaté Reuters.

Ils risquent de le rester en dehors des dérogations légales déjà existantes et utilisées notamment dans les périodes de fêtes de fin d'année, car le 6 août, le Conseil constitutionnel a censuré une partie du projet gouvernemental.

La partie du projet donnant au préfet le pouvoir de décider l'élargissement des zones touristiques à Paris a été annulée, et le pouvoir est restitué à la mairie, actuellement dirigée par le socialiste Bertrand Delanoë.

Les syndicats de salariés pressent le maire, dont le parti est opposé au projet, de refuser toute nouvelle ouverture.

"CETTE LOI NE CHANGE PAS GRAND CHOSE"

Les syndicats parlent de possibles régressions pour les salariés dans les communes et zones touristiques. En effet, l'ouverture peut se faire contre l'avis des salariés et n'implique plus légalement une majoration des salaires, une modalité qui existait parfois jusqu'ici.

A Toulouse, aucun changement notable ne pouvait être constaté et la profession se montre sceptique. "Pour nous, cette loi ne change pas grand chose", a dit à Reuters Guy Pressenda, président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelières (UMIH) de la région Midi-Pyrénées. (En effet, la loi permettait bien évidemment déjà aux hôtels d'ouvrir le dimanche, NDLR)

"Ceux qui étaient ouverts le dimanche le restent, pour acueillir les touristes. Les autres adhérents n'ont pas modifié leur planning. Il n'y avait aucune raison de tabler sur une nouvelle clientèle", a t-il ajouté.

Les seconds secteurs visés par la loi, les "périmètres d'usage de consommation exceptionnels" (PUCE), en pratique les agglomérations de Paris, Aix-Marseille et Lille, n'étaient pas concernés dimanche, le processus administratif étant en cours.

Il sera compliqué. Le gouvernement doit encore publier des décrets d'application, les préfets devront faire un travail préalable et publier des arrêtés, puis les communes intéressées devront déposer des demandes. Enfin et surtout les commerces concernés devront trouver un accord avec leurs salariés.

Dans ces secteurs en effet, l'accord des employés est obligatoire, leurs patrons devront les payer double et leur accorder un repos compensateur. Compte tenu des oppositions et des mandats électifs locaux détenus à Paris et Lille par la gauche, le succès du processus semble loin d'être acquis.

Nicolas Sarkozy a souhaité ce texte en assurant qu'il susciterait du pouvoir d'achat et de l'activité. La gauche le combat en estimant que le principe du repos dominical doit être protégé dans l'intérêt des familles. Elle juge qu'il introduit une discrimination entre salariés.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 08:00

Repos !
C'était prévu de longue date : direction le FINISTERE pour une quinzaine de jours !

Et ça tombe bien : le FINISTERE, j'en ai largement parlé à propos du vote survenu dans la fédération PS fin juin en faveur d'une Charte de la Rénovation (non cumul des mandats, notamment)

Il y aura donc incompatibilité temporaire de mes fonctions "touriste" et "blogueur", et je vous donne rendez-vous après le 15 août.

Avec ce dernier billet :

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