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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 11:35

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Jack LANG, en prenant la porte, propose ...

un autre calendrier de rénovation !!!

  

Il propose "une démission collective" de la direction du PS, qui "connaît une crise très grave".

 

SUR LA CRISE, ON EST D'ACCORD !

 

"Ce serait plus sain, plus loyal" de revenir devant les militants pour qu'"ils tranchent après un débat de plusieurs mois", estime-t-il.

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IL REMET DONC EN CAUSE LE CALENDRIER

VOTE PAR LES INSTANCES LE 23 JUIN ...

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SUR CE POINT, IL N'EST PAS COHERENT :

 

Il a participé au Conseil National, il a approuvé, semble t-il, le calendrier fixé, voté "massivement" (un Congrès en 2008, après les municipales). 

Pourquoi n'a t-il pas pris position à ce moment-là, l'état des lieux étant déjà celui qu'il dénonce !!!

Mais il est vrai, il l'a reconnu : j'ai pris "une décision que j'aurai dû prendre depuis longtemps" ...

    

 LE CALENDRIER ... ET LA VOIX DES MILITANTS :

 

 

 

Pour l'heure, le Premier Secrétaire François HOLLANDE, n'entend pas revenir sur la décision prise le 23 juin.

Mais que nous réservent les mois à venir ?  :

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Un super-président, démagogique et machiavélique, n'ayons pas peur des mots, qui risque de continuer ses manoeuvres dites d'ouverture ...

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Des adhérents de plus en plus déboussolés, qui n'attendront pas 2008 pour décider ... de fuir ... eux aussi, mais pour des raisons bien compréhensibles et avouables !!!

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 ALORS, ON CONTINUE COMME ON A DIT ???

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 23:26

 

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 22:21

 

NON, ME DITES PAS QU' C'EST PAS VRAI !

  

 DES JOURNALISTES QUI COMMENCENT A SE POSER 

 DES QUESTIONS SUR LE PROGRAMME TSARKOZY !

 

Je vous recommande d'aller visiter le site ami "PS Canton de Wormhout"

Vous y trouverez un article très intéressant, intitulé

  

La détaxation des heures supplémentaires   <-- lien

 

Il reprend l'essentiel d'un article paru sur LE MONDE.FR  (lien ci-dessous)

 

Les effets pervers de la loi sur les heures supplémentaires

Article plutôt critique : ... le débat n'a pas permis de lever toutes les zones d'ombre qui entourent ce dispositif ... l'interrogation demeure sur l'impact financier et la portée de cette mesure ... et les salariés à temps partiel ? ... impact sur la prime pour l'emploi ... dégrévement ou exonération de la taxe d'habitation ... 

SUR LE SLOGAN

"TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS"

LA GAUCHE FAIT SON TRAVAIL

D'OPPOSITION ET DE VIGILANCE !

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 20:53

 

Ceci vient à la suite de l'article publié le 11 juillet, intitulé :

Eurogroupe : médias allemands, médias français ... pas pareil !

 

Il s'agissait d'un article extrait de "Die Zeit", titrant :

L'EUROPE STOPPE LE SUPER-PRESIDENT

 

Un journaliste français -- eh oui -- vient conforter ce sentiment de "duperie", puisqu'il relate la réunion de BRUXELLES d'une manière totalement différente de ce que nous avons pu comprendre en regardant nos journaux télévisés, par exemple.

  

 AINSI, DERRIERE SOURIRES ET EMBRASSADES,

 UNE REELLE PRESSION SUR TSARKOZY !!!

 

 

Par Jean Quatremer 

 

LIBERATION.FR    :   jeudi 12 juillet 2007 

L'Europe adore Sarkozy ? C'est le message qu'il a fait passer après s'être invité lundi à la réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe. La réalité est tout autre. Le président de la République s'est même fait remonter les bretelles. Enquête.  

Que s'est-il réellement passé lundi soir à Bruxelles lors de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et les ministres des finances de la zone euro ? Le président de la République, lors de la conférence de presse qu'il a tenu vers 20h15, en compagnie de Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre du Luxembourg, a affirmé que tout s'était bien passé ? "Il y a eu un consensus assez général de satisfaction", et que ses partenaires lui avaient donné quitus pour sa politique économique.

Les médias français, à la différence des journaux étrangers, ont globalement répercuté ce message. Or, la réalité est un tantinet différente. "Le visiteur du soir", comme l'a appelé ironiquement Juncker, s'est fait au contraire sérieusement sermonner par l'ensemble des ministres des Finances présents, sans égard pour son rang, et il a dû prendre toute une série d'engagements pour les rassurer.

"Nicolas Sarkozy ne s'attendait manifestement pas à cette levée de boucliers", raconte un témoin : "Cela a été un feu nourri contre la France. Tous les ministres se sont exprimés pour lui dire leur inquiétude".

Un accrochage tendu a même eu lieu avec Peer Steinbruck, le grand argentier allemand, furieux de voir la France distribuer treize milliards de cadeaux fiscaux et renvoyer l'équilibre des comptes publics à 2012, à la fin du quinquennat, alors que les treize pays de la zone euro se sont engagés en avril sur la date de 2010.

 Le ministre l'a dit sans fioriture, comme à son habitude, mettant en doute la volonté de Sarkozy d'accomplir de vraies réformes structurelles seules susceptibles de combler le trou des finances publiques. Surpris par la violence du ton, qu'un germanophone attribue surtout à l?interprétation, le chef de l'Etat lui a rétorqué :

 

"Je ne vous permets pas de me parler comme ça."


Ambiance. L'Italien Tomasso Padoa-Schioppa, qui est déjà sous la pression d'une partie de sa coalition pour relâcher les efforts budgétaires, lui a aussi fait remarquer qu'il fallait tenir le cap sinon la tâche des autres pays n'allait pas être facilitée?

"Nicolas Sarkozy a dû lâcher du lest alors qu'il ne comptait manifestement pas le faire", poursuit ce témoin. Ainsi, il a dû s'engager à ramener le déficit à "moins de 2,4% en 2008". De même, il présentera dès septembre un "programme de stabilité" rectifié, quatre mois avant la date prévue, dans lequel il listera toutes les réformes structurelles promises. Enfin, il a promis qu'il ferait tous les efforts possibles pour arriver en 2010 à l'équilibre budgétaire et qu'il affecterait toutes les recettes fiscales supplémentaires à la réduction du déficit.

 

Une relecture attentive des propos tenus lors de la conférence de presse montre d'ailleurs que Jean-Claude Juncker, en dépit des démonstrations d'affection qu'il a eues pour Sarkozy, n'a rien cédé sur le fond. En particulier, il n'a jamais parlé d'un report à 2012 : "Nous avons retenu son engagement et celui du gouvernement de tout faire pour arriver à l'objectif de 2010.

Ce qui n'a pas empêché Sarkozy d'affirmer que la date de 2012 n'avait pas effarouché l'Eurogroupe : "Si le seuil psychologique de confiance que nous créons permettait d'avoir une croissance supérieure, alors nous pourrions être au rendez-vous de 2010. Si nous n'y arrivons pas, alors je demanderai à être au rendez-vous de 2012. Voilà très exactement le débat que nous avons eu."

Curieusement, c'est seulement ce message qui a été retenu en France. François Fillon, le chef du gouvernement, l'a d'ailleurs bien compris ainsi lorsqu'au lendemain de l'Eurogroupe il a affirmé que "notre objectif est très clair, on a dit qu'on reviendrait à l'équilibre en 2012. Si on peut aller plus vite, on ira plus vite, mais notre contrat avec les Français, c'est 2012".

Jean-Claude Juncker a pour sa part enfoncé le clou mercredi devant le Parlement européen : "Jamais il ne fut question d'y être en 2012" ... nous insistons sur notre exigence que la France, comme les autres États membres de la zone Euro, doit être au rendez-vous du moyen terme au 1er janvier 2010".

 

Bref, encore une fois, Nicolas Sarkozy

 

a parfaitement maîtrisé sa communication !

 

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 13:12

Pourquoi a t-elle laissé les portes ouvertes?

Au ministère de Rachida Dati, on en est ...

à la 4ème démission, en moins d'une semaine !!!

 

Pourquoi ces départs ? et où vont-ils ? ... pas rue de Solférino, des fois !

 

Une démission la semaine dernière : son directeur de cabinet

07 juillet - PARIS (AFP) - Le directeur de cabinet de la ministre de la Justice Rachida Dati, Michel Dobkine, a démissionné vendredi, a-t-on appris auprès de la Chancellerie, confirmant des informations de France Info et de L'Est républicain. 

Michel Dobkine, 51 ans, occupait ces fonctions depuis le 21 mai. Il avait été auparavant directeur de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) et procureur général de Nîmes.

Le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, a déclaré à l'AFP que "Michel Dobkine a présenté sa démission vendredi pour des raisons personnelles et strictement personnelles".

Selon France Info, "il avait du mal à s'adapter aux méthodes" adoptées par la Garde des Sceaux pour gérer son ministère. 

Selon L'Est républicain, "depuis plusieurs jours les rapports entre ce magistrat expérimenté et la ministre de la Justice s'étaient dégradés, au point que l'intéressé décide hier de jeter l'éponge.

"En fin de journée, Michel Dobkine a réuni tous ses collaborateurs pour annoncer son départ, en expliquant :  "J'en ai assez de me faire insulter toute la journée", précise le journal.

Soyons mauvaise langue : Rachida Dati un tant soit peu tyrannique ?

L'histoire ne dit pas si Devedjian lui a donné des leçons particulières, et si l'insulte "salaud" fait partie de la panoplie !!! 

 

 

10 juillet : L'hémorragie continue au cabinet de Rachida Dati ... 

 

PARIS (Reuters) - Trois magistrats recrutés comme conseillers, notamment pour les questions-clefs du droit des mineurs et des questions pénales, ont décidé de quitter le cabinet du ministre de la Justice Rachida Dati, juste après la démission du directeur de cabinet Michel Dobkine vendredi dernier, apprend-on de source judiciaire.

Philippe Lagauche, conseiller pour les questions pénales, Xavier Samuel, conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles et Françoise Andreo-Cohen, conseillère pour le droit des mineurs, se sont inscrits cette semaine sur la "transparence", un document qui officialise les souhaits de mutation dans la magistrature. Les motifs de leur départ ne sont pas connus.

Interrogé par Reuters, Guillaume Didier, porte-parole officiel de la place Vendôme récemment investi dans ce titre, a nié l'existence d'une crise au sein du cabinet et a parlé de simples "ajustements".

"Un nouveau directeur de cabinet, Patrick Gérard, a pris ses fonctions dimanche, il procède naturellement à une légère réorganisation et à quelques ajustements.

Les syndicats de magistrats se disent inquiets d'une possible désorganisation de la place Vendôme, qui doit aussi faire face à une situation de tension potentielle dans les 188 prisons, après le refus du président Sarkozy de prendre un décret de grâces collectives pour le 14-Juillet.

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 00:19

 

On ne va pas encore "taper" sur nos chers médias ...

ON VA JUSTE COMPARER !

 

 Bravo à BRIGITTE, de VILLENEUVE D'ASCQ,

 qui a réalisé une traduction de "Die Zeit" :

 


Titre : Europa stoppt den Überpräsidenten (L’Europe stoppe le Super-Président)

Sarkozy a effrayé les Européens en attaquant le pacte de stabilité et la Banque Centrale Européenne. Bienvenue aux méthodes du Président français. Beaucoup de vent, peu de résultat. (Legende de la photo de Sarko : Grands gestes sans rien obtenir).

Beaucoup de bruit pour rien. Enfin, presque rien. Parce que lors de la réunion bruxelloise des Ministres des Finances européens, l'Europe entière a pu faire connaissance avec la méthode Sarkozy.

Que l’on pourrait résumer ainsi : faire comme si quelque chose de dramatique était en train de se passer, positionne-toi comme l'homme de la situation pour la sauver ! A la fin de la réunion, au moment où les caméras et micros sont désormais éteints, le public constate avec étonnement : qu’il n’y avait rien à sauver !

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             (C'EST QUAND MEME BIEN VU, TOUT CA !!!)

 
Sarkozy souhaitait prolonger jusqu’en 2012 le remboursement de la dette française, afin de pouvoir financer ses baisses fiscales promises pendant sa campagne électorale aux présidentielles. La dette française se situe cependant déjà à 65 % de PIB, ce qui représente 5 % de plus de ce que le pacte de stabilité autorise.

 

Situation franchement pas idéale pour quelqu’un qui attaque – et c'est justement ce que l’Eurogroupe de Bruxelles a bien fait comprendre à Sarkozy !

Alors, qu’a obtenu réellement Sarkozy dans cette escapade bruxelloise ?? Quasiment rien.

A la fin de la réunion Sarkozy a même été obligé de calmer, de rassurer l’Eurogroupe. Il a promis de vouloir tout faire, de maintenir le cap fixé d’ici 2010 … Le comportement de Sarkozy a provoqué quand même quelques irritations auprès de ses collègues européens… qui estimaient sa démarche "particulière" pour quelqu’un qui dit être celui qui fera avancer l’Europe ….

Ce tour de Belgique, va-t-il aider Sarkozy en France ? Il montre au moins une chose : le Président français reste fidèle à sa méthode, à son style. Sans pitié il s’est accaparé l’ensemble de l’espace politique. A Bruxelles, par exemple, la présence de Madame Lagarde a été presque oubliée .. .

Sarkozy est devenu Superprésident. On ne peut désormais plus évoquer avec sérieux un "gouvernement français". Il s'agit plutôt de transformer et de dégrader les Ministres au rang de conseillers …

Quelqu’un qui connaît bien ce système le résume ainsi : "Si vous voulez savoir ce que Sarkozy fera, invitez Guaino, son conseiller direct ou Martinon, son porte parole. Et si vous voulez savoir quel temps il fera en France à un moment précis, invitez Fillon." 

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Voila comment "Die Zeit" communique sur cette réunion !!!! D'autres médias allemands confirment ! Chez nous en FRANCE, la Presse et les Médias ont fourni une tout autre version !

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 23:58

  

 

 PROJET "TEPA"

 Travail, Emploi, Pouvoir d'achat 

 EN DISCUSSION A L'ASSEMBLEE

 

Didier MIGAUD (PS), président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, s'exprime dans "Libération" : 

 
Quel point de vue avez-vous sur le "'paquet fiscal" défendu par le gouvernement Fillon ? 
 
Je continue de le trouver inopportun et déséquilibré, avec des mesures qui risquent d'être inefficaces économiquement et vont être coûteuses en matière budgétaire. Alors qu'il était annoncé à 11 milliards, ce paquet est évalué désormais à "plus de 13 milliards d'euros" en année pleine, selon Christine Lagarde, ministre de l'Economie. Enfin, ces mesures sont injustes d'un point de vue fiscal.
 
Pourquoi le jugez-vous inefficace économiquement ?
 
Au-delà du clivage gauche-droite, beaucoup d'économistes doutent de l'efficacité de ces mesures. Deux exemples : la détaxation des heures supplémentaires et la déductibilité des intérêts d'emprunt. En 2004, alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l'Economie, le gouvernement avait envisagé ces mesures. Les rapports rendus à l'époque concluaient semble-t-il que ces deux dispositions étaient peu pertinentes. Qu'est ce qui conduit aujourd'hui la majorité à les remettre à l'ordre du jour ? Nul ne sait ! D'ailleurs, Christine Lagarde, entendue par notre commission la semaine passée, n'a pas été en mesure de justifier ce changement de point de vue autrement qu'en invoquant le "suffrage universel".
 
De quoi la France a-t-elle besoin pour relancer sa croissance ?
 
D'une bonne articulation entre une politique de l'offre et de la demande, les deux étant nécessaires. Du côté de la demande, c'est à travers des mesures de soutien à la consommation et au pouvoir d'achat du plus grand nombre. Du côté de l'offre, il faut contribuer au meilleur environnement possible pour les entreprises, notamment en modernisant l'impôt sur les sociétés, comme nous l'avons proposé. Au contraire, le gouvernement propose des mesures très ciblées sur un petit nombre de contribuables, et les dispositions semblent davantage concerner les chefs d'entreprises que les entreprises elles-mêmes.
 
Si le choc fiscal ne fonctionne pas, à quoi peut-on s'attendre ?
 
En 1993 et en 2002 déjà, les gouvernements de droite avaient multiplié les mesures fiscales, avec, comme résultat, une forte dégradation des comptes publics et une aggravation des inégalités. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Si la France devait être rappelée à ses engagements européens, cela serait au détriment des plus modestes et des classes moyennes, par exemple à travers l'augmentation de la TVA. L'habileté de Nicolas Sarkozy, c'est d'avoir fait croire que sa politique allait profiter au plus grand nombre. S'agissant de la suppression des droits de succession, chacun se croit concerné, alors que la mesure est d'abord ciblée vers les contribuables les plus aisés.
 
Que représente la présidence de la commission des finances ?
 
Une responsabilité importante et délicate. J'exerce cette fonction parce qu'elle a été confiée à l'opposition; il est donc légitime que j'exprime mes convictions. Je le ferai dans un esprit constructif et républicain. Je n'aurai probablement pas la capacité d'inverser les majorités, mais dans ma position de Président, je pourrai contribuer à éclairer le débat public, à conduire le gouvernement à répondre aux questions qui se posent et à obtenir la nécessaire transparence des finances publiques. Au-delà des rapports majorité-opposition, le Parlement doit sortir de sa culture de soumission à l'exécutif et s'affirmer, non pas contre, mais face à lui. J'entends donc pleinement exercer mes pouvoirs de contrôle et d'évaluation.
 
Allez-vous proposer des amendements au paquet fiscal ?
 
Je ne déposerai personnellement que deux amendements. Je souhaite reposer la question d'une imposition minimale. Aujourd'hui, un contribuable qui ferait jouer un certain nombre de niches fiscales peut réussir à être exonéré totalement d'impôt sur le revenu. Cette situation est choquante et contraire à l'article XIII de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, selon lequel "une contribution commune est indispensable. [Celle-ci devant] être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés". Faire respecter ce principe est au moins aussi important que l'instauration d'un bouclier fiscal renforcé dans des proportions considérables et injustes.
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 23:56

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 21:16

 

 DES ENGAGEMENTS NON RESPECTES ...

 MAIS SARKOZY A CONVAINCU L'EUROGROUPE

Un article publié sur ce blog le 4 juillet était intitulé

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"DEFICIT : Sarkozy arrivera t-il à convaincre

(endormir !) les européens ?"

 

On pensait avoir la réponse lundi en début de soirée : c'était NON !

Ses partenaires européens de l'Eurogroupe était très critique vis-à-vis du dérapage budgétaire français.

Celui qui avait avancé comme un point fort de son projet la réduction du déficit, celui qui fustigeait le Pacte Présidentiel de notre candidate Ségolène ROYAL, a été obligé de s'expliquer directement (on ne saura jamais pourquoi Christine Lagarde a fait le voyage !) 

  

 

Un voyage à BRUXELLES où, selon le journal LE MONDE il devait "expliquer pourquoi il a décidé de reporter à 2012 l'assainissement des finances publiques françaises ...

 

Cette décision viole plusieurs engagements de la France. Elle va notamment à l'encontre de son programme de stabilité approuvé le 30 janvier par l'UE et qui prévoit une réduction importante du déficit dès 2007 afin de parvenir à un déficit proche de zéro et à un endettement inférieur à 60 % du PIB en 2010.

 

L'échéance 2010 avait, en outre, été solennellement réitérée en avril dernier par tous les ministres des finances de la zone euro, qui s'étaient engagés à tirer parti de la forte croissance actuelle ? 2,6 % dans la zone euro cette année ? pour accumuler des réserves en prévision du vieillissement de la population. 

De plus, la promesse de réduire le déficit de 0,5 % par an est écartée : le gouvernement a déjà renoncé à ramener les déficits publics à 1,8 % en 2008 après 2,5 % en 2007, puisque l'on parle désormais d'une stabilisation l'an prochain.

En outre, si les "réformes structurelles" préparant l'avenir ont bonne presse à Bruxelles, les mesures annoncées par le gouvernement français font tiquer dans les milieux européens. Le seul coût du "paquet fiscal" qui sera soumis cet été au Parlement est évalué à 0,6 % du PIB par :

      - la déduction fiscale des emprunts immobiliers (0,3 point de PIB)

      - la suppression des droits de succession (0,1 point)

      - l'exonération des charges sociales pour les heures supp. (0,2 point).

"Nous voulons plus de détails, mais ce ne sont pas des réformes structurelles", estime un responsable de la Commission qui doute de leur impact sur la croissance économique.

De plus, loin de se stabiliser, la dette de la France est repartie à la hausse au premier semestre pour atteindre environ 65 % du PIB au lieu de 63,7 % fin 2006, et son déficit en fait le cancre de la zone euro, surtout par rapport à l'Allemagne, qui devrait avoir un déficit de 0,6 % cette année à comparer aux 2,5 % français."

 

  

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * 

 

Et puis, arriva la fin de la soirée : c'est OUI !

Avec ce gros titre (REUTERS) :

 

"Sarkozy obtient la bénédiction de l'Eurogroupe"

L'offensive Sarkozy, qui ne s'estime pas lié par des engagements pris juste avant l'élection présidentielle - de manière un peu rapide selon lui - a visiblement touché sa cible.  

"Il faut un peu de temps pour que les réformes génèrent des économies", a-t-il argué.  

Si le choc de croissance qu'il attend de ses mesures produit ses effets en termes de recettes fiscales, "alors nous pourrons être au rendez-vous de 2010".  

"Si nous n'y arrivons pas, alors je demanderai d'être au rendez-vous de 2012", a-t-il dit. "La question n'est pas d'évoquer des résultats à trois ans mais de les tenir."

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2010 ... 2012 ... ON VERRA !!!!!

 

Cet engagement a suffi à éviter une crise que personne ne veut ouvrir avec un président nouvellement élu alors que l'Union européenne commence à peine à sortir de la paralysie provoquée par le "non" français à la Constitution européenne de 2005.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 21:29

 

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